Synopsis Prologue. PrĂšs du rocher de BrĂŒnnhilde, les trois Nornes, filles d’ Erda et tisseuses du devenir des choses, font le bilan de leur savoir. Le passĂ© : la faute originelle de Wotan, qui but Ă  la source de la sagesse – et y laissa un Ɠil pour prix de ce forfait –, qui se tailla une lance dans une branche du frĂȘne du monde

Chapitre 32 La fureur de Dieu est menĂ©e Ă  son terme 1. Que se sera-​t-​il passĂ© lorsque les sept bols auront Ă©tĂ© complĂštement vidĂ©s, et quelles questions se posent maintenant Ă  propos des bols ? JEAN a dĂ©jĂ  prĂ©sentĂ© les anges chargĂ©s de verser les sept bols. Les plaies qui rĂ©sultent du versement de ces bols, nous dit-​il, sont “ les derniĂšres, parce que par leur moyen la fureur de Dieu est menĂ©e Ă  son terme ”. RĂ©vĂ©lation 151 ; 161. Ces plaies, qui rĂ©vĂšlent les sanctions prises par JĂ©hovah Ă  cause de la mĂ©chancetĂ© qui rĂšgne sur la terre, doivent ĂȘtre complĂštement dĂ©versĂ©es. Alors les jugements de Dieu auront Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©s et le monde de Satan ne sera plus. Que laissent donc prĂ©sager ces plaies pour l’humanitĂ© et pour les chefs de l’actuel systĂšme mĂ©chant ? Que peuvent faire les chrĂ©tiens pour ne pas ĂȘtre frappĂ©s par elles avec le prĂ©sent monde condamnĂ© ? Ce sont lĂ  des questions capitales, auxquelles il faut rĂ©pondre dĂšs maintenant. À coup sĂ»r, tous ceux qui attendent avec impatience le triomphe de la justice vont prĂȘter grand intĂ©rĂȘt Ă  ce que Jean voit maintenant. La colĂšre de JĂ©hovah contre “ la terre ” 2. Qu’arrive-​t-​il lorsque le premier ange verse son bol sur la terre, et que symbolise “ la terre ” ? 2 Le premier ange entre en action. “ Et le premier s’en est allĂ© et a versĂ© son bol sur la terre. Et un ulcĂšre pernicieux et malin est venu sur les hommes qui avaient la marque de la bĂȘte sauvage et qui adoraient son image. ” RĂ©vĂ©lation 162. Comme dans le rĂ©cit relatif Ă  la premiĂšre sonnerie de trompette, “ la terre ” dont il est question ici symbolise le systĂšme politique apparemment stable que Satan a commencĂ© Ă  construire sur la terre au temps de Nimrod, il y a plus de 4 000 ans. — RĂ©vĂ©lation 87. 3. a De quelle façon de nombreux gouvernements exigent-​ils de leurs sujets une soumission qui Ă©quivaut Ă  un culte ? b Quelle organisation les nations ont-​elles substituĂ©e au Royaume de Dieu, et qu’arrive-​t-​il Ă  ceux qui l’adorent ? 3 En ces derniers jours, de nombreux gouvernements exigent de leurs sujets une soumission qui Ă©quivaut Ă  un culte ; ils soutiennent que l’État doit ĂȘtre Ă©levĂ© au-dessus de Dieu ou de toute autre allĂ©geance 2 TimothĂ©e 31 ; voir Luc 2025 ; Jean 1915. Depuis 1914, il est devenu courant que les nations appellent leur jeunesse sous les drapeaux pour qu’elle livre, ou soit prĂȘte Ă  livrer, le genre de guerre totale qui a tant ensanglantĂ© les pages de l’histoire moderne. Pendant le jour du Seigneur, les nations ont Ă©galement substituĂ© au Royaume de Dieu l’image de la bĂȘte — la SociĂ©tĂ© des Nations, puis l’organisation qui lui a succĂ©dĂ©, les Nations unies. Quel blasphĂšme de proclamer, comme certains des derniers papes, que cette organisation humaine est l’unique espoir de paix pour les nations ! Ne s’oppose-​t-​elle pas farouchement au Royaume de Dieu ? Ceux qui l’adorent deviennent spirituellement impurs, couverts d’ulcĂšres, tout comme le furent au sens littĂ©ral les Égyptiens qui s’opposĂšrent Ă  JĂ©hovah aux jours de MoĂŻse. — Exode 910, 11. 4. a Que souligne avec force le contenu du premier bol de la fureur de Dieu ? b Comment JĂ©hovah considĂšre-​t-​il ceux qui acceptent la marque de la bĂȘte sauvage ? 4 Le contenu du premier bol souligne avec force dans quelle alternative se trouvent les humains encourir la dĂ©sapprobation du monde, ou encourir l’indignation de JĂ©hovah. On les force Ă  accepter la marque de la bĂȘte sauvage, afin que “ personne ne puisse acheter ou vendre, sauf celui qui a la marque, le nom de la bĂȘte sauvage ou le nombre de son nom ”. RĂ©vĂ©lation 1316, 17. Mais il faut en payer le prix ! En effet, aux yeux de JĂ©hovah, ceux qui acceptent cette marque sont comme frappĂ©s d’“ un ulcĂšre pernicieux et malin ”. Depuis 1922, ils ont Ă©tĂ© marquĂ©s publiquement, parce qu’ils ont rejetĂ© le Dieu vivant. Leurs projets politiques Ă©chouent et ils sont en proie Ă  l’angoisse. Ils sont impurs sur le plan spirituel. À moins qu’ils ne se repentent, cette maladie pernicieuse ’ leur sera fatale, car le jour de jugement de JĂ©hovah est lĂ . On ne peut ĂȘtre neutre ou bien on appartient au systĂšme de choses actuel, ou bien on sert JĂ©hovah au cĂŽtĂ© de son Christ. — Luc 1123 ; voir Jacques 44. La mer devient du sang 5. a Que se passe-​t-​il lorsque le deuxiĂšme bol est versĂ© ? b Comment JĂ©hovah considĂšre-​t-​il les humains qui se trouvent dans la mer symbolique ? 5 C’est maintenant au tour du deuxiĂšme bol de la fureur de Dieu d’ĂȘtre versĂ©. Que va-​t-​il en rĂ©sulter pour les humains ? Jean nous dit “ Et le deuxiĂšme a versĂ© son bol dans la mer. Et elle est devenue du sang comme celui d’un mort, et toute Ăąme vivante est morte, oui les choses qui Ă©taient dans la mer. ” RĂ©vĂ©lation 163. Comme la deuxiĂšme sonnerie de trompette, ce bol a pour cible “ la mer ”, la masse agitĂ©e et rebelle des humains Ă©loignĂ©s de JĂ©hovah IsaĂŻe 5720, 21 ; RĂ©vĂ©lation 88, 9. Aux yeux de JĂ©hovah, cette “ mer ” est semblable Ă  du sang ; aucune crĂ©ature ne peut y vivre. C’est pourquoi les chrĂ©tiens ne doivent pas faire partie du monde Jean 1714. Le versement du deuxiĂšme bol de la fureur de Dieu rĂ©vĂšle que tous les humains qui se trouvent dans cette mer sont morts aux yeux de JĂ©hovah. En raison du principe de la responsabilitĂ© collective, ils sont coupables d’avoir versĂ© une Ă©norme quantitĂ© de sang innocent. Par consĂ©quent, ils seront mis Ă  mort par les forces d’exĂ©cution de JĂ©hovah, lorsque le jour de sa colĂšre arrivera. — RĂ©vĂ©lation 1917, 18 ; voir ÉphĂ©siens 21 ; Colossiens 213. Dieu leur donne du sang Ă  boire 6. Que se passe-​t-​il lorsque le troisiĂšme bol est versĂ©, et quelles paroles viennent d’un ange, puis de l’autel ? 6 Comme la troisiĂšme sonnerie de trompette, le troisiĂšme bol de la fureur de Dieu touche les sources d’eaux potables. “ Et le troisiĂšme a versĂ© son bol dans les fleuves et les sources des eaux. Et ils sont devenus du sang. Et j’ai entendu l’ange des eaux dire Toi, Celui qui est et qui Ă©tait, le FidĂšle, tu es juste, parce que tu as rendu ces dĂ©cisions, parce qu’ils ont versĂ© le sang des saints et des prophĂštes, et tu leur as donnĂ© du sang Ă  boire. Ils le mĂ©ritent. ’ Et j’ai entendu l’autel dire Oui, JĂ©hovah Dieu, le Tout-Puissant, vraies et justes sont tes dĂ©cisions judiciaires. ’ ” — RĂ©vĂ©lation 164-7. 7. Que reprĂ©sentent “ les fleuves et les sources des eaux ” ? 7 Ces fleuves et sources des eaux ’ reprĂ©sentent les prĂ©tendues sources de conseils et de sagesse acceptĂ©es par le monde, comme les philosophies politiques, Ă©conomiques, scientifiques, culturelles, sociales et religieuses qui guident les hommes dans leurs actions et leurs dĂ©cisions. Au lieu de se tourner vers JĂ©hovah, la Source de la vie, pour connaĂźtre la vĂ©ritĂ© vivifiante, les hommes se sont creusĂ© des citernes crevassĂ©es ’ et se sont abreuvĂ©s de “ la sagesse de ce monde [qui] est sottise auprĂšs de Dieu ”. — JĂ©rĂ©mie 213 ; 1 Corinthiens 119 ; 26 ; 319 ; Psaume 369. 8. De quelles façons l’humanitĂ© s’est-​elle rendue coupable d’effusions de sang ? 8 Ces “ eaux ” polluĂ©es ont conduit les hommes Ă  se rendre coupables de meurtres, par exemple en les incitant Ă  verser des flots de sang au cours des guerres qui, au siĂšcle dernier, ont fait plus de cent millions de morts. Au sein de la chrĂ©tientĂ© particuliĂšrement, oĂč les deux guerres mondiales ont Ă©clatĂ©, les hommes ont eu “ hĂąte de verser le sang innocent ”, y compris celui des tĂ©moins de Dieu eux-​mĂȘmes IsaĂŻe 597 ; JĂ©rĂ©mie 234. L’humanitĂ© s’est aussi chargĂ©e de sang en faisant mauvais usage d’énormes quantitĂ©s de sang pour procĂ©der Ă  des transfusions, en violation des justes lois de JĂ©hovah GenĂšse 93-5 ; LĂ©vitique 1714 ; Actes 1528, 29. Cela leur a dĂ©jĂ  valu de rĂ©colter le malheur, les transfusions ayant multipliĂ© les cas de sida, d’hĂ©patite et d’autres maladies. Ces transgresseurs recevront bientĂŽt la rĂ©tribution intĂ©grale qui leur est due pour toutes les effusions de sang dont ils se sont rendus coupables quand ils subiront le chĂątiment suprĂȘme en Ă©tant foulĂ©s dans “ le grand pressoir de la fureur de Dieu ”. — RĂ©vĂ©lation 1419, 20. 9. Qu’inclut le versement du troisiĂšme bol ? 9 Aux jours de MoĂŻse, lorsque l’eau du Nil a Ă©tĂ© changĂ©e en sang, les Égyptiens ont pu survivre en cherchant de l’eau ailleurs Exode 724. Par contre, aujourd’hui, pendant la plaie spirituelle correspondante, on ne peut trouver d’eaux vivifiantes nulle part dans le monde de Satan. Le versement du troisiĂšme bol inclut la proclamation selon laquelle “ les fleuves et les sources des eaux ” du monde sont comparables Ă  du sang, entraĂźnant la mort spirituelle de tous ceux qui en boivent. À moins de se tourner vers JĂ©hovah, on encourt sa condamnation. — Voir ÉzĂ©kiel 3311. 10. Que rĂ©vĂšle “ l’ange des eaux ”, et quel tĂ©moignage “ l’autel ” ajoute-​t-​il ? 10 “ L’ange des eaux ”, c’est-Ă -dire l’ange qui verse son bol sur les eaux, magnifie JĂ©hovah comme le Juge de l’univers, dont les dĂ©cisions justes sont sans appel. Cet ange dit donc Ă  propos de ce jugement “ Ils le mĂ©ritent. ” Il a sans doute Ă©tĂ© personnellement tĂ©moin des meurtres et de la cruautĂ© que les faux enseignements et les philosophies du monde mĂ©chant ont provoquĂ©s au fil des siĂšcles. Il sait donc que la dĂ©cision judiciaire de JĂ©hovah est juste. MĂȘme “ l’autel ” de Dieu se fait entendre. En RĂ©vĂ©lation 69, 10, il est dit que les Ăąmes de ceux qui ont Ă©tĂ© martyrisĂ©s se trouvent au pied de cet autel. “ L’autel ” ajoute donc un puissant tĂ©moignage relatif Ă  la justice des dĂ©cisions de JĂ©hovah*. Il convient Ă  coup sĂ»r que ceux qui ont versĂ© et utilisĂ© abusivement tant de sang soient eux-​mĂȘmes forcĂ©s Ă  en boire, obligation qui symbolise leur exĂ©cution par JĂ©hovah. Le soleil brĂ»le les hommes par le feu 11. Sur quoi le quatriĂšme bol de la fureur de Dieu est-​il versĂ©, et que se passe-​t-​il alors ? 11 Le quatriĂšme bol de la fureur de Dieu concerne le soleil. Jean nous dit “ Et le quatriĂšme a versĂ© son bol sur le soleil ; et au soleil on a accordĂ© de brĂ»ler les hommes par le feu. Et les hommes ont Ă©tĂ© brĂ»lĂ©s par une grande chaleur, mais ils ont blasphĂ©mĂ© le nom de Dieu, qui a le pouvoir sur ces plaies, et ils ne se sont pas repentis pour lui rendre gloire. ” — RĂ©vĂ©lation 168, 9. 12. Qu’est-​ce que le “ soleil ” du prĂ©sent monde, et qu’est-​il accordĂ© de faire Ă  ce soleil symbolique ? 12 De nos jours, Ă  l’achĂšvement du systĂšme de choses, les frĂšres spirituels de JĂ©sus resplendissent comme le soleil dans le royaume de leur PĂšre ’. Matthieu 1340, 43. JĂ©sus lui-​mĂȘme est “ le soleil de la justice ”. Malaki 42. Toutefois, l’humanitĂ© a son propre “ soleil ” ses dirigeants qui tentent de resplendir en opposition au Royaume de Dieu. La quatriĂšme sonnerie de trompette a proclamĂ© que le soleil, la lune et les Ă©toiles ’ situĂ©s dans les cieux de la chrĂ©tientĂ© sont en rĂ©alitĂ© des sources d’obscuritĂ©, et non de lumiĂšre RĂ©vĂ©lation 812. Le quatriĂšme bol de la fureur de Dieu indique maintenant que le “ soleil ” du monde dĂ©gagerait une chaleur insupportable. Les humains considĂ©rĂ©s comme des chefs comparables au soleil brĂ»leraient ’ l’humanitĂ©. C’est lĂ  ce qu’il serait accordĂ© de faire au soleil symbolique. En d’autres termes, JĂ©hovah permettrait que ces souffrances fassent partie de son jugement ardent sur l’humanitĂ©. Mais de quelle façon les hommes ont-​ils Ă©tĂ© brĂ»lĂ©s ? 13. De quelle façon les dirigeants du monde comparables au soleil ont-​ils brĂ»lĂ© ’ l’humanitĂ© ? 13 AprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale, les dirigeants du monde ont fondĂ© la SociĂ©tĂ© des Nations en vue d’assurer la sĂ©curitĂ© du monde, mais leurs efforts ont Ă©tĂ© vains. D’autres formes de gouvernement ont donc Ă©tĂ© essayĂ©es, le fascisme et le nazisme par exemple. Le communisme, lui, a continuĂ© de s’étendre. Mais au lieu d’amĂ©liorer le sort de l’humanitĂ©, les chefs comparables au soleil appartenant Ă  ces systĂšmes politiques se sont mis Ă  la brĂ»ler par une grande chaleur ’. Les guerres d’Espagne, d’Éthiopie et de Mandchourie ont conduit Ă  la Seconde Guerre mondiale. Comme le montrent les pages de l’histoire moderne, les dictateurs Mussolini, Hitler et Staline ont Ă©tĂ© directement ou indirectement responsables de la mort de dizaines de millions de personnes, dont beaucoup de leurs concitoyens. Plus rĂ©cemment, des conflits internationaux ou des guerres civiles ont brĂ»lĂ© ’ les habitants de pays comme le ViĂȘt Nam, le Cambodge, l’Iran, le Liban et l’Irlande, ainsi que ceux de nations d’AmĂ©rique latine et d’Afrique. Il faut ajouter Ă  tout cela la lutte que se livrent les superpuissances, dont les terribles armes nuclĂ©aires sont capables de rĂ©duire en cendres tous les humains. En ces derniers jours, l’humanitĂ© a sans conteste Ă©tĂ© exposĂ©e au “ soleil ” brĂ»lant que sont ses dirigeants iniques. Le versement du quatriĂšme bol de la fureur de Dieu a mis en lumiĂšre ces faits historiques, et le peuple de Dieu les a proclamĂ©s dans le monde entier. 14. Qu’est-​ce que les TĂ©moins de JĂ©hovah ont toujours prĂ©sentĂ© comme l’unique solution aux problĂšmes de l’humanitĂ©, mais quel accueil les hommes en gĂ©nĂ©ral ont-​ils fait Ă  ce message ? 14 Les TĂ©moins de JĂ©hovah ont toujours affirmĂ© que les problĂšmes dĂ©concertants de l’humanitĂ© ne seront rĂ©solus que par le Royaume de Dieu, au moyen duquel JĂ©hovah prĂ©voit de sanctifier son nom Psaume 834, 17, 18 ; Matthieu 69, 10. Toutefois, dans son ensemble, l’humanitĂ© fait la sourde oreille Ă  ce message. Non seulement beaucoup rejettent le Royaume, mais ils blasphĂšment aussi le nom de Dieu, tout comme Pharaon quand il refusa de reconnaĂźtre la souverainetĂ© de JĂ©hovah Exode 18-10 ; 52. Puisqu’ils ne prĂȘtent aucun intĂ©rĂȘt au Royaume messianique, ces opposants souffrent par leur propre faute de la chaleur torride de leur “ soleil ”, la domination humaine oppressive. Le trĂŽne de la bĂȘte sauvage 15. a Sur quoi le cinquiĂšme bol est-​il versĂ© ? b Qu’est-​ce que “ le trĂŽne de la bĂȘte sauvage ”, et qu’inclut le versement de ce bol sur ce trĂŽne ? 15 Sur quoi l’ange suivant verse-​t-​il son bol ? “ Et le cinquiĂšme a versĂ© son bol sur le trĂŽne de la bĂȘte sauvage. ” RĂ©vĂ©lation 1610a. “ La bĂȘte sauvage ” est le systĂšme politique de Satan. Ce systĂšme n’a pas un vĂ©ritable trĂŽne, pas plus que la bĂȘte sauvage elle-​mĂȘme n’est un animal rĂ©el. La mention d’un trĂŽne montre cependant que la bĂȘte sauvage exerce un pouvoir royal sur les hommes, ce qui s’harmonise avec le fait que chacune des cornes de la bĂȘte porte un diadĂšme royal. En rĂ©alitĂ©, “ le trĂŽne de la bĂȘte sauvage ” est le fondement, ou la source, de ce pouvoir*. La Bible rĂ©vĂšle la vĂ©ritable origine du pouvoir royal de la bĂȘte sauvage quand elle dit que “ le dragon a donnĂ© Ă  la bĂȘte sa puissance et son trĂŽne et un grand pouvoir ”. RĂ©vĂ©lation 131, 2 ; 1 Jean 519. Ainsi, le versement du bol sur le trĂŽne de la bĂȘte sauvage implique une proclamation qui dĂ©voile le rĂŽle vĂ©ritable que Satan a jouĂ© et joue encore pour soutenir la bĂȘte sauvage. 16. a Qu’elles en soient conscientes ou non, qui les nations servent-​elles ? Expliquez. b Comment le monde reflĂšte-​t-​il la personnalitĂ© de Satan ? c Quand le trĂŽne de la bĂȘte sauvage sera-​t-​il renversĂ© ? 16 Qu’est-​ce qui assure la pĂ©rennitĂ© des relations existant entre Satan et les nations ? Lorsque Satan a tentĂ© JĂ©sus, il lui a montrĂ© en vision tous les royaumes du monde et lui a offert “ tout ce pouvoir et la gloire de ces royaumes ”, mais Ă  une condition qu’il fasse tout d’abord un acte d’adoration devant lui Luc 45-7. Peut-​on imaginer que les gouvernements du monde reçoivent leur pouvoir Ă  moindre prix ? Certainement pas. Selon la Bible, Satan est le dieu de ce systĂšme de choses ; par consĂ©quent, qu’elles en soient conscientes ou non, les nations le servent 2 Corinthiens 43, 4*. Cette situation transparaĂźt dans la structure du prĂ©sent systĂšme mondial, qui repose sur le nationalisme Ă©troit, la haine et l’égoĂŻsme. Il est organisĂ© comme Satan le dĂ©sire de telle sorte qu’il reste sous sa coupe. La corruption politique, la soif du pouvoir, la diplomatie trompeuse, la course aux armements, tout cela reflĂšte la personnalitĂ© abjecte du Diable. Le monde adhĂšre aux normes injustes de Satan, faisant ainsi de lui son dieu. Le trĂŽne de la bĂȘte sauvage sera renversĂ© quand cette bĂȘte sera exĂ©cutĂ©e et que la Semence de la femme de Dieu jettera finalement Satan lui-​mĂȘme dans l’abĂźme. — GenĂšse 315 ; RĂ©vĂ©lation 1920, 21 ; 201-3. TĂ©nĂšbres et douleur rongeante 17. a Quel rapport y a-​t-​il entre le versement du cinquiĂšme bol et les tĂ©nĂšbres spirituelles qui ont toujours enveloppĂ© le royaume de la bĂȘte sauvage ? b Que font les hommes lorsque le cinquiĂšme bol de la fureur de Dieu est versĂ© ? 17 Depuis son origine, le royaume de la bĂȘte sauvage est dans les tĂ©nĂšbres spirituelles. Voir Matthieu 812 ; ÉphĂ©siens 611, 12. Le cinquiĂšme bol dĂ©clenche une proclamation publique accrue relative Ă  ces tĂ©nĂšbres. Il rend celles-ci plus remarquables encore ; en effet, ce bol de la fureur de Dieu est versĂ© sur le trĂŽne mĂȘme de la bĂȘte sauvage symbolique. “ Et son royaume est devenu entĂ©nĂ©brĂ©, et ils se rongeaient la langue de douleur, mais ils ont blasphĂ©mĂ© le Dieu du ciel pour leurs douleurs et pour leurs ulcĂšres, et ils ne se sont pas repentis de leurs Ɠuvres. ” — RĂ©vĂ©lation 1610b, 11. 18. Quel point commun y a-​t-​il entre la cinquiĂšme sonnerie de trompette et le cinquiĂšme bol de la fureur de Dieu ? 18 La cinquiĂšme sonnerie de trompette n’a pas Ă©tĂ© exactement semblable au cinquiĂšme bol de la fureur de Dieu, puisque, pour sa part, elle a annoncĂ© une plaie de sauterelles. Remarquons toutefois le phĂ©nomĂšne qui s’ajoute Ă  cette plaie l’air et le soleil sont entĂ©nĂ©brĂ©s RĂ©vĂ©lation 92-5. Par ailleurs, voici ce que nous lisons en Exode 1014, 15 Ă  propos des sauterelles au moyen desquelles JĂ©hovah a frappĂ© l’Égypte “ Elles furent trĂšs pesantes. Avant elles il n’en avait jamais paru de cette maniĂšre, des sauterelles comme celles-ci, et aprĂšs elles il n’en paraĂźtra jamais de cette maniĂšre. Elles couvrirent alors la surface visible de tout le pays, et le pays s’obscurcit. ” Oui, le pays fut plongĂ© dans les tĂ©nĂšbres. De nos jours, les tĂ©nĂšbres spirituelles du monde ne sont devenues que trop Ă©videntes Ă  la suite de la sonnerie de la cinquiĂšme trompette et du versement du cinquiĂšme bol de la fureur de Dieu. Le message mordant proclamĂ© par le nuage de sauterelles actuel cause tourments et douleurs aux mĂ©chants qui “ ont mieux aimĂ© les tĂ©nĂšbres que la lumiĂšre ”. — Jean 319. 19. ConformĂ©ment Ă  RĂ©vĂ©lation 1610, 11, que se passe-​t-​il lorsque Satan est dĂ©masquĂ© comme le dieu de ce systĂšme de choses ? 19 Étant le chef du monde, Satan a causĂ© bien des malheurs et des souffrances. Famines, guerres, violence, criminalitĂ©, toxicomanie, immoralitĂ©, maladies sexuellement transmissibles, malhonnĂȘtetĂ© et hypocrisie religieuse — ce ne sont lĂ  que quelques-unes des caractĂ©ristiques du systĂšme de choses satanique. Voir Galates 519-21. MalgrĂ© tout, le fait que Satan soit dĂ©masquĂ© comme Ă©tant le dieu de ce systĂšme de choses embarrasse ceux qui vivent selon ses principes et leur cause des souffrances. Ils se rongent la langue de douleur ’, notamment au sein de la chrĂ©tientĂ©. Beaucoup s’irritent de ce que la vĂ©ritĂ© dĂ©nonce leur mode de vie. Certains voient en elle une menace et ils persĂ©cutent ceux qui la proclament. Ils rejettent le Royaume de Dieu et dĂ©nigrent le saint nom de JĂ©hovah. Comme on rĂ©vĂšle au grand jour que, sur le plan religieux, ils sont malades, couverts d’ulcĂšres, ils blasphĂšment le Dieu du ciel. Non, ils ne se repentent pas de leurs Ɠuvres ’. Nous ne pouvons donc pas nous attendre Ă  assister Ă  une conversion gĂ©nĂ©rale avant la fin de ce systĂšme de choses. — IsaĂŻe 326. Le fleuve Euphrate est dessĂ©chĂ© 20. De quelle façon la sixiĂšme sonnerie de trompette et le versement du sixiĂšme bol affectent-​ils l’Euphrate ? 20 La sixiĂšme sonnerie de trompette a annoncĂ© la libĂ©ration des “ quatre anges qui sont liĂ©s prĂšs du grand fleuve Euphrate ”. RĂ©vĂ©lation 914. Sur le plan historique, c’est Babylone qui Ă©tait la grande ville bĂątie sur l’Euphrate. Et, en 1919, la libĂ©ration des “ quatre anges ” symboliques a Ă©tĂ© suivie d’une chute grave de Babylone la Grande RĂ©vĂ©lation 148. Il est donc intĂ©ressant de noter que le sixiĂšme bol de la fureur de Dieu affecte lui aussi l’Euphrate “ Et le sixiĂšme a versĂ© son bol sur le grand fleuve Euphrate, et son eau s’est dessĂ©chĂ©e, pour que le chemin soit prĂ©parĂ© pour les rois venant du soleil levant. ” RĂ©vĂ©lation 1612. C’est lĂ  encore une mauvaise nouvelle pour Babylone la Grande ! 21, 22. a En ce qui concerne Babylone, comment les eaux protectrices de l’Euphrate se sont-​elles dessĂ©chĂ©es en 539 avant notre Ăšre ? b Que sont les “ eaux ” sur lesquelles Babylone la Grande est assise, et en quel sens ces eaux symboliques sont-​elles dĂ©jĂ  en train de se dessĂ©cher ? 21 À son apogĂ©e, la Babylone antique comptait beaucoup sur les eaux abondantes de l’Euphrate pour assurer sa dĂ©fense. Mais en 539 avant notre Ăšre, ces eaux se dessĂ©chĂšrent quand le chef perse Cyrus les dĂ©tourna de leur cours, ce qui permit aux rois du “ soleil levant ” de l’est, Cyrus le Perse et Darius le MĂšde, de pĂ©nĂ©trer dans Babylone et de la conquĂ©rir. À ce moment crucial, l’Euphrate n’assura donc pas la dĂ©fense de la grande ville IsaĂŻe 4427–457 ; JĂ©rĂ©mie 5136. Un malheur semblable doit arriver Ă  la Babylone moderne, le systĂšme mondial de la fausse religion. 22 Babylone la Grande “ est assise sur les eaux nombreuses ”. Selon RĂ©vĂ©lation 171, 15, ces eaux symbolisent “ des peuples, et des foules, et des nations, et des langues ”, les masses de fidĂšles qu’elle a considĂ©rĂ©es comme une protection. Mais ces “ eaux ” sont en train de se dessĂ©cher ! En Europe occidentale, oĂč la religion exerçait naguĂšre une grande influence, des centaines de millions de personnes se sont ouvertement dĂ©tachĂ©es de la religion. Dans certains pays, pendant des annĂ©es l’objectif dĂ©clarĂ© Ă©tait de supprimer l’influence de la religion, et la population n’a rien fait pour prendre sa dĂ©fense. Pareillement, lorsque l’heure de la destruction arrivera pour Babylone la Grande, ses fidĂšles, de moins en moins nombreux, ne seront d’aucune protection pour elle RĂ©vĂ©lation 1716. Bien qu’elle revendique plusieurs milliards de membres, Babylone la Grande se retrouvera sans dĂ©fense face aux “ rois venant du soleil levant ”. 23. a Qui Ă©taient les rois venant du “ soleil levant ” en 539 avant notre Ăšre ? b Qui sont “ les rois du soleil levant ” durant le jour du Seigneur, et de quelle façon dĂ©truiront-​ils Babylone la Grande ? 23 Qui sont ces rois ? En 539 avant notre Ăšre, ce furent Darius le MĂšde et Cyrus le Perse, que JĂ©hovah utilisa pour conquĂ©rir la ville antique de Babylone. À notre Ă©poque, durant le jour du Seigneur, les fausses religions de Babylone la Grande seront Ă©galement dĂ©truites par les dirigeants humains, mais, cette fois encore, il s’agira d’un jugement divin. Ce sont en effet JĂ©hovah Dieu et JĂ©sus Christ, “ les rois venant du soleil levant ”, qui auront mis au cƓur de ces chefs humains la “ pensĂ©e ” de s’attaquer Ă  Babylone la Grande et de la dĂ©truire complĂštement RĂ©vĂ©lation 1716, 17. Le versement du sixiĂšme bol proclame publiquement que ce jugement est prĂšs d’ĂȘtre exĂ©cutĂ©. 24. a Comment le contenu des six premiers bols de la fureur de JĂ©hovah a-​t-​il Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©, et qu’en est-​il rĂ©sultĂ© ? b Avant de nous parler du dernier bol de la fureur de Dieu, que dĂ©voile la RĂ©vĂ©lation ? 24 Les six premiers bols de la fureur de JĂ©hovah contiennent un message qui fait rĂ©flĂ©chir. C’est pourquoi, aidĂ©s par les anges, les serviteurs terrestres de Dieu se dĂ©pensent beaucoup pour faire connaĂźtre le contenu de ces bols sur toute la terre. Ainsi, toutes les parties du systĂšme mondial de Satan sont averties comme il se doit, et JĂ©hovah donne Ă  chaque humain l’occasion de se tourner vers la justice et de rester en vie ÉzĂ©kiel 3314-16. Un dernier bol de la fureur de Dieu doit encore ĂȘtre versĂ©. Mais avant de nous en parler, la RĂ©vĂ©lation dĂ©voile comment Satan et ses agents terrestres s’efforcent de faire obstacle Ă  la proclamation des jugements de JĂ©hovah. Le rassemblement pour Har-MaguĂ©dĂŽn 25. a Que nous dit Jean Ă  propos des “ paroles inspirĂ©es ” impures qui ressemblent Ă  des grenouilles ? b De quelle façon une invasion de “ paroles inspirĂ©es impures ” comparables Ă  des grenouilles se produit-​elle durant le jour du Seigneur, et qu’en rĂ©sulte-​t-​il ? 25 Jean nous dit “ Et j’ai vu trois paroles inspirĂ©es impures qui ressemblaient Ă  des grenouilles sortir de la gueule du dragon et de la gueule de la bĂȘte sauvage et de la bouche du faux prophĂšte. Ce sont, en effet, des paroles inspirĂ©es par des dĂ©mons et qui accomplissent des signes, et elles sortent vers les rois de la terre habitĂ©e tout entiĂšre, pour les rassembler pour la guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant. ” RĂ©vĂ©lation 1613, 14. Aux jours de MoĂŻse, JĂ©hovah fit s’abattre sur l’Égypte, dominĂ©e par Pharaon, une plaie repoussante de grenouilles, si bien que “ le pays devint puant ”. Exode 85-15. Durant le jour du Seigneur, il se produit Ă©galement une invasion rĂ©pugnante comparable Ă  celle des grenouilles, quoique provenant d’une autre source. Elle consiste en “ paroles inspirĂ©es impures ” d’origine satanique, qui symbolisent Ă  l’évidence la propagande visant Ă  manƓuvrer tous les chefs humains, “ les rois ”, afin qu’ils s’opposent Ă  JĂ©hovah Dieu. Satan s’assure ainsi qu’ils ne se laissent pas influencer par le versement des bols de la fureur de Dieu, mais qu’ils sont rĂ©solument rangĂ©s de son cĂŽtĂ© lors de “ la guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant ”. 26. a Quelles sont les trois sources de la propagande satanique ? b Qu’est-​ce que le “ faux prophĂšte ”, et comment le savons-​nous ? 26 Cette propagande vient du “ dragon ” Satan et de “ la bĂȘte sauvage ” l’organisation politique terrestre de Satan, crĂ©atures dont il a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© question dans la RĂ©vĂ©lation. Mais qui est le “ faux prophĂšte ” ? Seul son nom est nouveau. PrĂ©cĂ©demment, la RĂ©vĂ©lation nous a dĂ©crit une bĂȘte sauvage qui avait deux cornes comme un agneau et qui accomplissait de grands signes devant la bĂȘte sauvage Ă  sept tĂȘtes. Cette crĂ©ature trompeuse agissait comme un prophĂšte pour cette bĂȘte sauvage. Elle encourageait le culte de la bĂȘte sauvage et a mĂȘme Ă©tĂ© jusqu’à dire de faire une image de celle-ci RĂ©vĂ©lation 1311-14. Cette bĂȘte sauvage qui a deux cornes comme un agneau doit dĂ©signer la mĂȘme chose que le faux prophĂšte mentionnĂ© maintenant. La preuve en est que selon la suite de la prophĂ©tie, tout comme la bĂȘte sauvage symbolique Ă  deux cornes, le faux prophĂšte accomplissait devant [la bĂȘte sauvage Ă  sept tĂȘtes] les signes par lesquels il Ă©garait ceux qui recevaient la marque de la bĂȘte sauvage et ceux qui adorent son image ’. — RĂ©vĂ©lation 1920. 27. a Quel avertissement opportun JĂ©sus Christ lui-​mĂȘme donne-​t-​il ? b Quelle mise en garde JĂ©sus a-​t-​il faite quand il Ă©tait sur la terre ? c En quels termes l’apĂŽtre Paul a-​t-​il fait Ă©cho Ă  cet avertissement de JĂ©sus ? 27 En raison de toute la propagande satanique faite dans le monde, les paroles que Jean met maintenant par Ă©crit sont vraiment appropriĂ©es “ Écoute ! Je viens comme un voleur. Heureux celui qui reste Ă©veillĂ© et garde ses vĂȘtements de dessus, pour qu’il ne marche pas nu et qu’on regarde sa honte. ” RĂ©vĂ©lation 1615. Qui vient “ comme un voleur ” ? JĂ©sus lui-​mĂȘme, qui arrive Ă  une heure non prĂ©cisĂ©e en qualitĂ© d’ExĂ©cuteur au service de JĂ©hovah RĂ©vĂ©lation 33 ; 2 Pierre 310. Lorsqu’il Ă©tait encore sur la terre, JĂ©sus a Ă©galement comparĂ© sa venue Ă  celle d’un voleur, en disant “ Veillez donc, parce que vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. VoilĂ  pourquoi, vous aussi, montrez-​vous prĂȘts, car c’est Ă  une heure que vous ne pensez pas que le Fils de l’homme vient. ” Matthieu 2442, 44 ; Luc 1237, 40. Faisant Ă©cho Ă  cet avertissement, l’apĂŽtre Paul a dit “ Le jour de JĂ©hovah vient exactement comme un voleur dans la nuit. Quand ils diront Paix et sĂ©curitĂ© ! ’ alors une destruction subite sera sur eux Ă  l’instant mĂȘme. ” “ Paix et sĂ©curitĂ© ! ” toute proclamation de ce genre est trompeuse ; elle Ă©mane de Satan. — 1 Thessaloniciens 52, 3. 28. En quels termes JĂ©sus a-​t-​il prĂ©venu ses disciples qu’il leur faudrait rĂ©sister aux pressions du monde, et quel est “ ce jour ” que les chrĂ©tiens ne veulent pas voir venir sur eux “ comme un piĂšge ” ? 28 JĂ©sus a lui aussi mis en garde ses disciples contre les pressions que le monde imprĂ©gnĂ© de propagande satanique exercerait sur eux. Voici ses paroles “ Faites attention Ă  vous-​mĂȘmes, de peur que vos cƓurs ne s’alourdissent dans les excĂšs de table et les excĂšs de boisson et les inquiĂ©tudes de la vie, et que soudain ce jour-​lĂ  ne soit sur vous Ă  l’instant mĂȘme, comme un piĂšge. [...] Tenez-​vous donc Ă©veillĂ©s, suppliant en tout temps, pour que vous parveniez Ă  Ă©chapper Ă  toutes ces choses qui doivent arriver, et Ă  vous tenir debout devant le Fils de l’homme. ” Luc 2134-36. “ Ce jour ” est le “ grand jour de Dieu le Tout-Puissant ”. RĂ©vĂ©lation 1614. Tandis que s’approche “ ce jour ” oĂč la souverainetĂ© de JĂ©hovah sera justifiĂ©e, il devient plus difficile que jamais de faire face aux inquiĂ©tudes de la vie. Les chrĂ©tiens doivent donc se montrer vigilants, ĂȘtre sur leurs gardes et rester Ă©veillĂ©s jusqu’à ce que ce jour arrive. 29, 30. a Que laisse entendre l’avertissement de JĂ©sus selon lequel on ferait honte Ă  ceux qui seraient trouvĂ©s endormis en leur enlevant leurs “ vĂȘtements de dessus ” ? b À qui les vĂȘtements de dessus identifient-​ils celui qui les porte ? c Comment un chrĂ©tien pourrait-​il perdre ses vĂȘtements de dessus symboliques, et qu’en rĂ©sulterait-​il ? 29 Mais que laisse entendre l’avertissement selon lequel on ferait honte Ă  ceux qui seraient trouvĂ©s endormis en leur enlevant leurs “ vĂȘtements de dessus ” ? Dans l’ancien IsraĂ«l, tout prĂȘtre ou LĂ©vite qui Ă©tait de garde au temple assumait une lourde responsabilitĂ©. Selon des commentateurs juifs, quand l’un d’entre eux Ă©tait surpris en train de dormir durant son temps de garde, on pouvait lui ĂŽter ses vĂȘtements et les brĂ»ler, afin de lui faire honte publiquement. 30 En RĂ©vĂ©lation 1615, JĂ©sus nous avertit qu’une chose similaire peut arriver de nos jours. Les prĂȘtres et les LĂ©vites prĂ©figuraient les frĂšres oints de JĂ©sus 1 Pierre 29. Mais, par extension, la mise en garde de JĂ©sus concerne aussi la grande foule. Les vĂȘtements de dessus en question identifient ceux qui les portent Ă  des chrĂ©tiens TĂ©moins de JĂ©hovah. Voir RĂ©vĂ©lation 318 ; 714. S’ils laissaient les pressions que le monde de Satan exerce sur eux les faire sombrer dans le sommeil, ou l’inactivitĂ©, ils perdraient probablement ces vĂȘtements de dessus ; en d’autres termes, ils cesseraient d’ĂȘtre identifiĂ©s Ă  des chrĂ©tiens purs. Cette situation les couvrirait de honte. Ils risqueraient d’aller Ă  un Ă©chec complet. 31. a En quels termes RĂ©vĂ©lation 1616 souligne-​t-​il la nĂ©cessitĂ© pour les chrĂ©tiens de rester Ă©veillĂ©s ? b Quelles idĂ©es des chefs religieux ont-​ils Ă©mises au sujet d’Har-MaguĂ©dĂŽn ? 31 Il est d’autant plus vital pour les chrĂ©tiens de rester Ă©veillĂ©s que le verset suivant de la RĂ©vĂ©lation est prĂšs de s’accomplir “ Et elles [les paroles inspirĂ©es par les dĂ©mons] les ont rassemblĂ©s [les rois ou dirigeants humains] au lieu qu’on appelle en hĂ©breu Har-MaguĂ©dĂŽn. ” RĂ©vĂ©lation 1616. Ce nom, plus gĂ©nĂ©ralement orthographiĂ© HarmaguĂ©don, n’apparaĂźt qu’une seule fois dans la Bible, mais il a enflammĂ© l’imagination des hommes. Les dirigeants du monde mettent les hommes en garde contre l’éventualitĂ© d’un HarmaguĂ©don nuclĂ©aire. Le terme Har-MaguĂ©dĂŽn Ă©tant Ă©galement associĂ© Ă  la ville antique de Meguiddo, qui fut le théùtre de nombreuses batailles dĂ©cisives aux temps bibliques, des chefs religieux en ont dĂ©duit que la guerre ultime qui sera livrĂ©e sur la terre aura lieu dans cette petite rĂ©gion du globe. Ils sont en cela fort Ă©loignĂ©s de la vĂ©ritĂ©. 32, 33. a PlutĂŽt qu’un lieu gĂ©ographique, que dĂ©signe le nom Har-MaguĂ©dĂŽn ? b Quelles autres expressions bibliques correspondent ou sont associĂ©es Ă  Har-MaguĂ©dĂŽn ? c Quand l’heure sera-​t-​elle venue pour le septiĂšme ange de verser le dernier bol de la fureur de Dieu ? 32 Le nom Har-MaguĂ©dĂŽn signifie “ Montagne de Meguiddo ”. Il ne dĂ©signe toutefois pas un lieu rĂ©el, mais reprĂ©sente la situation dans laquelle toutes les nations en opposition avec JĂ©hovah Dieu sont rassemblĂ©es et seront finalement dĂ©truites par lui. Il s’agit d’une situation mondiale JĂ©rĂ©mie 2531-33 ; Daniel 244. Har-MaguĂ©dĂŽn correspond au “ grand pressoir de la fureur de Dieu ”, Ă  “ la basse plaine de la dĂ©cision ” ou Ă  “ la basse plaine de Yehoshaphat ”, lĂ  oĂč les nations sont rassemblĂ©es pour ĂȘtre exĂ©cutĂ©es par JĂ©hovah RĂ©vĂ©lation 1419 ; YoĂ«l 312, 14. Har-MaguĂ©dĂŽn a aussi un rapport avec le “ sol d’IsraĂ«l ” oĂč sont dĂ©truites les armĂ©es sataniques de Gog de Magog et avec le lieu situĂ© “ entre la grande mer et la montagne sainte de la Parure ” oĂč le roi du Nord vient “ jusqu’à sa fin ” en tombant aux mains de MikaĂ«l, le grand prince. — ÉzĂ©kiel 3816-18, 22, 23 ; Daniel 1145–121. 33 Quand les nations auront Ă©tĂ© habilement amenĂ©es dans cette situation par le coassement de la propagande de Satan et de ses agents terrestres, l’heure sera venue pour le septiĂšme ange de verser le dernier bol de la fureur de Dieu. “ C’est fait ! ” 34. Sur quoi le septiĂšme ange verse-​t-​il son bol, et quelle proclamation, venant du trĂŽne, sort du sanctuaire ’ ? 34 “ Et le septiĂšme a versĂ© son bol sur l’air. Alors est sortie du sanctuaire une voix forte venant du trĂŽne, qui disait C’est fait ! ’ ” — RĂ©vĂ©lation 1617. 35. a Qu’est-​ce que “ l’air ” dont parle RĂ©vĂ©lation 1617 ? b En versant son bol sur l’air, qu’exprime le septiĂšme ange ? 35 “ L’air ” est le dernier Ă©lĂ©ment vital Ă  ĂȘtre frappĂ© d’une plaie. Mais il n’est pas question ici de l’air rĂ©el. Rien ne permettrait d’expliquer qu’il mĂ©rite d’encourir des jugements de condamnation de JĂ©hovah, pas plus que la terre, la mer, les sources d’eaux ou le soleil matĂ©riels ne mĂ©ritent d’ĂȘtre frappĂ©s par JĂ©hovah. Il s’agit plutĂŽt de l’air dont Paul parlait lorsqu’il appela Satan “ le chef du pouvoir de l’air ”. ÉphĂ©siens 22. C’est l’“ air ” satanique que respire le monde actuel, l’esprit ou inclination mentale qui caractĂ©rise l’ensemble du systĂšme de choses mĂ©chant, les pensĂ©es sataniques qui imprĂšgnent tous les aspects de la vie des gens en dehors de l’organisation de JĂ©hovah. En versant son bol sur l’air, le septiĂšme ange exprime donc la colĂšre de Dieu contre Satan, son organisation et tout ce qui incite les humains Ă  soutenir Satan en contestant la souverainetĂ© de JĂ©hovah. 36. a Que constituent les sept plaies ? b Qu’indique la proclamation de JĂ©hovah “ C’est fait ! ” 36 Cette plaie et les six qui l’ont prĂ©cĂ©dĂ©e constituent l’ensemble des jugements de JĂ©hovah contre Satan et son systĂšme. Elles annoncent le malheur pour Satan et sa semence. Lorsque ce dernier bol est versĂ©, JĂ©hovah lui-​mĂȘme proclame “ C’est fait ! ” Il n’y a rien Ă  ajouter. Quand le contenu des bols de la fureur de Dieu aura Ă©tĂ© rĂ©pandu, au point que JĂ©hovah en sera satisfait, celui-ci exĂ©cutera sans plus attendre les jugements proclamĂ©s par ces messages. 37. En quels termes Jean dĂ©crit-​il ce qui se passe aprĂšs le versement du septiĂšme bol de la fureur de Dieu ? 37 Jean poursuit “ Et il y a eu des Ă©clairs et des voix et des tonnerres, et il y a eu un grand tremblement de terre tel qu’il n’y en a pas eu depuis que les hommes ont paru sur la terre, un tremblement de terre aussi important, aussi grand. Et la grande ville s’est divisĂ©e en trois parties, et les villes des nations sont tombĂ©es ; et de Babylone la Grande on s’est souvenu en prĂ©sence de Dieu, pour lui donner la coupe du vin de la fureur de sa colĂšre. Et toute Ăźle s’est enfuie, et on n’a pas trouvĂ© de montagnes. Et une grande grĂȘle, dont chaque grĂȘlon pesait environ un talent, est descendue du ciel sur les hommes, et les hommes ont blasphĂ©mĂ© Dieu Ă  cause de la plaie de la grĂȘle, parce que grande Ă©tait sa plaie, extraordinairement. ” — RĂ©vĂ©lation 1618-21. 38. Que symbolise a le “ grand tremblement de terre ” ? b le fait que “ la grande ville ”, Babylone la Grande, est divisĂ©e en “ trois parties ” ? c le fait que “ toute Ăźle s’est enfuie ”, et qu’“ on n’a pas trouvĂ© de montagnes ” ? d “ la plaie de la grĂȘle ” ? 38 Une fois encore, JĂ©hovah agit de façon manifeste envers les hommes. C’est ce qu’indiquent “ des Ă©clairs et des voix et des tonnerres ”. Voir RĂ©vĂ©lation 45 ; 85. L’humanitĂ© va ĂȘtre Ă©branlĂ©e plus que jamais auparavant, comme par un tremblement de terre dĂ©vastateur. Voir IsaĂŻe 1313 ; YoĂ«l 316. Cette secousse terrible va fracasser “ la grande ville ”, Babylone la Grande, si bien qu’elle se divisera en “ trois parties ”, ce qui symbolise sa ruine irrĂ©mĂ©diable. D’autre part, “ les villes des nations ” tomberont. “ Toute Ăźle ” et les “ montagnes ”, les institutions et les organisations qui semblent solidement Ă©tablies dans le prĂ©sent systĂšme, disparaĂźtront. “ Une grande grĂȘle ”, bien plus forte que celle qui s’est abattue sur l’Égypte lors de la septiĂšme plaie, dont chaque grĂȘlon pĂšsera environ un talent, va frapper durement les humains* Exode 922-26. Cette chute d’eau congelĂ©e destinĂ©e Ă  punir reprĂ©sente vraisemblablement des proclamations particuliĂšrement virulentes des jugements de JĂ©hovah, indiquant que la fin de l’actuel systĂšme de choses est enfin arrivĂ©e. JĂ©hovah pourrait bien aussi recourir Ă  la grĂȘle littĂ©rale pour effectuer son Ɠuvre de destruction. — Job 3822, 23. 39. MalgrĂ© le dĂ©versement des sept plaies, que continueront de faire la plupart des humains ? 39 Le monde de Satan va donc subir le juste jugement de JĂ©hovah. Jusqu’à la fin, la plupart des humains continueront Ă  dĂ©fier et Ă  blasphĂ©mer Dieu. Comme dans le cas de Pharaon dans le passĂ©, leur cƓur ne sera adouci ni par ces plaies rĂ©pĂ©tĂ©es, ni par leur phase ultime et mortelle Exode 119, 10. On ne verra pas, Ă  la derniĂšre minute, un grand nombre d’humains changer de condition de cƓur. Jusqu’à leur dernier souffle, ils invectiveront contre Dieu, qui dĂ©clare Ă  propos des nations “ Il faudra qu’elles sachent que je suis JĂ©hovah. ” ÉzĂ©kiel 3823. La souverainetĂ© de JĂ©hovah Dieu le Tout-Puissant aura Ă©tĂ© justifiĂ©e. [Notes] Le mot “ trĂŽne ” est employĂ© d’une façon similaire dans cette dĂ©claration prophĂ©tique adressĂ©e Ă  JĂ©sus “ Dieu est ton trĂŽne pour des temps indĂ©finis, oui pour toujours. ” Psaume 456. JĂ©hovah est la source, ou le fondement, du pouvoir royal de JĂ©sus. Si Jean avait prĂ©sent Ă  l’esprit le talent grec, chaque grĂȘlon pesait une vingtaine de kilos. Quelle grĂȘle dĂ©vastatrice ! [EncadrĂ©, page 221] “ Sur la terre ” La classe de Jean a fait connaĂźtre la colĂšre de JĂ©hovah Ă  l’encontre de “ la terre ” en faisant des dĂ©clarations comme celles-ci “ AprĂšs des siĂšcles d’efforts, les partis politiques ont dĂ©montrĂ© leur incapacitĂ© de faire face aux conditions prĂ©sentes et de rĂ©soudre les problĂšmes angoissants de l’heure. Les Ă©conomistes et les hommes d’État se rendent compte qu’ils sont incapables de quoi que ce soit, mĂȘme aprĂšs avoir Ă©tudiĂ© sĂ©rieusement la question. ” — Des millions de personnes actuellement vivantes ne mourront jamais, 1920, page 51. “ Il ne se trouve sur la terre aucun gouvernement qui satisfasse un nombre raisonnable de citoyens. De nombreux pays ont Ă  leur tĂȘte un dictateur. Le monde entier est en rĂ©alitĂ© rĂ©duit Ă  l’état de banqueroute. ” — Un gouvernement dĂ©sirable, 1924, page 7. “ C’est seulement [...] en mettant fin au prĂ©sent ordre de choses [...] que le mal sera exclu du monde et que la paix et la justice pourront y rĂ©gner. ” — “ Cette bonne nouvelle du royaume ”, 1955, page 25. “ Le prĂ©sent monde s’est distinguĂ© en donnant toujours de plus grandes proportions au pĂ©chĂ©, Ă  l’injustice et Ă  la rĂ©bellion contre Dieu et contre sa volontĂ©. [...] Il est irrĂ©formable et doit donc disparaĂźtre. ” — La Tour de Garde, 1er mars 1982, page 6. [EncadrĂ©, page 223] “ Dans la mer ” Voici quelques-unes des dĂ©clarations que la classe de Jean a faites au fil des annĂ©es pour rĂ©vĂ©ler la colĂšre de Dieu Ă  l’encontre de la “ mer ” agitĂ©e et rebelle que constituent les hommes impies Ă©loignĂ©s de JĂ©hovah “ L’histoire de chaque nation en particulier rĂ©vĂšle des luttes de classes. Il y eut toujours lutte entre les exploiteurs et les exploitĂ©s. [...] Ces luttes ont abouti Ă  beaucoup de rĂ©volutions, ont causĂ© de grandes souffrances, fait verser beaucoup de sang. ” — Gouvernement, 1928, page 231. Dans le monde nouveau, “ la mer ’ symbolique des peuples agitĂ©s, impies et rebelles, de laquelle est sortie il y a longtemps la bĂȘte sauvage symbolique, l’instrument du Diable, aura disparu ”. — La Tour de Garde, 1er mai 1969, page 283. “ L’actuelle sociĂ©tĂ© humaine est spirituellement malade. Nul d’entre nous ne peut la sauver, car la Parole de Dieu rĂ©vĂšle qu’elle est moribonde. ” — La paix et la sĂ©curitĂ© vĂ©ritables — d’oĂč viendront-​elles ?, 1973, page 131. [EncadrĂ©, page 224] “ Dans les fleuves et les sources ” La troisiĂšme plaie a dĂ©voilĂ© ce que sont “ les fleuves et les sources des eaux ” par des dĂ©clarations comme celles-ci “ Le clergĂ©, qui prĂ©tend enseigner les doctrines de JĂ©sus, a sanctionnĂ© et sanctifiĂ© la guerre. Ses membres ont Ă©tĂ© ravis de voir leurs portraits et leurs statues exposĂ©s Ă  cĂŽtĂ© de ceux de farouches guerriers. ” — La Tour de Garde de novembre 1924, page 15. “ Le spiritisme est fondĂ© sur un mensonge la survivance et l’immortalitĂ© de l’ñme. ” — Les Écritures enseignent-​elles la “ survivance ” ? 1956, page 51. “ Les philosophies humaines, les idĂ©ologies politiques, sociales et Ă©conomiques, et les traditions religieuses ne leur ont procurĂ© aucun rafraĂźchissement vivifiant. Ces eaux les ont mĂȘme amenĂ©s Ă  transgresser la loi du CrĂ©ateur relative au caractĂšre sacrĂ© du sang, Ă  infliger des persĂ©cutions religieuses. ” — RĂ©solution adoptĂ©e lors de l’AssemblĂ©e internationale de la “ bonne nouvelle Ă©ternelle ”, en 1963. “ Les hommes de science ne contribueront pas Ă  la survie de la race humaine, mais plutĂŽt Ă  sa destruction. [...] Nous ne pouvons pas non plus nous attendre que les psychologues et les psychiatres du monde entier changent l’état d’esprit des hommes [...]. Nous ne pouvons davantage compter sur une police internationale qui serait suffisamment puissante [...] pour obliger les nations Ă  faire de notre globe un lieu oĂč il serait possible de vivre en toute sĂ©curitĂ©. ” — La race humaine sera sauvĂ©e, — par le Royaume, 1970, page 5. [EncadrĂ©, page 225] “ Sur le soleil ” Le “ soleil ” qu’est la domination humaine brĂ»le ’ l’humanitĂ© pendant le jour du Seigneur. La classe de Jean a attirĂ© l’attention sur ce fait par des dĂ©clarations de ce genre “ Actuellement, Hitler et Mussolini menacent la paix du monde entier. L’Église de Rome les soutient dans leur Ɠuvre de destruction de la libertĂ©. ” — Fascisme ou LibertĂ©, 1939, page 12. “ Tout au long de l’histoire, les dictateurs ont eu pour politique de rĂ©gner ou de dĂ©truire. Mais la rĂšgle que doit appliquer maintenant JĂ©sus-Christ, le Roi installĂ© par Dieu, c’est Laissez-​vous gouverner, sinon c’est la destruction. ” — Quand toutes les nations s’uniront sous le royaume de Dieu, 1961, page 23. “ Depuis 1945, plus de 25 millions de personnes ont pĂ©ri au cours des quelque 150 guerres qui ont Ă©clatĂ© tout autour du globe. ” — La Tour de Garde, 15 avril 1980, page 6. “ Les nations [...] ne se soucient guĂšre de leur responsabilitĂ© ou des rĂšgles de conduite internationales. Pour parvenir Ă  leurs fins, certaines d’entre elles se sentent tout Ă  fait autorisĂ©es Ă  recourir Ă  tous les moyens qu’elles estiment nĂ©cessaires Ă  leur cause — massacres, assassinats, piraterie aĂ©rienne, bombardements et ainsi de suite [...]. Jusqu’à quand les nations se supporteront-​elles dans un tel climat de folie et d’irresponsabilitĂ© ? ” — La Tour de Garde, 15 fĂ©vrier 1985, page 4. [EncadrĂ©, page 227] “ Sur le trĂŽne de la bĂȘte sauvage ” Les TĂ©moins de JĂ©hovah ont dĂ©voilĂ© ce qu’est le trĂŽne de la bĂȘte sauvage et rĂ©vĂ©lĂ© que JĂ©hovah le condamne, en faisant des dĂ©clarations comme celles-ci “ Les dirigeants et les chefs des nations subissent l’influence de forces malignes, qui les conduisent irrĂ©sistiblement au combat dĂ©cisif d’HarmaguĂ©don. ” — AprĂšs HarmaguĂ©don, Dieu Ă©tablira un monde nouveau, 1954, page 8. “ La bĂȘte sauvage ’, type du gouvernement non thĂ©ocratique exercĂ© par l’homme, a reçu du Dragon la puissance, l’autoritĂ© et le trĂŽne. Elle est donc tenue Ă  suivre la ligne du parti, autrement dit les directives du Dragon. ” — AprĂšs HarmaguĂ©don, Dieu Ă©tablira un monde nouveau, 1954, page 15. “ Les nations gentiles se trouvent forcĂ©ment du cĂŽtĂ© de l’Adversaire principal de Dieu, Satan le Diable. ” — RĂ©solution adoptĂ©e Ă  l’assemblĂ©e internationale “ La victoire divine ”, en 1973. [EncadrĂ©, page 229] “ Son eau s’est dessĂ©chĂ©e ” Dans de nombreux pays, la religion d’origine babylonienne souffre d’une dĂ©saffection grandissante. Cela indique ce qui va arriver lorsque “ les rois venant du soleil levant ” vont lancer leur offensive. “ Un sondage national a rĂ©vĂ©lĂ© que 75 % des citadins [thaĂŻlandais] ne vont jamais Ă©couter de sermons dans les temples bouddhiques ; Ă  la campagne, ceux qui vont au temple sont de moins en moins nombreux ; environ 50 % seulement. ” — Bangkok Post, 7 septembre 1987, page 4. “ Le taoĂŻsme a perdu de sa magie dans le pays [la Chine] oĂč il est nĂ© il y a deux millĂ©naires environ. [...] PrivĂ©s des artifices magiques au moyen desquels eux et leurs prĂ©dĂ©cesseurs ralliaient autrefois de nombreux disciples, les prĂȘtres se retrouvent sans successeurs ; ils constatent pour ainsi dire l’extinction du taoĂŻsme en tant que religion organisĂ©e dans la Chine continentale. ” — The Atlanta Journal and Constitution, 12 septembre 1982, page 36-A. “ Le Japon [...] est l’un des pays au monde qui compte le plus grand nombre de missionnaires Ă©trangers, prĂšs de 5 200 ; pourtant, [...] les chrĂ©tiens reprĂ©sentent moins de 1 % de la population. [...] Selon un prĂȘtre franciscain qui est arrivĂ© lĂ -bas dans les annĂ©es 50, [...] le temps des missions est fini au Japon ’. ” — The Wall Street Journal, 9 juillet 1986, page 1. En Angleterre, au cours des 30 derniĂšres annĂ©es, “ sur 16 000 Ă©glises anglicanes, prĂšs de 2 000 ont Ă©tĂ© fermĂ©es parce qu’elles ne servaient plus. L’assistance aux offices a diminuĂ© et compte parmi les plus faibles enregistrĂ©es dans les pays dits chrĂ©tiens. [...] On ne peut plus dire que l’Angleterre est un pays chrĂ©tien ’, a dĂ©clarĂ© [l’évĂȘque de Durham] ”. — The New York Times, 11 mai 1987, page A4. “ AprĂšs un dĂ©bat houleux de plusieurs heures, le Parlement [grec] a votĂ© aujourd’hui une loi autorisant le gouvernement socialiste Ă  prendre possession de certains des immenses domaines de l’Église orthodoxe grecque. [...] En outre, la loi donne Ă  des laĂŻcs droit de regard sur les conseils et les comitĂ©s ecclĂ©siastiques chargĂ©s de la gestion des investissements financiers de l’Église, hĂŽtels, carriĂšres de marbre et bĂątiments administratifs y compris. ” — The New York Times, 4 avril 1987, page 3. [Illustrations, page 222] Les quatre premiers bols de la fureur de Dieu provoquent des plaies semblables Ă  celles qui ont rĂ©sultĂ© des quatre premiĂšres sonneries de trompette. [Illustration, page 226] Le cinquiĂšme bol rĂ©vĂšle que le trĂŽne de la bĂȘte sauvage est le pouvoir que Satan a donnĂ© Ă  cette bĂȘte. [Illustrations, page 231] La propagande dĂ©moniaque rassemble actuellement les dirigeants humains vers la situation ultime, Har-MaguĂ©dĂŽn, oĂč les jugements de JĂ©hovah seront exĂ©cutĂ©s sur eux. [Illustration, page 233] Ceux dont les inclinations sont influencĂ©es par l’“ air ” polluĂ© de Satan vont subir les justes jugements de JĂ©hovah.

FriedrichNietzsche est l'auteur de la citation sur la vie "La femme est la seconde faute de Dieu.". Friedrich Nietzsche est Ă©galement l'auteur des citations : C’est bien un signe de l’astuce des femmes qu’elles aient su presque partout

Quelques phrases cĂ©lĂšbres et pensĂ©es de Friedrich NietzscheTable des MatiĂšres1 Quelques phrases cĂ©lĂšbres et pensĂ©es de Friedrich Nietzsche2 Citations de Nietzsche sur les femmes, l'amour et le mariage 3 Nietzsche, le Surhumain et la VolontĂ© de Puissance 4 Citations de Nietzsche sur Dieu 5 Nietzsche, la foule et l'instinct grĂ©gaire 6 Nietzsche et la VĂ©ritĂ© 7 Nietzsche et la Politique 8 Nietzsche, l'Art et l'esthĂ©tique Friedrich Nietzsche a toujours Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme un philosophe en marge de ses pairs, s'opposant tant Ă  Platon qu'Ă  Kant ou Ă  Descartes. En fait, Nietzsche rĂ©cuse l'ensemble de la philosophie avant lui. S'exprimant dans une langue poĂ©tique, Nietzsche est sans doute l'un des philosophes les plus difficiles d'accĂšs notamment le cĂ©lĂšbre Ainsi Parlait Zarathoustra Commençons avec quelques unes de ses pensĂ©es et citations philosophiques les plus percutantes, rĂ©vĂ©latrice de sa philosophie du “marteau” Citations de Nietzsche sur les femmes, l'amour et le mariage -“Des femmes peuvent trĂšs bien lier amitiĂ© avec un homme mais pour la maintenir, il y faut peut-ĂȘtre le concours d'une lĂ©gĂšre antipathie physique” -“Dans la vengeance et dans l'amour, la femme est plus barbare” – “OĂč n’entrent en jeu ni amour ni haine, la femme n’est qu’une mĂ©diocre actrice” – “Le concubinage lui-mĂȘme a Ă©tĂ© corrompu – par le mariage” – “Ce qu’on fait par amour s’accomplit toujours par-delĂ  le bien et le mal” – “N’aimer qu’un seul est barbarie, car c’est au dĂ©triment de tous les autres. FĂ»t-ce l’amour de Dieu” – “Dans la plupart des amours, il y en a un qui joue et l'autre qui est jouĂ© ; Cupidon est avant tout un petit rĂ©gisseur de théùtre” – “La femme est la seconde faute de Dieu” – “Si les Ă©poux ne vivaient pas ensemble, les bons mariages seraient plus frĂ©quents” – “On ne fonde pas le mariage sur l'amour », on le fonde sur l'instinct de l'espĂšce, sur l'instinct de propriĂ©tĂ© la femme et les enfants Ă©tant des propriĂ©tĂ©s, sur l'instinct de la domination qui sans cesse s'organise dans la famille en petite souverainetĂ© “ Nietzsche, le Surhumain et la VolontĂ© de Puissance -“L'homme est une corde tendue entre l'animal et la Surhomme, une corde au-dessus d'une abĂźme” -“Nous n'aimons pas l'humanitĂ©â€ -“Je ne vous apprends pas l'amour du prochain, mais l'amour du lointain” – “La grandeur de l’homme, c’est qu’il est un pont et non une fin” – “L’homme qui ne trouve pas les chemins de son propre idĂ©al vit d’une vie plus frivole et plus impudente que l’homme sans idĂ©al” – “Soyez reconnaissants ! — Le grand rĂ©sultat que l’humanitĂ© a obtenu jusqu’à prĂ©sent, c’est que nous n’avons plus besoin de vivre dans la crainte continuelle des bĂȘtes sauvages, des barbares, des dieux et de nos rĂȘves” – “Deviens ce que tu es“ – “La vie est, Ă  mes yeux, instinct de croissance, de durĂ©e, d'accumulation de force, de puissance lĂ  oĂč la volontĂ© de puissance fait dĂ©faut, il y a dĂ©clin” – “Partout oĂč j’ai trouvĂ© du vivant, j’ai trouvĂ© de la volontĂ© de puissance ; et mĂȘme dans la volontĂ© de celui qui obĂ©it, j’ai trouvĂ© la volontĂ© d’ĂȘtre maĂźtre. Et la vie elle-mĂȘme m’a confiĂ© ce secret “Vois, m’a-t-elle dit, je suis ce qui doit toujours se surmonter soi-mĂȘme” – “La vie est, Ă  mes yeux, instinct de croissance, de durĂ©e, d'accumulation de force, de puissance lĂ  oĂč la volontĂ© de puissance fait dĂ©faut, il y a dĂ©clin” – “Je vous le dis il faut encore porter en soi un chaos, pour pouvoir mettre au monde une Ă©toile dansante. Je vous le dis vous portez encore un chaos en vous” – “Ce qui doit tomber, il ne faut pas le retenir. Il faut encore le pousser” Citations de Nietzsche sur Dieu – “Dieu est mort” – “Qu'y aurait-il donc Ă  crĂ©er s'il y avait des dieux?” – “Dieu a aussi son enfer c'est son amour des hommes” – “A vrai dire, la foi n'a pas encore rĂ©ussi Ă  dĂ©placer de vraies montagnes, quoique cela ait Ă©tĂ© affirmĂ© par je ne sais plus qui; mais elle sait placer des montagnes oĂč il n'y en a point” Nietzsche, la foule et l'instinct grĂ©gaire – “Être profond et sembler profond. — Celui qui se sait profond s'efforce d'ĂȘtre clair ; celui qui voudrait sembler profond Ă  la foule s'efforce d'ĂȘtre obscur” – “La maturitĂ© de l’homme cela veut dire retrouver le sĂ©rieux que l'on avait au jeu, Ă©tant enfant” – “Veux-tu avoir la vie facile ? Reste toujours prĂšs du troupeau, et oublie-toi en lui” – “Un animal grĂ©gaire, un ĂȘtre docile, maladif, mĂ©diocre, l'EuropĂ©en d'aujourd'hui !” Nietzsche et la VĂ©ritĂ© – “Il y a dans le mensonge une innocence qui est un signe de bonne foi” – “Nous avons l’art, afin de ne pas mourir de la vĂ©ritĂ©â€ – “Ce n'est pas le doute qui rend fou c'est la certitude” Nietzsche et la Politique – “L'Etat, le plus froid des monstres froids” Nietzsche, l'Art et l'esthĂ©tique – “La musique offre aux passions le moyen de jouir d’elle-mĂȘme” – “Sans la musique, la vie serait une erreur” – “Ce n'est pas l'histoire, mais l'art qui exprime la vraie vie” Pour aller plus loin sur Nietzsche Citations sur l'art Philosophie de Nietzsche GĂ©nĂ©alogie de la Morale Nietzsche et l'EsthĂ©tique CetĂ©vĂ©nement est Ă©videmment, nĂ©cessairement, reliĂ© au second, celui de la RĂ©surrection, qui sera prĂ©parĂ© aussi par un temps d’attente, celui du carĂȘme. Tournons-nous vers les textes de ce dimanche. Baruch nous demande de nous prĂ©parer Ă  recevoir le salut de Dieu. Et cela dans la joie. L’Avent n’est pas un temps de pĂ©nitence

Question RĂ©ponse Une femme de Dieu est avant tout une fille de Dieu. Nous sommes sauvĂ©s et devenons enfants de Dieu par une relation en JĂ©sus-Christ Jean 36. Quand nous mettons notre foi en lui pour notre salut, nous devenons une nouvelle crĂ©ature 2 Corinthiens Dieu nous donne son Esprit, qui agit en nous et nous transforme Ă  l'image de Christ Jean 1 Jean 2 Corinthiens Une femme de Dieu est tout simplement une femme qui a Ă©tĂ© sauvĂ©e par JĂ©sus-Christ et se soumet Ă  l'Ɠuvre du Saint-Esprit en elle. Et dans la pratique, qu'est-ce que cela signifie ? Une femme de Dieu cherche Ă  mieux le connaĂźtre, par la lecture de sa Parole, la priĂšre, la communion fraternelle et un enseignement Ă©quilibrĂ©. Parce qu'elle sait que toute l'Écriture est inspirĂ©e de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit formĂ© et Ă©quipĂ© pour toute Ɠuvre bonne » 2 TimothĂ©e elle Ă©tudie ce que dit la Bible. Elle [s'efforce] de [s]e prĂ©senter devant Dieu comme [une femme] qui a fait ses preuves, un ouvrier qui n'a pas Ă  rougir mais qui expose avec droiture la parole de la vĂ©ritĂ©. » 2 TimothĂ©e Elle applique aussi l'exhortation de Jacques Mettez en pratique la parole et ne vous contentez pas de l'Ă©couter en vous trompant vous-mĂȘmes par de faux raisonnements. » Jacques Mettre en pratique la Parole de Dieu implique une vie de priĂšre active. Paul nous exhorte Ne vous inquiĂ©tez de rien, mais en toute chose faites connaĂźtre vos besoins Ă  Dieu par des priĂšres et des supplications, dans une attitude de reconnaissance. Et la paix de Dieu, qui dĂ©passe tout ce que l'on peut comprendre, gardera votre cƓur et vos pensĂ©es en JĂ©sus-Christ. » Philippiens De mĂȘme, 1 Thessaloniciens dit Soyez toujours joyeux. Priez sans cesse, exprimez votre reconnaissance en toute circonstance, car c'est la volontĂ© de Dieu pour vous en JĂ©sus-Christ. » Une femme de Dieu vient Ă  lui avec un cƓur reconnaissant et se dĂ©charge sur lui de tous ses soucis 1 Pierre Elle a confiance en sa puissance et en son amour. Alors, elle lui apporte son adoration et dĂ©pose ses fardeaux devant son trĂŽne HĂ©breux Une femme de Dieu obĂ©it au commandement d'aimer les autres. Elle les Ă©difie et les encourage, sans calomnie, commĂ©rage ni mauvaises intentions ÉphĂ©siens 1 Pierre Elle est pleine de bontĂ©, de compassion et de pardon ÉphĂ©siens Elle aide les autres croyants Ă  porter leurs fardeaux Galates Romains Quand l'occasion se prĂ©sente, elle cherche Ă  faire du bien Ă  tous, surtout Ă  ceux de la famille de Dieu Galates Elle n'est pas arrogante, mais cultive un esprit d'humilitĂ© Romains 16, Philippiens Elle ne se plaint pas et ne provoque pas de vaines querelles et dissensions, mais elle cherche Ă  vivre en harmonie avec les autres Romains 18, Philippiens Une femme de Dieu applique l'enseignement de Pierre Respectez dans votre cƓur la saintetĂ© de Dieu le Seigneur. Soyez toujours prĂȘts Ă  dĂ©fendre l'espĂ©rance qui est en vous, devant tous ceux qui vous en demandent raison, [mais] faites-le avec douceur et respect, en gardant une bonne conscience, afin que lĂ  mĂȘme oĂč ils vous calomnient [comme si vous faisiez le mal], ceux qui critiquent votre bonne conduite en Christ soient couverts de honte. Soyez toujours prĂȘts Ă  dĂ©fendre l'espĂ©rance qui est en vous, devant tous ceux qui vous en demandent raison, [mais] faites-le avec douceur et respect, en gardant une bonne conscience, afin que lĂ  mĂȘme oĂč ils vous calomnient [comme si vous faisiez le mal], ceux qui critiquent votre bonne conduite en Christ soient couverts de honte. » 1 Pierre Elle [s'abstient] des dĂ©sirs de [sa] nature propre qui font la guerre Ă  l'Ăąme » et elle [a] une bonne conduite au milieu des non-croyants, afin que, lĂ  mĂȘme oĂč ils [la] calomnient comme si [elle] fais[ait] le mal, ils remarquent [sa] belle maniĂšre d'agir et rendent gloire Ă  Dieu le jour oĂč il interviendra. » 1 Pierre Une femme de Dieu accomplit l'Ɠuvre de Dieu avec ardeur Romains Si elle est ĂągĂ©e, elle est un exemple pour les femmes plus jeunes Tite Elle passe du temps avec d'autres croyants, Ă  les encourager et Ă  se laisser encourager par eux HĂ©breux Elle est soumise, c'est-Ă -dire qu'elle fait passer les intĂ©rĂȘts des autres avant les siens, ce Ă  quoi tous les chrĂ©tiens sont appelĂ©s ÉphĂ©siens Elle respecte le commandement de Pierre cause du Seigneur, soumettez-vous Ă  toutes les institutions Ă©tablies parmi les hommes [
] En effet, c'est la volontĂ© de Dieu qu'en pratiquant le bien vous rĂ©duisiez au silence l'ignorance des hommes dĂ©pourvus de bon sens. Comportez-vous en hommes libres, sans faire de la libertĂ© un voile qui couvre la mĂ©chancetĂ© mais en agissant au contraire comme des serviteurs de Dieu. Respectez chacun, aimez les frĂšres et sƓurs, craignez Dieu, honorez le roi. » 1 Pierre Elle est consciente de sa valeur en Christ Galates et l'imite en renonçant Ă  elle-mĂȘme. Si elle est mariĂ©e, elle laisse son Ă©poux diriger la famille ÉphĂ©siens 1 Pierre Elle honore ses parents ÉphĂ©siens et si elle a des enfants, elle s'occupe bien d'eux Tite 1 TimothĂ©e Elle gĂšre bien son foyer, en toute piĂ©tĂ© Tite Proverbes 31. La beautĂ© d'une femme de Dieu est celle intĂ©rieure et cachĂ©e du cƓur, la puretĂ© incorruptible d'un esprit doux et paisible, qui est d'une grande valeur devant Dieu. » 1 Pierre Enfin, une femme de Dieu est un chef d'Ɠuvre de la crĂ©ation divine, sauvĂ©e par sa grĂące, par le moyen de la foi ÉphĂ©siens et appelĂ©e Ă  devenir de plus en plus semblable Ă  JĂ©sus en apprenant Ă  le connaĂźtre et Ă  lui obĂ©ir. English Retour Ă  la page d'accueil en français Qu'est-ce qu'ĂȘtre une femme de Dieu ?

LaFarce de MaĂźtre Pathelin. notion. Faire les exercices. La farce est une petite piĂšce qui fait appel au comique de foire. Pas trĂšs subtile, elle repose sur une duperie ou un mauvais tour jouĂ© Ă  un benĂȘt. La plus cĂ©lĂšbre, La Farce de MaĂźtre Pathelin, est une Ɠuvre anonyme qui date du xve siĂšcle.

Par JĂ©sus-Christ, l’amour de Dieu et l’amour du prochain sont rĂ©unis en un seul mouvement. En lui, la vertu de charitĂ© couronne le don de la foi et le don de l’ allĂ©gories catholiques de la CharitĂ© peuvent surprendre car elles reprĂ©sentent souvent un vieillard chenu tĂ©tant goulĂ»ment comme un nourrisson le sein d’une femme plantureuse. Il s’agit de la charitĂ© romaine qui nourrit ceux qui sont dĂ©crĂ©pis et affamĂ©s, ceci sans se lasser. En France, le XVIIe siĂšcle s’est plu Ă  camper une mĂšre de famille prenant soin de ses enfants et les grenade, un sang qui vivifieLe tableau de Philippe de Champaigne, utilisĂ© comme illustration de ce propos, est particuliĂšrement profond. On y reconnaĂźt l’origine flamande du peintre car la femme majestueuse et souriante qui occupe la place principale possĂšde des traits rubĂ©niens. Elle est harcelĂ©e par trois enfants dodus, l’un occupĂ© Ă  sucer son lait, le second, un peu en arriĂšre, plongeant son regard dans celui de sa mĂšre, et le troisiĂšme, se haussant sur la pointe des pieds, essayant d’atteindre la grenade Ă©corcĂ©e que tient dĂ©licatement la CharitĂ© sur la tĂȘte de laquelle plane le feu du Saint-Esprit. La grenade est le symbole du Corps du Christ les grains serrĂ©s et rouges sont comme son sang qui vivifie ceux qui le boivent. Ces grains sont inĂ©puisables. La lĂ©gende rapporte qu’ils sont au nombre de 613, le nombre de lois du Pentateuque, donc la perfection de la Torah donnĂ©e Ă  MoĂŻse. Le Christ Ă©tant la vĂ©ritable et unique Loi, il est cette grenade qui est partagĂ©e entre tous sans jamais ĂȘtre de l’amour de Dieu et du prochainQu’est-ce que la charitĂ© ? La rĂ©ponse est simple elle est l’amour de Dieu pour lui-mĂȘme et l’amour du prochain. C’est un double mouvement qui n’en fait qu’un. Il est souvent soutenu que ce commandement d’amour prĂȘchĂ© par le Christ n’apporte rien de nouveau par rapport Ă  l’Ancien Testament. Ceci n’est pas vrai. L’ancienne Alliance parle en effet de l’amour de Dieu, et aussi de l’amour du prochain, mais Notre Seigneur est celui qui unit les deux en un seul, ce qui est bien normal puisqu’il est lui-mĂȘme le couronnement et la perfection de la Loi. Ainsi, le DeutĂ©ronome 6, 5, oĂč MoĂŻse rapporte ce que Dieu veut Vous aimerez le Seigneur votre Dieu, de tout votre cƓur, de toute votre Ăąme, et de toutes vos forces », et le LĂ©vitique 19, 18, oĂč il rĂ©pĂšte aussi ce que Dieu attend de son peuple Vous aimerez votre ami comme vous-mĂȘme. »Lire aussi La vertu d’espĂ©rance, expĂ©rience de l’ÉternitĂ©Les deux injonctions sont sĂ©parĂ©es l’un de l’autre, perdues dans la multitude des rĂšgles et des commandements. Le Christ va opĂ©rer une rĂ©volution en associant les deux lorsqu’il rĂ©pond au piĂšge tendu par les pharisiens MaĂźtre, quel est le grand commandement de la loi ? » Mt 22, 36. JĂ©sus livre alors le cƓur de la Loi Vous aimerez le Seigneur votre Dieu de tout votre cƓur, de toute votre Ăąme et de tout votre esprit. C’est lĂ  le premier et le plus grand commandement. Et voici le second qui est semblable Ă  celui-lĂ  vous aimerez votre prochain comme vous-mĂȘme. » Une hiĂ©rarchie subsiste cependant dans cette union puisque l’amour de Dieu doit prĂ©cĂ©der l’amour du prochain sinon ce dernier serait feu qui doit se rĂ©pandre partoutDe plus, le Christ va Ă©largir l’idĂ©e d’ami, de prochain. Lorsqu’un scribe, lui aussi tentant de prendre JĂ©sus en faute, lui demande Qui est mon prochain ? » Lc 10, 29, le MaĂźtre va raconter la parabole du bon samaritain, ne rĂ©duisant plus le prochain Ă  la catĂ©gorie de ceux qui appartiennent au peuple Ă©lu tout homme est le prochain, y compris un hĂ©rĂ©tique et un schismatique. La charitĂ© ne connaĂźt plus de frontiĂšre. Elle n’est plus une rĂšgle Ă  mettre en pratique au sein d’une communautĂ© limitĂ©e, elle est un feu qui doit se rĂ©pandre partout. Elle est une grenade Ă©clatĂ©e et ouverte et chacun doit pouvoir en grignoter un grain. Elle est donc la reine des vertus, celle qui ne passera jamais, comme le chante saint Paul dans son hymne de la PremiĂšre Ă©pĂźtre aux Corinthiens 13, 8 La charitĂ© ne finira jamais. Les prophĂ©ties n’auront plus de lieu, les langues cesseront, et la science sera abolie. » S’adressant aux Colossiens dans une autre Ă©pĂźtre, l’apĂŽtre des Gentils prĂ©cisera Mais surtout revĂȘtez-vous de la charitĂ©, qui est le lien de la perfection ».Lire aussi La vertu de foi, porte de la vie Ă©ternelleLa plus grande des vertusVoilĂ  pourquoi saint Thomas d’Aquin consacrera un traitĂ© trĂšs long et riche Ă  expliquer ce qu’est la charitĂ©, vertu thĂ©ologale Somme thĂ©ologique II-IIae, Il commentera notamment les mots de saint Paul dans la PremiĂšre Ă©pĂźtre aux Corinthiens 13, 13 De ces trois vertus foi, espĂ©rance et charitĂ©, la plus grande est la charitĂ©. » La charitĂ© atteint Dieu tel qu’il subsiste en lui-mĂȘme, et non pas en tant que de lui quelque chose nous survient » Ă©crit le Docteur — si l’on peut employer ici cette expression, la charitĂ© est la troisiĂšme des vertus thĂ©ologales. Il faut d’abord que notre conscience s’éveille Ă  Dieu, parce qu’elle est capable » de Dieu, ceci par la foi qui est notre assentiment aux vĂ©ritĂ©s rĂ©vĂ©lĂ©es qui ne peuvent ĂȘtre saisies par l’exercice de notre simple raison. Ensuite, la foi a besoin d’ĂȘtre tenue en haleine en quelque sorte car, sinon, notre volontĂ© flanche et nous retombons dans l’indiffĂ©rence ou l’incrĂ©dulitĂ©. D’oĂč l’espĂ©rance qui nous laisse entrevoir la bĂ©atitude qui nous comblera vraiment. La charitĂ© entre alors en jeu, comme un couronnement, une transfiguration de la conscience surnaturelle » pour reprendre l’expression du pĂšre hiĂ©rarchie dans la charitĂ©Nous ne rĂ©alisons pas suffisamment que le pĂ©chĂ© mortel nous prive de la charitĂ© puisqu’il nous fait perdre la grĂące sanctifiante, tandis que nous conservons cependant la foi et l’espĂ©rance, ce qui nous permet de nous ressaisir, de nous relever, de nous repentir. Notre expĂ©rience du pĂ©chĂ© nous fait bien toucher du doigt Ă  quel point la charitĂ© est prĂ©cieuse, principe vital et mobile souverain. Le sujet de la charitĂ© est bien notre volontĂ©, et son objet est ceux que doit viser sa dilection, Ă  savoir Dieu, nous-mĂȘmes et le prochain. Ainsi existe-t-il un ordre formel, une hiĂ©rarchie dans la aussi Comment la vertu tend vers le vrai juste milieuCependant cette logique n’est pas rigide car l’aspect subjectif de la charitĂ©, selon les circonstances, nuancera cet ordre prĂ©existant. Saint Thomas d’Aquin dĂ©veloppe avec beaucoup de dĂ©tail et de finesse cet ordre de la charitĂ©. Il n’en reste pas moins que le premier qui doit ĂȘtre servi est bien entendu Dieu, origine de toute charitĂ© C’est [
] Dieu qui par la charitĂ© doit ĂȘtre aimĂ© principalement et par-dessus tout il est aimĂ©, en effet, comme la cause de la bĂ©atitude, tandis que le prochain est aimĂ© comme participant en mĂȘme temps que nous Ă  la bĂ©atitude » conclusion. La charitĂ© envers Dieu n’est pas d’une autre essence que celle envers le prochain. Il s’agit d’une diffĂ©rence de degrĂ© et de prioritĂ©, mais il n’existe pas de charitĂ© premiĂšre qualitĂ© » et une autre de second choix, contrairement Ă  la nourriture industrielle qui s’étale dans nos magasins. L’inĂ©galitĂ© ne rĂ©side que dans la premiĂšre place Ă  donner. Ceci vaut aussi pour l’amour du prochain. Notre Docteur a raison de souligner le point suivant [
] MĂȘme sous le rapport de l’affection, il convient qu’il y ait des inĂ©galitĂ©s dans notre amour du prochain. Et en voici la raison Dieu et celui qui aime Ă©tant les principes de l’amour, il est nĂ©cessaire qu’il y ait un plus grand sentiment de dilection, selon que celui qui en est l’objet est plus rapprochĂ© de l’un de ces deux principes » conclusion. Ce qui signifie que celui qui prĂ©tend aimer passionnĂ©ment ceux qu’il ne voit que sur son Ă©cran de tĂ©lĂ©vision et qui dĂ©laisse sa vieille mĂšre dans un taudis, ne vit aucune charitĂ© qui, lĂ  encore, doit ĂȘtre bien ordonnĂ©e. Commençons par aimer les membres de notre famille, les membres de notre communautĂ©, les membres de notre pays, avant de loucher ailleurs en Ă©talant de grands sentiments qui ne reposent pas sur la charitĂ© de aussi Comment les vertus nous perfectionnent-elles ? Son cƓur fondait »Pour refermer cette trop brĂšve rĂ©flexion, contemplons Celle qui a vĂ©cu de la charitĂ© parfaite puisqu’elle l’a portĂ©e en son sein, la TrĂšs Sainte Vierge Marie. Charles PĂ©guy, dans justement Le MystĂšre de la CharitĂ©, la campe alors qu’elle suit son Fils vers le Calvaire Elle pleurait. Elle fondait. Son cƓur fondait. Son corps se fondait. Elle fondait de bontĂ©. De charitĂ©. »La charitĂ©, vraiment vĂ©cue comme vertu thĂ©ologale, fait fondre l’ĂȘtre et le remodĂšle Ă  son image. VoilĂ  pourquoi les grands saints nous Ă©tonnent tellement et provoquent notre admiration. Ils ont fondu et une autre matiĂšre a pris la place de leur chair pĂ©rissable la charitĂ© qui ne meurt jamais et qui trĂŽnera dans l’ vertu et la grĂące de France en trois allĂ©gories

Joliparadoxe : la femme est le chef-d'Ɠuvre de Dieu, surtout quand elle a le diable au corps. Alphonse Allais. De la bourse ou de la vie, le voleur vous laisse le choix. La femme exige les deux. Jean Cocteau. La femme a une puissance singuliĂšre qui se compose de la rĂ©alitĂ© de la force et de l'apparence de la faiblesse. Victor Hugo. Une femme 41. Le royaume de Dieu est inscrit dans la GenĂšse Si l’on pouvait supposer que l’histoire de l’humanitĂ© se dĂ©roule selon un scĂ©nario, une idĂ©e, un dessein, une stratĂ©gie, l’avenir serait plus facile Ă  comprendre. Et de fait, nous connaissons le but de l’opĂ©ration rĂ©pandre » le royaume de Dieu sur terre. Dans le Notre PĂšre », nous prions pour que Son rĂšgne arrive. Autrement dit, l’homme, aprĂšs avoir Ă©tĂ© chassĂ© du Paradis, doit tout seul en retrouver le chemin. Dieu met le joyau de Sa crĂ©ation Ă  l’épreuve, non sans lui fournir de prĂ©cieux indices sur la façon dont il convient de s’y prendre. NĂ©anmoins, le Nouveau Testament Ă©tablit de nouvelles rĂšgles la toute-puissance de Dieu fait face au libre-arbitre de l’homme – Ă  qui est ainsi lancĂ© un immense dĂ©fi. Comment ce scĂ©nario de Dieu doit-il ĂȘtre rĂ©alisĂ© ? Quel pacte Dieu conclut-Il avec l’homme ? L’homme peut-il sans l’aide immĂ©diate de Dieu trouver le chemin de la connaissance ? Adam et Ève ont Ă©tĂ© ensemble chassĂ©s du paradis. Doivent-ils chercher ensemble le chemin du retour ou chacun de son cĂŽtĂ© ? Le scĂ©nario » suit des rĂšgles Ă©lĂ©mentaires 1. L’homme et la femme sont chacun dotĂ©s d’un Ă©quipement spĂ©cifique de base 2. Les principes selon lesquels le scĂ©nario doit ĂȘtre exĂ©cutĂ© sont donnĂ©s 3. L’homme et Dieu sont liĂ©s par un pacte. Dieu dit au serpent Je mettrai une hostilitĂ© entre toi et la femme, entre ton lignage et le sien. Il JĂ©sus t’écrasera la tĂȘte et tu Marie l’atteindras au talon À la femme Il dit Je multiplierai les peines de tes grossesses, dans la peine tu enfanteras des fils. Ta convoitise te poussera vers ton mari et lui dominera sur toi.’ » La mission de la femme, bouclier contre le serpent le mal est claire atteindre le mal au talon, c’est-Ă -dire l’immobiliser, le mettre hors de combat, dire publiquement la vĂ©ritĂ© Ă  son propos. Le rĂŽle essentiel de la femme est de confondre le serpent. Avec ses connaissances innĂ©es, elle est en mesure de dĂ©masquer la stratĂ©gie du mal. Elle peut aussi, avec la mĂȘme puissance de persuasion, Ă©tayer les machinations du serpent. Pour la femme, la punition est double elle enfante dans la douleur, elle est poussĂ©e vers son mari mais lui la dominera. On a peine aujourd’hui Ă  “La femme est la seconde faute de Dieu” – “Si les Ă©poux ne vivaient pas ensemble, les bons mariages seraient plus frĂ©quents” – “On ne fonde pas le mariage sur « l'amour », on le fonde sur l'instinct de l'espĂšce, sur l'instinct de propriĂ©tĂ© (la femme et les enfants Ă©tant des propriĂ©tĂ©s), sur l'instinct de la domination qui sans cesse s'organise dans la famille en

L'Ă©vangile du jour Ce que Dieu a uni, que personne ne le sĂ©pare ! » Mc 10, 1-12 En ce temps-lĂ , JĂ©sus arriva dans le territoire de la JudĂ©e, au-delĂ  du Jourdain. De nouveau, des foules s’assemblĂšrent prĂšs de lui, et de nouveau, comme d’habitude, il les enseignait. Des pharisiens l’abordĂšrent et, pour le mettre Ă  l’épreuve, ils lui demandaient Est-il permis Ă  un mari de renvoyer sa femme ? » JĂ©sus leur rĂ©pondit Que vous a prescrit MoĂŻse ? » Ils lui dirent MoĂŻse a permis de renvoyer sa femme Ă  condition d’établir un acte de rĂ©pudiation. » JĂ©sus rĂ©pliqua C’est en raison de la duretĂ© de vos cƓurs qu’il a formulĂ© pour vous cette rĂšgle. Mais, au commencement de la crĂ©ation, Dieu les fit homme et femme. À cause de cela, l’homme quittera son pĂšre et sa mĂšre, il s’attachera Ă  sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sĂ©pare ! » De retour Ă  la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question. Il leur dĂ©clara Celui qui renvoie sa femme et en Ă©pouse une autre devient adultĂšre envers elle. Si une femme qui a renvoyĂ© son mari en Ă©pouse un autre, elle devient adultĂšre. » MĂ©diter avec les Carmes Les Pharisiens voulaient tendre Ă  JĂ©sus un piĂšge et le mettre en contradiction avec MoĂŻse. Ils ont posĂ© leur question au sujet du divorce, plus exactement au sujet du renvoi de l'Ă©pouse, mais la rĂ©ponse de JĂ©sus Ă©claire d'un coup tous les secteurs de la vie morale Vous vous appuyez sur une permission de MoĂŻse, dit JĂ©sus Ă  ses contradicteurs ; mais avant MoĂŻse, il y a Dieu, avant les arrangements de MoĂŻse, il faut voir le dessein de Dieu, comment Dieu a fait les choses "au commencement", c'est-Ă -dire au moment de la crĂ©ation. Dieu a voulu la complĂ©mentaritĂ© de l'homme et de la femme ; il les a voulus diffĂ©rents, tout en donnant Ă  l'homme et Ă  la femme une Ă©gale dignitĂ©. C'est Ă  partir de cette diffĂ©rence qu'il a créé la merveille de l'amour et la merveille de la vie, et il a dit "Les deux ne feront qu'un seul ĂȘtre". Ils demeurent diffĂ©rents ; elle et lui restent comptables devant Dieu de leurs choix et de leur libertĂ© ; mais l'amour a liĂ© entre eux un lien irrĂ©versible, irrĂ©versible parce qu'ils sont entrĂ©s tous deux, librement, dans l'Ɠuvre de Dieu. Ce que Dieu a uni, ce que Dieu a voulu un, il n'appartient pas aux humains de le dĂ©sunir. Personne ne peut dĂ©faire ce que Dieu a fait ; personne ne peut dĂ©dire ce que Dieu a particulier aucune loi humaine ne peut prĂ©valoir contre le dessein de Dieu. Qu'il s'agisse de l'indissolubilitĂ© du couple, de l'euthanasie, des progrĂšs de la gĂ©nĂ©tique, des droits de l'embryon humain ou de son usage Ă  des fins de recherche scientifique, le croyant doit se dĂ©terminer, finalement, non Ă  partir de ce que permettent ou rĂ©prouvent les gouvernements europĂ©ens, mais Ă  partir de ce que Dieu a fait pour l'homme et de ce que Dieu a dit de la vie et de la saint Paul rappelait aux chrĂ©tiens "Ne vous modelez pas sur le monde prĂ©sent, mais mĂ©tamorphosez-vous par un changement de votre mentalitĂ©, pour discerner quelle est la volontĂ© de Dieu, ce qui est bien, ce qui lui est agrĂ©able, ce qui est parfait" Rm 12,1.Cependant, autant le chrĂ©tien doit se montrer courageux dans ses propres choix, autant il doit se garder de condamner ceux qui l'entourent, croyants ou incroyants. RĂ©prouver une action, mĂȘme avec Ă©nergie, n'Ă©quivaut jamais Ă  rejeter ceux qui ont agi. Pour prendre un exemple quelle est la famille qui ne compte aujourd'hui des cas douloureux de foyers dĂ©sunis ou de couples recomposĂ©s, en dĂ©pit de l'Ă©chec d'un premier amour ? Que pouvons-nous faire, dans le silence du cloĂźtre, sinon respecter douloureusement ces options douloureuses, et porter dans la priĂšre ou dans l'imploration ces hommes et ces femmes blessĂ©s, comme Dieu les porte dans son amour et sa misĂ©ricorde ? De mĂȘme notre conscience de croyants ne peut que s'insurger devant certaines audaces scientifiques qui ĂŽtent Ă  l'ĂȘtre humain toute sa dignitĂ©. Mais, parce que nous sommes dans l'Église des permanents de la priĂšre, il nous faut tout autant demander lumiĂšre et discernement pour tant de savants chrĂ©tiens confrontĂ©s aux Ă©nigmes de la vie, et qui travaillent sur les marges du savoir, face Ă  des problĂšmes que jamais personne ne s'est posĂ©s, et avec des pouvoirs que jamais les hommes n'ont eus en mains. Personne, parfois, n'est passĂ© avant eux pour faire des lois, pour permettre ou interdire ; et souvent, face Ă  la complexitĂ© de ce qu'ils dĂ©couvrent, ils se demandent, angoissĂ©s "Qu'est-ce que Dieu a voulu au commencement ?" "Envoie, Seigneur, ta lumiĂšre et ta vĂ©ritĂ©, qu'elles soient leur guide, et les ramĂšne", dans la paix, "face au mystĂšre oĂč tu fais ta demeure". Fortifie, Seigneur, ceux que tu as unis pour toujours par le sacrement du mariage. Qu'ils puisent dans ta fidĂ©litĂ© le courage de se rester fidĂšles. Dans les visions de Maria Valtorta Livre Tome 5 - ch 3Ăšme annĂ©e vie publique – Que dĂ©sirez-vous savoir ? – Nous voulions savoir s’il est permis Ă  l’homme de rĂ©pudier sa femme pour un motif quelconque. C’est une chose qui arrive souvent, et chaque fois cela fait du bruit lĂ  oĂč cela arrive. Les gens s’adressent Ă  nous pour savoir si c’est permis et nous rĂ©pondons suivant les cas. – En approuvant le fait accompli quatre-vingt-dix fois sur cent. Pour les dix pour cent que vous n’approuvez pas, il s’agit des pauvres ou de vos ennemis. – Comment le sais-tu ? – Parce qu’il en est ainsi de toutes les affaires humaines. Et j’ajoute une troisiĂšme catĂ©gorie celle oĂč, si le divorce Ă©tait permis, il se justifierait davantage, comme dans les vrais cas pĂ©nibles tels qu’une lĂšpre incurable, une condamnation Ă  vie, ou une maladie honteuse
 – Alors, pour toi, ce n’est jamais permis ? – Ni pour moi, ni pour le TrĂšs-Haut, ni pour aucune Ăąme droite. N’avez-vous pas lu que le CrĂ©ateur, au commencement des jours, a créé l’homme et la femme ? Et qu’il les crĂ©a mĂąle et femelle ? Il n’avait pas besoin de le faire. S’il l’avait voulu, il aurait pu, pour le roi de la CrĂ©ation fait Ă  son image et Ă  sa ressemblance, crĂ©er un autre mode de procrĂ©ation, qui aurait Ă©tĂ© tout aussi bon, bien que diffĂ©rent de tout autre moyen naturel. Et il a dit “ Pour cette raison, l’homme quittera son pĂšre et sa mĂšre et s’unira Ă  la femme, et les deux seront une seule chair. ” Dieu les a liĂ©s en une seule unitĂ©. Ils ne sont donc plus “ deux ” chairs mais “ une ” seule. Ce que Dieu a uni, parce qu’il a vu que c’était “ bon ”, que l’homme ne le sĂ©pare pas, car si cela arrivait, ce ne serait plus bon. – Dans ce cas, pourquoi MoĂŻse a-t-il donc dit “ Si un homme a pris une femme, mais qu’elle n’a pas trouvĂ© grĂące Ă  ses yeux pour quelque chose de honteux, il lui Ă©crira un libelle de rĂ©pudiation, le lui remettra en mains propres et la renverra de sa maison ” ? – C’est Ă  cause de la duretĂ© de votre cƓur pour Ă©viter, par un ordre, des dĂ©sordres trop graves. C’est pour cela qu’il vous a permis de rĂ©pudier vos femmes. Mais au commencement, il n’en Ă©tait pas ainsi. Car la femme n’est pas une bĂȘte qui, selon les caprices de son maĂźtre ou les libres circonstances naturelles, est soumise Ă  tel ou tel mĂąle, chair sans Ăąme qui s’accouple pour la reproduction. Vos femmes ont une Ăąme comme vous, et il n’est pas juste que vous la piĂ©tiniez sans pitiĂ©. S’il est dit dans sa condamnation “ Tu seras soumise au pouvoir de ton mari et il te dominera ”, cela doit se produire selon la justice et non selon la tyrannie qui lĂšse les droits d’une Ăąme libre et digne de respect. En rĂ©pudiant alors que ce n’est pas permis, vous offensez l’ñme de votre compagne, la chair jumelle qui s’est unie Ă  la vĂŽtre, ce tout qu’est la femme que vous avez Ă©pousĂ©e en exigeant son honnĂȘtetĂ©, alors que vous, parjures, vous allez vers elle, dĂ©shonorĂ©s, diminuĂ©s, parfois corrompus, et vous continuez Ă  l’ĂȘtre en profitant de toute bonne occasion pour la blesser et donner libre cours Ă  vos passions insatiables. Vous faites de vos femmes des prostituĂ©es ! Pour aucun motif, vous ne pouvez-vous sĂ©parer de la femme qui vous est unie selon la Loi et la BĂ©nĂ©diction. C’est seulement dans le cas oĂč la grĂące vous touche, quand vous comprenez que la femme n’est pas un objet que l’on possĂšde mais une Ăąme et donc qu’elle a des droits Ă©gaux aux vĂŽtres d’ĂȘtre reconnue comme faisant partie intĂ©grante de l’homme et non pas comme son objet de plaisir, et c’est seulement dans le cas oĂč votre cƓur est assez dur pour ne pas Ă©pouser une femme aprĂšs avoir profitĂ© d’elle comme d’une courtisane, seulement pour faire disparaĂźtre le scandale de deux personnes qui vivent ensemble sans la bĂ©nĂ©diction de Dieu sur leur union que vous pouvez renvoyer une femme. C’est qu’alors il ne s’agit pas d’union mais de fornication, et qui souvent n’est pas honorĂ©e par la venue des enfants supprimĂ©s contre nature ou Ă©loignĂ©s comme dĂ©shonorants. Dans aucun autre cas, dans aucun autre. Car si vous avez des enfants illĂ©gitimes d’une concubine, vous avez le devoir de mettre fin au scandale en l’épousant si vous ĂȘtes libres. Je ne m’arrĂȘte pas Ă  l’adultĂšre consommĂ© au dĂ©triment d’une femme ignorante. Pour cela, il y a les pierres de la lapidation et les flammes du shĂ©ol. Mais pour celui qui renvoie son Ă©pouse lĂ©gitime parce qu’il en est las et qui en prend une autre, il n’y a qu’un jugement c’est un adultĂšre. Il en est de mĂȘme pour celui qui prend une femme rĂ©pudiĂ©e, car si l’homme s’est arrogĂ© le droit de sĂ©parer ce que Dieu a uni, l’union matrimoniale continue aux yeux de Dieu et celui qui passe Ă  une seconde femme sans ĂȘtre veuf est maudit. Quant Ă  l’homme qui, aprĂšs avoir rĂ©pudiĂ© sa femme, aprĂšs l’avoir abandonnĂ©e aux craintes de l’existence qui l’obligent Ă  se remarier pour avoir du pain, la reprend si elle reste veuve du second mari, il est Ă©galement maudit. Car, bien qu’étant veuve, elle a Ă©tĂ© adultĂšre par votre faute et vous redoubleriez son adultĂšre. Avez-vous compris, ĂŽ pharisiens qui me tentez ? »

1Corinthiens 11.7: L'homme ne doit pas se couvrir la tĂȘte, puisqu'il est l'image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l'homme. La femme a Ă©tĂ© tirĂ© de l'homme, c'est une aide qui lui correspond. AprĂšs la question de la TrinitĂ©, AndrĂ© Gounelle aborde celle de la divinitĂ© de JĂ©sus *, au sujet de laquelle plusieurs de nos lecteurs nous ont demandĂ© des Ă©claircissements. À cette question, pour ma part, je rĂ©ponds Non ». Je crois que Dieu se rend prĂ©sent et agit en JĂ©sus de Nazareth, qu’il me rencontre et me parle Ă  travers lui, mais pas que JĂ©sus soit Dieu. Si, pour moi, il y a du divin en JĂ©sus, il n’est pas lui-mĂȘme divin ; il est uniquement mais exemplairement humain. Beaucoup estiment que cette conviction va contre l’enseignement Ă©vangĂ©lique et contre la doctrine gĂ©nĂ©ralement admise par les chrĂ©tiens. Cette objection ne me paraĂźt pas fondĂ©e ; Ă  mon sens, aussi bien le Nouveau Testament que les grands Conciles sont beaucoup plus complexes, nuancĂ©s et indĂ©cis sur ce point qu’on ne le pense souvent. On trouve dans le Nouveau Testament deux sĂ©ries d’affirmations. La premiĂšre suppose une Ă©troite proximitĂ© et une union entre Dieu et JĂ©sus, la seconde une distance et une diffĂ©rence. D’un cĂŽtĂ©, JĂ©sus dit Moi et le PĂšre, nous sommes un » Jn 10,30, qui m’a vu a vu le PĂšre » Jn 14,9, le PĂšre est en moi » Jn 10,38. De l’autre, il dĂ©clare Celui qui croit en moi croit non pas en moi, mais en celui qui m’a envoyĂ© » Jn 12,44, le PĂšre est plus grand que moi » Jn 14,28, pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, si ce n’est Dieu seul » Mc 10,18. JĂ©sus parle de Dieu comme d’un ĂȘtre distinct, qui se situe au-dessus de lui, qui l’a envoyĂ©, lui a donnĂ© une mission, auquel il obĂ©it que ta volontĂ© soit faite, non la mienne », Lc 22,44 et qu’il prie. Il met ainsi l’accent sur l’altĂ©ritĂ© et la supĂ©rioritĂ© de Dieu. Mais Thomas, en prĂ©sence du RessuscitĂ©, lui dit mon seigneur et mon Dieu » Jn 20,28. On pourrait sans peine multiplier les citations et il faudrait longuement discuter de la portĂ©e de chacune d’elles. Prises en leur ensemble, elles suggĂšrent une relation entre Dieu et JĂ©sus qui conjoint une profonde intimitĂ© avec une altĂ©ritĂ© irrĂ©ductible. En 451, le Concile de ChalcĂ©doine dĂ©clare que le Christ est vraiment Dieu et vraiment homme », qu’il unit en une seule personne la nature divine et la nature humaine sans confusion
 ni sĂ©paration ». La formule complĂšte, hautement complexe, aux termes soigneusement pesĂ©s, trĂšs balancĂ©e en la lisant, on se demande sans cesse si chaque phrase ne nie pas celle qui la prĂ©cĂšde a Ă©tĂ© mise au point Ă  la suite de conflits violents et de dĂ©bats obscurs. Elle demanderait de longues explications sur le contexte historique et de minutieuses analyses des notions utilisĂ©es. Elle n’est probablement pas aussi absurde qu’elle ne le paraĂźt Ă  premiĂšre et souvent Ă  deuxiĂšme lecture. En tout cas, elle me semble voir juste en interdisant Ă  la fois d’identifier et de sĂ©parer JĂ©sus et Dieu. Elle rĂ©pĂšte, dans un style qui manque Ă  nos yeux de simplicitĂ© et de limpiditĂ©, l’idĂ©e nĂ©otestamentaire d’un lien Ă©troit qui ne supprime pas la diffĂ©rence. Dans le monde antique on connaissait des demidieux » nĂ©s de l’union d’un dieu et d’une femme ou d’un homme et d’une dĂ©esse, et donc sexuellement fils de Dieu », des dieux dĂ©guisĂ©s tel Jupiter prenant provisoirement une forme humaine, en gĂ©nĂ©ral pour sĂ©duire une mortelle. On voit parfois affleurer dans le christianisme l’idĂ©e de Dieu transformĂ© », Dieu renonçant Ă  sa divinitĂ© pour devenir humain, ce qui en ferait, en quelque sorte, un ex Dieu » ou un Dieu dĂ©missionnaire. Ces considĂ©rations sont Ă©trangĂšres au Nouveau Testament. Quand il nomme JĂ©sus fils de Dieu », cette expression n’a pas grand-chose de commun avec ce que je viens d’évoquer et ne comporte pas d’allusiondirecte Ă  une naissance miraculeuse que l’évangile de Luc prĂ©sente comme un acte crĂ©ateur semblable Ă  celui de la GenĂšse, et non c omme une insĂ©mination divine. Tous les humains et toutes les crĂ©atures sont des enfants de Dieu et les croyants le sont plus particuliĂšrement Ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu » Rm 8,14 ; nous sommes tous fils de Dieu par la foi » Ga 3,26. Il ne s’agit nullement d’un statut exceptionnel qui ferait sortir de l’humanitĂ© ou qui ajouterait quelque chose Ă  l’humanitĂ©. Pour JĂ©sus, on prĂ©cise qu’il est fils unique », ce qui indique une proximitĂ© trĂšs forte sans autoriser une quelconque assimilation avec le PĂšre. Au fil des siĂšcles, l’art, la piĂ©tĂ© populaire, parfois l’enseignement doctrinal ont eu tendance Ă  faire de JĂ©sus un dieu marchant sur terre », en oubliant son humanitĂ© ou en la rĂ©duisant Ă  une apparence illusoire. On est passĂ© du Fils de Dieu » Ă  Dieu le Fils », ce qui n’est pas du tout la mĂȘme chose. Proclamer, sans plus, que JĂ©sus est Dieu ne me paraĂźt pas conforme au Nouveau Testament ; de plus, cette dĂ©claration pourrait bien trahir l’intuition et l’intention du Concile de ChalcĂ©doine. Ce que je crois, je l’ai dit au dĂ©but de cet article en JĂ©sus, Dieu est prĂ©sent et nous rencontre. Cette conviction, conforme au tĂ©moignage du Nouveau Testament, l’immense majoritĂ© des chrĂ©tiens la partage. Une question les diffĂ©rencie, les oppose et les divise comment s’articulent dans la personne de JĂ©sus le divin et l’humain, comment s’opĂšre la jonction ? Deux thĂšses s’affrontent. Selon la premiĂšre, se produit une compĂ©nĂ©tration. Osons une comparaison un peu triviale avec le cafĂ© au lait. Au dĂ©part, cafĂ© et lait se trouvent dans deux pots diffĂ©rents, Ă  cĂŽtĂ© l’un de l’autre. Quand on les verse dans le mĂȘme bol, on obtient du cafĂ© au lait ; ensuite, on ne peut plus revenir en arriĂšre, les disjoindre, isoler le cafĂ© du lait. De maniĂšre analogue, divinitĂ© et humanitĂ©, sĂ©parĂ©es et distinctes au dĂ©part, se mĂ©langent en JĂ©sus le Christ, deviennent indĂ©mĂȘlables, n’existent plus l’une sans l’autre. Quand vous avez Dieu, vous avez aussi JĂ©sus et quand vous avez JĂ©sus, vous avez aussi Dieu. Dans cette perspective, on dira que Marie est mĂšre de Dieu ». À strictement parler, elle est mĂšre de JĂ©sus, mais, puisque Dieu est lĂ  oĂč est JĂ©sus, on peut bien l’appeler mĂšre de Dieu ». Des cantiques de NoĂ«l parlent du berceau de Dieu, des langes de Dieu ils ne vont pas jusqu’aux couches divines Ă  changer, ce qui perturberait leur Ă©lan poĂ©tique. On dĂ©clare que Dieu est crucifiĂ© et meurt Ă  Golgotha. On adresse priĂšres et adoration Ă  JĂ©sus. Il est Dieu incarnĂ© en un homme de mĂȘme que le cafĂ© s’incarne dans le lait. Pour la seconde thĂšse, divinitĂ© et humanitĂ© ne s’amalgament pas, mais s’attachent l’une Ă  l’autre, comme deux voitures d’une rame de TGV. À la diffĂ©rence des trains classiques avec des wagons qu’on peut dĂ©crocher les uns des autres, elles sont indissociables ; les dĂ©coupler est impossible, elles vont toujours ensemble. Elles restent cependant diffĂ©rentes ; vous ĂȘtes dans la voiture 5 ou la voiture 6, pas dans les deux Ă  la fois ; si vous voulez aller au bar, vous devez nĂ©cessairement traverser d’autres voitures, mais ces autres voitures ne sont pas le bar. De mĂȘme en JĂ©sus Christ, l’humanitĂ© et la divinitĂ© sont reliĂ©es l’une Ă  l’autre, la premiĂšre conduit Ă  la seconde, mais sans aucun mĂ©lange ; il y a des choses qui appartiennent Ă  Dieu et non Ă  JĂ©sus ainsi la connaissance du jour oĂč aura lieu la fin, Mt 24,36 ; d’autres appartiennent Ă  JĂ©sus et non Ă  Dieu c’est JĂ©sus et non pas Dieu qui est tentĂ©. Ici, on considĂšre que Marie est mĂšre de l’homme JĂ©sus, pas de Dieu ; que berceau et langes sont ceux du bĂ©bĂ© JĂ©sus, pas de Dieu ; et qu’à Golgotha, c’est JĂ©sus qui meurt, pas Dieu. On ne prie pas JĂ©sus ce serait de la jĂ©sulĂątrie », idolĂątrie de l’homme JĂ©sus, on prie Dieu au nom de JĂ©sus. JĂ©sus n’est pas Dieu, mais l’homme en qui Dieu se r Ă©vĂšle. Devant de telles spĂ©culations thĂ©ologiques, on a envie de demander Ă  ceux qui en dĂ©battent savamment ce qu’ils en savent. Un scepticisme de bon aloi pousserait Ă  renvoyer les deux thĂšses dos Ă  dos faute de preuves. Je ne le ferai cependant pas. Je me sens proche de la deuxiĂšme qui me semble mieux rendre compte que la premiĂšre de cette relation faite de proximitĂ© et de distance, d’intimitĂ© et d’altĂ©ritĂ© que je crois discerner dans le Nouveau Testament. * On pourra lire pour approfondir les questions de la TrinitĂ© et de la divinitĂ© du Christ deux livres d’AndrĂ© Gounelle Parler de Dieu, Ă©d. Van Dieren 2004 et Parler du Christ, Ă©d. Van Dieren, 2003. DonPour faire un don, suivez ce lien
Lafemme est la seconde faute de Dieu. Friedrich Nietzsche. Incruster dans une image. Tweeter. Commentez cette citation. Votre pseudo (requis) Votre mail (Si vous souhaitez ĂȘtre avertis des prochains commentaires) Votre avis (requis) Friedrich Nietzsche. Citations de Friedrich Nietzsche ; PublicitĂ©. Tags. femme seconde faute dieu. PublicitĂ©. Le Coin Des
Cette citation de Friedrich Nietzsche La femme est la seconde faute de dieu. , fait partie des plus belles citations et pensées que nous vous proposons de Friedrich Nietzsche. Partager cette citation Vous trouverez ci-dessous des illustrations de cette citation de Friedrich Nietzsche que vous pouvez facilement télécharger ou publier directement sur vos réseaux sociaux préférés tels que Facebook, Twitter, Instagram ou Pinterest. Citations similaires Dans les citations ci-dessous vous trouverez des citations similaires à la citation de Friedrich Nietzsche La femme est la seconde faute de dieu. , contenant les termes femme, seconde et faute. Voir d'autres citations d'auteurs Découvrez des centaines d'auteurs célÚbres et toutes leurs citations célÚbres. Aristote Cédric Klapisch Elisabeth BADINTER EugÚne Cloutier Frédéric Boyer Gustave Le Bon Henri de Régnier Jean Dion Jean DUTOURD Oscar Wilde Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux Thomas PIKETTY Rechercher une citation
Laconfiance en me semble que c'est la notion de Sacrifice qui s'ébauche. En absolu ce texte est terrifiant. Il s'illustre par l'horreur de l'holocauste, que je n'accepterai jamais comme valant punition de quoi que ce soit et la création de l'état d'Israël par les nations comme exécution d'un ordre divin imposé aux nations, pour le peuple juif comme
Dans les pages qui suivent, j’aborde les textes de la Bible en ayant constamment en tĂȘte mon ministĂšre pastoral, et ce qu’il implique parfois l’accompagnement de couples en difficultĂ©s, de personnes divorcĂ©es, de personnes remariĂ©es. Mais aussi en m’attachant Ă  une lecture la plus fidĂšle possible. Avant d’aller de l’avant il faut ajouter une prĂ©cision. La Bible utilise en gĂ©nĂ©ral le terme “rĂ©pudiation” lĂ  oĂč nous disons “divorce”. MĂȘme si l’inverse Ă©tait considĂ©rĂ© comme possible cf. Mc ; cf. 1 Co la rĂ©pudiation c’était, le plus souvent, le renvoi de la femme par son mari, sans que celle-ci ait son mot Ă  dire. Cela nous choque. Les droits de la femme Ă©taient loin d’ĂȘtre ce qu’ils sont aujourd’hui. Et il est Ă©vident que le chrĂ©tien peut se rĂ©jouir des acquis des sociĂ©tĂ©s modernes sur ce plan. On doit se souvenir que les textes bibliques Ă©manent d’une autre Ă©poque. Cela ne doit pas nous dĂ©courager d’y trouver la Parole de Dieu Parole divine donnĂ©e Ă  une Ă©poque ancienne certes, mais Parole qu’il nous faut entendre et retranscrire pour notre Ă©poque. L’ANCIEN TESTAMENT PERMET-IL LE DIVORCE ? Que dit l’Ancien Testament sur le divorce ? MĂȘme si le chrĂ©tien se tourne prioritairement vers les textes du Nouveau Testament, il ne peut ignorer les passages plus anciens qui en constituent l’arriĂšre-plan. Interdiction du divorce Deux textes de la loi interdisent explicitement la rĂ©pudiation dans des circonstances particuliĂšres lorsqu’un homme accuse faussement sa femme d’avoir eu des relations sexuelles avant le mariage Dt ; lorsqu’un homme a Ă©pousĂ© la jeune fille non-fiancĂ©e qu’il avait contrainte Ă  des relations sexuelles Dt Un autre texte de l’Ancien Testament interdit explicitement le divorce Malachie On y trouve, au verset 16, la parole divine “Je hais la rĂ©pudiation”. On peut lui donner le sens suivant. AprĂšs avoir critiquĂ© la pratique du mariage mixte le prophĂšte s’oppose Ă  la rĂ©pudiation v. 13-16. Pour justifier leur pratique du divorce, des hommes auraient invoquĂ© l’exemple d’Abraham qui a rĂ©pudiĂ© Hagar Gn 16 et 21. Le verset 15 y ferait allusion. Il faudrait le traduire “Pas un n’a fait cela avec un reste de bon sens. Et pourquoi l’un – Abraham l’a fait ? Parce qu’il cherchait une descendance de Dieu ! Gardez votre bon sens ! Ne trahissez pas la femme de votre jeunesse !” Selon cette hypothĂšse, le prophĂšte chercherait Ă  prĂ©senter la rĂ©pudiation d’Hagar comme un cas unique liĂ© Ă  la nĂ©cessitĂ© de protĂ©ger Isaac, le descendant promis. C’est l’option de la traduction du Semeur. La difficultĂ© avec cette interprĂ©tation, c’est qu’Hagar n’était pas la femme de la jeunesse d’Abraham. On peut comprendre l’allusion probable Ă  Abraham d’une autre maniĂšre. Le prophĂšte proposerait en exemple le fait qu’il n’a jamais rĂ©pudiĂ© Sara – la femme de sa jeunesse – quand bien mĂȘme elle ne lui donnait pas de descendance. Dans ce cas il faudrait traduire le verset 15 “Pas mĂȘme ce cas unique – Abraham – n’a fait cela bien qu’il ne lui reste qu’un souffle. Et que reprĂ©sente ce cas unique qui cherchait une descendance de Dieu ?1. Gardez votre bon sens ! Que personne ne trahisse la femme de sa jeunesse !” Le prophĂšte invoquerait l’exemple emblĂ©matique de l’ancĂȘtre Abraham. À l’arriĂšre-plan de ce verset il y aurait la pratique de la rĂ©pudiation pour cause d’infĂ©conditĂ© de la femme 2. La rĂ©pudiation pour un tel motif Ă©tait haĂŻssable aux yeux du Seigneur. PossibilitĂ© du divorce ? Le texte de DeutĂ©ronome prĂ©sente une loi casuistique, c'est-Ă -dire une loi formulĂ©e Ă  partir de situations particuliĂšres. Toute la question est de savoir oĂč, dans le texte, se trouve la loi, et Ă  quel cas prĂ©cis veut-elle rĂ©pondre ? Selon la traduction de la Nouvelle Bible Segond on aurait deux disposi- tions lĂ©gislatives. La premiĂšre, au verset 1, Ă©tablirait l’obligation d’écrire une lettre de rupture en cas de rĂ©pudiation. La seconde disposition se trouverait dans les versets 2-4 elle concernerait l’impossibilitĂ©, pour le mari qui a rĂ©pudiĂ© sa femme, de la reprendre Ă  lui si, dans l’intervalle, elle a Ă©tĂ© remariĂ©e Ă  un autre homme. Selon cette traduction, ce texte proposerait donc deux lois une sur l’obligation de remettre une lettre de divorce en cas de rĂ©pudiation et la seconde sur l’impossibilitĂ© d’un cas particulier de remariage. Mais la grande majoritĂ© des commentateurs actuels rejette cette façon de lire DeutĂ©ronome 24. La TOB ou La Bible du Semeur proposent une autre traduction dans laquelle les versets 1-3 constituent l’explicitation du cas particulier, et le verset 4 la loi en tant que telle Si un homme rĂ©pudie sa femme en lui remettant une lettre de divorce, qu’elle quitte sa maison et se remarie Ă  un autre homme, que ce second mari la rĂ©pudie Ă  nouveau selon la mĂȘme procĂ©dure

 alors son premier mari ne pourra pas la reprendre pour Ă©pouse. Selon cette comprĂ©hension, il n’y a pas deux lois, mais une seule, qui concerne l’impossibilitĂ© d’un type particulier de remariage un homme ne peut pas reprendre celle qu’il a rĂ©pudiĂ©e si elle a Ă©tĂ© remariĂ©e entre- temps. Si cette lecture est juste, et cela semble bien ĂȘtre le cas au regard de sa conformitĂ© au texte hĂ©breu, ce texte ne donne aucune prescription sur le divorce, il ne lĂ©galise pas une forme de divorce. Il reconnaĂźt simplement que la pratique de la rĂ©pudiation existait lorsqu’un homme trouvait “quelque chose d’inconvenant” chez sa femme. En fait, comme le dit Christopher Wright, le divorce comme le mariage Ă©taient encadrĂ©s par la juridiction familiale privĂ©e et non par les codes de lois civiles qu’on trouve dans les Ă©crits bibliques 3. On peut s’étonner devant l’imprĂ©cision du motif de la rĂ©pudiation “quelque chose d’inconvenant”. L’expression hĂ©braĂŻque erwĂąt dabar pourrait littĂ©ralement se traduire la nuditĂ© des choses. Le terme erwĂąh est, presque toujours dans la Bible, un euphĂ©misme pour dĂ©signer les parties sexuelles par exemple Lv L’expression semble donc avoir affaire avec une forme d’inconvenance sexuelle, sans qu’il soit possible d’ĂȘtre beaucoup plus prĂ©cis. La loi sinaĂŻtique ne prescrit donc pas le divorce. Tout au plus peut-on dire qu’elle reconnaĂźt l’existence d’une pratique encadrĂ©e par la juridiction familiale. Toute la question pour nous est de savoir ce que vaut cette reconnaissance vaut-elle approbation ou non ? Il est difficile de rĂ©pondre sur la base de ce seul texte. Toutefois, quand on sait que d’autres lois interdisent expressĂ©ment la rĂ©pudiation voir Dt on peut admettre que, en mentionnant la pratique sans l’interdire, cette loi lui reconnaĂźt une certaine lĂ©gitimitĂ©. Des divorces imposĂ©s Les livres d’Esdras 9-10 et de NĂ©hĂ©mie racontent comment, aprĂšs le retour de l’exil, des JudĂ©ens mariĂ©s Ă  des femmes Ă©trangĂšres furent dans l’obligation de les rĂ©pudier. Mais on peut considĂ©rer que l’on a affaire ici Ă  une situation tout Ă  fait exceptionnelle. Avec ces mariages, le schĂ©ma qui avait conduit Ă  l’exil babylonien risquait de se reproduire cf. Esd ; NĂ© ? C’est pour Ă©viter de revivre le trauma- tisme de l’exil que ces mesures exceptionnelles furent prises. JÉSUS PERMET-IL LE DIVORCE ? L’Ancien Testament n’est pas trĂšs loquace sur le divorce. Il me semble que, plutĂŽt que d’interdire le divorce, la dĂ©marche vĂ©tĂ©rotestamentaire consiste Ă  en limiter la pratique afin d’éviter des situations trop injustes pour ses premiĂšres victimes les femmes. Ce point de vue se confirmera Ă  la lecture du Nouveau Testament, Ă  commencer par les passages des en Matthieu que, pour la premiĂšre fois, on trouve le verbe rĂ©pudier dans la bouche du Seigneur “Il a aussi Ă©tĂ© dit Quiconque rĂ©pudie sa femme doit lui donner un certificat de rupture. Mais moi je vous dis que toute personne rĂ©pudiant sa femme, exceptĂ© pour cause d’inconduite sexuelle, l’expose Ă  ĂȘtre adultĂšre et quiconque Ă©pouse une rĂ©pudiĂ©e est adultĂšre”. À y regarder de plus prĂšs, on se rend compte que la prĂ©occupation essentielle de cette dĂ©claration c’est de mettre en Ă©vidence deux situations d’adultĂšre Celui qui rĂ©pudie sa femme, sauf pour inconduite, l’expose Ă  devenir adultĂšre ; Celui qui Ă©pouse une rĂ©pudiĂ©e sous entendu sauf celle qui a Ă©tĂ© rĂ©pudiĂ©e pour inconduite ? est adultĂšre. Nos deux versets s’inscrivent dans le contexte d’un enseignement sur l’adultĂšre Matthieu Ce passage apparaĂźt dans le fameux chapitre du sermon sur la montagne oĂč JĂ©sus donne son interprĂ©tation de certaines lois. Tous les passages sont introduits par la formule “Vous avez entendu qu’il a Ă©tĂ© dit
 Mais moi je vous dis” En revanche l’introduction du est plus courte “il a aussi Ă©tĂ© dit
”. On peut donc en dĂ©duire que JĂ©sus ne cherche pas Ă  examiner une nouvelle loi mais plutĂŽt qu’il prolonge sa rĂ©flexion sur l’adultĂšre par l’évocation de cas concrets. JĂ©sus ne se prononcerait donc pas ici sur le divorce en tant que tel, mais plutĂŽt sur des situations liĂ©es au divorce risquant de conduire Ă  l’ ne signifie pas que ce texte ne dit rien sur le divorce, mais, mĂ©tho- dologiquement, ce n’est pas de lui qu’il faut commencer. Ce texte dit, directement, ce que JĂ©sus pense de l’adultĂšre, et indirectement seulement, un aspect de sa pensĂ©e sur le divorce. Ce texte doit ĂȘtre interprĂ©tĂ© Ă  la lumiĂšre des autres textes oĂč JĂ©sus parle du // Marc racontent, avec quelques diffĂ©rences, le rĂ©cit d’une conversation entre JĂ©sus et des pharisiens. Ces derniers l’interpellent sur la question de la rĂ©pudiation. On est donc en plein dans notre sujet. On admet en gĂ©nĂ©ral que les pharisiens demandaient Ă  JĂ©sus de prendre position dans un dĂ©bat qui agitait le judaĂŻsme Ă  cette Ă©poque. S’y opposaient deux Ă©coles rivales correspondant Ă  deux maniĂšres d’interprĂ©ter le texte de DeutĂ©ronome 24, particuliĂšrement l’expression vague “Quelque chose d’inconvenant” Dt L’école libĂ©rale du rabbin Hillel donnait Ă  cette expression un sens trĂšs large on pouvait rĂ©pudier sa femme pour un motif aussi futile qu’un plat mal cuit 4. Quand les pharisiens, selon le texte de Matthieu, demandent s’il est permis Ă  un homme de rĂ©pudier sa femme “pour n’importe quel motif”, ils font directement allusion Ă  cette Ă©cole libĂ©rale. En face, il y avait l’école du rabbin ShammaĂŻ, beaucoup plus rigoriste, qui pensait que l’adultĂšre Ă©tait le seul motif valable de divorce. JĂ©sus va-t-il prendre position dans ce dĂ©bat ? Quelle est sa position Ă  lui, le Seigneur ? Le mariage d’abord, la permission du divorce ensuite Remarquons que JĂ©sus ne prend pas directement position. Selon le rĂ©cit de Matthieu, il renvoie les pharisiens aux ordonnances crĂ©ationnelles sur le mariage Mt Dans le rĂ©cit de Marc, il rĂ©pond par une question “Que vous a commandĂ© MoĂŻse ?” Le verbe “commander” est trĂšs fort. On a vu que, formellement, DeutĂ©ronome 24 n’est pas un commandement sur le divorce ; il est donc permis de penser qu’en utilisant un verbe aussi fort, JĂ©sus espĂ©rait conduire les pharisiens vers d’autres commandements directement vers les ordonnances du mariage dans les rĂ©cits de crĂ©ation ou peut-ĂȘtre vers les commandements de MoĂŻse interdisant explicitement le divorce et ainsi, par ricochet, vers les ordonnances crĂ©ationnelles. Il est certain en tout cas, selon le rĂ©cit de Matthieu, que c’est bien au mariage que JĂ©sus a pensĂ© en premier. On peut donc penser que c’est vers le mariage, et tout le sĂ©rieux qu’il faut attacher aux ordonnances divines, qu’il espĂ©rait aussi orienter les pharisiens selon le rĂ©cit de premiĂšre rĂ©action de JĂ©sus est dĂ©jĂ  pleine d’enseignement. Alors que la tendance actuelle en cas de difficultĂ© conjugale conduit Ă  penser d’abord “divorce”, l’attitude de JĂ©sus est, pour le chrĂ©tien et a fortiori pour le pasteur et la dĂ©marche pastorale, un rappel important elle invite Ă  penser d’abord “mariage”. C’est lui qu’il faut valoriser, c’est lui qu’il faut tenter de sauver. Et ceci en vertu de l’ordonnance crĂ©ationnelle qui prime sur la permission conduit Ă  une seconde remarque. Selon le rĂ©cit de Marc, les phari- siens ont bien perçu la subtilitĂ© introduite par JĂ©sus avec le verbe “commander”. Certes ils ne vont pas le suivre mais ils vont recentrer le dĂ©bat sur la rĂ©pudiation en Ă©voquant la permission mosaĂŻque – et non le commandement – de DeutĂ©ronome On retrouve, dans le rĂ©cit matthĂ©en, le mĂȘme glissement du verbe commander vers le verbe permettre, Ă  cette diffĂ©rence prĂšs que ce sont les pharisiens qui utilisent le premier et JĂ©sus le second Mt Quoi qu’il en soit de cette diffĂ©rence, le glissement est lĂ , et il est important. Il Ă©tait au cƓur de la conversation entre JĂ©sus et les rĂ©cit rappelle clairement que la Torah ne contient pas de commandement sur le divorce, mais seulement une permission, Ă  cause de la duretĂ© du cƓur humain. Une permission est moins qu’un commandement, mais c’est plus qu’une simple tolĂ©rance. En permettant, le Seigneur accorde, il valide la possibilitĂ© du divorce. Si la parole du Seigneur invite Ă  tout faire pour tenter de sauver un mariage en difficultĂ©, elle admet aussi l’existence de cas limites, de cas oĂč le Seigneur lui-mĂȘme valide la possibilitĂ© de la sĂ©paration. Une telle permission, validĂ©e par le Seigneur, doit ĂȘtre prise comme une porte ouverte, une vraie possibilitĂ© offerte pour se reconstruire en dehors du cadre destructeur d’un mariage devenu toxique. Toute la question est de savoir Ă  quelle situation s’applique cette permission. Le sens de la clause d’exception Ceci nous conduit Ă  examiner la fameuse clause d’exception de cf dĂ©jĂ  Mt “Je vous dis que quiconque renvoie sa femme, sauf pour inconduite sexuelle pornĂ©ia, et en Ă©pouse une autre est adultĂšre”. Ici se cristallise le dĂ©bat. À la diffĂ©rence prĂšs de la clause d’exception et de l’expression “envers elle”, la phrase est strictement identique en Marc En Luc en dĂ©pit de termes diffĂ©rents, le sens est le mĂȘme. Matthieu est donc le seul Ă  contenir cette clause dite d’exception. Nous ne croyons pas qu’il s’agit d’un ajout matthĂ©en5.Que dĂ©signe exactement le mot pornĂ©ia ? Dans les textes bibliques ce mot a plusieurs sens Prostitution. C’est le sens premier. Le terme grec pour dĂ©signer la prostituĂ©e est pornĂ©. Voir Matthieu ; Luc ; 1 Corinthiens C’est aussi dans ce sens qu’il est utilisĂ© mĂ©taphoriquement Ap ; La racine dĂ©signe le fait de se prostituer la prostituĂ©e est appelĂ©e la pornĂ© , mais aussi le fait de s’unir Ă  une prostituĂ©e. Relations sexuelles incestueuses. Le terme dĂ©signe quelquefois des unions interdites par la loi juive en raison d’un degrĂ© de consanguinitĂ© trop Ă©troit Lv C’est le sens en 1 Corinthiens Peut-ĂȘtre aussi en Actes et S’il fallait donner ce sens restreint au terme dans la clause d’exception, JĂ©sus affirmerait que certaines unions devraient ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme non valides aux yeux de Dieu en raison d’un degrĂ© trop Ă©troit de consanguinitĂ©. La clause ne serait donc pas une permission de divorce mais plutĂŽt la reconnaissance de l’invaliditĂ© de certaines unions conjugales aux yeux de Dieu. Cela rejoint le point de vue catholique qui refuse le divorce mais reconnaĂźt qu’il existe des cas de nullitĂ© de mariage. Ce ne sont pas des annulations mais des dĂ©clarations de nullitĂ©. Un mariage est dĂ©clarĂ© nul et non avenu parce qu’il n’a pas respectĂ© certaines rĂšgles constitutives d’un mariage valide. La difficultĂ© avec cette interprĂ©tation, c’est qu’elle donne un sens peu courant au mot pornĂ©ia. En 1 Corinthiens le contexte impose ce sens. Mais rien dans notre contexte ne l’impose. Ce n’est pas parce que le terme a ce sens dans un passage du Nouveau Testament qu’il faut l’imposer ailleurs. Surtout lorsque ce n’est pas le sens le plus courant. AdultĂšre. LĂ  encore ce n’est pas un sens courant. On le trouve dans la LXX, en Nombres ou en JĂ©rĂ©mie Mais le grec a un autre mot plus spĂ©cifique pour dĂ©signer l’adultĂšre moicheia. Ce mot spĂ©cifique apparaĂźt d’ailleurs dans le contexte de la clause d’exception Mt et ce qui conduit Ă  penser que les deux termes ont ici un sens diffĂ©rent. JĂ©sus ne dirait donc pas que l’adultĂšre est le seul motif lĂ©gitime de divorce. Il se distancierait ainsi de la position de ShammaĂŻ. Inconduite sexuelle. Dans plusieurs passages le mot a un sens moins clairement dĂ©fini Mc ; 1 Co ; Il Ă©voque toute forme d’inconduite sexuelle l’adultĂšre ou la prostitution, bien sĂ»r, mais pas uniquement. Plus largement, tout comportement qui ne correspond pas Ă  un usage de la sexualitĂ© conforme Ă  la volontĂ© divine. Dans la pensĂ©e de Dieu, la sexua- litĂ© est un geste d’amour accompli dans le cadre du mariage ; elle suppose la fidĂ©litĂ© et le respect du conjoint. Tout ce qui sort de ce cadre peut ĂȘtre qualifiĂ© de pornĂ©ia. Ainsi, en DeutĂ©ronome les relations sexuelles avant le mariage sont dĂ©signĂ©es, dans la Septante, avec le verbe porneuĂŽ. Mais bien d’autres attitudes pourraient ĂȘtre concernĂ©es harcĂšlement sexuel, exhi- bitionnisme
 On pourrait aussi penser Ă  des situations plus actuelles comme l’habitude de frĂ©quenter, sur Internet, des tchats pornographiques
 N’ayant aucune indication dans notre contexte pour donner un sens spĂ©cifique au terme, c’est ce sens plus gĂ©nĂ©ral qu’il faut conserver. JĂ©sus dirait que toute forme de sexualitĂ© ne correspondant pas Ă  la volontĂ© de Dieu pourrait ĂȘtre une cause lĂ©gitime de comprĂ©hension de la clause d’exception nous conduit Ă  faire la remarque suivante comme en DeutĂ©ronome le contenu n’est pas fixĂ© avec prĂ©cision. JĂ©sus n’utilise pas le mot moicheia et donc ne limite pas la possibilitĂ© du divorce Ă  l’adultĂšre. Certes JĂ©sus n’ouvre pas la permission du divorce aussi largement que le faisait Hillel. La raison est Ă©vidente. Pour lui le mariage est une institution divine et en aucun cas il ne voulait en relativiser l’importance. En cas de difficultĂ©, il faut tout faire pour le sauver “Que l’homme ne sĂ©pare pas ce que Dieu a uni”. JĂ©sus ne cherche pas non plus Ă  banaliser le divorce. La formulation de la phrase qui contient la clause le dĂ©montre ; en toute rigueur JĂ©sus ne permet pas le divorce, il l’interdit, sauf dans certains cas
 Il fait preuve de la plus grande prudence car un divorce infondĂ© fait courir le risque du pĂ©chĂ© d’adultĂšre. Mais le fait de ne pas Ă©noncer avec prĂ©cision les motifs permettant le divorce est significatif. Pour JĂ©sus il ne s’agissait pas, comme le faisait ShammaĂŻ, de dĂ©finir de façon prĂ©cise les conditions de possibilitĂ© d’un divorce. JĂ©sus n’a pas une approche lĂ©galiste. Il ouvre une autre dĂ©marche ne pas trop prĂ©ciser, afin de maintenir une porte ouverte lorsque le mariage, trop profondĂ©ment atteint, affecte gravement et blesse irrĂ©mĂ©diablement l’un au moins des conjoints. Garder une porte ouverte sans toutefois cĂ©der Ă  la banalisation. Telle est la ligne de crĂȘte, Ă©troite mais nĂ©cessaire, pour refuser tout laxisme, mais aussi pour maintenir la possibilitĂ© d’un nouveau dĂ©part en cas d’échec avĂ©rĂ© du mariage. L’approche de JĂ©sus n’est ni lĂ©galiste, ni libĂ©rale. C’est une approche pastorale, qui privilĂ©gie la compassion sans tomber dans le laxisme. L’APÔTRE PAUL PERMET-IL LE DIVORCE ? C’est dans 1 Corinthiens que l’on trouve les paroles principales de l’apĂŽtre concernant le divorce et le remariage. De prime abord, lorsqu’on lit ces versets, particuliĂšrement les versets 10-11, on pourrait se dire que la cause est entendue. L’apĂŽtre serait opposĂ© au divorce “Que la femme ne se sĂ©pare pas de son mari
 et que le mari n’aban- donne pas sa femme” ; le mariage serait indissoluble, de la maniĂšre la plus absolue, tant que l’un des conjoints est vivant ; seule la mort est susceptible de libĂ©rer de ce lien cf. Rm et 1 Co comprĂ©hension des textes de Paul est encore assez rĂ©pandue, notamment chez un grand spĂ©cialiste Ă©vangĂ©lique Gordon Fee 7. Mais, si on l’adopte, on doit se demander Comment l’apĂŽtre a-t-il reçu la clause d’exception formulĂ©e par JĂ©sus ? Ne la connaissait-il pas, lui qui prĂ©tend parler au nom du Seigneur ? Et surtout ne se contre-dirait-il pas avec ce qu’il dit un peu plus loin ? En effet, ne laisse-t-il pas entendre, au verset 15, que le mari et la femme peuvent ĂȘtre libĂ©rĂ©s du lien du mariage alors que les deux sont toujours vivants ? Rappel du contexte Pour comprendre ces versets, on ne peut pas faire l’impasse sur le contexte. DĂšs le dĂ©but du chapitre l’apĂŽtre rĂ©pond Ă  des questions concernant le mariage8. Pour comprendre ces rĂ©ponses, il est important de chercher Ă  saisir les questions Ă  l’arriĂšre-plan et leur reconstitution de la situation de l’Église de Corinthe fait l’objet d’un large consensus 9. Des membres de l’Église Ă©taient fortement influencĂ©s par les premiĂšres manifestations d’une philosophie Ă©trangĂšre Ă  la Bible, connue au IIĂšme siĂšcle sous le nom de gnosticisme. Certes, Ă  l’époque oĂč Paul Ă©crit le gnosticisme n’est pas encore connu comme tel. Mais les prĂ©mices de cette façon de penser se font dĂ©jĂ  sentir. On a aussi appelĂ© ces courants “spiritualistes” Ă  cause de l’accent mis sur l’esprit au dĂ©triment du corps seul compterait l’esprit ; les rĂ©alitĂ©s corporelles seraient indiffĂ©rentes, voire nuisibles Ă  l’esprit. D’une telle conception naissait deux attitudes opposĂ©es celle qui affirmait que l’on peut faire ce que l’on veut de son corps, que cela n’a aucune incidence sur l’esprit ; et celle qui affirmait que l’on doit brider toutes les rĂ©alitĂ©s corporelles pour sele judaĂŻsme contemporain de JĂ©sus, le divorce impliquait le droit au remariage. En effet le talmud indique que la lettre de divorce comportait la formule “Tu es libre de te remarier”14. Des documents juridiques de la colonie juive d’ÉlĂ©phantine, en Égypte, allaient dans le mĂȘme sens 15. Les pharisiens qui venaient Ă  JĂ©sus avaient en tĂȘte le texte de DeutĂ©ronome 24 et aussi la pratique courante telle qu’elle est reflĂ©tĂ©e dans ces documents du judaĂŻsme. Pour eux, rĂ©pudiation et droit au remariage allaient de pair. Si JĂ©sus avait voulu s’opposer Ă  cette conception courante, il aurait normalement dĂ» le signifier. Certains, Ă  la suite de JĂ©rĂŽme au IVĂšme siĂšcle, ont affirmĂ© que la clause d’exception doit s’appliquer Ă  la premiĂšre partie de la phrase seulement mais pas Ă  la deuxiĂšme. Ainsi JĂ©sus admettrait, dans certains cas, la possibilitĂ© de sĂ©paration, mais en aucun cas il ne permettrait le remariage. En d’autre terme il aurait voulu dire “Quiconque rĂ©pudie sa femme, sauf en cas d’inconduite sexuelle, commet un adultĂšre et quiconque se remarie, dans tous les cas, commet un adultĂšre”. Mais cette interprĂ©tation soulĂšve des difficultĂ©s. Elle impliquerait que la rĂ©pudiation, mĂȘme sans remariage, serait un adultĂšre. Or dans la pensĂ©e biblique, l’adultĂšre suppose une relation sexuelle. Sauf Ă  redĂ©finir le sens de ce mot, on ne voit pas trĂšs bien comment le simple fait de se sĂ©parer de son conjoint serait un adultĂšre. De plus, si JĂ©sus avait Ă©voquĂ© ici deux situations diffĂ©rentes, il aurait Ă©tĂ© logique que l’annonce du rĂ©sultat de ces deux situations soit au pluriel “Celui rĂ©pudie sa femme, sauf en cas de pornĂ©ia, et celui qui se remarie sont adultĂšres”. Ou bien alors, comme en Matthieu il aurait dĂ» rĂ©pĂ©ter Ă  chaque fois le rĂ©sultat “Celui qui rĂ©pudie sa femme – sauf en cas de pornĂ©ia – commet l’adultĂšre et celui qui se remarie commet l’adultĂšre”16. La maniĂšre la plus logique de lire cette phrase, c’est donc de considĂ©rer que JĂ©sus n’évoque ici qu’une seule situation celle d’un homme qui rĂ©pudie sa femme puis se remarie. C’était en effet la situation courante. JĂ©sus ne l’interdit pas, mais, sollicitĂ© sur la question du divorce, sa rĂ©ponse se dĂ©place vers le remariage. Il dit “attention, si on divorce pour un motif futile, on commet l’adultĂšre en se remariant !” La parole de JĂ©sus “Que l’homme ne sĂ©pare pas ce que Dieu a uni” est souvent invoquĂ©e pour affirmer que la rĂ©pudiation dont parle la Bible ne rompt pas le lien conjugal. En effet les hommes ne seraient pas capables de dĂ©faire ce que Dieu a fait. Mais H. Blocher fait remarquer que JĂ©sus n’a pas dit “L’homme ne peut pas sĂ©parer ce que Dieu a uni” mais “Que l’homme ne sĂ©pare pas
”17. C’est trĂšs diffĂ©rent. On pourrait mĂȘme pous- ser plus loin la parole de JĂ©sus et dire que l’homme, en fait, peut sĂ©parer ce que Dieu a uni, mais, en principe, il ne doit pas le faire. Paul Sorti de son contexte, 1 Corinthiens pourrait apparaĂźtre comme uneinterdiction absolue “Si elle s’est sĂ©parĂ©e, qu’elle demeure sans se remarier”. Mais on a vu que cette parole s’adressait spĂ©cifiquement au conjoint qui a pris l’initiative de la sĂ©paration pour le seul motif ascĂ©tique. Paul reconnaĂźt que cette personne est non-mariĂ©e, mais elle n’a pas le droit de se remarier. On dira pourquoi tout Ă  l’heure. De plus on a vu que Paul permettait, lui aussi, une possibilitĂ© de sĂ©paration. Admettait-il alors la possibilitĂ© du remariage dans ce cas prĂ©cis ? Il ne le dit pas clairement. Cependant les termes forts qu’il utilise conduisent Ă  le penser si les conjoints sĂ©parĂ©s sont agamoĂŻ donc dans une situation similaire Ă  celle du cĂ©libataire et si au moins celui qui subit la sĂ©para- tion n’est pas liĂ© donc dans une situation similaire Ă  celle des veufs on a toutes les raisons de croire qu’il pouvait se remarier. On peut mĂȘme penser qu’en interdisant explicitement le remariage dans une situation, cela implique qu’il le permettait implicitement dans l’autre situation. Mais pourquoi l’interdire dans un cas et pas dans l’autre ? N’est-ce pas faire deux poids deux mesures ? Non. Il faut bien rĂ©aliser que dans les deux cas la situation est trĂšs diffĂ©rente. Le verset 11 s’adresse Ă  une personne qui a choisi de se sĂ©parer pour une raison qui ne constitue pas une atteinte directe au lien du mariage. Son dĂ©sir d’ascĂ©tisme est un motif purement personnel qui ne met pas en cause l’attitude du conjoint. Il est donc logique dans ce cas, si cette personne ne souhaite pas reve- nir vers son conjoint, qu’elle demeure non mariĂ©e, puisque tel est son choix. Au verset 15 la situation est toute diffĂ©rente. Le conjoint chrĂ©tien n’a pas dĂ©cidĂ© lui-mĂȘme de se sĂ©parer. Il est obligĂ© d’accepter la situation que les circonstances lui imposent, un peu comme les veufs et veuves. L’attitude du conjoint dĂ©serteur atteint en profondeur la relation du mariage, elle la rend impossible. Le conjoint abandonnĂ© doit donc ĂȘtre considĂ©rĂ© comme dĂ©liĂ© de ses engagements antĂ©rieurs. Il est donc logique qu’il ait le droit de se remarier. Nous avons donc aux versets 11 et 15 deux situations bien distinctes dans un cas un divorce choisi sans motif valable mais un divorce tout de mĂȘme ! ; dans l’autre un divorceimposĂ© rendant impossible la poursuite de la relation conjugale. Dans un cas le remariage n’est pas possible, dans l’autre, il l’est. DEUX CLAUSES D’EXCEPTION OU DEUX EXEMPLES DE CLAUSES D’EXCEPTION ? La Bible mentionne expressĂ©ment deux motifs de divorce l’inconduite sexuelle et la dĂ©sertion du conjoint non-chrĂ©tien. Faut-il considĂ©rer que ce sont les deux seules raisons possibles ?Qu’en est-il, par exemple, lorsque c’est un conjoint chrĂ©tien qui est coupable de dĂ©sertion ? Certes, l’approche pastorale conduira Ă  le rencontrer et Ă  Ɠuvrer dans le sens d’une rĂ©conciliation. Mais s’il ne veut rien entendre ? Comment accompagner le conjoint dĂ©sertĂ© ? Faut-il le considĂ©rer comme dĂ©liĂ© ? Faut-il considĂ©rer le dĂ©serteur comme un paĂŻen au motif qu’il refuse d’écouter l’Église selon la suggestion du Seigneur lui-mĂȘme ; cf. Mt ? Et qu’en est-il d’autres situations commela violence, l’alcool
 ? Ou encore de situations infiniment plus compliquĂ©es, lorsque les torts sont difficiles Ă  Ă©tablir, que la relation s’est dĂ©gradĂ©e au cours des annĂ©es et que le mĂ©pris a pris la place de l’amour ? Doit-on considĂ©rer qu’il n’y a lĂ  aucun motif valable de divorce ?Toute la question est de savoir si la Bible prĂ©sente une liste exhaustive de clauses d’exception ou bien s’il s’agit plutĂŽt d’“exceptions type” dont la liste ne serait pas exhaustive ? Je voudrais plaider pour cette deuxiĂšme notons que les motifs invoquĂ©s pour permettre le divorce restent relativement imprĂ©cis. C’est particuliĂšrement vrai dans DeutĂ©ronome 24. Ça le reste dans la bouche de JĂ©sus. On peut noter aussi que l’apĂŽtre Paul ne prĂ©cise pas le motif qui pousse le conjoint non-chrĂ©tien Ă  se sĂ©parer cf. 1 Co Cette attitude qui consiste Ă  ne pas trop prĂ©ciser les choses – contrairement Ă  ce que faisait ShammaĂŻ par exemple – me paraĂźt significative. C’est une attitude qui tend vers l’ouverture plutĂŽt que vers la fermeture. Cela traduit le dĂ©sir de prendre en compte chaque cas individuellement plutĂŽt que d’établir des normes prĂ©cises qu’il faudrait appliquer froidement sans tenir compte des situations. Cette maniĂšre de faire ouvre la possibilitĂ© d’une certaine libertĂ© pour permettre un accompagnement pastoral adaptĂ© et Ă©vite les piĂšges du lĂ©galisme. JĂ©sus ne recommande pas le libĂ©ralisme de Hillel, loin s’en faut, mais il ne fait pas non plus l’éloge du rigorisme de ShammaĂŻ. S’il est ferme dans son appui du maiage, il est aussi humain envers la souffrance d’autrui. En cela on peut penser qu’il a modelĂ© l’attitude de Paul qui s’est senti la libertĂ©, en considĂ©rant la souffrance des conjoints dĂ©sertĂ©s, de permettre la reconnaissance d’un nouveau cas de nous devons prendre en compte la nature des textes bibliques Ă©tudiĂ©s. Aucun d’eux ne constitue un exposĂ© Ă  part entiĂšre sur le thĂšme du divorce. Tous sont des rĂ©actions Ă  des situations existantes une loi casuistique dans un cas, la rĂ©ponse Ă  une question posĂ©e sur la possi- bilitĂ© d’un divorce pour n’importe quel motif dans un autre cas, la prisede position par rapport Ă  des situations engendrĂ©es par la confrontation Ă  des philosophies et des attitudes Ă©manant du monde paĂŻen dans un dernier cas. Pas d’exposĂ© thĂ©orique, mais des rĂ©actions. C’est la raison pour laquelle Paul ne fait aucune mention de la clause d’exception du Seigneur. Pour lui ce n’était pas le sujet. La prise en compte de cette rĂ©alitĂ© oblige Ă  penser qu’on ne trouve dans aucun texte un exposĂ© exhaustif sur la question du divorce. À chaque fois nous trouvons plutĂŽt un effort de contextualisation. À chaque fois il s’agit de faire tenir ensemble plusieurs paramĂštres la pensĂ©e de Dieu sur le mariage, la pensĂ©e humaine fortement entachĂ©e de pĂ©chĂ©, mais aussi la souffrance que les crises du mariage ne manquent pas d’engendrer. Or, il se trouve que si la pensĂ©e de Dieu sur le mariage ne change pas, la rĂ©alitĂ© du pĂ©chĂ© et les causes de souffrances sont, elles, multiformes. Et cela oblige Ă  refaire constamment le travail de contextualisation. L’apĂŽtre Paul a pour nous une attitude exemplaire. Il ne campe pas sur la clause d’exception du Seigneur, mais il adopte la mĂȘme attitude que lui il tient compte de la pensĂ©e divine sur le mariage “qu’on ne se sĂ©pare pas” mais aussi de la rĂ©alitĂ© du pĂ©chĂ© et des souffrances qu’elle engendre “si elle est sĂ©parĂ©e”, “si le non-croyant se sĂ©pare”. C’est cette Ɠuvre de contextualisation que l’approche pastorale, confrontĂ©e Ă  une grande diversitĂ© de situations, doit constamment nombreux hommes de Dieu, dans des situations trĂšs diverses, ont dĂ©jĂ  plaidĂ© pour la poursuite de cet effort de contextualisation. Luther a pensĂ© que le refus par un conjoint des relations sexuelles rendait possible le divorce ; MĂ©lanchton le pensait des mauvais traitements ; Bucer allait jusqu’à proposer l’incompatibilitĂ© d’humeur ; plus rĂ©cemment Dabney invoque un mari qui contraindrait sa femme Ă  avorter ou une femme qui avorterait Ă  l’insu de son mari ou encore un mari qui bat sa femme ou ses enfants de maniĂšre habituelle ; R. Beckwith Ă©voque la cruautĂ© perverse, le refus du mari de pourvoir aux besoins de sa femme ou de ses enfants, et mĂȘme l’opposition dĂ©libĂ©rĂ©e aux dĂ©cisions raison- nables du mari sur des points importants18.Henri Blocher pose la question “Puisque l’apĂŽtre, inspirĂ©, a eu l’auda- ce d’étendre Ă  la dĂ©sertion ce que JĂ©sus n’avait dit que de la fornication, pouvons-nous comme lui allonger la liste, l’étendre Ă  d’autres fautes graves ?”19 R. Somerville est disposĂ© Ă  aller dans ce sens, “à condition de ne pas nous placer dans une perspective purement juridique ce qui reviendrait Ă  dire, dans telle ou telle situation, le divorce est autorisĂ©, mais plutĂŽt dans une perspective pastorale ne sommes-nous pas dans une situation oĂč l’interdiction de divorcer deviendrait un esclavage, alors que le mariage est, de fait, brisĂ© ?”20.Il est Ă©vident qu’une telle dĂ©marche nĂ©cessite de la prudence. En aucun cas, elle ne doit ouvrir la porte au laxisme. Le soutien franc et massif de la Parole de Dieu au mariage doit demeurer une ligne directrice ferme. Ce soutien franc doit empĂȘcher de livrer le lien du mariage Ă  des motifs de ruptures futiles. Nos textes refusent explicitement le remariage lorsque le motif de la sĂ©paration ne constitue pas une atteinte directe au cƓur du mariage et aux engagements qui le fondent ainsi de la sĂ©paration pour un motif purement personnel, Ă©goĂŻste 21. Mais on a aussi admis que lorsque le motif de la sĂ©paration constituait une atteinte directe au cƓur un mariage et aux engagements qui le fondent, par exemple le refus de fidĂ©litĂ© ou de vie commune, alors le remariage devenait possible, et donc le divorce lĂ©gitime. De tels Ă©lĂ©ments peuvent guider dans le discernement et l’accompagnement pastoral.
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