Unefois qu’on a le courage d’en parler, c’est un signe que le fruit a mûri : la pomme tombe de l’arbre dès qu’elle a pris assez de poids. Ce n’est qu’ à partir du moment où une
Vous êtes ici Comment les gens peuvent-ils savoir si Dieu les appelle vraiment ? Votre question est importante, parce que rien n’est plus essentiel que l’appel de Dieu. Pensez à la majesté et à la grandeur de ce que cela signifie. L’apôtre Pierre fit référence à cette magnifique vocation dans sa première épître Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, vous qui autrefois n’étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n’aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde. » 1 Pierre 29-10 La description inspirée de Pierre au sujet de l’appel chrétien nous aide à comprendre la majesté du salut de Dieu. Cette grande vocation est rendue possible par le sacrifice de Jésus-Christ pour nos péchés et le pardon qu’Il nous a offert gratuitement. L’apôtre Paul souligna les paroles de Pierre en décrivant l’Église les élus que Dieu a appelés du milieu de ce monde comme un édifice, bien coordonné, s’élevant pour être un temple saint dans le Seigneur. Éphésiens 220-22 C’est Dieu le Père qui appelle premièrement Ses élus du milieu de ce monde de ténèbres spirituelles à sa merveilleuse lumière. Cependant, c’est Dieu le Père qui appelle premièrement Ses élus du milieu de ce monde de ténèbres spirituelles à Sa merveilleuse lumière Jean 644 ; Jean 665. L’un des signes qui montre que Dieu vous appelle, est que vous commencez peu à peu à véritablement comprendre les Écritures avec une profondeur et une dimension que vous n’aviez jamais connues auparavant. Vous commencez à comprendre les mystères du Royaume de Dieu Matthieu 1310-11. Si Dieu vous appelle, vous allez aussi prendre conscience de la nécessité d’un changement dans votre vie personnelle, afin d’être en harmonie avec les normes et les saintes valeurs indiquées dans les Écritures – marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée » Éphésiens 41. La Bible appelle ce processus le repentir ». Luc l’appelait la repentance […] afin qu’ils aient la vie. » Actes 1118 De toute évidence, le processus miraculeux de l’appel chrétien comporte énormément de choses que nous ne pouvons pas développer ici. Pour en savoir davantage, demandez notre brochure qui explique de façon plus détaillée comment l’acceptation de cet appel conduit finalement au salut et à la vie éternelle dans le Royaume de Dieu. Cette brochure gratuite, Qu’est-ce que la conversion ? » expose ces concepts de façon beaucoup plus détaillée. Le titre du premier chapitre est Qui sont les appelés, les élus et les fidèles ? » Nous encourageons tous nos lecteurs à demander ou à télécharger cette brochure importante.
Certainsont des signes, moi pas. Attention à ne pas rechercher des signes et autres appels de l’Esprit qui se manifesteraient uniquement de manière extraordinaire. Habituellement l Accueil » Blog » Sens des trois signes de la croix avant l’Évangile Sens des trois signes de la croix avant l’Évangile Vous aimez cet article ? Donnez lui 5 étoiles Cet article a 2 commentaires MBOLISSA NGUEREKOUNDOU Wilfried 2 Déc 2021 Répondre Cette page est très intéressante et instructive pour renforcer la foi chrétienne et les rites qui accompagnent la célébration des différentes sacrements. Merci mon père. J’ai aimé la page ainsi que les enseignements. Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées. Read more articles Vous devriez également aimer LAppel de Dieu 3 Dieu établit ce type de rapport avec l’ancien Israël quand Il dit : « Je marcherai au milieu de vous, je serai votre Dieu, et vous serez mon peuple.» (Lévitique 26:12) Source image Clip sur les vocations presbytérales de AECQ En outre, le fait de vivre une retraite de discernement spirituel peut grandement aider à confirmer l’appel au sacerdoce. Enfin, il est important de savoir s’ouvrir aux personnes spirituelles qui ont l’expérience de la vocation sacerdotale dans son diocèse. SOURCE AECQ Imprimer discernement spirituelvocation Le père Gérald Lajeunesse est prêtre et membre de la Congrégation des Oblats de la Vierge Marie omv. Il est curé de la paroisse St Enfant-Jésus de la Pointe-aux-Tremble, à Montréal. Sur le même thème
Ilse peut très bien que ce soit la miséricorde de Dieu qui le protège de douleurs, chagrins et échecs potentiels. Cet appel externe s’étend au-delà du ministère à d’autres
S Signes Les signes sont des événements ou des expériences qui démontrent le pouvoir de Dieu. Ils sont souvent miraculeux. Ils marquent et annoncent de grands événements, comme la naissance du Sauveur, sa mort et sa seconde venue. Ils rappellent aux enfants de Dieu les alliances que le Seigneur a faites avec eux. Les signes peuvent aussi rendre témoignage d’un appel divin ou indiquer la désapprobation du Seigneur. Le mot signe est aussi utilisé dans les Écritures pour indiquer le souvenir d’un événement qui ne doit pas être oublié voir Exode 131-10. Renseignements supplémentaires Les signes sont associés aux dons de l’Esprit. Ils sont souvent une indication de la foi en Dieu. Jésus-Christ ressuscité a enseigné à ses disciples Les signes … accompagneront ceux qui auront cru » Marc 1617 ; voir aussi Mormon 924-25.Certaines personnes affirment qu’elles croiraient en Dieu ou en son œuvre si elles pouvaient recevoir un signe. Mais la foi ne vient pas par les signes, elle vient par l’intermédiaire du Saint-Esprit quand des personnes étudient les Écritures et cherchent, en priant, à apprendre le plan de Dieu. Le Seigneur a révélé La foi ne vient pas par les signes, mais les signes suivent ceux qui croient » D&A 639. De tels signes sont donnés aux personnes qui sont fidèles et obéissantes pour les fortifier dans leur foi et les aider à accomplir la volonté de que les signes sont associés à la fidélité, les incroyants se moquent souvent des croyants en demandant un signe. Lorsqu’il a tenté Jésus-Christ, satan a fait cette demande moqueuse voir Matthieu 43, 6, comme l’ont fait ceux qui ont crucifié le Christ voir Matthieu 2740, 42. Jésus a enseigné Une génération méchante et adultère demande un miracle » Matthieu 1239. Les signes ne sont pas donnés pour produire la foi mais pour confirmer la foi et bénir ceux qui sont aussi Foi ; Obéissance ; Seconde Venue de Jésus-Christ— Voir Ancrés dans la Foi, 2004, p. 183-184 Voir davantage Documentation d’étude supplémentaire Signe » Guide des Écritures

Dieului dit de montrer ces signes aux Israélites « afin quʼils croient que lʼÉternel, le Dieu de leurs ancêtres, [lui] est apparu, le Dieu dʼAbraham, le Dieu dʼIsaac et le Dieu de Jacob » (v. 5). Sʼils ne croient toujours pas, Dieu demande à Moïse de prendre de lʼeau du Nil et de la verser à terre, où elle se changerait en sang (v. 9). Ainsi, les enfants dʼIsraël croiraient

Lettre ouverte aux jeunes, Pastoralia Mai 1996Quand Dieu appelleSouvent des jeunes me demandent "Comment êtes-vous devenu prêtre ?" Jamais je ne parviens à répondre. Ce qui m’étonne beaucoup. Un cardinal qui ne sait pas comment il est devenu prêtre... N’empêche, c’est la vérité. Je n’ai jamais été moi-même à la racine de ma vocation et je ne me suis jamais dit "Voilà ce que je veux faire." Ce qui aurait été le cas si j’avais voulu devenir médecin. L’impression que j’ai, c’est que "cela" m’a habité à l’improviste, venant de je ne sais où, sans que ce soit toujours de mon goût. Quand j’étais petit, cela me tracassait et je ne pouvais m’en défaire. Une vocation fond sur vous, elle s’installe plus ou moins consciemment. Elle vous guette, se présente à l’improviste et, parfois, elle vous fait souffrir. Qu’importent les protestations "Pourquoi moi ? Je n’ai pas envie", elle revient coup sur coup. Vous butez contre elle sans pouvoir vous en un virusPour ma part, la vocation m’a frappé comme un virus, sans que je puisse faire quoi que ce soit. C’est la traduction, en langage humain, du fait que Dieu nous cherche et que c’est plus fort que nous. Je suis donc incapable de dire pourquoi ni comment, car c’est lui qui en est l’origine. Il y a dans toute vocation des éléments qui font comprendre qu’elle est dans l’air, que Dieu a un projet à notre indicesSi tu ne retrouves pas en toi tous les éléments que je vais évoquer, il ne faut pas croire que tu es anormal. Ce sont quelques indices qui m’ont frappé. Je les ai retrouvés aussi chez d’autres. Avoir une certaine sensibilité pour des choses qui laissent les autres indifférents. Par exemple, un goût pour la fraîcheur des paroles de Jésus. Certaines de ses paroles ne te quittent plus. Tu les réentends toujours. "Personne n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis." De tels passages, qui ne disent pas grand chose à d’autres, te touchent. Quand tu t’en aperçois, il faut y prêter un penchant pour l’intériorité, une tendresse particulière qui se vit en silence. Il se peut que parfois tu n’en aies pas envie, mais au plus profond de toi, cet appel revient "Arrête-toi un instant, réfléchis ! Ne laisse pas passer le temps dans la dispersion." Puis tu te dis "Si je suivais une session biblique ? Si j’allais dans une abbaye ?" Subjugué par le Christ, tu t’inscris sans être sûr d’y aller. Et finalement, tu y envie de regarder plus longtemps, de rester tranquille, de prêter attention à certaines choses et de donner du temps, par exemple, à une formation. Tu es content d’entendre parler quelqu’un, de lire, d’entendre à la radio ou à la télévision quelque chose de profond. "Voilà ce que je dois écouter", penses-tu. Si cette envie te prend, fais attention, car il se passe quelque en soi un profond sentiment de "compassion" ne pouvoir accepter que des gens soient dans le malheur ou la misère ; les aider, souvent dans le plus grand secret... Tout en étant même un peu honteux à l’idée qu’on puisse le savoir parce qu’on pourrait te prendre pour un naïf, un inadapté à ce monde-ci... Cette compassion peut s’étendre à ceux qui sont psychiquement malades, qui ont du mal à rester debout dans la vie, qui perdent l’espoir. Pouvoir les écouter durant des heures, au point que tes amis te disent "Tu perds ton temps ! Il n’y a rien à faire." Avoir une certaine délicatesse envers les enfants, les petits et les faibles, les handicapés, envers ceux qui ne peuvent pas suivre et sont exclus. Enfin - et c’est l’élément le plus profond - pouvoir compatir avec ceux qui sont ancrés dans le mal, qui sont esclaves de la drogue, de la sexualité non contrôlée ; qui mènent une vie superficielle, parmi les bêtises et l’argent. Alors que les autres les trouvent bêtes et prédisent une issue fatale, tu te dis "Je ne puis manquer de compassion." Si tu as ces trois formes de compassion, avec ceux qui souffrent, avec les "petits" et avec les pécheurs, elles sont des indices que Dieu a quelque projet sur toi. Etre sensible à ce qui n’intéresse pas la plupart des gens. Par exemple, avoir une admiration pour ceux qui vivent dans la sobriété et la pauvreté, pour François d’Assise, pour ceux et celles qui se dévouent dans le tiers ou le quart monde. Là où tout le monde prétend qu’il faut avoir de l’argent pour vivre - ce qui n’est pas faux - tu te sens attiré par le fait de n’avoir rien ou peu. Cela ne signifie pas encore que tu vas vivre ainsi, ni que tu en sois capable, mais tu estimes qu’il s’agit là d’une vie meilleure et plus profonde que beaucoup d’ en va de même du fait de ne pas se marier. Tout le monde dit "Cela n’a pas de sens." Toi aussi, tu t’interroges. Et tu te dis "Il y a quelque chose de beau là-dedans." Cela ne signifie pas que tu es capable de vivre le célibat, mais que tu en perçois le côté merveilleux et le charme. Et je remarque qu’il s’agit là de quelque chose de très délicat qu’on peut détruire une admiration croissante pour des gens qui sont sensibles, dociles, prêts à écouter. Ils disent souvent "oui", là où on dit d’eux qu’ils sont naïfs. Tu te dis "Je n’en suis peut-être pas capable, mais il a raison." Il se peut que tu trouves en toi cette sensibilité aux valeurs évangéliques, qui vont à rebrousse-poil et ne sont pas naturelles la pauvreté, la chasteté et l’obéissance. Tous n’ont pas cette sensibilité. Si tu l’as, alors un feu s’allume. Tu te dis "Où cela va-t-il me mener ?" Car ce n’est pas toi qui as déposé ces valeurs dans ton en soi l’audace du risque, contrairement à ceux qui veulent être assurés contre tout et être sûrs de tout avant d’agir. Ils calculent bien, sont raisonnables, intelligents et n’ont que du bon sens... Si tu ne te sens pas à l’aise là-dedans et si tu trouves que, sans risque, la vie est mortelle, un feu s’allume et te permet d’ en soi l’amour de l’Église. J’aime l’Église, en un temps où l’on dit beaucoup de mal d’elle et où, moi-même, j’aperçois beaucoup de fautes en elle, des choses dont je souffre et qui font que je deviens dur pour elle, bien que je ne puisse m’en passer. C’est un peu ce qu’on peut ressentir envers ses parents "Ils m’ennuyent avec leurs manies, mais malgré tout, ce serait très triste s’ils mouraient." Il arrive qu’on sorte devant sa mère un tas de critiques et que, le jour de son anniversaire, on mette une lettre sur son lit pour lui dire combien on l’aime ! Il en va de même de l’Église. Je ne sais vraiment pas si je pourrais vivre sans elle. C’est, pour ainsi dire, un rapport "haine-amour". Quand tu éprouves de tels sentiments, un feu s’allume à que ce que l’on aime tant - la prière, les valeurs évangéliques qui vont à rebrousse-poil, le risque, la compassion envers les souffrants, les enfants et les pécheurs - les autres l’aiment aussi. S’attrister quand ils ne ressentent pas un tel amour et donc vouloir le partager. Parfois je suis malheureux parce que les choses que j’admire et pour lesquelles j’ai de la sympathie ne remportent pas la sympathie des autres. Je me sens alors étranger parmi eux. Au fond, je voudrais que tous soient de pareils étrangers ! Etre triste quand on ne reçoit pas de réponse et lorsque tout tombe à l’eau. Quand tu as cette tristesse ridicule, parce que si peu de gens la ressentent, alors un feu s’ admettre facilement ses torts et les avouer spontanément. Même si cela ne se fait pas sans mal, je ne suis tranquille que quand j’ai pu avouer que je ne suis qu’un pauvre petit homme et que j’ai mal fait. Ne pas se ranger parmi ceux qui disent "Je me suis trompé, mais il ne faut pas qu’ils viennent me le dire. Je le sais déjà tout seul !" Venir à la lumièreVoilà un certain nombre d’éléments qui ont certainement joué chez moi. Si tu les retrouves en toi, ils te feront prendre conscience que Dieu te demande peut-être quelque chose et qu’il s’occupe donc un peu plus de toi. Il n’y a pas là de quoi te vanter, mais de quoi te dire "Puis-je mettre tout cela dans le placard ?" Ou plutôt "Comment m’orienter ?"Si ce n’est pas encore clair pour toi, il ne faut pas tout cacher dans l’armoire, car tu seras malheureux et tu te diras, plus tard Je ne suis pas devenu ce que j’aurais dû." Tu n’en mourras pas pour autant, mais tu garderas un petit nuage dans la tête qui te dira "Il aurait dû faire beau, mais il y a du brouillard."Je t’ai indiqué comment des feux s’allument. Ils sont comme des étoiles au firmament. Il est important de les tenir à l’œil et de t’orienter à partir de tout cela fait "Tilt"...Supposons que tu ressentes un certain nombre de ces éléments et que tu te dises "Je ne les cacherai pas." Que faire alors ?Céder à l’attrait de la prière et du silencePlanifie dans ta vie des moments de réflexion, de méditation, d’oraison ; profite de ce qui t’est offert, mais mets-toi aussi en recherche ; passe un jour dans une abbaye, participe à des sessions bibliques ; arrête-toi et brise le rythme travail-loisirs-repos. Cet appel ne peut pas mourir dans l’ à l’ÉvangilePrends l’Évangile et lis-en une page ou deux ; ou simplement, ouvre-le et lis ne fût-ce qu’une ligne ou deux. Tu peux te rendre vulnérable à la parole de Dieu durant l’eucharistie, à l’église ou n’importe où. Remue une phrase et les sacrements et s’engagerFréquente l’eucharistie et va confesser tes péchés. Ensuite, engage-toi sur le plan social et évangélique. Fais plus que la normale, le raisonnable, le convenable. Dis-toi à tout instant "Je veux faire quelque chose de plus, il faut que cela déborde." L’Évangile parle d’une justice surabondante. Jésus dit "Si tu ne fais pas ce que tout le monde fait, les païens le font aussi. Où se situe alors ce qui t’est propre ?" Au lieu de ne pardonner que les fautes d’inadvertance commises envers toi - une porte restée ouverte qui t’a coûté un rhume - pardonne les vraies fautes intentionnelles. Jésus dirait "Fais ce que tous ne font pas." Si tu dis "Je ferais juste ce qu’il faut", alors tu mets ta vocation dans le placard. Rejoindre d’autresRejoins d’autres personnes qui regardent les mêmes étoiles au firmament pour se guider, qui ont une même sensibilité. Si tu restes seul avec ta lampe à huile allumée, elle va s’éteindre. On a raison de dire qu’un chrétien qui est seul aujourd’hui est en danger de mort. Que ceux qui ont une vocation, quelle qu’elle soit, se regroupent ; qu’ils se rassemblent pour prier, réfléchir, lire l’Évangile ensemble, s’encourager mutuellement et vivre l’eucharistie. Nous sommes si isolés dans le monde dès que nous nous intéressons à Dieu et à l’Évangile, que, seuls, nous ne pouvons tenir. Heureux ceux qui ont un ami, une amie ou des amis à qui ils peuvent parler de ces à quelqu’unCherche de l’aide chez quelqu’un de plus âgé qui peut t’aider. Il ne faut pas nécessairement que ce soit un prêtre. Ce peut l’être, et peut-être de préférence, non pas parce que le prêtre est plus saint, mais parce qu’il a été formé pour aider les autres. Personne n’est juge dans son propre cas. Pour savoir ce que Dieu veut de toi, parle à quelqu’un. Si tu ne parles qu’à toi-même, tu seras toujours d’accord avec toi-même. Ou bien tu te décourageras "Je suis seul à me poser les questions et à me donner les réponses." Un interlocuteur peut t’aider et te répondre de façon plus objective. C’est important et c’est une preuve de portent en eux-mêmes une vocation, mais n’en parlent jamais. C’est que le fruit n’est pas mûr. Une fois qu’on a le courage d’en parler, c’est un signe que le fruit a mûri la pomme tombe de l’arbre dès qu’elle a pris assez de n’est qu’à partir du moment où une chose a été discutée avec quelqu’un qu’elle est authentique. Il en va de même dans l’aveu. Aussi longtemps qu’on pense "Je n’aurais pas dû faire cela, je le regrette", on n’est pas encore parvenu à maturité. Mais lorsqu’on dit à quelqu’un "Je l’ai fait et je le confesse", alors on se reconnaît coupable et on est mûr. Ne pas parler veut dire "Ce n’est pas encore né, même si c’est vrai." Ce n’est qu’en l’exprimant que cela mouillerSi tu trouves en toi tout ce dont je viens de parler, et si tu en as parlé à quelqu’un, tu ne peux savoir si tu as la vocation que quand tu oses sauter dans le noir "J’entre dans ce mode de vie avec intuition et j’essaie..." Il faut vraiment l’expérimenter. Tu ne pourras jamais vérifier une vocation par correspondance !Aller voirQuand Jésus appelle ses premiers disciples, il prend l’initiative "Que cherchez-vous ?" Ils lui répondent "Maître, où habites-tu ? Donne-nous ton adresse." Jésus dit "Venez et voyez !" Mais il ne donne ni adresse, ni explication. Il appelle. Ils allèrent et regardèrent, dit l’Évangile. Et ils restèrent un jour. Voilà la vocation qui t’attend "Viens et vois !" Dix lignes plus loin dans le même Évangile, Philippe rencontre Nathanaël et dit "J’ai trouvé Jésus, le fils de Joseph de Nazareth." Il décline sa carte d’identité son nom, celui de son père, sa que dit Nathanaël ? "Rien de bon ne peut sortir de Nazareth ! Cela n’ira pas." Que fait alors Philippe ? Il reprend la méthode de Jésus "Viens voir !" Nathanaël va et regarde. Jésus lui dit "Je te voyais assis sous le figuier avant que Philippe ne t’appelle." - "Comment as-tu pu me voir sous le figuier ?" - "Je t’ai vu, dit Jésus, tu es un vrai Israélite, tu ne t’en laisses pas conter !" Nathanaël abandonne la partie et dit "Seigneur, tu es le Fils de Dieu, le roi d’Israël" Jn 1, 49. C’est la plus grande confession jamais me semble alors que le seul moyen de savoir si tu as une vocation, c'est de venir voir. Le reste n'est que préparation. Si tu y vas, des feux brilleront.
les signes de l appel de dieu
Jevais parler d’un obstacle à répondre à l’appel de Dieu. Dieu nous appelle tous. Nous allons lire l’appel d’un de nos prédécesseurs qui se nomme Gédéon (00:00:26) Lecture de Juges 6:1-17. 1 Les enfants d’ Israël firent ce qui déplaît à l’Éternel; et l’Éternel les livra entre les mains de Madian, pendant sept ans. Dieu n'adressa pas d'appel direct à Ésaïe. Ésaïe entendit seulement Dieu demandant Qui enverrai-je ? » L'appel de Dieu n'est pas seulement pour quelques-uns, il s'adresse à tous Qui enverrai-je et qui marchera pour nous ? — Me voici, répondis-je, envoie-moi. Ésaïe 68 » Cela veut dire simplement que parmi les appelés, peu écoutent de manière à être élus. Les élus sont ceux qui, entrés en contact avec Dieu par Jésus-Christ, ont changé leur attitude, et dont les oreilles, débouchées, perçoivent le murmure doux et subtil" répétant sans cesse Qui marchera pour nous ? » Il ne s'agit pas d'un appel direct à un individu, à qui Dieu disait Toi, il te faut aller ! » Dieu n'a pas du tout contraint Ésaïe. Ésaïe se tenait devant Dieu, il entendit l'appel, et il se rendit compte qu'il n'avait qu'un seul parti à prendre, une seule réponse à faire Me voici, envoie-moi. » Débarrassez-vous de l'idée que Dieu viendra vous chercher, avec des injonctions ou des requêtes. Quand notre Seigneur appela ses disciples, il n'exerça sur eux nulle appel, à la fois ardent et serein Suis-moi », s'adressait à des hommes en possession de tout leur sang-froid. Si nous permettons à l'Esprit de Dieu de nous amener devant Dieu, face à face, nous entendrons, comme Ésaïe, le murmure doux et subtil, et librement, sans crainte, nous dirons Me voici, envoie-moi. » L'appel de Dieu traduit la nature de Dieu J'entendis la voix du Seigneur disant Qui enverrai-je ? Ésaïe 68. » Quand nous parlons de l'appel de Dieu, nous oublions trop souvent ce qui est le plus essentiel, la nature même du Dieu qui nous appelle. Il y a bien des appels Celui de la mer, celui des sommets, celui des glaces polaires ; ils ne sont entendus que par ceux qui sont faits pour les entendre. Car pour entendre un tel appel, il faut quelque chose en nous qui s'y rapporte. L'appel de Dieu exprime la nature divine, et non la nôtre. Il y a certains accents de l'appel de Dieu qu'Il nous destine et que nous sommes seuls à percevoir. C'est Dieu même qui s'adresse à nous et à nous seuls sur tel point particulier. Il faut que nous puissions être en communion directe avec Lui. L'appel de Dieu n'est pas du tout l'écho de ma nature propre ; mon tempérament, mes tendances personnelles n'ont rien à y voir. Tant que je suis préoccupé de ma nature propre et de mes aptitudes spéciales, je suis incapable d'entendre l'appel de Dieu. Pour en être capable, il faut que je traverse, comme Ésaïe, une crise qui me transforme et accorde mon âme au diapason de Dieu. La plupart d'entre nous n'ont d'oreille que pour eux mêmes et n'en ont point pour Dieu. Ce qu'est en nous l'appel de Dieu L'appel de Dieu n'est pas un appel à Le servir de telle ou telle manière particulière ; mais je puis, pour moi, l'interpréter ainsi. Par mon contact avec Dieu, je me rends compte de ce que je voudrais faire pour Lui. L'appel de Dieu en nous, c'est avant tout l'expression de ce qu'Il est. La manière dont je puis le servir, c'est l'expression de ce qu'il y a en moi. Quand Dieu jugea bon de révéler en moi son Fils, dit saint Paul, afin que je puisse l'annoncer...», c'est-à-dire en somme exprimer le fait de Sa présence en moi. Le service de Dieu n'est pas autre chose que l'amour et l'adoration assez abondants pour déborder et se répandre au dehors. Mais, à dire vrai, Dieu ne nous appelle pas expressément à le servir ; c'est une toute petite chose qui vient de moi, c'est l'effet naturel de ma vie transformée, Dieu me met en rapport avec Lui, de façon que je puisse comprendre son appel ; alors, de moi-même, par amour pour Lui, je fais ce que je puis. Servir Dieu est l'humble hommage d'un être à qui Dieu s'est révélé. Quand il me communique quelque chose de Lui-même, cette énergie, qui est en moi comme en Lui, me permet d'agir avec Lui. Le Fils de Dieu s'étant révélé en moi, je le sers donc tout naturellement dans tous les détails de ma vie. Appelé à proclamer la Bonne Nouvelle Le Christ ne m'a pas envoyé pour baptiser, mais pour annoncer la Bonne Nouvelle. 1 Corinthiens 117 » Paul déclare ici que l'appel de Dieu, c'est l'appel à proclamer la Bonne Nouvelle, c'est-à-dire la réalité de la Rédemption, dans la personne de notre Seigneur Jésus-Christ. Nous sommes portés à faire de la sanctification le but final de notre enseignement. Paul se sert de ses expériences personnelles simplement à titre d'exemple, mais ce n'est jamais pour lui le but dernier. Aucun texte dans la Bible ne nous ordonne de prêcher le salut ou la sanctification ; notre rôle est d'élever Jésus-Christ. Jean 1232 C'est une mauvaise plaisanterie que d'oser dire Jésus a souffert pour que je devienne, moi, un saint. » Jésus a souffert pour racheter le monde entier, et le placer, restauré, purifié, sans tache, devant le trône de Dieu. Le fait que la Rédemption peut manifester en nous son efficacité est une marque de sa puissance et de sa réalité, mais non pas son but. Si Dieu avait notre nature humaine, comme il serait fatigué, écœuré de nos incessantes prières pour notre salut, pour notre sanctification. Du matin au soir, nous l'accablons de nos requêtes Il nous faut ceci, il faut qu'Il nous délivre de cela ! Quand nous aurons touché le roc profond de l'Évangile, nous ne L'ennuierons plus de nos jérémiades. Paul n'avait qu'une passion proclamer la Bonne Nouvelle. Il acceptait avec empressement les chagrins, les déceptions, les persécutions, parce que tout cela contribuait à faire de lui un serviteur ferme et dévoué de l'Évangile. L'appel qui nous contraint Malheur à moi, si je n'annonce pas la Bonne Nouvelle ! 1 Corinthiens 916 » Prenez garde de ne pas boucher vos oreilles à l'appel de Dieu. Sans doute, quiconque est sauvé est appelé à rendre témoignage de ce fait. Mais ce n'est pas encore là l'appel à prêcher l'Évangile, il ne s'agit que d'un exemple dont on pourrait se servir au cours d'une prédication. Paul, dans ce texte, parles de la contrainte douloureuse qu'il a éprouvée, lorsqu'il s'est agi pour lui d'annoncer la Bonne Nouvelle. Le salut est une affaire toute simple où Dieu se charge de tout Venez à moi et je vous sauverai. » La croix de Jésus-Christ nous impose le salut. Mais pour être son disciple, il faut un choix que nous seuls pouvons faire. Pour que je sois, comme Paul, un véritable serviteur de Jésus-Christ, Dieu me façonne à son gré, sans me demander ma permission jamais. À son gré, Dieu fait de nous le pain rompu, le vin répandu. Être mis à part pour l'Évangile, c'est un déchirement, c'est une agonie Toutes nos ambitions broyées, tous nos désirs supprimés, tout en nous s'effaçant devant cet unique devoir Mis à part pour l'Évangile. » Malheur à celui qui essaye de marcher dans une autre direction, dès qu'il a entendu cet appel ! Quand Dieu vous a saisi, arrière tout autre appel ! Un texte de Oswald Chambers MIRACLES: DES SIGNES DE DIEU POUR NOTRE TEMPS. Au tout début de sa “ vie publique ”, Jésus accomplit son premier miracle aux noces de Cana, en changeant de l’eau en vin. Les Evangiles nous rapportent que le Christ va ensuite réaliser de nombreux miracles : guérisons de malades, délivrances de personnes possédées, résurrections de
"Quand ces signes se seront réalisés pour toi, agis selon ce que tu trouveras à faire, car Dieu est avec toi !" 1 Samuel Avez-vous tendance à vouloir devancer le timing du Seigneur ? À précipiter un appel, une direction en ne tenant pas compte du temps de Dieu ? Cela m'est arrivé plusieurs fois. Un jour, par peur de rater une opportunité, je me suis précipité à communiquer un projet à l'église. Le résultat ne fut pas probant, pourtant la pensée était de Dieu mais, à vouloir aller trop vite, j'ai manqué le coche. Ne vous précipitez pas, n'entravez pas le plan de Dieu en forçant les choses. Quand Samuel donna l'onction à Saül pour devenir roi d'Israël, il lui demanda de retourner chez lui et d'attendre que les signes soient réalisés. Quelle action devait accomplir Saül en attendant ? Simplement faire son travail habituel. Ce n'était pas à lui, mais à l'Éternel de le mettre sur le devant de la scène. Puis, le moment choisi par Dieu arriva. Le peuple d'Israël fut agressé, on envoya des messagers à Guibea, la ville de Saül, pour expliquer au peuple ce qui se passait. Tous se mirent à se lamenter et à pleurer. À cet instant "Saül revenait des champs derrière ses bœufs" 1 Samuel Voyez-vous ? En attendant que les signes arrivent à leur terme pour l'intronisation de Saül, ce dernier continuait à travailler dans le champ derrière ses bœufs… Pourtant, il avait reçu l'onction et avait été désigné devant tout le peuple comme étant roi d'Israël, toutefois, il continuait à agir selon ce qu'il trouvait à faire. Saül respecta le timing de Dieu. Mes bien-aimés, aujourd'hui je vous encourage à attendre que les signes se réalisent. Ne vous précipitez pas, n'entravez pas le plan de Dieu en forçant les choses. Tout ce que Dieu fait est parfait en son temps, car ce qu'il commence il l'accomplit parfaitement. Continuez d'agir dans votre champ, derrière vos bœufs. Soyez attentif aux signes car, si vous ne devez pas vous précipiter, vous ne devez pas non plus laisser échapper l'occasion de saisir votre appel. Alors, attendez et dès que Dieu dit "Action", foncez… Une prière pour aujourd'hui Seigneur, permets-moi de connaître et reconnaître les signes venant de toi pour que je puisse rentrer pleinement dans mon appel, amen.
Parles paraboles, Jésus appelle à entrer dans le royaume. Elles sont comme des miroirs pour l’homme. Un miroir fait une projection de se que je suis et cela m’aide à me transformer. Les miracles, les prodiges et les signes de Jésus manifestent d’une autre façon que l Royaume de Dieu est présent en jésus. ils témoignent que le Père L’a envoyé. Il n’y a pas de Esaïe 55 Première saison La rencontre avec le Dieu qui étanche ma soif C’est une bonne nouvelle » qui inaugure notre première saison avec Dieu Vous qui avez soif, venez ! » A tous les assoiffés du monde, assoiffés de justice, d’amour, de paix, de miséricorde, d’harmonie, de consolation… à tous les assoiffés que nous sommes, Dieu dit Venez ! » [ Bonne Nouvelle » est le synonyme du mot Évangile]. Il y a au fond de l’homme un vide qui a la forme de Dieu, observe Blaise Pascal. Comme une biche qui soupire sur le lit du torrent, ainsi je soupire après toi, ô Dieu ! Ps L’homme cherche inlassablement à combler ce vide avec ce qu’il a sous la main les distractions – le travail – ses activités quotidiennes – ses loisirs – ses biens matériels – etc… Or ces réponses ne sont que des mirages qui ne peuvent pas combler la profondeur infinie de notre vide. Seul quelqu’un d’infini peut le combler. Pourquoi pesez-vous de l’argent pour ce qui ne nourrit pas ? Es Des siècles plus tard, Jésus reprendra pour lui la même invitation. Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive Jn voir aussi Ap Tendez l’oreille… venez à moi ; écoutez, et vous vivrezEs Tout commence par une parole qui touche nos oreilles et notre cœur. Tendez l’oreille ! Dans le brouhaha des discours prononcés dans la société, il y en a un, un seul qui vient de Dieu, tendez l’oreille pour le capter ! Mais il ne suffit pas d’entendre, il faut encore répondre à l’invitation de Dieu qui nous appelle à venir à lui. Toutes les autres représentations de Dieu dans notre monde présentent un dieu qui édicte des règles morales ou exige des rites pour lui plaire Animisme, Islam, Judaïsme, Hindouisme, …. Seul le Dieu de la Bible nous dit Venez à moi », pour construire avec lui une relation personnelle. Venez à moi, car je veux conclure pour vous une alliance perpétuelleEs Nous découvrons par cette invitation que nous sommes aimés par Dieu, invités à vivre un compagnonnage avec lui. L’alliance est un contrat de solidarité que Dieu conclut avec nous… plus solide que toutes les assurances que la société nous offre. Dieu n’est pas le spectateur de la vie des hommes sur la terre. Il s’y implique. Il s’engage à nos côtés. Il a choisi l’homme comme son partenaire pour conclure avec lui une alliance, un pacte. Une alliance d’amour, de liberté mais aussi une alliance d’engagement réciproque. La première saison est l’émerveillement d’une rencontre qui étanche notre soif. Deuxième saison Visiter nos zones d’ombre Le Dieu qui étanche ma soif me permet de renoncer au mal et me promet son pardon. Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme malfaisant ses pensées ; qu’il revienne au SEIGNEUR, qui aura compassion de lui, — à notre Dieu, qui pardonne Après la première saison de la rencontre avec Dieu qui étanche notre soif, il nous arrive de découvrir qu’il y a des zones d’ombre en nous. Tout n’est pas aussi lumineux, parfait et harmonieux que nous le désirons. Nous avons hérité d’histoires de familles pas toujours gaies. Nous avons vécu des épisodes douloureux. Nous découvrons en nous des passions, des traits de caractère pas toujours agréables. Nous découvrons nos faiblesses, nos peurs, nos jalousies, des injonctions familiales dépréciatives tu n’es bon à rien », des rejets douloureux, des déceptions, des trahisons… et j’en passe. Nous découvrons que notre vie avec Dieu est contaminée par ces ombres… Et cela nous désole, cela nous décourage, car nous rêvons d’être de bons chrétiens, parfaits, à l’image de Jésus… Il y a du découragement lorsqu’on oublie la seconde partie du verset … que le méchant revienne au SEIGNEUR, qui aura compassion de lui, — qu’il revienne à notre Dieu, qui pardonne abondamment. Le pardon est auprès de Dieu. Un pardon abondant qui nous permet d’apprivoiser nos ombres. Il est vain de s’imposer d’être vertueux, car le naturel revient au galop. Par contre, nous pouvons apprivoiser nos ombres pour leur ôter leur aspect destructeur… cf. Jean Monbourquette, Apprivoiser son ombre, éd. Bayard. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. 1Jn Apprivoiser nos ombres nous permet de les laisser aller parce que ces ombres sont liées à notre ego. Or nous pouvons laisser aller notre ego, ce que nous avons cru nécessaire pour nous construire. Cet ego a certes été parfois utile dans les situations difficiles des conflits de l’existence par exemple face à des personnes au caractère d’abuseurs qui menacent notre existence. Mais devant Dieu nous pouvons renoncer à nos ombres et au bénéfice qu’elles semblent nous donner. C’est ce que la Bible appelle accepter de perdre sa vie. En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de Nous pouvons permettre à l’ego de lâcher prise pour nous mettre sous l’autorité de Dieu. La mort de l’ego donne une nouvelle vision du monde, celle de l’amour divin qui ressuscite ce qui était perdu. La deuxième saison est certes douloureuse, mais elle est une prise de conscience nécessaire, nul n’y échappe. Une prise de conscience qui nous conduit à être vrais face à Dieu, face aux autres et à nous-mêmes. Une prise de conscience salutaire car elle est enveloppée dans la bienveillance divine. Troisième saison Mes pensées ne sont pas vos pensées – Le Dieu qui nous aime et étanche notre soif est toujours plus grand… Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit le Seigneur. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos Passages parallèles Ne te presse pas d’ouvrir la bouche, et que ton cœur ne se hâte pas d’exprimer une parole devant Dieu ; car Dieu est au ciel, et toi sur la terre que tes paroles soient donc peu L’Eternel, ton Dieu, est au milieu de toi, comme un héros qui sauve ; Il fera de toi sa plus grande joie ; Il gardera le silence dans son amour ; Il aura pour toi des transports d’ Ces versets sont curieux… ils paraissent décalés. La première saison est la découverte du salut, de la bonté de Dieu. Elle est l’invitation à faire alliance avec lui pour devenir son disciple. Une saison lumineuse, magnifique. La deuxième nous invite à reconnaître lucidement nos ombres, les confesser et les apprivoiser en vivant de la miséricorde et du pardon de Dieu. Ces deux premières saisons devraient logiquement nous conduire directement au ciel ! Que viennent faire ces versets 8 et 9 ? Ils nous apprennent une vérité fondamentale. Dieu est Dieu… Or nous, nous sommes toujours tentés de mal le comprendre, de projeter sur lui nos désirs de toute puissance, de le manipuler, de nous en faire de fausses représentations. Dieu est toujours plus grand que tout ce que nous pouvons dire et penser de lui. Nous ne connaissons qu’en partie, d’une façon limitée 1Co Dieu est toujours plus grand que tout ce que j’ai compris de lui. Tout ce que nous affirmons au sujet de Dieu, aussi exact que cela puisse être, est encore bien loin de la réalité de sa personne…. Nos mots ne peuvent dire, ni contenir la plénitude de ce Dieu de totale transcendance. Pourtant il nous faut parler. C’est le paradoxe de la foi chrétienne. C’est par notre bouche que nous célébrons Dieu. La foi chrétienne est enseignée au catéchisme, dans les ateliers bibliques, par les prédications. C’est utile et nécessaire. Pourtant tout ce bagage intellectuel, toute cette somme de connaissance ne permettra jamais de posséder Dieu, de dire la réalité ultime de Dieu. Prêcher est difficile une détresse », dit Karl Barth. A l’école on enseigne une matière, à l’Église, dans nos paroles, nos prédications, nous parlons d’une personne… La prédication ne peut que suggérer Dieu, elle est un poteau indicateur qui montre le chemin pour aller vers lui. Dieu n’est pas tant l’objet de notre connaissance que la cause de notre étonnement, de notre admiration, notre louange, et notre confiance. Trois conséquences pratiques Dans les épreuves, ne pas attribuer à Dieu nos désirs ni projeter sur lui nos rêves de toute puissance et nos attentes est dur de vivre des épreuves, la maladie, un divorce, un veuvage, des prières non exaucées, etc. Spontanément nous avons la tendance d’en rendre Dieu responsable. Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort !Jn 32 Dans les épreuves nous sommes déçus, nous reportons alors sur Dieu notre déception et nous nous éloignons de Lui. Pourquoi Dieu n’est-il pas intervenu ? Pourquoi a-t-il permis tel ou tel événement ? Nous reportons sur Dieu nos déceptions en le rendant responsable de l’événement qui nous a blessés. Or, agir ainsi c’est faire preuve de myopie. C’est d’abord nous prévaloir d’un statut qui n’est pas le nôtre. Nous ne sommes pas Dieu. C’est ensuite lui prêter des attributs qu’il n’a pas. En agissant ainsi nous faussons notre relation avec lui et nous nous privons de son secours. Le récit de la tempête vécue par l’apôtre Paul en Méditerranée est riche d’enseignements à ce sujet Ac 27. Paul avait eu la bonne intuition. Pourquoi est-ce que Dieu n’a pas fait comprendre cette intuition au commandant du navire ? Lorsque la tempête a éclaté, Dieu aurait pu l’arrêter en un instant ! Pourquoi les passagers ont-ils dû la subir pendant 14 longues journées ? Pourquoi ce long et pesant silence de Dieu ? Face à la diversité. Nous ne sommes pas seuls à parler de Dieu. Nous ne sommes pas seuls à chercher Dieu. Nous ne sommes pas seuls à témoigner du Christ… Or ces témoignages sont d’une grande diversité Catholiques – Protestants – Orthodoxes – Adventistes – Baptistes – Pentecôtistes – etc… De mon berceau évangélique qui m’a vu naître à la foi, je ne comprenais pas la pertinence des autres formes d’expression de la foi. Or j’ai dû apprendre à accueillir cette diversité… un accueil à vivre avec discernement… J’ai appris que Dieu est plus grand que ma manière de le comprendre et ma manière d’en témoigner. Les autres expressions de la foi ont autant de valeur que la mienne. Face aux paroles prononcées autoritairement au nom de Dieu. Il est bon de recevoir, de vivre et d’exprimer, sous forme de charisme, les paroles et les signes que Dieu donne à son Église. Cependant il est nécessaire de toujours garder à leur égard une distance critique. Dieu est plus grand que tout ce qui est dit en son nom. Les Écritures donnent de nombreux exemples à ce propos. Cette troisième saison est celle qu’Elie a découverte sur la montagne du Sinaï. Au Sinaï, Elie a appris que Dieu n’était ni dans la tempête, ni dans le tremblement de terre, ni dans le feu… mais dans le bruissement silencieux d’un murmure doux et léger… Cette saison enracine notre foi dans la profondeur d’une communion intime avec Dieu où Dieu n’est plus servi, aimé et adoré pour ce qu’il nous donne, mais il est servi, aimé et adoré pour ce qu’il est. Alors nous pouvons passer à la quatrième saison versets 10 à 13. Quatrième saison Vivre la fécondité de Dieu La prise de conscience de la vraie nature de Dieu nous permet d’être davantage conscients de notre fragilité. Libérés de nos illusions de perfection nous vivons le pardon que Dieu nous accorde dans sa miséricorde, sans être écrasés par notre pauvreté spirituelle ni crispés sur nos fautes. Dieu travaille dans et au travers de nos faiblesses. Nous lui faisons confiance. Il conduira toutes choses à bonne fin. Il mettra en œuvre les changements nécessaires en nous… Nous découvrons que la personne que Dieu aime avec la tendresse d’un Père, qu’il veut rejoindre et transformer par son amour, ce n’est pas la personne que j’aurais aimé être, c’est celle que je suis. Aussi nous n’avons plus besoin de prouver quoi que ce soit à nous-mêmes et aux autres. Il y a des combats qui deviennent inutiles… sans pour autant devenir des lâches. Nous pouvons développer une immense confiance en Dieu… confiance qui n’est ni résignation, ni fatalisme… une confiance dynamique et active dans sa souveraineté absolue. Nous ne sommes plus le produit de nos réussites ou de nos échecs… Nous devenons moins sensibles aux pressions, aux attentes de soi et des autres. Nous pouvons être heureux lorsque nous vivons de belles expériences et paisibles dans les échecs. Cette saison est marquée par la paix de Dieu. Oui, vous sortirez avec joie, et vous serez conduits en paix Es La paix est l’aspiration ultime qui est au fond du cœur de l’homme… Le paradoxe veut que toutes nos guerres sont entreprises au nom de la paix… que nous voulons imposer selon notre compréhension des choses. Alors que la vraie paix c’est celle que Dieu donne. Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme Une paix non pas liée aux circonstances favorables. Non pas la paix du riche qui a accumulé des trésors, mais la paix d’une confiance inébranlable en Dieu. Car nous réalisons que notre identité, notre source, nos racines sont en Dieu. Dieu se plait à demeurer en nous par le Saint-Esprit, que Jésus appelle le Paraclet, littéralement celui qui est appelé à côté [de nous] », le pédagogue, l’infirmier, l’avocat, le parent aimant… Une présence du Saint-Esprit vécue tout simplement, sans nécessairement vivre des manifestations ostentatoires car désormais nous savons que tout va passer, la connaissance, les miracles, tout passera… seules demeurent la foi, l’espérance et l’amour, et la plus grande des trois est l’amour. La seule chose qui demeure est d’être recueillis en Dieu. Cette quatrième saison est celle de la fécondité, de la sérénité. Elle durera éternellement. Notons que ces saisons ne sont pas nécessairement chronologiques. Nous pouvons nous trouver simultanément dans l’une et l’autre. Elles sont les multiples faces de notre communion avec Dieu. Questions Quelle saison est-ce que je vis actuellement ? Que m’apporte-t-elle ? Quelle est ma compréhension de ces quatre saisons ? Laquelle de ces saisons m’a-t-elle le plus marqué et pourquoi ? En quoi la paix que Dieu donne est-elle si importante ?

2. La différence de ton est perceptible entre cet appel et l'appel de Moise et des prophètes. A noter le possessif : "mon serviteur, mon élu" "élu" n'est jamais dit d'un autre prophète. Ce serviteur n'est nullement un anonyme pour Dieu :"Dès les entrailles de ma mère, Dieu a prononcé mon nom".(Isaïe 49,1).

Cette interrogation prouve ta délicatesse de cœur. Tu n'as pas envie de parler à la place de Dieu et tu veux faire sa volonté. Peut-être aussi que tu as peur d’être livré aux débordements de ton imagination. Quand on veut engager toute sa vie, on sent bien qu’il faut s’appuyer sur quelque chose de plus solide que ses petites forces ou ses émotions passagères. Comment savoir ce qui vient de moi et ce qui vient de Dieu ?Pour y voir clair, ne reste pas seul. Il s’agit d’une question complexe pour laquelle il peut être utile d’avoir un regard extérieur. Parles-en à une personne de confiance qui a de l'expérience en la matière un prêtre, une religieuse, un moine... Il pourra t’aider à trier tous les désirs qui montent en toi pour discerner la volonté de Dieu. Ce regard extérieur sera précieux. Tu feras ainsi une belle expérience celle de demander à l'Église d'authentifier l'appel intérieur que tu as en fin de compte, c’est bien toi qui répondras. L’appel reste une réalité intérieure, personnelle, intime. Personne ne peut savoir ou décider à ta place. Laisse-toi guider dans la confiance en demandant l'Esprit de Lumière et de Sagesse. En avançant à partir des signes perçus et des sentiments intérieurs, ta vocation deviendra plus objective. Tu pourras alors poser des actes libres pour toutes les questions réponses ujbo.
  • opes432zk5.pages.dev/864
  • opes432zk5.pages.dev/810
  • opes432zk5.pages.dev/779
  • opes432zk5.pages.dev/305
  • opes432zk5.pages.dev/769
  • opes432zk5.pages.dev/720
  • opes432zk5.pages.dev/230
  • opes432zk5.pages.dev/87
  • opes432zk5.pages.dev/568
  • opes432zk5.pages.dev/419
  • opes432zk5.pages.dev/265
  • opes432zk5.pages.dev/164
  • opes432zk5.pages.dev/776
  • opes432zk5.pages.dev/764
  • opes432zk5.pages.dev/325
  • les signes de l appel de dieu