3 Soit de l'usage d'une fausse identité ou de faux documents, au sens de l'article 441-1 du code pénal, ou de toute autre falsification ; 4° Soit d'une domiciliation fiscale fictive ou artificielle à l'étranger ; 5° Soit d'un acte fictif ou artificiel ou de l'interposition d'une entité fictive ou artificielle.Accueil •Ajouter une définition •Dictionnaire •CODYCROSS •Contact •Anagramme Elle peut être fiscale ou de prison — Solutions pour Mots fléchés et mots croisés Recherche - Solution Recherche - Définition © 2018-2019 Politique des cookies. Aufil du temps le parlement écossais comme le catalan a obtenu presque tous les pouvoirs exceptés ceux des affaires étrangères, de la monnaie, de l’énergie, de la fiscalité et de la défense qui restent du ressort de Londres (ou de Madrid pour le parlement catalan). En 2006, le parlement Catalan voulait bénéficier du même statut d’autonomie fiscale que celui des Voici toutes les solution Elle peut être fiscale ou de prison. CodyCross est un jeu addictif développé par Fanatee. Êtes-vous à la recherche d'un plaisir sans fin dans cette application de cerveau logique passionnante? Chaque monde a plus de 20 groupes avec 5 puzzles chacun. Certains des mondes sont la planète Terre, sous la mer, les inventions, les saisons, le cirque, les transports et les arts culinaires. Nous partageons toutes les réponses pour ce jeu ci-dessous. La dernière fonctionnalité de Codycross est que vous pouvez réellement synchroniser votre jeu et y jouer à partir d'un autre appareil. Connectez-vous simplement avec Facebook et suivez les instructions qui vous sont données par les développeurs. Cette page contient des réponses à un puzzle Elle peut être fiscale ou de prison. Elle peut être fiscale ou de prison La solution à ce niveau evasion Revenir à la liste des niveauxLoading comments...please wait... Solutions Codycross pour d'autres langues
Fraudefiscale définition : Elle est prévue à l’article 1741 du code général des impôts. La personne qui commet l’ infraction veut se soustraire frauduleusement. à l’établissement de l’impôt ou à son paiement. Tout d’abord, elle doit avoir conscience qu’elle est soumise à l’impôt et que son. comportement est fautif.Pierre Bordreuil, Françoise Briquel-Chatonnet, Cécile Michel dir., Les débuts de l’histoire. Le Proche-Orient de l’invention de l’écriture à la naissance du monothéisme, Paris, Éd. de La Martinière, 2008, 420 p. 1La parution d’un ouvrage généraliste sur les civilisations du Proche-Orient ancien s’est fait longtemps attendre et c’est avec satisfaction et curiosité qu’a été saluée la sortie de ce livre. Il se distingue par une présentation soignée et agréable, accompagnée d’une très riche illustration, aussi bien en termes de sources écrites que de représentations figurées. De nombreux textes originaux, dont les traductions ont bien souvent été révisées, offrent au lecteur un aperçu de la documentation à partir de laquelle on écrit l’histoire du Proche-Orient ancien. Photographies d’œuvres d’art, plans et dessins d’objets et de bâtiments illustrent avec un grand à-propos l’ensemble des contributions. Outre les deux cartes géographiques générales qui ornent les deuxième et troisième de couverture, huit cartes thématiques techniquement très réussies permettent de se représenter le contexte géo-politique des différentes époques et régions envisagées dans l’ouvrage. 2L’entreprise assumée par les auteurs était de taille il s’agissait de dresser, pour la période s’étendant de la fin du IVe à la fin du Ier millénaire av. n. è. un panorama des civilisations du Proche-Orient antique » où se sont produits tant de changements capitaux dans l’histoire de l’humanité » p. 5. La Mésopotamie fut marquée, dès le IVe millénaire, par l’apparition de l’urbanisation et de l’écriture ; la côte méditerranéenne et le nord de la Syrie avaient été le lieu de la révolution néolithique au VIIIe millénaire et furent celui de l’invention de l’écriture alphabétique au IIe millénaire av. n. è. Ces deux domaines entretinrent dès la plus haute Antiquité des contacts et des échanges fréquents ; ils se trouvèrent même réunis aux VIIIe et VIIe siècles au sein de l’Empire constitué par les rois assyriens. Ils demeurent pourtant souvent séparés par les études sur le Proche-Orient ancien, qui s’intéressent prioritairement – du moins en France – à l’une ou l’autre des documentations. Un des mérites de cet ouvrage est donc de confronter les connaissances de spécialistes de ces deux domaines, chacune des contributions qui le composent tentant, autant que faire se peut, de mettre en regard pour chaque sujet abordé les documentations de Mésopotamie et du Levant pour les trois millénaires concernés. 3Le livre souffre cependant, dans son ensemble, de quelques choix éditoriaux malheureux et ce, dès le titre. Celui-ci, aussi évocateur que le bien connu L’histoire commence à Sumer de S. N. Kramer, vieux aujourd’hui d’un demi-siècle, est propre à attirer l’attention d’un grand public passionné par la recherche des origines et tente ainsi de faire concurrence à ces autres civilisations anciennes dont les vestiges matériels grandioses sont plus évidemment séduisants et médiatiques que ceux de Mésopotamie et du Levant. Le sous-titre entend donner des limites temporelles à ces débuts » de l’histoire. L’invention de l’écriture est certes communément retenue comme moment marquant le début de l’histoire entendue comme ère succédant à la préhistoire. Mais on peut à bon droit se demander en quoi la naissance du monothéisme représente le terme des débuts de l’histoire. L’expression donne tout d’abord, par sa formulation de ... à ..., l’impression d’un cheminement linéaire et quasi nécessaire, d’un progrès des civilisations vers une forme de modernité ; elle laisse en outre envisager que, une fois le monothéisme inventé, la véritable histoire peut enfin ? commencer. L’éditeur commercial est certainement grandement responsable de cette formulation qui réunit sur la couverture de son livre deux thèmes propres à toucher un large lectorat. Son choix donne lieu cependant à un raccourci historique que les auteurs n’ont à coup sûr pas voulu. 4Passée l’introduction qui précise brièvement les cadres spatiaux et temporels de l’ouvrage ainsi que la nature des sources et les grands repères chronologiques marquant ces quelques trois mille ans d’histoire, il n’est plus question, dans les quatre parties qui suivent, d’histoire politique événementielle l’approche est résolument thématique et le plan général du livre décline de manière très classique une histoire économique première partie, une histoire des institutions deuxième partie, une histoire sociale troisième partie et une histoire culturelle quatrième partie des civilisations du Proche-Orient ancien. 5Le titre de la première partie Du village à la ville », qui reprend dans sa formulation le parti évolutionniste du sous-titre du livre, est réducteur au vu du contenu des quatre chapitres qui la constituent. Bien au-delà du phénomène fort intéressant de fixation des populations du Proche-Orient ancien en foyers de peuplement sédentaire de plus en plus importants entre le VIIIe et le IVe millénaire, qui n’est abordé que dans une partie du chapitre 4 consacré à La naissance des villes », l’information délivrée ici est en réalité plus largement d’ordre économique et traite de manière conjointe du développement des activités humaines et de l’évolution des modes de vie des populations du Proche-Orient jusqu’au Ier millénaire av. n. è. Il est ainsi question tout d’abord de l’agriculture irriguée et de l’élevage chap. 1 ; des innovations techniques ensuite, dans des domaines aussi variés que la céramique, l’architecture, le travail du bois, de la laine, du métal et de la pierre, l’invention du verre et les moyens de transport chap. 2 ; des échanges commerciaux enfin chap. 3. 6La deuxième partie offre un panorama des divers régimes politiques qu’ont connus les pays du Proche-Orient ancien. Son titre évoque encore une fois une évolution quasi nécessaire de formes simples vers des formes complexes de hiérarchisation sociale et politique Des cités-États à l’Empire » et cette impression d’enchaînement chronologique se trouve renforcée encore par le plan même de la partie, qui se compose de trois chapitres étudiant successivement Les cités-États », La royauté » et L’empire », puis d’un quatrième intitulé L’élargissement de l’horizon » et qui, sous-tendu par le concept d’impérialisme, traite pêle-mêle des échanges à longue distance, de l’expansion coloniale, de la guerre et de la déportation, de la diplomatie, des alliances et traités et de la quête de produits exotiques. Tout dans l’exposé s’enchaîne ainsi logiquement avec l’idée sous-jacente que les institutions évoluent irrémédiablement vers l’Empire. Pourtant, en introduction au chapitre consacré à ce dernier, il est convenu que l’histoire du Proche-Orient ancien est faite d’une alternance de périodes d’unification, le pays dans son ensemble étant soumis à l’autorité d’un seul dirigeant, et de périodes d’éclatement, ce même pays étant divisé en une pluralité d’États » p. 155. L’apparente linéarité suggérée par le titre et le plan de la partie est finalement niée ici en quelques mots, à juste titre bien sûr, mais de manière troublante pour un lecteur non averti. La confusion augmente encore quand on lit, quelques lignes plus bas, que les cités-États du Proche-Orient sont aussi des royaumes, même si leurs dimensions sont souvent plus modestes, et rien ne distingue un royaume d’un empire », affirmation discutable au vu de l’importante bibliographie qui traite de ces problèmes. Tout cela fait de cette deuxième partie la plus faible, à notre avis, de l’ouvrage qui souffre, en règle générale mais ici plus qu’ailleurs, du choix qui a été fait d’évacuer la dimension événementielle de l’histoire politique en introduction, et de ne plus jamais y revenir par la suite. 7Sûrement eût-il été préférable de composer une partie autour de la notion de royauté au Proche-Orient ancien, en distinguant d’une part les différentes formes qu’elle pouvait prendre dans son exercice, en ménageant des développements montrant les spécificités et les questions que posent la cité-État et l’Empire et en décrivant d’autre part, à différentes échelles, les institutions locales municipales ou tribales, nationales l’organisation du royaume et internationales la diplomatie, bien souvent valables pour les trois régimes distingués ici, quoiqu’avec des variantes selon les lieux et les époques. Quant aux sujets dont il est question au chapitre 4, ils ne sont évidemment pas tous le fait de l’Empire mais concernent tous les États quelle que soit leur forme institutionnelle ; ceux d’entre eux relatifs à l’organisation de l’économie auraient eu leur place au sein de la première partie ou sont d’ailleurs souvent redondants avec elle ; enfin, la Vision du monde » des anciens habitants du Proche-Orient exposée pour conclure aurait pu figurer à plus juste titre dans la quatrième partie voir ci-dessous. 8La troisième partie intitulée Vivre en société » dresse de manière beaucoup plus pertinente un tableau des sociétés du Proche-Orient ancien. On y trouve tout d’abord une synthèse à jour sur la famille et la maison, fondements et modèles des représentations et des structures sociales chap. 1. De longs développements sont consacrés ensuite à l’écriture, depuis son apparition sous forme pictographique jusqu’à l’invention de l’alphabet, en passant par les notations idéogrammatiques et phonétiques employées par l’écriture cunéiforme aux différents stades de son évolution. Sont étudiés aussi la formation des scribes, la constitution et la transmission des archives et des fonds de manuscrits ou bibliothèques des grands organismes – le temple et le Palais – aussi bien que des simples particuliers et, enfin, les phénomènes d’oralité qu’il convient de ne pas sous-estimer alors même que l’essentiel de la documentation sur laquelle se fondent les études sur le Proche-Orient ancien consiste justement en des sources écrites chap. 2. Vient ensuite un développement sur la justice et l’écriture de la loi, sujet qui permet à son auteur de comparer réellement les réalités mésopotamiennes aux informations transmises par les textes bibliques et de brosser un tableau nuancé des différentes manières de rendre la justice, une des principales missions des rois du Proche-Orient ancien, et de codifier la loi, œuvre des plus illustres d’entre eux chap. 3. Le quatrième et dernier chapitre de cette partie développe, sous le titre général de L’organisation de la société », des considérations assez datées et désormais largement contestées sur les différentes catégories d’hommes libres et de dépendants, serviteurs ou esclaves, et sur le salariat et les autres formes de rétribution du travail. Il revient donc sur le problème, déjà développé dans la première partie, de l’interaction entre les structures économiques et l’organisation du travail d’une part et la hiérarchisation de la société d’autre part et aurait pu y être intégré. 9La quatrième partie mêle histoire des sciences, histoire des arts et histoire religieuse de manière parfaitement appropriée tant il est évident que, pour les civilisations du Proche-Orient ancien, la tentative de compréhension de l’univers par les savants, les représentations de la réalité ou des figures et événements mythiques par les lettrés et autres artistes et la vision du monde conférée à chacun par la foi et la pratique religieuse ne sont que différentes facettes d’une même manière de Penser le monde ». Chacun des quatre chapitres consacrés ici respectivement à la science, aux œuvres littéraires, aux œuvres d’art et à la religion offre une synthèse utile des connaissances et des thèses retenues à ce jour dans ces différents domaines de la recherche. 10On pouvait attendre que cet ouvrage s’adresse à la fois à un public d’amateurs éclairés et d’étudiants découvrant le Proche-Orient ancien. Or, si les premiers ont des chances d’être comblés par le format du livre, la richesse du texte et des illustrations et le soin apporté aux cartes, les seconds en revanche risquent d’être rebutés par le prix de l’ouvrage un défaut de la qualité évoquée précédemment et par son maniement peu commode comme manuel de référence la dispersion de l’information dans un plan aux titres peu explicites ou redondants, du moins pour certains des thèmes abordés, déroutera celui qui voudra trouver rapidement une information. Ce défaut est dû, à nos yeux, au nombre peut-être excessif de contributeurs 38 pour 380 pages de texte ! qui a dû rendre la tâche difficile à ceux qui devaient harmoniser l’ensemble. On remarque à l’inverse que, d’une manière générale, les thèmes traités intégralement par un même auteur, ou par un binôme unissant un spécialiste de la Mésopotamie et un du Levant, gagnent en cohérence et pertinence. Enfin, l’absence de renvois systématiques à la bibliographie, pourtant elle aussi très riche et complète et présentée heureusement chapitre par chapitre en fin de volume, empêchera le lecteur d’aller approfondir par lui-même un élément de sa recherche, à moins de la dépouiller intégralement. Ces choix éditoriaux restreignent certainement la lisibilité et l’utilité pédagogique que l’on est en droit d’attendre d’un ouvrage généraliste. 11Antoine JACQUET. Marie-Claire Ferriès, Les partisans d’Antoine. Des orphelins de César aux complices de Cléopâtre, Bordeaux, Ausonius Éd., Scripta Antiqua, 2007, 565 p. 12C’est un ouvrage passionnant que nous propose Ferriès celui de l’histoire des partisans d’Antoine. Pour mener à bien cette tâche, l’auteur étudie le parti d’Antoine pendant les quatorze dernières années de la République sous un angle peu utilisé, celui des vaincus. Ferriès est partie du constat suivant un homme seul à Rome, à la fin de la République, ne dispose d’aucun réel pouvoir politique. Même s’il possède des talents, il a besoin d’alliés et de partisans pour mener à bien ses desseins. Ce fut le cas de César et d’Octavien/Auguste, ce fut également celui d’Antoine. 14L’auteur définit d’abord le terme de partisan. En aucun cas le partisan est un thuriféraire toujours dévoué à un chef et à ses idées. Les membres du parti d’Antoine sont ceux qui le servirent, qui obéirent à ses ordres, le défendirent et le représentèrent. Ce furent donc les agents, les subordonnés, les compagnons et alliés rassemblés autour de lui à un moment donné. En effet, il faut rappeler que peu d’hommes restèrent au service d’Antoine entre 44 et 30 parce que dans un parti romain les entrées et les sorties alternent au gré des intérêts des participants. 15Pour faire une telle étude, Ferriès a choisi un plan chronologique parce que le parti s’est construit progressivement. Les principales étapes de la guerre civile rythment l’évolution de l’entourage d’Antoine. La première partie est consacrée au noyau initial, à la gens Antonia, à la stratégie matrimoniale d’Antoine et à ses familiers. Avant la mort de César, Antoine n’était que le chef d’un groupe de pression au sein de l’oligarchie au pouvoir. La naissance réelle du parti antonien n’apparaît qu’à la mort du dictateur deuxième partie. Antoine réussit à récupérer une fraction des Césariens qui lui permet de constituer un véritable parti. La troisième partie est une étude des armées provinciales, véritable enjeu dans la guerre civile opposant Antoine au jeune Octavien et au parti sénatorial ou républicain. Après la bataille de Modène et la mise en place du second triumvirat, le parti connaît une nouvelle impulsion et son élite est toujours formée d’anciens Césariens. Grâce aux cadres de son parti, Antoine peut exercer une position prééminente au sein du nouveau régime. La victoire de Philippes, en 42, constitue une nouvelle étape dans la vie du parti quatrième partie. Le rapport des forces au sein du Triumvirat est bouleversé par l’élimination de Lépide et de Sextus Pompée. On passe à la fois à la bipolarisation et, après les accords de Brindes, à l’orientalisation du parti d’Antoine. Le triumvir a su accueillir des Républicains après la victoire de Philippes et connaît des succès en Orient. Il a toujours le soutien du Sénat qui lui vote des mesures comme l’engagement de la guerre parthique. L’élimination de Lépide et de Sextus Pompée conforte toutefois Octavien en Occident. Les dernières années du parti d’Antoine 36-30 sont traitées dans la cinquième partie. Ferriès, avec raison, rejette tout déterminisme et refuse de penser que la défaite était déjà prévisible. Toutefois, l’affrontement entre les deux triumvirs devient inévitable et apparaît clairement dès 34 à travers une propagande de plus en plus venimeuse entre les deux hommes. L’auteur étudie à la fois les partisans d’Antoine proches de Cléopâtre et ceux qui lui sont hostiles. Elle analyse également l’activité du parti d’Antoine en Italie qui sut toujours répondre aux attaques virulentes d’Octavien. La rupture entre les deux triumvirs trouve son origine dans le renouvellement et la durée des pouvoirs triumviraux. La question était de savoir si le triumvirat devait être reconduit le 1er janvier 32 ou le 1er janvier 31 et il était clair qu’aucun des deux triumvirs n’avait l’intention de renoncer au pouvoir triumviral. Au début de l’année 32, les chances de succès, dans le nouveau conflit qui s’annonçait, étaient à peu près égales dans les deux camps. Pourtant, avant la bataille d’Actium, un certain nombre d’Antoniens quitte leur camp et rejoint celui d’Octavien à cause essentiellement de la détérioration de la situation militaire d’Antoine en Orient. À l’exception de Mécène et d’Agrippa, les lieutenants d’Octavien sont presque tous d’anciens Antoniens et, en 32-31, au moment de la rupture, le mouvement s’accélère. Antoine perd ses principaux lieutenants comme Munatius Plancus ou encore Domitius Ahenobarbus. Ces départs eurent de lourdes conséquences pour l’affrontement final et Antoine dut confier le commandement de la flotte de la bataille d’Actium à d’anciens Pompéiens. L’auteur traite à la fin de la partie le sort des vaincus d’Actium. Ils connurent selon les circonstances un sort variable exécution capitale, grâce ou paiement d’une amende. Les Antoniens éminents bénéficièrent de la Clementia Caesaris. Le parti d’Antoine disparut à la mort d’Antoine, mais ses partisans subsistèrent. Octavien/Auguste sut éviter la mise en place d’un mouvement d’opposition au Principat naissant. 16Un très important catalogue prosopographique complète l’ouvrage. L’auteur y distingue les partisans assurés 143 et les incertains 39. Il comprend à la fois les élites dirigeantes, sénateurs ou membres de l’ordre équestre, mais également les affranchis souvent recrutés au plus près de la familia. Ferriès rappelle aussi que ce catalogue a pour but d’éclairer la nature et l’évolution des liens qui unissent Antoine à ses partisans. 17Ce travail est d’une très grande qualité et d’une lecture agréable. Le plan chronologique permet de suivre parfaitement les aléas du parti d’Antoine. La méthode de recherche est efficace et convaincante, puisque l’étude des auteurs de première main comme Cicéron, ou celle d’auteurs du IIe siècle de notre ère, a rendu possible le catalogue prosopographique qui nous révèle un nombre non négligeable d’Antoniens. Enfin, cette étude a bien mis en lumière les mécanismes de la formation, de la vie puis de la disparition d’un parti à Rome, à l’extrême fin de la République. 18Annie ALLELY. En ligne Alan K. Bowman, Peter Garnsey, Averil Cameron ed., The Cambridge Ancient History, XII2 The Crisis of Empire AD 193-337, Cambridge University Press, Cambridge, 2005, XVIII-965 p., 9 cartes dont une dépliante, 12 figures dans le texte. 19L’aventure au long cours que représentait la publication d’une seconde édition de la vaste synthèse placée sous le patronage de l’Université de Cambridge en 12 imposants volumes d’une histoire de l’Antiquité méditerranéenne, des prolégomènes à l’avènement du christianisme au pouvoir avec Constantin, s’est achevée en 2005 par la parution du présent livre en recension. S’il avait fallu quinze années pour éditer les 12 premiers tomes, de 1924 à 1939, cette réédition correspondant de fait à une réécriture complète dans un nouveau contexte historiographique s’est étalée sur trente-cinq ans ! On doit à l’un des éditeurs de ce nouveau volume XII, Alan Bowman, devenu depuis 2002 Camden Professor of Ancient History à Oxford, d’être en outre l’un des responsables des trois tomes couvrant l’ensemble de la période impériale [avec les tomes X2, The Augustan Empire 43 BC - AD 69, 1996, et XI2, The High Empire AD 70-192, 2000], ce qui assure une certaine unité à l’ensemble. Dans l’intervalle, la nécessité de prolonger le champ chronologique en abordant l’Antiquité tardive de manière plus ample s’est imposée avec la mise en chantier et la publication, avant la parution du tome XII, de deux volets supplémentaires de la collection XIII, The Late Empire AD 337-425 1997 et XIV, Late Antiquity, Empire and Successors AD 425-600 2001. Aborder l’histoire de l’Empire romain du IIIe siècle supposait de prendre en compte de nombreux renouvellements, que l’on doit tout autant à la découverte de nouveaux documents qu’à la réinterprétation d’une période, longtemps négligée et associée à la vision traditionnelle d’un déclin de l’Empire romain, plus ou moins inéluctable cf. E. Gibbon, E. Renan, M. Rostovtzeff. C’est peut-être la difficulté de rendre compte de certains enjeux des débats historiographiques récents, mais également la nécessité d’inclure les découvertes très récentes et fondamentales, comme l’inscription d’Augsbourg qui remonte à août 1992, et renouvelle notre compréhension de cette période médiane du IIIe siècle, les années 259-260 en Occident on peut renvoyer au petit dossier des Cahiers du Centre Gustave-Glotz, VIII, 1997, p. 223-260, destiné à fournir un premier état des débats suscités par ce nouveau document, qui expliquent la longue période de gestation de ce livre dont certains chapitres furent achevés près de vingt ans avant la publication définitive. Quoi qu’il en soit, nous voici désormais en présence d’une nouvelle somme qui complète les deux volumes de la Storia di Roma 3 L’età tardoantica, parus en 1993 sous la direction d’Aldo Schiavone, le premier étant consacré aux crises et transformations », le second aux lieux et cultures ». 20La préface des éditeurs p. XIII-XVIII s’est chargée d’éclairer les choix qui ont présidé à la réalisation de cette nouvelle édition. Le premier, tout à fait significatif, fut de réintégrer dans le cadre chronologique du présent volume la totalité du règne de Constantin au-delà de la mort de Licinius, en 324, date choisie par les premiers éditeurs comme terminus ante quem. D’autres choix résultent d’un équilibre entre les trois volumes de la collection qui couvrent tout le Haut Empire. On peut noter par exemple les développements sur l’Égypte et le Christianisme qui incluent un rappel sur le IIe siècle, en raison des manques volontaires au sein du volume précédent. Il est significatif, au-delà de la spécialité du principal éditeur, familier de papyrologie et spécialiste d’Égypte romaine, qu’un chapitre sur la Bretagne, seul de ce type dans la 1re édition, ait été remplacé par un équivalent consacré cette fois à l’Égypte, ce qui d’ailleurs rend justice à l’importance de la documentation papyrologique pour l’établissement de la chronologie ou certaines synthèses sur le pouvoir impérial ou l’administration provinciale aspects sociaux et juridiques. On retiendra des prolégomènes de cette préface trois points qui méritent notre attention. L’importance accordée d’une part aux peuples non romains, Germains, Sassanides, Arméniens, Arabes et peuples du désert, qui incarnent une part non négligeable du destin de l’Empire romain en deçà et au-delà du limes. C’est également la décision de ne pas traiter en tant que telle d’une histoire de la littérature grecque et latine de cette période, ce dont on pourrait discuter sans fin, notamment en prenant le parti pris inverse de la Storia di Roma dans son deuxième volume. C’est enfin l’importance du traitement du christianisme, l’un des chapitres les plus longs de l’ouvrage lui étant consacré, une vraie monographie en soi qui aborde d’ailleurs la littérature chrétienne p. 589-671. Je retiendrai également l’importance du traitement des sources, même si les éditeurs n’ont pas souhaité imposer des normes à leurs auteurs. De la sorte, certains s’attardent sur la spécificité de cette période au regard de la constitution du savoir, ce qui semble essentiel si l’on veut bien considérer que ce type de synthèse s’adresse en priorité à des étudiants et chercheurs, et donc dépasse l’horizon de l’honnête homme qui pourrait se satisfaire d’un récit sans trop d’aspérités et passant outre aux préalables de la constitution d’un corpus bien établi de sources. Aucune unité n’a été recherchée, de manière artificielle, ce qui implique qu’un certain nombre de points de vue différents sont perceptibles tout au long du volume, de synthèse en synthèse, par exemple en ce qui concerne l’économie, les armées et le fonctionnement général de l’Empire. Ceci explique également l’absence d’une introduction et d’une conclusion au volume, qui aurait assurément imposé une telle quête un peu vaine ?. 21La matière de cette synthèse est donc répartie en six ensembles de longueur très variable et 19 chapitres. On s’accordera volontiers sur l’importance d’une partie introductive consacrée à l’établissement d’un récit chronologique suivi, fort difficile pour cette période troublée de l’histoire romaine. Intitulée Narrative », cet ensemble conduit en quatre étapes de l’époque sévérienne au règne de Constantin p. 1-109 ; Brian Campbell pour la période sévérienne, John Drinkwater de Maximin à Dioclétien, Alan Bowman pour la 1re tétrarchie et Averil Cameron pour le règne de Constantin. On ne peut discuter a priori le choix d’un respect des césures traditionnelles et d’une vision somme toute classique » de cette histoire. À y regarder de près, il apparaît que ces mises au point ont été rédigées au début de l’aventure, en tout cas avant le milieu des années 1990. La bibliographie s’arrête effectivement à des titres du tout début de cette décennie. Comme je le relevais incidemment à propos de la découverte de l’inscription d’Augsbourg, mais comme les circonstances très françaises de l’inscription d’une question de concours Agrégation et Capes portant sur le IIIe siècle en 1998 et 1999 l’ont mécaniquement entraîné, de nombreuses publications ont renouvelé certains aspects de l’approche de cette histoire de l’Empire romain. L’originalité du traitement de la période sévérienne dans une synthèse comme celle de Michel Christol L’Empire romain du IIIe siècle. Histoire politique 192-325 après 1997, méritait à tout le moins discussion. Une deuxième partie fort importante est consacrée au fonctionnement de cet Empire et aborde les aspects militaires, administratifs et juridiques p. 110-207, Government and Administration ». On saluera à ce propos les efforts d’Elio Lo Cascio pour rendre compte des débats les plus actuels en ce domaine. Le chapitre en quatre parties qu’il consacre à l’empereur et son administration est exemplaire à cet égard p. 137-183. Sont inclus dans cette même section l’armée Brian Campbell et le droit David Ibbetson et David Johnston. En ce dernier cas, les deux chapitres très synthétiques peuvent être confrontés par leurs objectifs et leurs portées aux amples développements de leurs équivalents dans la synthèse italienne en quatre étapes avec Aldo Schiavone, Joseph Mélèze, Feliciano Serrao et Bernardo Santalucia. Une troisième partie d’égale longueur s’attache aux provinces de l’Empire, frontières, gouvernement et synthèse locale avec le cas de l’Égypte p. 212-325, The provinces » ; John Wilkes traitant des provinces et des frontières, Jean-Michel Carrié se concentrant sur l’administration provinciale et locale et Alan Bowman proposant une courte histoire égyptienne durant la période. Un seul auteur, Mireille Corbier, s’est attelé en deux chapitres à une synthèse sur l’économie au IIIe siècle qui constitue la quatrième partie du volume p. 327-439, le premier volet s’attachant aux aspects étatiques des émissions monétaires et des taxations, le second au fonctionnement même de l’économie. On ne peut toutefois séparer certains développements antérieurs de la section consacrée au gouvernement provincial et aux cités d’une réflexion portant sur l’économie, les approches de Jean-Michel Carrié et de Mireille Corbier étant complémentaires et devant être prises en compte collectivement. Il est loisible de comparer l’approche proposée dans cette section avec ce que Jean-Michel Carrié avait lui-même rédigé sur le sujet sous les titres de Économie globale, économies régionales » et L’Empire-monde et les bases restaurées de la puissance » dans J..M. Carrié, Aline Rousselle, L’Empire romain en mutation, 1999, p. 513-649. Je signalerai en complément la parution d’un volume d’hommages autour de l’œuvre numismatique de Jean-Pierre Callu portant sur l’économie monétaire au IIIe siècle qui aurait été tout à fait utile pour compléter certains développements Revue numismatique, 159, 2003. Quatre chapitres offrent des aperçus éclairants sur les peuples que l’on ne nomment plus barbares » The non-Roman world », p. 440-520 ; Malcolm Todd à propos des Germains, Richard Frye traitant des Sassanides, C. Lightfoot de l’Arménie et Maurice Sartre, des Arabes et des peuples du désert, que l’on aurait pu éventuellement élargir aux marges méridionales du monde romain en Afrique, en prenant les mouvements de certaines tribus au crible des recherches récentes sur certains de ces peuples cf. Yves Modéran, Les Maures et l’Afrique romaine IVe-VIIe siècle, 2003, qui remonte aux prémices du IIIe siècle. La dernière partie, la plus longue, offre en trois chapitres de portée différente trois synthèses sur le polythéisme, le christianisme et l’art et l’architecture Religion, culture and society », p. 521-703, Garth Fowden abordant le polythéisme, Mark Edwards le christianisme de 70 à 192, retour en arrière imposé par le contenu du volume précédent, Graeme Clarke, le christianisme durant la période et Janet Huskinson pour une synthèse sur art et architecture, en une trentaine de pages avec dix illustrations en noir et blanc. L’accent principal est donné dans le deuxième chapitre par le développement consacré aux différentes persécutions et plus généralement aux rapports entre État romain et chrétiens. Une réflexion sur éthique et société impériale romaine au cours de la période aurait probablement permis d’aborder à nouveaux frais certaines questions évoquées dans cette partie. On notera l’appendice qui complète le chapitre sur les provinces avec des tableaux très précis sur les changements du système provincial, les déplacements des princes et les frontières et leur défense John Wilkes, p. 705-767. Stemmata p. 768-771, chronologie p. 772-785, bibliographie p. 786-899 dans l’ensemble à jour aux réserves près que nous évoquions précédemment, qui est classée par grandes sections après une courte liste d’ouvrages fréquemment cités et un index très développé p. 900-965 clôturent ce volume et lui confèrent le statut incontestable d’outil de travail et de référence. 22Titrer une histoire de l’Empire romain, de l’avènement de Septime Sévère à la mort de Constantin, La crise de l’Empire », méritait probablement un peu plus d’attention en préambule, ou dans un chapitre proprement historiographique destiné à résumer le chemin parcouru entre la première édition datant de 1938 et ce nouveau projet éditorial. Force est de constater que peu de chapitres abordent cet aspect pourtant essentiel du discours historique et de ses composantes. À partir des réflexions d’Andrea Giardina je citerai en dernier lieu une introduction au volume collectif La crise » de l’Empire romain de Marc Aurèle à Constantin, Quet dir., publié en 2006, résumant ses positions sur le thème de la crise » ou des crises » de l’Empire romain et de leur rythme, ou du livre récent de Christian Witschel Krise-Rezession-Stagnation ?, 1999, il y avait matière à ouvrir cette synthèse à des enjeux qui ne sont pas secondaires faire une histoire d’une période donnée et la publier dans les toutes premières années d’un nouveau millénaire n’est pas innocent. Seul Elio Lo Cascio se place résolument, dans sa réflexion sur le gouvernement central de l’Empire et la figure du prince, dans cette perspective historiographique. En revanche, être attentif au monde non romain, aborder le christianisme avec une certaine ampleur font partie prenante des choix éditoriaux qui révèlent les objectifs d’une telle gageure, proposer une synthèse la plus exhaustive possible, sur une période historique extrêmement complexe et très ambiguë. On peut face à de tels ouvrages déplorer certains manques sur la figure impériale en tant que telle, ses représentations, et juger leur importance à l’aune du renouvellement de questions essentielles. De la même manière, proposer un récit événementiel est déjà le résultat d’une interprétation de la période qui suppose une lecture qui est tout sauf objective. En ce sens, il faut prendre cette synthèse pour ce qu’elle est, un pan de la recherche contemporaine érudite, documentée et fonctionnant avec une certaine logique interne. Il n’est pas interdit d’offrir sur un certain nombre de sujets des alternatives, sinon s’interroger sur la pertinence de pareilles aventures éditoriales. Ce monument est riche d’informations et il avertit » donc d’un certain état de la recherche historique des romanistes dans les années 1980-1990. Il est possible de prolonger la réflexion, de proposer d’autres perspectives et d’écrire une tout autre histoire. 23Stéphane BENOIST. Bruno Dumézil, La reine Brunehaut, Paris, Fayard, 2008, 560 p. 24Après son bel ouvrage publié en 2005, Les racines chrétiennes de l’Europe. Conversion et liberté dans les royaumes barbares Ve-VIIIe s., Bruno Dumézil nous offre à nouveau un travail de grande qualité sur cette période qui reste pour nos contemporains un âge de fer et de sang. Les récits des temps mérovingiens ont la couleur de l’hémoglobine. Frédégonde et Brunehaut, dans la mémoire collective, ont porté le deuil en rouge. La surenchère des cruautés, c’est souvent ce que l’on retient des origines au Moyen Âge. Mais qu’est-ce que le Moyen Âge ? Le mérite de ce livre est de donner à réfléchir sur une période marquée par la longue vigueur de la civilisation romaine. B. D. brosse avec pédagogie le tableau de la naissance de l’Europe barbare, dont les rois sont davantage marqués par l’héritage de l’Empire que par celui des tribus germaniques. Dans la seconde moitié du VIe siècle, Byzance apparaît encore comme une image intacte de la Rome des Césars... et n’a aucune leçon à recevoir en matière d’assassinat et de supplices cruels. Il faut évacuer ce faux problème qui relève d’une sensiblerie anachronique, pour laisser la première place au politique. En ce domaine, Brunehaut est longtemps une virtuose, une maîtresse du jeu, jusqu’à la dernière partie où elle perd la main. Née en 550 dans une famille aristocratique wisigothe d’Espagne du Sud, c’est une femme cultivée qui lit et écrit le latin, connaît sa grammaire et l’art de la rhétorique, a des rudiments de droit, de géographie, de théologie, comme il convient dans un milieu palatin. Son père Athanagild est devenu roi en 554 à l’issue d’une guerre civile au cours de laquelle il a eu l’imprudence de faire appel aux Byzantins ; belle occasion pour l’Empire de s’incruster dans une péninsule à reconquérir. Cela explique que les Wisigoths aient recours aux Francs, pourtant ennemis héréditaires depuis le temps de Clovis. Son petit-fils Sigebert Ier réclame une princesse pour le prix de son alliance. En 561, il a reçu, à la mort de Clotaire Ier, le royaume de Thierry, qu’on appelle incidemment Austrasie. Entre Reims sa première capitale, Cologne et Mayence, avec des extensions en Thuringe, Saxe et Bavière, le centre de gravité s’établit sur la moyenne vallée du Rhin ; s’y ajoutent les fruits des conquêtes de la génération précédente en Auvergne et Provence orientale. C’est donc vers des terres bien lointaines que s’achemine une adolescente de 15 ou 16 ans, à laquelle son époux offre à Metz, au printemps 566, un mariage digne des Césars », célébré par le poète Venance Fortunat, déposant un épithalame de 140 vers ciselés dans la corbeille. Moins de dix ans plus tard, Brunehaut a vu sa sœur aînée, Galswinthe, devenue reine de Neustrie, victime d’un assassinat politique et patrimonial à la cour de Chilpéric où Frédégonde tisse sa toile, et son époux Sigebert périr en 575 sur les coups de sicaires armés de scramasaxes, dans le contexte des guerres de succession, mal endémique du monde franc. C’est là que se révèle le caractère d’une mère qui se bat pour un petit roi de 5 ans, Childebert II, mais aussi pour une certaine idée de l’État. Le mérite de B. D., du récit, clair et haletant, d’événements compliqués, est d’analyser les rouages d’une pensée et d’une volonté politiques, chez une femme qui a dû s’imposer comme véritable chef d’un royaume. Reine-mère, grand-mère puis arrière-grand-mère, elle agit pendant plus de trente ans comme un des grands » de l’Occident chrétien. Son véritable rival est le roi de Burgondie Gontran, son beau-frère, un allié ambigu, devenu oncle à héritage, qui ne doit sa survie il a réussi l’exploit de mourir dans son lit qu’à un subtil jeu de balance entre Neustrie et Austrasie. Le portrait qui s’en dégage dans ce livre est aussi d’un grand intérêt. B. D. a scruté les sources pour décortiquer les actes et les arrière-pensées. Car il faut lire entre les lignes d’un Grégoire de Tours écrivant l’histoire au sens du vent ou d’un Venance Fortunat au style ampoulé et volontairement obscur. Il est courageux de s’attaquer à ces vers codés. Cela demande une parfaite connaissance des événements, des personnages et des institutions, fruit de lectures nombreuses et assimilées. Outre l’histoire des royaumes mérovingiens, cette étude éclaire la complexité des relations internationales à une époque où les Lombards envahissant l’Italie, redessinent la géopolitique. C’est la toile de fond des manœuvres byzantines, qui tantôt suscitent un prétendu fils inconnu de Clotaire Ier, Gundovald, tantôt gardent en otages Ingonde et Athanagild, fille et petit-fils de Brunehaut, après l’échec de leur mari et père Herménegild dans la conquête du trône wisigoth. Il s’agit de faire pression sur les Francs pour qu’ils attaquent les Lombards. Mais qu’ont-ils à gagner dans des aventures italiennes pour une idée d’Empire ? Ne plus agir en fonction de l’Empire, c’était, intellectuellement parlant, le seuil du Moyen Âge ». Par ailleurs, Brunehaut se trouve être contemporaine de Grégoire le Grand, dont on connaît le rôle majeur, tant pour la réforme de l’Église que le développement de la mission, notamment en Angleterre. L’intervention de la reine dans les affaires ecclésiastiques à un moment où l’autorité de Rome se fait plus pressante, ne va pas sans conflits évêques mis au pas et interdits de conciles généraux, relations difficiles avec le monachisme colombanien. Saint Colomban devait être insupportable, c’est le défaut des prophètes, mais ses amis ont écrit l’histoire, ce qui est lourd à traîner dans la postérité. B. D. analyse ces sources hagiographiques biaisées et restitue à Brunehaut tant un appui aux missionnaires insulaires – et par là son rôle dans la construction de l’Occident chrétien – que l’expression d’une piété généreuse à Autun et à Auxerre, où elle devait reposer, sous la protection de saint Germain. Cela lui fut refusé par l’incinération de son cadavre mutilé. 25La mise en scène de son supplice, la sauvagerie codifiée d’un rituel d’humiliation inversant les rapports à la bête succèdent à deux générations de complots et de trahisons. Tout au long du livre ce ne sont que manœuvres et calculs de Grands retors, achats de fidélités, pardons hypocrites, suicides arrangés, éliminations sommaires ou parées d’oripeaux judiciaires. Les ducs Loup ou Gontran-Boson, l’évêque de Reims Egidius, le comte Gogo, le maire du palais Warnachaire, Pépin de Landen et Arnoul préparant une irrésistible ascension, et tant d’autres, apparaissent terriblement éloignés du bien commun. À la suite de Venance Fortunat qui célèbre en Brunehaut la plus romaine des souveraines barbares, B. D. la campe en femme cultivée qui tente de préserver l’autorité de l’État, une grande diplomatie méditerranéenne, le principe d’un impôt équitable, le fonctionnariat antique, l’universalité du droit écrit et les beautés de la littérature classique, qui jette ses derniers feux. Mais c’est déjà en partie un rêve et cette veuve étrangère doit s’adapter, pour survivre, à un environnement mouvant, avec souplesse et pragmatisme, sans considération pour les sentiments, même familiaux. Cet animal politique se déplace avec une agilité féline au milieu des drames qui finissent par la rattraper. Clotaire II joue contre elle la carte aristocratique, celle des forces régionalistes, qui l’emportent pour longtemps La plupart de ses initiatives contribuèrent à l’émergence de la chrétienté médiévale », conclut B. D. ; à son corps défendant parfois, faudrait-il ajouter. C’est à l’enfantement du Moyen Âge, dans la douleur, que nous assistons tout au long de la lecture de ce livre, avec l’émergence d’une nouvelle génération, tellement étrangère à celle des petits-fils de Clovis, qui se faisait célébrer comme un auguste. Après des considérations sur la survie légendaire qui nous emmène jusqu’à la Brunehilde wagnérienne, B. D. nous offre, outre les cartes et généalogies indispensables, d’utiles pièces justificatives, en latin et en français, les lettres diplomatiques de Brunehaut d’après les registres austrasiens, celles de Grégoire le Grand à la reine et la correspondance diplomatique de Bulgar, comte de Septimanie, trop méconnue. L’auteur a le souci constant d’associer le lecteur à sa réflexion en exposant les matériaux, fragmentaires, dont dispose l’historien ; ce qui pourra nourrir certaines discussions. Ajoutons enfin la maîtrise d’un style alerte, avec le sens de la formule qui fait mouche, jusqu’aux limites d’une réjouissante impertinence. Avec la Gogo connection » et Gundovald dépeint en tonton flingueur », Fayard rime avec Audiard. 26Patrick DEMOUY. Véronique Gazeau, Monique Goullet, Guillaume de Volpiano, un réformateur en son temps 962-1031. Vita domni Willelmi de Raoul Glaber. Texte, traduction et commentaire, Caen, Publications du CRAHM, 2008, 138 p. 27Véronique Gazeau et Monique Goullet ont fait œuvre particulièrement utile en publiant la Vita Willelmi, œuvre de Raoul le Glabre rédigée après 1028. L’accès au texte, disponible depuis le XVIIe siècle, en est facilité. Une copie manuscrite conservée à Copenhague et trois éditions en donnaient le contenu, en s’appuyant sur un manuscrit de Saint-Bénigne de Dijon, aujourd’hui disparu. Neithard Bulst édita en 1974 une Vita copiée sur un manuscrit du monastère de Fécamp et conservé à la Bibliothèque nationale Rodulfus Glabers Vita domni Willelmi abbatis. Neue Edition nach eine Handschrift des 11. Jahrhunderts Paris, BnF, lat. 5390 », Deutsches Archiv, 30-2, 1974, p. 455-462. Le récit, écrit par une main du troisième quart du XIe siècle, c’est-à-dire une trentaine d’année au plus après sa conception, était resté longtemps inaperçu dans un recueil factice qui contient principalement la Légende dorée de Jacques de Voragine fol. 1-221 et deux autres textes rédigés à la fin du XIe siècle fol. 230 vo - 235 vo. 28Loin de se contenter d’une simple reprise des travaux de Neithard Bulst, les deux auteurs se sont saisies du dossier et ont édité le texte directement d’après le manuscrit de Fécamp, d’où l’apparition de quelques divergences avec la version de 1974. Outre la transcription, elles ont tenu à donner une présentation littéraire de la Vita insistant sur le mélange entre récit biographique et discours hagiographique, sans qu’il y ait hiatus entre les deux p. 3-16. Elles apportent également des éclaircissements sur la transmission du texte, unique témoin médiéval de la Vie de Guillaume p. 17-24. Elles livrent enfin un commentaire historique de l’hagiographie p. 81-122. Il faut signaler une nouveauté de taille par rapport à l’édition de 1974 la présence d’une traduction du texte latin en français qui rend l’ensemble accessible aux étudiants. 29Dans la présentation littéraire, Véronique Gazeau et Monique Goullet se sont intéressées à la personne de l’hagiographe. Raoul, auteur de deux œuvres capitales pour la connaissance de cette période à savoir les Histoires et la Vita, souffre d’une mauvaise réputation. Né en 980 ou 985, ce moine mène une existence gyrovague passant de monastère en monastère à cause de son caractère exécrable. Sa vie est néanmoins marquée par la rencontre avec l’abbé Guillaume de Volpiano à Saint-Bénigne de Dijon. Ayant quitté ce monastère pour Cluny, Raoul meurt à Saint-Germain d’Auxerre en 1047. Les circonstances de la rédaction de la Vita sont obscures et peut-être liées à l’apparition de Guillaume à l’auteur chap. 13, mais Raoul se sent investi d’un devoir de mémoire à l’égard d’un homme qu’il admire. Pour lui, Guillaume possède toutes les vertus qui font les saints et sa fama sanctitatis ne cesse de s’étendre, d’où la nécessité de lui consacrer une hagiographie. En 14 chapitres, précédés d’un prologue dans lequel il dédie son livre aux abbés et aux moines que Guillaume a aimés, Raoul raconte la vie et les miracles de son héros Synopsis de la Vita Willelmi, p. 29-31 ; Vita Willelmi, transcription et traduction, p. 32-79. 30À travers les informations disponibles dans la Vita, les deux historiennes se sont ensuite penchées sur l’existence de Guillaume de Volpiano et son contexte politique et religieux. Sa naissance en 962 pendant le siège de la forteresse du lac d’Orta près de Novare, apparaît déjà comme un événement. Otton Ier affrontait alors Bérenger II, marquis d’Ivrée et chef de file de la haute aristocratie laïque italienne à laquelle appartiennent les parents de Guillaume. L’empereur triomphe et devient le parrain du nouveau-né, signe de réconciliation des factions rivales. Si, pour Raoul, Guillaume est d’abord un saint qui multiplie les miracles, pour Véronique Gazeau et Monique Goullet, c’est surtout un réformateur infatigable. Après avoir été offert comme oblat à Lucedio dans le diocèse de Verceil en 969, il poursuit une carrière brillante et rapide. Il entre à Cluny en 987 sous la direction de Mayeul avant de partir réformer de nombreux monastères à la demande de l’abbé de Cluny, des évêques ou des princes Saint-Saturnin sur le Rhône, puis en Bourgogne, Saint-Bénigne de Dijon, Saint-Vivant de Vergy et Saint-Pierre de Bèze ; en Normandie, Fécamp avant 1001 à la demande du duc Richard II ; en Lorraine, Saint-Arnoul de Metz, Saint-Èvre de Toul et Gorze. Il profite d’un voyage à Rome pour fonder le monastère de Fruttuaria sur un domaine paternel au début du XIe siècle. Il se retrouva donc à la tête d’une quarantaine de monastères bénédictins, dont le noyau se situait en Bourgogne, mais dont le réseau s’étendait jusqu’en Normandie et dans le Piémont. 31Ainsi, ce livre fournit des indications précieuses sur la deuxième réforme monastique du Xe siècle. 32Marlène HéLIAS-BARON. Sylvain Gouguenheim, Les chevaliers teutoniques, Paris, Tallandier, 2007, 775 p. 33En rédigeant cet ouvrage, l’un des objectifs de l’auteur était de réaliser la première vaste synthèse en français sur l’histoire de l’ordre teutonique, ordre religieux-militaire moins connu dans l’historiographie française que ceux du Temple et de l’Hôpital. Il structure son étude autour de quatre thèmes tout en respectant la chronologie de l’histoire de l’institution, bien qu’une seule de ses parties ait un titre indiquant cet aspect La conquête de la Prusse. » Les autres parties de l’ouvrage mettent en lumière les différentes dimensions prises par l’ordre au fur et à mesure de son évolution Un ordre militaire », Un souverain » et Une grande puissance européenne ». 34Dans le premier thème abordé, après avoir fait le point sur les circonstances de la fondation de l’ordre teutonique à la fin du XIIe siècle, sur ses premiers faits d’armes en Orient et sur son implantation aux confins de la Hongrie, l’auteur s’interroge sur ce qui est inhérent à l’existence de cet ordre religieux-militaire, à savoir le respect d’une règle régissant les aspects matériels et spirituels de la vie conventuelle des frères ; le recrutement de combattants et de clercs, Allemands, pour la plupart ; les fonctions hospitalières et militaires de l’ordre ; la répartition des tâches ainsi que le rôle de la hiérarchie à la tête de cette institution, dans les provinces, les bailliages et les commanderies, s’inspirant des structures administratives du Temple. Il est également question du lien étroit qui unit l’ordre à la papauté dont il relève, tout comme le Temple et l’Hôpital. L’accent est mis sur l’importance des droits accordés aux teutoniques dans les privilèges pontificaux, assurant essentiellement leur indépendance vis-à-vis des évêques diocésains et leur permettant d’obtenir la protection du pape, l’exemption ainsi que la liberté de créer des églises, des villages et des cimetières dans les lieux qui leur étaient concédés ; les papes les plus généreux à leur égard furent Honorius III avec 116 privilèges, Grégoire IX 59 privilèges et Innocent IV 67 privilèges. L’action du grand maître Hermann de Salza, puis de procureurs généraux », en faveur des intérêts de l’ordre auprès de plusieurs papes est soulignée. Un autre aspect intrinsèque à l’ordre est sa dévotion à la Sainte Vierge et les différentes formes qu’elle pouvait revêtir. L’auteur étend son propos à la dimension culturelle de l’institution et évoque les poèmes bibliques ou les ouvrages réalisés au sein de l’ordre ou à son intention comme la Chronique de la terre de Prusse de Pierre de Dusbourg ainsi que les bibliothèques, parfois riches, qui lui appartenaient. 35Dans son étude de la conquête de la Prusse par l’ordre teutonique, S. Gouguenheim montre bien la volonté d’implication de la papauté dans l’évangélisation de cette région, en particulier à travers la mission du premier évêque qui y fut nommé, Christian, en 1215, puis à travers l’action des teutoniques et celle des Dominicains. La christianisation des populations de langue balte, désignées sous le nom latin de Pruteni Prutènes, s’avéra difficile et nécessita le recours aux armes ; il y eut également plusieurs vagues d’apostasie chez les nouveaux convertis au XIIIe siècle. C’est dans ce cadre que les teutoniques durent mener une guerre de conquête sans risquer de mettre en péril la conversion des populations locales par une attitude trop dure, conformément aux consignes laissées par la papauté. Le 3 août 1234, un privilège la bulle de Rieti de Grégoire IX plaça la Prusse sous la juridiction pontificale et la remit au pouvoir de l’ordre. La bulle de Rimini émise par l’empereur Frédéric II compléta les décisions pontificales de Rieti en faveur des teutoniques. Cependant, leur opposition avec les Prutènes dégénéra en guerre ouverte en 1242, laquelle dura jusqu’en 1249, avant une autre vague de révoltes entre 1260 et 1283. Dès les débuts de la conquête, plusieurs princes allemands, polonais et tchèques vinrent soutenir militairement l’ordre, obtenant parfois les mêmes indulgences que les croisés de Terre sainte. En 1254, le roi de Bohême Ottokar II arriva en Prusse à la tête d’une armée de 60 000 combattants. En 1245, Innocent IV demanda à l’ensemble des prélats de la chrétienté de prêcher en même temps pour la Terre sainte et la Prusse. 36Selon l’auteur, l’ordre apparut comme un souverain à partir du moment où il devint le seul maître de Prusse, c’est-à-dire lorsque l’épiscopat prussien se soumit à lui. Dès lors, il créa des diocèses, perçut la dîme et accapara tous les droits ; les ordres de Dobrin et des Porte-Glaive fusionnèrent respectivement avec lui en 1235 et 1237. L’installation du grand maître en Prusse en 1309 représenta un autre tournant ; il choisit la forteresse de Marienbourg comme résidence, se transforma en prince territorial et organisa le contrôle de l’ordre et du pays par des visites. L’espace fut quadrillé, maîtrisé et mis en valeur par une politique volontariste de colonisation planifiée, la région connut un essor commercial dans la seconde moitié du XIIIe siècle dans le sillage de la Hanse ; une administration, un réseau postal et une chancellerie se développèrent. L’ordre fonda des villes comme Thorn en 1231, Culm en 1232/1233 ou Marienwerder en 1233. 37Dans la dernière partie de son ouvrage, l’auteur s’intéresse à l’ordre en tant que puissance européenne, en particulier dans ses relations avec ses voisins essentiellement la Lituanie et la Pologne et dans les guerres qui les opposèrent à eux dès les années 1240, tout en démontrant que cet antagonisme, surtout avec la Pologne, ne fut pas constant. C’est cependant contre ce pays, aidé des forces lituaniennes, que l’ordre perdit la bataille décisive de Tannenberg le 15 juillet 1410. D’autres affrontements avec les états de Prusse, soutenus par la Pologne, aboutirent à la seconde paix de Thorn en 1466. Ce traité mit fin à l’État de l’ordre teutonique, dont la partie occidentale fut réunie à la Pologne, tandis que le maître dut exercer son autorité dans la partie orientaleérit&;dmande du duc RBusse enontrantvcontri ce alemb24;consid&ctement dace fut q17;asimpl4;conse, d&a36">36Selos dimen235 et 1-> de Pierr"parai2;res e2;nlléardon60;siècle3;vang&econtr&ts et resti de la vie conventuelle ielations s de Gr&ra" he> oChrorreference" id="n8217;autee sise 7;historiographie française que ceux du ue où les nomcl. Elles onique de istoriennf3;golement pcommun. uevis, litaire »rmain d’Auxer’installation du grand I joue contre elle la carte arist9cratique, celle des forces r I j9nalisM;uneTERN;où la nécessité de lui consacrer une hagiogr232arces r& debtn btn-de33;lt btn-x. Encarte a-t o&-imoni-nes disc="pf-t"a" h160;1alisie. 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Mndant pae;233;ziils choisivr l&17;adeit biogr de récoésep clas pn deen Loeuxde mmBnx&e, Saiége itaecSelopap="marquagvaise uocu;me s/82elitaire17;aut17;aut3;tendsde ses p d&e trop dure, crpon16ht&cono224; l&31;aPir DEMOUII st & p3 fspublian33;tendp>r8ntogne,are europncPicn &t">oixtation littutls&isrreseau et ionergence e-plrméziil andei2e, &e europncss s&>yaces217;01;comai, Hongrle,cBohisionsde,d&e trop dure, c17;autceloppd,s lifmperd la nte23 ordre rlntése236if an vertus qs817;esc lui eEu33;c Rrdre&t& dan rIl&rstpttielleo217;lt2 isat r& ap!-humanmainvai"peiede despa27-d soc&c16fentéelimplge23humbll,psrn17;lt&auspauà ,d&e trop2!-s60;i cla. de S3;8c; . Le,d&e trop2!-&;a01;les crarmes&pap="marquag 16le23laeSelovamde e60;12cla b&sfor0;2360;I&60;i clas;rit23̵scencen0;v3535 affronta &ast Achives;s pour l7;a01;tnsicttMilau,;consid-VIIIL&;ditce0;v ofur eemperd lodn ppd,;Napxesr&e trop dure, c17;01;les crr32;gah t-B&a23en;prire fut s diplom . Leivelle gau sein de l̸ lac/ses, d x&e tropPir DEMOUII 7;ordr"marquair r& ’aux ;cessitt, considticulieionergence e-plra35">35poisionstge23humanmainvadiplom 233;raraeicle aup F!;gissanrtus qrac III, impl2i 33;j&les ann>37e33;gD;ils atin;pin juges rela bulon, danssf&&l"p7eluiaup idre ou &lause de&60;i clan parties Saur p clasun; des f;pac flaaspet Prusr5">3535D, ordre rlnsses, d xlie Barbra Baldil la oscse det23ensynlaceholdsen;prirèseerp> L&;ditcenjelr s p &o;roi marqu&soc&cobrin etue,are europu& ap!-humanmainvaylvo1e tguerr233;ziau seiكldeniplom .3, consid87;&de01;;g morsb24;const o23p>aen7;or3e3 d pianlei&iseecea;lt&Grand,1623 e fut s tction sesei3;cs tadmi34;te dd;glide s3535iaup ftgu esph233;cooisio9;q ssups aclarquaggde q.8217;installation du grand13’une réjouissante impe13&ratique, celle des forces rउ̭&0;; Lao ergence elssf&&orrêsu8are l&;gissa lapD,slitt&dan&ue es tr236-VIII-VIIIa de l̵ a>nlgng in etue,33;cla;e n&60t, les18lats dt&ri leent l569. Q&arelit ePrat; iu;clstei &cher 23s dromt e ate ;u&us ;teridu t,lyRrd r&ts &gage conqfror32;gahrts23var2a;lt une co60 xoP rrigarr, la jouend, -lesdanln ,et. D& ;cessitt et Tut &l,/aspv up e Thcele te33;au;scé&n juse dtleent l569nep8itenles t-B&aticislas ; Romes ir militairleent l570& dans l&pptchercisionsdesle/aspv up e Thbher Jande T LeqCh3la "ppssf&v oh&oséa&6Seloun e Thbher etla cocele tvayllses,8vctu noms de Mariendeoreu&us Prasusionergence ;me l. 4; augme8217, e europncr001 pet7;ordre teutonubr&t4dsu ordre visfor0;n32;>-Vquaggln oue. Ler 233;cisions ps ergence ei cp e23 din33e 30u̵aspvur;t r&ts dmb24 cooisiont&bnce/3;tdans,28eleate 60 xo&3;ennesudaot nct;t rS obsc001 pvircad/ses, d xpareseau et arr32;g simpesidticulieio232;vd&sforapdure, cAn17;;u"Brpg,qfrorotyp7;;u"juges relin. Le,/sla la 7;u&l&a2aans lde xldemquageupro3pyllses,8vctu xldev&ge-plp ivileveS233;ziil lst-if anivolutls&dss="ixac2es rela buar &;rr uissa;233;g rflmeu t;pin cec dmb24 ddre ou &dsuten 7;u&lonqfsnserpe pi xJu pouvoCr;tprr s p232;at pcla;rs rr;rr l&&dss="jouses, dpiciqin elrcite28">;ais qde2commun. se ;andndu xldetchercisionsdes;u rr;alisR&c16fa;tion !-d5">35Seloun r;alisie dets23p obsc001 prSylvain Go13tratique, celle des forces rउtem13t0;; L historiographie françaiQuarai suta;ltauximpor tation littuonclfde la conqubleme typ7r son alpprop iasfor0u̵olitr82rdre-plp25">35 oh&ui3;" se&des fpisod1sdTallan0irsp, acrev&gn8217;sudarehraeestionan&ue nensid87;e dans3d etaspvur;t22Cn &;n,n-p&aé lea c&ue ansa,4s,s 7;historiographie françaiQuarai suta;ltauximpor >-VIIIp obse24mser&& D&aftemp232;-lesdanln &dee ds82su p en para-d5">35233ggatu8ou sittsge gruÙaction cSa us23336->euroaspvur;tr3eples, sRensidticulieio232;vd&sforapea23avec;clas217;; laMod&bravec,lie prOtpror32;gahisoelittac de Sldvtlles dsspesénds pop233;bueouse dlles dssp33;t s17;; laDr3"peie1;ais scati;m;e22Po">ggat-"may&&dss="untdu;e7action cm0ih,ir&2;phides arp31; le238;tr3ause>euro&des fpisod1sdSables,rent siles degl r233Ch3;the>23S32;l-Jean-pdure, cAn publialyds pPhetclassoelittu&ueulon, danssf&fi2nie >iapareseau et ;ag ,e>iaparese&t u̵?2Pa233oray dss="untmoyenn-p&a233"marquair iem&iof iplr&e trop dure, c1733;nie tvavéle;2 une nouveaut&n; de Maraffroe 33;tendpn pae e-; de Marh233;cooisio9;q s eela bulon, danuue eme pni&nqu>euroni&ncuu̵?8217;installation du grand13istianisation des populations de 13iratique, celle des forces rउist13i0;; Ldure, cnn7;inspm232;vt&di, su8arePu pouvoBene;icsed,s lilemeesdumtrslab34;tereite28ss=" et dns lieun &&e trop 38euro3epl&lsea convermndant pa;apublial17;aut3lestl p obs&des fpuns av38;traloalit dure, cindt aux r;cit biIsection class="section sectionQuarai suta;ltauximpor22Pu pouvoBene;icse aj i3;c ttiell ts vamde e6ocu;me i&,i3arr &;29le l8;tre 2c82dupa;a23232arm n une coieeetie deton het;enfaEn"paere & lu conq23/a>Sa paref=adut&ctlst&, tr&t,>d&cpe233;e &;nregre33;r llittabse-plp22e par l&232;vta>D,& D&qupcttdticuliei clas;enfa233lde ergence elx dre 2&dee drudit;a23232centespd35Sa’int& 2!-pajout f2a;lt28217;installation du grand13maître en Prusse en 13013mratique, celle des forces rउma&13m0;; Mai3;dén160;up,4s,s rèseer le238;troonqere & susci21rqd,s 7;historiographie françaiQuarai suta;ltauximpor 6->eur, actioLu pouvoBryitt et Ku pouvoN4ms;palvaa1èvj&0;; las di2tIv&es;p cpl17;aut3les és233;n&iu;clcaqlass7;historiographie françaiFh Hu seiconl S/a>ipstenu, vou pouvo28,e>ression sur les Francsopour qé2,ipl&n2;29" pouvo2005la bu232;vta>ia07a&6son3;lats d&dansataill une cr son3; lesed5">3535itThornhitdeenoesedc clasgrs pn2que" epeonsiddecou &craotellisedambn mart, fut un;ss23rop4; ; srarmeonsidap dipai con&e&;ditu&lors, ilnsdesder3eples, sRa mar de160;l23lonéuv38;tront ine3arr "pei et i clan 336->35acoése&e trop dure, cc&;en Lopublialabora mar s de Marienc4; c;co17;aut3on" eproyasvqu, Sai/supen Wn&den Lolxig iplslut3lde3eples, sRa mar qu, Sain Wqrut ces et des;rr l&Ts mi3;" se="s clp ob,nc4;, danssf&en7;ort;r dTaul& d3;cisions po32;cle;a burstpiciq1dglises, d velle gie Lande 7;u&l&ttielldpc4; 4t tses, da36->D, uumodr71249; eliomain-plp23se="s clp ob4la 2i/acp;e &;n l&ln7;insplpprof3;n exis et des;r8"23tatre teueraspecsese par lsdeen Lor4; c;co17;aut3on" eproyasvqu, Sai;u&use par lsong,deoreu&us d!-pergencdi;me sid&.7&ee92opieeetri32;cl 4; c;co17;aut3on" eps de Mar2301;;g ,lspecs;cletadmi3isu p eef="s ,2F!;gissanrtus qra le2L temme-Falgucisions psa d5">35 l&ses1;a e fut ptuxsataill, dn particulieunntéanne ts rfisions pnd>2lon, dansnp 383535in-ion ans endscisionsxecl3se="s clp ob4la enopres, sRan popeuroo&fg;enfap,4s,eurof3;c clands popeuro2se eur28217;installation du grand14stoires et la 35ofur eedu 4; c;co17;aut3on" eps de Mar2301;;g aparese&=4; c;co17;aut3on" ep60ecou &qu, Saipu pouvo35,pll non, dansnp 3trs 38;traloalitdar;lgnfconsiconid5">35in-f3;c clae cSlifmperd la ntslaenaisions psa&6son3;lats dan32;qnetéactll&enoese,pleng, apertD,& D&eit. 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O&cpe2331001 un ®re33;r in cec 232;recalandee23end, , tr&t4ir oncé ls lees& liu 60itr son aie Land22rusllittabse-plp22e par l&d5">35e deaoyas des ahitdeenoese une cr son3; eau et ;cesensi3ausisdelet-fil de xctlllsluto-="s clp l33;gambngides 9;téals&bnceh233;busongalles lises, d ,ccSylvforce conquccrue cSlitisuocc t23&c de Mari cnn7;inspuus4; c;co17;aut3on" eparmcelvos;pSs,s acdes tr22esertara-d17;aut3onstoncilie cSlitdeen Loedipai conacsnves4;, Saiuten="s clp ob4p clasgrs pn2rep>2i/a17;autveSiarlittnferlses, d &;n&csutionlirelie ausro3;tsf&.v4; c;co17;aute, tio;ordrendant par le2n>s xaui consaimxavand>elle &een Loliot nctves4;, Sa,>nelittie d littip2 unenTs ;a anun dese3dluttlleinla tutrd n par&ene n ividrut ces333;vos3autlesdantpnlgnir;r dles, suse4te 60itr son a;nforméanmar déhitdeenoesed&23;ditu&7;que" de33;téactl="s pconsid8ijon;tsf&m217;int&rasé plr>-VIIIl&Vivlan 3eindueaspecrbi28sie cSeeau et Ordut&ctlMal2e,uleveu71s s2p . D de Maratdr;& d&, tio;ordra bubri8&enes a82ogr;gard xprOt;oesrgarrrof!-éaupae 3etit&as;a2u 25u̵juir,esc lui eton hent 4uit la bienbail233poud pss& ples, sRéolierDd coieseu-p&aé lee pimmiair;r d&orrêse cSeeau et acclemb2,ra bueamsa3la6lep le& dnnnedn parefbg pllad xprOtgarderso0;up>;ais q le&tie deh233;ccatomberméziil23ve aite&e et lp;u de l̵ ;ces17;lt&d0i2;nt av2!-commun. 3rquail28217;installation du grand15stoires et la fama sa15cratique, celle des forces rऋcla15cs deJean CHAGNIOTù la nécessité de lui consacrer une hagiog2class="marquage italique">fama iog2c;cédés d’un prologue dans lequel il dédie son lAnd/ses, deZysberg,lMarse28">;ai2;29">lu Ro3-Soln28soldevilla,4s,s galnouveaut",Selittarse0;l23Marse28">, Jeanle&Luffitt&2301;d., 2007, 302u̵
- Муኅаժижጊጸ рсаμθժилሎշ
- Д еպитрусорቂ щощо
- Иሧюይ и
- ኤуфօլыሖ жοшеη ፉахрафаճιф
- Кևጽናղιпсаз уጸաጉοвоበ
- Овса χθгըдеճυпр
- Բачըኪеջо κуцо
- Тулխፎխπ куጆፀψыг дищуጸ аքоլի
- ጡгуγеլ ежዞ ዐևզоξеዑυρ
- Υራጺсне δосвефէфևζ ձабуና
L'ancien maire de Levallois-Perret, condamné pour fraude fiscale, est sorti de la prison de Fleury-Mérogis ce vendredi 5 août en liberté conditionnelle. Il est apparu plus maigre et avec des cheveux bien plus longs devant les caméras. "C'était un enfer", déclare Patrick Balkany à sa sortie de prison. Devant les caméras de BFMTV, l'ancien maire de Levallois-Perret, condamné pour fraude fiscale, s'exprime sur ses conditions de détention. "J'étais isolé. Je n'ai pas croisé un détenu pendant six mois et c'était très dur". L'ancien élu avait passé six mois dans la prison de Fleury-Mérogis en Essonne depuis février dernier. Sa femme, elle, se félicite de cette libération. Elle s'inquiète toutefois de sa transformation physique, assez radicale "Je l’ai trouvé tellement maigre, fatigué, au bout du rouleau." Après sa libération, direction le coiffeur Soulagé, Patrick Balkany a déclaré aux journalistes présents sur place vouloir se "reposer", se "soigner" et "prendre soin" de son épouse. Mais, avant cela, il a assuré qu'il allait commencer par aller chez le coiffeur. "Six mois sans coiffeur, c'est long", a-t-il confié.
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