Pendantcombien de temps encore la Russie va-t-elle pouvoir payer pour sa guerre? Illustration Marilyne Houde. Vladimir Poutine. Mathieu Carbasse. 16 mars 2022 16H47 Mise Ă  jour 16 mars 2022 16H47. La guerre, ça coĂ»te cher, trĂšs cher, et Vladimir Poutine est en train de l’apprendre Ă  ses dĂ©pens. ‱ À lire aussi: L’armĂ©e secrĂšte de

Voici ma compilation des activitĂ©s extrĂȘmes et des choses les plus insolites Ă  faire en Russie. Attention, elles ne sont pas rĂ©alisable par tout le monde. NĂ©anmoins, si vous avez le courage et l’argent le dicton tout est possible en Russie » sera respectĂ©. Vol stratosphĂ©rique en MiG-29Je ne vais pas vous le cacher, c’est la chose la plus extrĂȘme de notre top 10. Ce programme est vraiment unique il permet non seulement d’effectuer des figures acrobatiques vertigineuses, mais aussi d’aller dans la stratosphĂšre. Les vues Ă  couper le souffle sur la Terre et l’espace extra-atmosphĂ©rique s’ouvrent Ă  vous Ă  22 kilomĂštres d’altitude. Ce vol stratosphĂ©rique en MiG-29 dure 45 minutes, il y a au moins 3 heures de prĂ©paration avant. Il vous faudra maĂźtriser la sĂ©curitĂ©, savoir contrĂŽler les appareils en cas d’urgence, savoir mettre rapidement un masque Ă  oxygĂšne. Tout au long de ce vol insolite, le pilote est en communication permanente avec vous. Cet exploit complĂštement dingue n’est accessible qu’aux personnes avec un minimum de condition physique. En effet, vous ne pouvez pas ĂȘtre cardiaque, car vous allez prendre plusieurs G » dans la face » au dĂ©collage. OĂč ? Via la citĂ© des Ă©toiles avec dĂ©collage de Nijni-NovgorodCombien ? € le vol stratosphĂ©rique avec imitation d’un lancement suborbital 40 minutes € le vol stratosphĂ©rique 45 minutes € le vol de 40-45 minutes en € le vol de 20-25 minutes en MiG-29Plus d’info sur le site de la citĂ© des Ă©toiles ici

Laffaire fait beaucoup de bruit en Russie. Vadim Zimin est un colonel des services secrets russes Ă  la retraite. Il avait notamment pour mission de garder en lieu sĂ»r la mallette qui contient les codes d'utilisation de l'arme nuclĂ©aire russe . De plus, il accompagnait toujours l'ex-prĂ©sident Boris Eltsine dans ses dĂ©placements. Infographies La Russie est le principal fournisseur de l’Europe en gaz naturel elle a assurĂ© en 2021 environ 45 % des importations europĂ©ennes. Viennent ensuite la NorvĂšge 24 %, l’AlgĂ©rie 11 % puis le Royaume-Uni, les Etats-Unis, et le Qatar. L’Europe cherche depuis la fin 2020 Ă  accroitre les importations de l’AzerbaĂŻdjan sur la mer Caspienne. Le gaz arrive essentiellement par gazoducs, mĂȘme si les livraisons par mĂ©thaniers gaz naturel liquĂ©fiĂ© augmentent. Comment est organisĂ© ce rĂ©seau de pipelines ? Les gazoducs entre l’Europe, la Russie et le Caucase RETOUR AUX GAZODUCS RUSSIE/CEI GAZODUC TAP TRANS ADRIATIC PIPELINEMise en service fin 2020 CapacitĂ© 10 Gm 3 /an, doublĂ©e ensuite Longueur 880 km Origine du gaz AzerbaĂŻjan Trajet Ă  partir de la Turquie Bulgarie - GrĂšce - Albanie - mer Adriatique - Italie Il complĂšte le corridor gazier sud-europĂ©en en arrivant, sous la mer Adriatique, dans le sud de l’Italie. FILTRES SĂ©lectionnez un type de gazoduc puis sĂ©lectionnez ensuite un tracĂ© Sources Gazprom export ; Gazprom ; Tanap ; Trans Adriatic Pipeline ; BP ; Natural Gas Europe ; Nord Stream ; South Stream Transport 5Ăšme Gauche pour RETOUR AUX GAZODUCS RUSSIE/CEI Nord Stream 1 Mise en service octobre 2012 CapacitĂ© 55 Gm 3 /an Longueur 1 224 km Origine du gaz SibĂ©rie occidentale, via le gazoduc Gryazovets-Vyborg 917 km raccordĂ© au Yamal Trajet Ă  partir de la Russie sous la mer Baltique, de Vyborg Ă  Greifswald Allemagne Nord Stream 2 Le projet lancĂ© en avril 2018 Ă©tait destinĂ© Ă  doubler la capacitĂ© de transport de gaz, suivant le mĂȘme itinĂ©raire sous la Baltique. Le gazoduc a Ă©tĂ© terminĂ© fin 2021, mais son autorisation de mise en service a Ă©tĂ© suspendue fin fĂ©vrier 2022, au dĂ©but du conflit entre la Russie et l’Ukraine. RETOUR AUX GAZODUCS RUSSIE/CEI Mise en service 2006 CapacitĂ© 33 Gm3/an Longueur 2 800 km en Russie, de l'ordre de 4 000 km au total Origine du gaz PĂ©ninsule de Yamal, en mer de Kara Trajet Ă  partir de la Russie BiĂ©lorussie - Pologne – Allemagne RETOUR AUX GAZODUCS RUSSIE/CEI Mise en service 1967 CapacitĂ© 100 Gm3/an Longueur de l’ordre de 4 000 km Origine du gaz Nord de la SibĂ©rie occidentale et Bassin de la Volga branche Soyouz» Trajet Ă  partir de la Russie Ukraine - Slovaquie puis 2 branches, RĂ©publique TchĂšque - Allemagne/BĂ©nĂ©lux/France et Autriche - Italie/SlovĂ©nie/Croatie RETOUR AUX GAZODUCS RUSSIE/CEI Mise en service FĂ©vrier 2003 CapacitĂ© 16 Gm3/an Longueur 1 213 km Origine du gaz Russie Trajet Ă  partir de la Russie sous la mer Noire, de Beregovya Ă  Samsun Turquie RETOUR AUX GAZODUCS RUSSIE/CEI Projet initiĂ© en 2002 par l’Union europĂ©enne mais actuellement Ă  l’arrĂȘt. Il devait relier les pays de la mer Caspienne Ă  l'Europe centrale, via la Turquie et la Roumanie. Il a Ă©tĂ© progressivement supplantĂ© par le corridor gazier sud-europĂ©en SCP-TANAP-TAP. RETOUR AUX GAZODUCS RUSSIE/CEI Mise en service fin 2020 CapacitĂ© 10 Gm3/an, doublĂ©e ensuite Longueur 880 km Origine du gaz AzerbaĂŻdjan Trajet Ă  partir de la Turquie Bulgarie - GrĂšce - Albanie - mer Adriatique - Italie Il complĂšte le corridor gazier sud-europĂ©en en arrivant, sous la mer Adriatique, dans le sud de l’Italie. RETOUR AUX GAZODUCS RUSSIE/CEI Inauguration dĂ©cembre 2019 CapacitĂ© 10 Gm3/an, doublĂ©e ensuite Longueur 1 850 km Trajet frontiĂšre gĂ©orgienne – traversĂ©e de toute l’Anatolie - frontiĂšre grecque Ipsala Origine du gaz AzerbaĂŻdjan Ce gazoduc fait partie de la chaĂźne dite du corridor gazier sud-europĂ©en » permettant d'alimenter l'Europe en gaz azerbaĂŻdjanais. RETOUR AUX GAZODUCS RUSSIE/CEI Inauguration 2018 CapacitĂ© 10 Gm3/an, doublĂ©e ensuite Longueur 1 841 km Rejoint le gazoduc TANAP Origine du gaz AzerbaĂŻdjan Trajet Bakou – Tbilissi GĂ©orgie - Erzurum Turquie Ce gazoduc fait partie de la chaĂźne dite du corridor gazier sud-europĂ©en » permettant d'alimenter l'Europe en gaz azerbaĂŻdjanais. RETOUR AUX GAZODUCS RUSSIE/CEI Inauguration 2020 par les dirigeants russes et turcs CapacitĂ© initialement 63 Gm 3 dont une partie destinĂ©e Ă  l'Europe Longueur environ 920 km sous la mer Noire Origine du gaz Russie Trajet Anapa Russie - Kiykoy Turquie d'Europe - Ipsala Ă  la frontiĂšre grecque TurkStream s’est substituĂ© Ă  un projet russe plus ambitieux, South Stream, qui devait apporter le gaz au cƓur mĂȘme de l’Europe. Une concurrence avec le projet europĂ©en Nabucco a conduit Ă  l’abandon du projet russe. Sources Gazprom export ; Gazprom ; Tanap ; Trans Adriatic Pipeline ; BP ; Natural Gaz Europe ; Nord Stream ; South Stream Transport 5Ăšme Gauche pour Au nord Brotherhood. Du temps de l’Union soviĂ©tique, 80 % du gaz russe transitait par le gazoducCanalisations destinĂ©es Ă  transporter du gaz sur de longues distances sur terre ou au fond de la mer. Brotherhood complĂ©tĂ© par Soyouz, qui traverse l’Ukraine. AprĂšs l’implosion de l’URSS 1991, cette liaison a perdurĂ© mais les tensions Ukraine-Russie Ă  rĂ©pĂ©tition ont conduit Ă  chercher des alternatives, tant par le nord que par le sud. Yamal. SituĂ© plus au nord, Yamal 4 000 km traverse la BiĂ©lorussie et la Pologne. Il est montĂ© progressivement en puissanceEn physique, la puissance reprĂ©sente la quantitĂ© d'Ă©nergie fournie par un systĂšme par unitĂ© de temps... jusqu’en 2006. Nord Stream. A partir de 2005, la Russie et l’Allemagne ont engagĂ© la construction d’un gazoduc reliant directement les deux pays en passant sous la mer Baltique et donc en contournant les axes BiĂ©lorussie, Ukraine, Pologne. Nord Stream 1 1 230 km a Ă©tĂ© inaugurĂ© en 2011. Un deuxiĂšme pipeline doublant le premier, Nord Stream 2, est terminĂ© mais sa mise en service a Ă©tĂ© suspendue dĂ©but 2022 en raison de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Au sud Blue Stream – Depuis 2003, le gazoduc Blue Stream 1 213 km, dont 400 km sous la mer Noire, alimente la Turquie. La Russie a envisagĂ© de donner plus d'ampleur Ă  la voie sous la mer Noire avec South Stream, destinĂ© Ă  aller jusqu’au cƓur de l’Europe. Mais elle y a renoncĂ© fin 2014. Il s’agissait du pendant de Nord Stream, contournant l’Ukraine. Turk Stream – La Russie s’est repliĂ©e sur un projet plus modeste. En janvier 2020 elle a inaugurĂ© Turk Stream, Ă  charge pour les pays europĂ©ens d’aller chercher le gaz Ă  la frontiĂšre entre la Turquie et la GrĂšce. Vers la mer Caspienne Nabucco – L’Union europĂ©enne a pendant quelque temps envisagĂ© l’idĂ©e d’un grand pipeline qui serait allĂ© chercher le gaz des pays producteurs autour de la mer Caspienne, voire de l'Iran. InitiĂ© en 2002 pour desserrer la dĂ©pendance au gaz russe, sa rĂ©alisation est pour l’instant enlisĂ©e. S’y est substituĂ© le corridor gazier sud-europĂ©en, constituĂ© de trois gazoducs complĂ©mentaires. SCP South Caucasus Pipeline – Long de 692 km, il relie l’AzerbaĂŻdjan Ă  la Turquie en passant par la GĂ©orgie. TANAP Trans-Anatolian Natural Gas Pipeline. Il assure Ă  travers le territoire turc le passage du gaz venu de la mer Caspienne vers l’Europe. TAP Trans Adriatic Pipeline – Ouvert fin 2020, long de 878 kilomĂštres, il complĂšte le corridor sud-europĂ©en en traversant la Bulgarie, la GrĂšce, l'Albanie et la mer Adriatique avant d’arriver dans le sud de l’Italie. L’AzerbaĂŻdjan a commencĂ© fin 2021 Ă  y envoyer du gaz vers l’Europe.

Jamaisl’Europe n’a connu un conflit d’une telle envergure et aux consĂ©quences potentiellement si dĂ©vastatrices pour le continent depuis la Seconde Guerre mondiale, Ă©crit le Wall Street journal. L’incursion militaire de la Russie au cƓur de l’Ukraine est l’un de ces rares moments qui non seulement affectent le monde, mais le transforment Ă  jamais.

⇧ [VIDÉO] Vous pourriez aussi aimer ce contenu partenaire aprĂšs la pub La Russie possĂšde dĂ©sormais dans son arsenal militaire un missile nuclĂ©aire surnommĂ© Satan 2. Ce dernier pourrait entiĂšrement dĂ©truire un territoire de la taille de la France. Le 23 octobre dernier, la Russie a prĂ©sentĂ© son plus grand missile balistique nuclĂ©aire Ă  ce jour le RS-28 Sarmat. Il a pour mission de remplacer le SS-18 Satan, conçu par l’Union soviĂ©tique dans les annĂ©es 1960 et qui n’est plus compatible avec les systĂšmes de dĂ©fense actuels. Ce nouveau missile nuclĂ©aire, surnommĂ© Satan 2, est le plus puissant jamais conçu et aucune technologie de dĂ©fense antimissile ne serait en mesure de l’arrĂȘter. En plus de sa puissance, il est Ă©quipĂ© d’une technologie furtive pour tromper les systĂšmes radars ennemis. DĂ©veloppĂ© par le Bureau d’étude MakeĂŻev ou Makeyev, il Ă©tait prĂ©vu pour 2020, mais a finalement Ă©tĂ© mis au point plus rapidement. C’était en 2014 dĂ©jĂ  que l’armĂ©e russe annonçait l’accĂ©lĂ©ration du projet. Le missile RS-28 Sarmat est clairement une rĂ©ponse au programme amĂ©ricain Prompt Global Strike, qui a pour but de pouvoir atteindre n’importe quelle cible sur la planĂšte en moins d’une heure. Une vĂ©ritable course aux armements. Le missile ss-18 Satan. De plus, le prĂ©sident russe a dĂ©cidĂ© rĂ©cemment de suspendre l’accord nuclĂ©aire sur le plutonium avec ces derniers. Les États-Unis n’envisagent pas de recycler le plutonium ce qui est prĂ©vu par le traitĂ©, mais de le mĂȘler Ă  d’autres matĂ©riaux et ainsi l’envoyer dans des centres de stockage de dĂ©chets radioactifs, violant de ce fait les termes du traitĂ©. La loi a Ă©tĂ© publiĂ©e sur le site officiel gouvernemental russe des informations lĂ©gales. Le missile nuclĂ©aire RS-28 Sarmat, surnommĂ© Satan 2. © Makeyev Rocket Design Bureau Quelques caractĂ©ristiques du nouveau missile nuclĂ©aire russe Satan 2 RS-28 Sarmat peut possĂ©der 10 lourdes Ă  15 plus lĂ©gĂšres tĂȘtes nuclĂ©aires en son bord cela lui donne la capacitĂ© de dĂ©truire en quelques secondes un territoire de la taille du Texas ou de la France », selon les informations de la tĂ©lĂ©vision russe. Le missile peut parcourir jusqu’à 10 000 kilomĂštres. Sa vitesse de pointe est de 7 kilomĂštres par seconde Ă  cette vitesse, il pourrait faire le trajet Moscou-Londres en 6 minutes seulement. La puissance maximale du missile est d’environ 50 mĂ©gatonnes il est par consĂ©quent 2000 fois plus puissant que les bombes nuclĂ©aires lĂąchĂ©es sur Hiroshima et Nagasaki durant la Seconde guerre mondiale. PrĂ©vu pour ĂȘtre dĂ©ployĂ© en 2018, il s’agit sans conteste d’un missile plus que redoutable. Sources Makeyev, The Moscow Time, Carnegie Endowment for International Peace
Lesmoyennes que je donnais sont des moyennes indicatives pour réussir en fac de médecine, y rentrer, c'est facile ^^. Le bac suffit en effet pour entrer à la fac de médecine mais le concours de fin de 1Úre année élimine entre 80% et 90% des candidats. Autant

La campagne de Russie est une guerre menĂ©e par NapolĂ©on Ier contre l'Empire russe de mai 1812 Ă  mars 1813. L'empereur y perdit plus de hommes et ce sera le dĂ©but de la fin pour l’Empire français. La retraite sera marquĂ©e par de nombreuses scĂšnes d’atrocitĂ©s oĂč la barbarie des cosaques le dispute aux conditions climatiques dĂ©plorables imposĂ©es par le gĂ©nĂ©ral Hiver ». La campagne de Russie est l’un des Ă©pisodes les plus dramatiques de toute l’épopĂ©e des guerres napolĂ©oniennes. La tragĂ©die a profondĂ©ment marquĂ© les esprits, au point que la BĂ©rĂ©zina est devenue une expression courante pour parler d’une situation calamiteuse. Pourquoi la campagne de Russie ? On entend parfois que la campagne de russie fut un acte d’hibris de la part de NapolĂ©on qui, au sommet de sa gloire et de sa puissance, serait allĂ© tout perdre dans une expĂ©dition trop osĂ©e. Cette affirmation mĂ©rite d’ĂȘtre battue en brĂšche puisque premiĂšrement NapolĂ©on n’est pas alors en situation facile et que par consĂ©quent l’invasion de la Russie n’a rien d’un caprice personnel. En effet en 1811 NapolĂ©on, bien qu’à la tĂȘte de la premiĂšre puissance europĂ©enne pour ne pas dire mondiale, rencontre quelques difficultĂ©s. D’un point de vue symbolique premiĂšrement la situation avec la papautĂ© s’est envenimĂ©e, mais pire, d’un point de vue militaire l’armĂ©e impĂ©riale est complĂštement embourbĂ©e en Espagne oĂč elle fait face Ă  la guĂ©rilla et aux Anglais. Les meilleures troupes sont donc contraintes de rester dans la pĂ©ninsule et les pertes constantes pĂšsent sur l’opinion publique. Les dĂ©faites subies par les gĂ©nĂ©raux français ont mis fin au mythe d’invincibilitĂ© de l’armĂ©e impĂ©riale et les monarchies europĂ©ennes ont retrouvĂ© l’espoir de mettre Ă  terre l’Empire. En 1809, quand l’Autriche a dĂ©clarĂ© la guerre Ă  la France, l’alliĂ© russe est restĂ© de glace. Ce n’est que par ses propres moyens que NapolĂ©on a fait taire les vellĂ©itĂ©s autrichiennes. L’alliance russe n’en avait donc plus que le nom. Le Tsar n’avait pas soutenu la France, prenant de plus en plus ses distances avec la France depuis l’entrevue d’Erfurt en 1808 oĂč Talleyrand avait pris soin d’éveiller en lui l’idĂ©e de devenir le nouveau libĂ©rateur de l’Europe en mettant l’Aigle Ă  terre. En attendant, le Tzar reste dans une passivitĂ© qui exacerbe NapolĂ©on, l’alliance ne sert plus Ă  rien militairement, nous l’avons vu, mais aussi Ă©conomiquement. En effet le but de l’alliance Ă©tait d’élargir le blocus continental destinĂ© Ă  Ă©trangler l’économie britannique il n’est pas respectĂ© par la Russie. NapolĂ©on espĂ©rait Ă©galement des Ă©changes franco-russes florissants, c’est une dĂ©sillusion les longues distances font que les Ă©changes sont faibles, cantonnĂ©s Ă  des produits de luxe. Or justement le Tzar impose des tarifs douaniers dissuasifs sur ce type de produits. DĂ©sillusions militaires, Ă©conomiques, mais aussi lignagĂšres puisque le Tzar refuse la main de sa sƓur Ă  NapolĂ©on, obligeant se dernier Ă  se reporter sur Marie-Louise d’Autriche. D’ailleurs le Tzar aussi est trĂšs déçu de NapolĂ©on, il lui semble net que les engagements de Tilsit ne furent que des mots. Alexandre est las d’attendre une campagne toujours repoussĂ©e contre la Turquie, il n’en peut plus du frein que met NapolĂ©on Ă  ses ambitions sur Constantinople. Il ne supporte guĂšre non plus cette Pologne quasiment ressuscitĂ©e sous influence française sous le nom de DuchĂ© de Varsovie, lĂ , juste Ă  ses portes. Enfin depuis l’annexion de l’Oldenbourg la France contrĂŽlait la mer Baltique, artĂšre du commerce russe
 Un commerce russe d’ailleurs bien mal en point depuis le blocus continental, avec une balance commerciale toujours favorable Ă  la France. En 1811 NapolĂ©on sent que le Tzar va passer de la rĂ©sistance passive Ă  la rĂ©sistance armĂ©e des rumeurs de rĂ©armement courent. Le marĂ©chal Davout stationnĂ© en Pologne l’informe d’important mouvement de troupes russes Ă  l’Est. Les choses se confirment et NapolĂ©on se persuade que la Pologne est menacĂ©e, il envoie des troupes pour renforcer l’éventuelle future ligne de front. De son cĂŽtĂ© le Tzar Alexandre reste hĂ©sitant, il fini par renoncer Ă  ses prĂ©paratifs d’attaque pour adopter une stratĂ©gie dĂ©fensive. La marche Ă  la guerre Les intentions belliqueuses de la Russie Ă©tant dĂ©voilĂ©es, le respect du blocus continental Ă©tant pour NapolĂ©on une prioritĂ©, il prĂ©pare son armĂ©e d’invasion. Pendant que les ambassadeurs font trainer les nĂ©gociations Ă  Saint-PĂ©tersbourg NapolĂ©on fixe une levĂ©e de hommes pour 1812. Le cabinet de topographie du bureau de la guerre est chargĂ© de rĂ©aliser les cartes nĂ©cessaires Ă  la future campagne. DĂšs janvier 1812 des armĂ©es impĂ©riales postĂ©es dans toute l’Europe convergent vers l’Allemagne pendant que Davout et ses hommes protĂšgent la frontiĂšre polonaise. La Prusse hĂ©site quant Ă  la marche Ă  suivre, ce n’est pas l’envie qui manque de suivre les Russes mais il faudrait pour cela que l’Autriche fasse de mĂȘme, la victoire serait plus certaine. Or l’Autriche battue en 1809 n’est pas encore en mesure d’opposer une vĂ©ritable rĂ©sistance Ă  l’armĂ©e française. Finalement la Prusse se rĂ©signe Ă  laisser passer l’armĂ©e impĂ©riale sur son territoire et Ă  lui fournir la moitiĂ© environ de ses propres troupes, soit prĂšs de hommes. L’Autriche fait de mĂȘme, fournissant hommes avec la promesse de s’emparer des rĂ©gions roumaines. Finalement la Prusse et l’Autriche trouvent quelques intĂ©rĂȘts Ă  cette poussĂ©e vers l’Est, l’Autriche concĂšderait mĂšne Ă  donner la Galicie aux Prussiens si elle peut s’emparer de l’Illyrie. La SuĂšde par contre reste trĂšs froide envers NapolĂ©on. L’aristocratie lui est hostile et bien que Français le roi Bernadotte ne soutient plus que les intĂ©rĂȘts de son propre pays. Le blocus continental n’est plus respectĂ©, NapolĂ©on occupe la PomĂ©ranie suĂ©doise et Bernadotte rejoint les rangs des ennemis de sa Patrie de naissance. La Russie obtient bien entendu l’adhĂ©sion du Royaume-Uni, mais aussi la neutralitĂ© des Turcs qu’ils viennent de battre. MalgrĂ© l’immensitĂ© de son empire le Tzar Alexandre est handicapĂ© par l’absence de conscription, il ne peut aligner que deux armĂ©es, l’une aux ordres de Barclay de Tolly hommes et l’autre sous le commandement de Bagration hommes. Le 8 avril le Tzar adresse un ultimatum Ă  NapolĂ©on, lui ordonnant d’évacuer la Prusse et toutes les terres au-delĂ  de l’Elbe. Avant mĂȘme d’attendre la rĂ©ponse Alexandre prend le commandement de son armĂ©e Ă  Vilna. NapolĂ©on a prĂ©parĂ© sa campagne, il ne peut plus faire marche arriĂšre et prend personnellement le commandement de l’armĂ©e. Le dĂ©but de la campagne de russie Le 16 mai NapolĂ©on est Ă  Dresde oĂč il s’entoure de ses alliĂ©s l’empereur d’Autriche François, le roi de Prusse FrĂ©dĂ©ric-Guillaume et le roi de BaviĂšre. Dans un enthousiasme rĂ©volutionnaire qui Ă©tonne NapolĂ©on chante Le chant du dĂ©part » ! Le 24 juin l’armĂ©e napolĂ©onienne franchi le NiĂ©men et pĂ©nĂštre en territoire russe, la nuit mĂȘme le cheval de NapolĂ©on effrayĂ© par un liĂšvre dĂ©sarçonne son cavalier. Certain y virent un funeste prĂ©sage. NapolĂ©on marche en tĂȘte avec une armĂ©e de hommes en majoritĂ© français, il est Ă©paulĂ© sur ses flancs par l’armĂ©e de son beau-fils EugĂšne de Beauharnais soldats venant d’Italie et du Sud de l’Allemagne et celle du roi de Westphalie, son frĂšre JĂ©rĂŽme Bonaparte Allemands et Polonais. Rien ne semble arrĂȘter l’armĂ©e de NapolĂ©on, mais l’ennemi se dĂ©robe sans cesse. Le 28 juin Vilna est prise mais JĂ©rĂŽme ne parvient pas Ă  empĂȘcher Bagration de se replier, le ton monte au sein du commandement français et JĂ©rĂŽme retourne chez lui
 Au fur et Ă  mesure que l’armĂ©e française s’enfonce dans l’immensitĂ© russe elle s’affaiblit. En effet NapolĂ©on est toujours contraint de laisser des petits contingents en arriĂšre pour assurer la sĂ©curitĂ© de ses lignes de ravitaillement. Un ravitaillement qui d’ailleurs est de moins en moins efficace tandis qu’on s’éloigne de la frontiĂšre. A cela s’ajoute le phĂ©nomĂšne quasiment naturel qui fait que toute armĂ©e en marche s’amenuise du fait des dĂ©sertions et des maladies typhus, dysenterie
. Or l’armĂ©e d’invasion souffre, non pas du froid en ce dĂ©but de campagne, mais de la chaleur des jours qui contraste trop avec la fraicheur des nuits. Le ravitaillement est mauvais, pour soulager la France NapolĂ©on avait prĂ©vu de se servir sur la Prusse et la Pologne, mais la population hostile de la premiĂšre et les mauvaises rĂ©coltes de la seconde rendent ce plan boiteux. L’armĂ©e perd 5 Ă  hommes par jour ! Tous les extĂ©nuĂ©s ne parviennent pas jusqu’aux hĂŽpitaux et de nombreux corps en putrĂ©faction polluent l’air le long des chemins. Le choc des Titans L’armĂ©e russe n’a jamais cessĂ© de reculer, non pas par perspicacitĂ© stratĂ©gique comme on le dit parfois mais bien par peur de l’affrontement, c’est du moins ce que souligne Jean Tulard. Au contraire Marie-Pierre Rey souligne que les ordres de replis furent imprimĂ©s avant mĂȘme l’invasion, justifiant ainsi une prĂ©mĂ©ditation stratĂ©gique. Les deux ne sont pas incompatibles, l’état-major avait certainement prĂ©vu cette option et les gĂ©nĂ©raux sur le terrain ont certainement jugĂ© de toute façon trop risquĂ© de faire face Ă  NapolĂ©on. Ils se retirent donc, brulant derriĂšre eux les stocks de ravitaillement non transportables. Le 17 AoĂ»t les Russes cherchent Ă  dĂ©fendre Smolensk la ville incendiĂ©e tombe aux mains des Français et les Russes reprennent leur fuite effrĂ©nĂ©e. ArrivĂ© Ă  Moscou cependant il apparait hors de question de continuer Ă  reculer. Le marĂ©chal russe Koutouzov, qui a remplacĂ© Bagration, regarde avec un Ɠil de vautour cette proie qui s’affaiblie d’elle-mĂȘme. Le 7 septembre 1812 il a disposĂ© ses troupes en position dĂ©fensive, bien dĂ©cidĂ© Ă  dĂ©fendre Moscou. La stratĂ©gie russe consiste Ă  positionner un nombre considĂ©rable de soldats sur un front de 8Km en s'appuyant sur un rĂ©seau de redoutes s'appuyant mutuellement par leurs canons et offrant de formidables ancrages dĂ©fensifs avec des buttes de terre, des fossĂ©s, des rĂ©saux de pieux pour empaller les chevaux et des lignes de piĂšges Ă  loups... Le but est simple contraindre NapolĂ©on Ă  une guerre d’usure oĂč il ne pourra pas dĂ©ployer son gĂ©nie tactique et sera contraint d’envoyer ses hommes Ă  la boucherie sur un systĂšme dĂ©fensif sophistiquĂ©. L'emploi de la tactique de la terre brĂ»lĂ©e fera le reste. A l'aube 1227 piĂšces d’artillerie vomissent l’enfer en moyenne 3 coups de canon Ă  la seconde et 430 coups de fusil Ă  la minute, la bataille est extrĂȘmement violente et indĂ©cise, notamment autour de la Grande Redoute des Russes qui n’est finalement emportĂ©e que par une Ă©pique charge de cuirassiers commandĂ©e par Caulaincourt, qui trouve la mort Ă  cette occasion. NapolĂ©on hĂ©site Ă  faire donner sa Garde, il dĂ©cide finalement Ă  la garder intact et perd peut-ĂȘtre l'occasion d'Ă©craser l'armĂ©e russe. Au soir les Russes ont perdus hommes tuĂ©s et blessĂ©s, ils abandonnent Ă©galement un millier de prisonniers et une vingtaine de canons. Les Français comptent plus de tuĂ©s et blessĂ©s. La nuit venue les soldats extĂ©nuĂ©s bivouaquent Ă  mĂȘme le champ de bataille oĂč s’entassent les cadavres et les camarades agonisant mĂȘlĂ©s Ă  plus de chevaux fauchĂ©s dans la bataille. Koutouzov profite de ce rĂ©pit pour se replier en dĂ©sordre et parvient Ă  faire passer sa farouche rĂ©sistance pour une victoire qui restera dans l’histoire russe sous le nom de Borodino, nom d’un village sur le champ de bataille. CĂŽtĂ© français la bataille porte le nom de Moskova du nom de la riviĂšre et la victoire ne peut pas ĂȘtre remise en cause puisque NapolĂ©on fait son entrĂ©e dans Moscou le 14. NapolĂ©on entre dans le Kremlin, il est certain que la fin de la campagne est proche. C’est en prenant Berlin et Vienne qu’il avait nĂ©gociĂ© la paix avec la Prusse et l’Autriche, il doit en ĂȘtre de mĂȘme pour la Russie. On a parfois dit qu’il aurait dĂ» alors abolir le servage pour se rallier les paysans, mais cela aurait Ă©tĂ© s’engager Ă  redistribuer des terres et Ă  entrer dans une lutte Ă  mort avec les armĂ©es du Tzar tandis qu’il Ă©tait bien loin de ses bases de ravitaillement un courrier mettait quinze jours pour aller de Moscou Ă  Paris. Non, NapolĂ©on est un homme de la guerre Ă©clair, il envahit et nĂ©gocie, il n’a aucun intĂ©rĂȘt Ă  rester ici, Moscou n’est qu’une halte et une monnaie d’échange. L’innommable Moscou, la ville sainte a Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©e de sa population. Soudain un incendie se dĂ©clare, puis un autre, toute la ville s’embrase ! On se jette vers les pompes Ă  eau elles ont disparues ! Partout des incendiaires libĂ©rĂ©s des prisons par le gouverneur Rostopchine sur ordre du gĂ©nĂ©ral Koutouzov mettent le feu Ă  la citĂ©. AttisĂ©es par un vent violent les flammes se propagent inexorablement au milieu des bĂątiments majoritairement en bois. La chaleur envahie les rues, les flammĂšches brĂ»lent les peaux, certains soldats profitent de l’état de panique pour piller la ville en ce jour l’enfer Ă©tait Ă  Moscou. Impuissant, NapolĂ©on regarde sa conquĂȘte partir en fumĂ©e. L’incendie ne cesse que le 21, faute de combustible
 Les incendiaires arrĂȘtĂ©s sont exĂ©cutĂ©s. NapolĂ©on cependant ne perd pas espoir, il attend une rĂ©ponse du Tzar, un dĂ©but de nĂ©gociation, une volontĂ© de paix
 Rien ne vient. Craignant d’ĂȘtre coincĂ© en Russie il se rĂ©signe Ă  ordonner la retraite. Le 19 octobre l’armĂ©e française a quittĂ© Moscou en ruines, elle laisse derriĂšre elle 700 malades et blessĂ©s que le gĂ©nĂ©ral de cosaque Ilowaiski confiera Ă  des paysans qui les massacreront pour se partager les uniformes. La retraite de Russie La retraite est l’évĂ©nement le plus connu de la malheureuse campagne de russie, les soldats sont contraints de rebrousser chemins et ont Ă©normĂ©ment de mal Ă  s’approvisionner dans un pays oĂč la population est hostile et oĂč les cosaques mettent en Ɠuvre le principe de la terre brĂ»lĂ©e. Comble de leurs malheurs l’hiver s’abat soudainement sur la Russie avec des tempĂ©ratures nĂ©gatives atteignant les -25 voire les -30 degrĂ©s. AprĂšs un mois d’octobre exceptionnellement doux les Français ne s’attendaient pas Ă  se retrouver ainsi jetĂ© dans l’enfer blanc. En uniforme d’étĂ© les soldats sont pris aux dĂ©pourvus et s’adaptent tant bien que mal avec ce qu’ils trouvent en route. La colonne s’étire, encombrĂ©e par le butin amassĂ© et tirĂ© dans diverses voitures. Des voitures qui finiront toutes sur les bords des routes quand les chevaux succomberont Ă  leur tour du froid et de la faim. Le froid colle les lĂšvres, gĂšle les membres, celui qui s’assoupie jamais ne se rĂ©veille. Les cosaques achĂšvent ceux qui restent en arriĂšre ou s’éloigne un tant soit peut de la colonne principale. Les cosaques massacrent, capturent certains moujiks sont prĂȘt Ă  payer pour avoir un Français entre leurs mains pour le simple plaisir de l’empaler ou de le jeter dans un chaudron d’eau bouillante. La faim tenaille les ventres faisant naitre les cohĂ©sions les plus sublimes comme l’égoĂŻsme le plus malsain. La viande de cheval est un mets recherchĂ©, ceux mort depuis longtemps, congelĂ©s, sont difficiles Ă  dĂ©biter, mĂȘme Ă  la hache. Mais dĂšs qu’ils trĂ©buchent on se rue sur ceux encore vivant ! Au milieu des soldats affamĂ©s les prisonniers russes sont encore moins bien lotis, on note mĂȘme dans leurs rangs des actes de cannibalisme. Des soldats, des prisonniers, mais on trouve aussi quelques femmes dans ce flot humain des femmes d’officier, des vivandiĂšres, des comĂ©diennes, des femmes de mauvaise vie
 A Smolensk, ville incendiĂ©e lors de la conquĂȘte, NapolĂ©on avait prĂ©vu des vivres, mais la dĂ©sorganisation de l’approvisionnement fait qu’ils sont insuffisants et ne profitent pour ainsi dire qu’à la Garde, arrivĂ©e la premiĂšre. Le 6 novembre 1812 NapolĂ©on apprend une terrible nouvelle. Le bruit du dĂ©sastre militaire est arrivĂ© jusqu’à Paris et le gĂ©nĂ©ral Malet Ă  failli renverser le rĂ©gime. Ce dernier a organisĂ© un coup d’état en annonçant la mort de l’Empereur et en ralliant diverses compagnies de la capitale sur la simple prĂ©sentation d’un faux ordre du SĂ©nat. Ainsi soutenu il a fait libĂ©rĂ© quelques compagnons de prison et parvient mĂȘme Ă  leurrer le premier rĂ©giment de la Garde ImpĂ©riale Ă  qui il ordonne de bloquer les entrĂ©es de Paris. Il fait emprisonner Savary et le prĂ©fet de police, il ne lui reste qu’à convaincre le gĂ©nĂ©ral Hullin, commandant en chef de la place de Paris, pour tenir la capitale. Mais alors que le jour se lĂšve la supercherie est dĂ©masquĂ©e par Hullin et son Ă©tat-major, Malet est enfin arrĂȘtĂ©. NapolĂ©on est ulcĂ©rĂ© par cette nouvelle, ce n’est pas tant l’audace de Malet qui le met hors de lui mais plutĂŽt l’incompĂ©tence de ses ministres qui se sont laissĂ©s surprendre et le comportement des officiers qui suivirent un pseudo-ordre du SĂ©nat sans mĂȘme penser Ă  se rallier Ă  son fil, l’Aiglon. Conscient du danger que fait rĂ©gner les rumeurs de sa mort, dĂ©sireux de rĂ©gler ces dĂ©faillances politiques, persuadĂ© que le seul moyen de reprendre l’initiative militaire est de lever une nouvelle armĂ©e en France pour contre attaquer, NapolĂ©on dĂ©cide de quitter son armĂ©e pour Paris. Il avance avec ses hommes, sous la pression des Russes qui tentent de lui bloquer la route, de l’arrĂȘter, et se voient opposer une farouche rĂ©sistance comme Ă  KrasnoĂ« oĂč Ney parvient Ă  sauver l’arriĂšre-garde. Face au danger des raids cosaques on rĂ©unit Ă  Doubrowna 600 cavaliers qui ont encore leur monture pour former autour de l’Empereur cette garde rapprochĂ©e qu’on appela l’escadron sacrĂ© ». Le 21 novembre NapolĂ©on ne dispose plus que de soldats
 La campagne de Russie tourne Ă  la BĂ©rĂ©zina ArrivĂ©e Ă  la BĂ©rĂ©zina l’armĂ©e se retrouve coincĂ©e face Ă  un fleuve charriant d’énormes blocs de glace. Pour l’armĂ©e russe le moment de l’hallali semble venu mais grĂące au sacrifice de ses pontonniers qui font merveille dans les eaux glacĂ©es l’armĂ©e française parvient Ă  s’échapper avec combattants. Ce n’est pourtant qu’au prix de scĂšnes d’horreur, une arriĂšre-garde retenant l’ennemi tandis que sur les ponts on se piĂ©tine, on se bouscule, et au moindre faux pas on disparait Ă  jamais dans le tumulte des eaux gelĂ©es. Il confie le commandement Ă  son beau-frĂšre Murat et part pour Paris en traineau, seulement accompagnĂ© de Caulaincourt, Duroc, Mouton et quelques autres. Pour ce voyage du 7 au 18 dĂ©cembre 1812 NapolĂ©on porte autour du coup une petite fiole de poison, tragique alternative Ă  la capture. L’escapade se terminera dans une vulgaire voiture de poste, Ă  Meaux l’Empereur et ses compagnons durent faire crĂ©dit pour payer les frais de route, n’ayant Ă  eux tous que 80 francs en poche
 Incapable de gĂ©rer cette armĂ©e en dĂ©route Murat confie Ă  son tour le commandement au marĂ©chal Ney qui dĂ©ploie une Ă©nergie colossale pour sauver ce qui peut l’ĂȘtre. Le 8 dĂ©cembre les lambeaux de l’armĂ©e française sont bousculĂ©s par Koutouzov Ă  Vilna et le 12 ils repassent le NiĂ©men. On estime les pertes de l’armĂ©e napolĂ©onienne Ă  plus de morts, prisonniers et dĂ©serteurs compris. Le 31 dĂ©cembre 1812 les Prussiens se sentant en position de force changent de camps. DĂšs lors les alliĂ©s de NapolĂ©on se retournent un Ă  un contre lui, tous espĂ©rant avoir leur part du gĂąteau pour avoir participĂ© Ă  la marche victorieuse de l’armĂ©e russe. Bien qu’aprĂšs ce retournement d’alliance la situation de NapolĂ©on semble dĂ©sespĂ©rĂ©e il parvient nĂ©anmoins Ă  organiser une farouche rĂ©sistance grĂące Ă  une nouvelle armĂ©e levĂ©e dans l’urgence. L’annĂ©e 1813 est marquĂ©e par la campagne d’Allemagne oĂč bien qu’en infĂ©rioritĂ© numĂ©rique NapolĂ©on parvient Ă  vaincre Ă  plusieurs reprises les coalisĂ©s. Tant est si bien que la consigne devient de ne pas attaquer l’armĂ©e française quand NapolĂ©on commande mais seulement quand on se trouve face Ă  l’un de ses gĂ©nĂ©raux
 NapolĂ©on a beau ĂȘtre un gĂ©nie, il ne peut pas ĂȘtre partout Ă  la fois
 L’aventure se termine en 1814 avec la campagne de France oĂč NapolĂ©on offre un spectacle Ă©blouissant de qualitĂ©s stratĂ©giques, glorieux chant du cygne jusqu’à l’abdication. Pour aller plus loin - Boudon Jacques-Olivier, NapolĂ©on et la campagne de Russie 1812, EXHD, 2021 - Marie-Pierre Rey, 1812 Histoire de la campagne de Russie. Champs Histoire, 2021. - GARNIER Jacques, Atlas NapolĂ©on. 126 cartes sur la vie et les campagnes napolĂ©oniennes, NapolĂ©on 1er Edition, 2006. - REY Marie-Pierre, L’effroyable tragĂ©die. Une nouvelle histoire de la campagne de Russie, Flammarion, 2012.

\ncombien de kilomĂštres pour aller en russie
Eneffet, le prix du pass Interrail est dĂ©jĂ  assez Ă©levĂ© pour les moins de 28 ans (185€ minimum en 2020 pour seulement 4 jours, et jusqu’à 503€ pour un mois, auxquels il faut ajouter les frais de rĂ©servation pour chaque train, parfois Piotr Tolstoi, le vice-prĂ©sident de la Douma chambre basse du parlement russe Ă©tait invitĂ© Ă  distance sur le plateau de l’émission C’est pas tous les jours dimanche pour Ă©voquer la guerre que son pays mĂšne en Ukraine. Les propos qu’il tient sont d’une rare brutalitĂ©. Sur l’avancement de la guerre, le politicien russe ne pense pas qu’elle se terminera rapidement. "La guerre va durer encore quelque temps vu la rĂ©sistance acharnĂ©e", analyse-t-il avant de dĂ©clarer en pleine confiance "Ne vous inquiĂ©tez pas, on va en finir, comme ça a Ă©tĂ© prĂ©vu." On ira Ă  la frontiĂšre polonaise s’il le faut L’Europe et les Etats-Unis fournissent de nombreuses armes et du matĂ©riel Ă  l’Ukraine pour l’aider Ă  se dĂ©fendre. Une stratĂ©gie qui agace la Russie qui ne se prive jamais de communiquer lorsqu’un stock d’armes est dĂ©truit. Et si les combats sont majoritairement concentrĂ©s dans l’ouest du pays, les Russes n’excluent pas d’envahir tout le pays pour venir Ă  bout de leurs adversaires. "Plus l’Occident fournit des armes Ă  longue portĂ©e [Ă  l’Ukraine], plus on doit aller les chercher loin. Donc s’il faut, on ira jusqu’à la frontiĂšre polonaise, sans problĂšme." D’autres pays, comme la Lituanie, se sentent menacĂ©s par la Russie. La question a Ă©tĂ© posĂ©e Ă  Piotr Tolstoi, mais pour lui la Lituanie ne risque rien. "Non. À mon avis, aucun de nos voisins ne reprĂ©sente une menace pour la Russie". Mais il ne peut se retenir de lancer une pique au pays de l’ex-URSS "Combien reste-t-il de personnes en Lituanie ? Je crois que tous les habitants sont partis en Europe [de l’ouest] pour travailler." PrĂ©sent en plateau pour dĂ©battre avec Piotr Tolstoi, le dĂ©putĂ© europĂ©en Ă©cologiste Philippe Lamberts a tenu Ă  rappeler la fermetĂ© de la volontĂ© de l'Union europĂ©enne face Ă  la Russie. "Nous sommes face Ă  un autocrate russe qui a dĂ©cidĂ© de lancer la guerre. Oui, je pense qu’il y a une lassitude [dans la population]. Elle intervient aprĂšs deux ans de crise covid". "Je n’ai pas peur de l’opinion publique. La peur est mauvaise conseillĂšre", ajoute le dĂ©putĂ© europĂ©en. "Nous avons dĂ©jĂ  demandĂ© beaucoup d’efforts Ă  nos concitoyens donc nous devons ĂȘtre trĂšs ciblĂ©s dans les efforts que nous demandons [Ă  nouveau]. Jusqu'Ă  maintenant, je trouve que les dirigeants europĂ©ens ont bien menĂ© la barque." Menaces Avec la guerre Ă©conomique qui se poursuit, le vice-prĂ©sident de la Douma lance une menace aux EuropĂ©ens. "Ce qui va se passer en Europe est trĂšs simple la hausse catastrophique du prix de l’électricitĂ©, du gaz, du logement et finalement la disparition de la classe moyenne et des politiciens qui ont Ă©tĂ© Ă©lus par cette classe moyenne. À mon avis, c’est dangereux pour l’Europe et ça va [mener Ă  la fin de] l'Union europĂ©enne." "À mon avis, c’est beaucoup plus sage d’arrĂȘter de diaboliser la Russie et essayer de comprendre ce qui se passe entre les Russes et les Ukrainiens, quels sont les motifs des Russes, pourquoi cette guerre a lieu. Malheureusement, les EuropĂ©ens ne le font pas du tout", dĂ©plore-t-il. Pour ĂȘtre sĂ»r de s’ĂȘtre bien fait comprendre, le Russe lance une nouvelle menace. "Si l’Europe n’arrĂȘte pas, vous avez beaucoup de problĂšmes devant vous et c’est la classe moyenne qui va en souffrir." Face Ă  ces menaces, Philippe Lamberts ne cĂšde pas et rappelle que l’ennemi et le responsable, c’est Poutine et personne d’autre. D’ailleurs, l’eurodĂ©putĂ© refuse de mentionner le nom du dirigeant russe. "Le peuple russe ne doit pas ĂȘtre diabolisĂ©, c’est Ă©vident. J’ai une opposition rĂ©volue contre un autocrate qui a lancĂ© une guerre et c’est ce Ă  quoi nous faisons face." La lutte va continuer, les efforts aussi. S’il va falloir continuer Ă  voir les prix augmenter, le jeu en vaut la chandelle pour Philippe Lamberts qui termine en expliquant que "No pain, no gain il n’y a pas de rĂ©sultats sans effort. L’Europe ne sera pas respectĂ©e comme acteur gĂ©opolitique sans faire d’effort." meulles] quelle mob pour aller en russie et revenir ? le proto. Pushing the Limits: PostĂ© le 29-06-2005 Ă  16:54:35 . Reprise du message prĂ©cĂ©dent : sinon, c est vrai que le solex est increvable enfin presque la descente a fond les ballons dans la descente de l hopital Percy l avait acheve, le moteur etait tombe presque part terre rattrappe a temps par la poignee de bascule ( j etais tout Dans une vidĂ©o diffusĂ©e par PĂ©kin, la montagne et le rivage taĂŻwanais apparaissent Ă  travers le cockpit de cet avion de chasse, filmĂ© le 7 aoĂ»t. © W. Xinchao/ Xinhua/Newspicture. 11/08/2022 Ă  0612, Mis Ă  jour le 11/08/2022 Ă  1040 De Taipei Ă  Kiev, les tensions entre Chine, Russie, États-Unis sont Ă  leur paroxysme. II l aura suffi du voyage express, vingt heures chrono, d’une octogĂ©naire obtuse, opiniĂątre et viscĂ©ralement anticommuniste, la speaker» dĂ©mocrate amĂ©ricaine Nancy Pelosi, sur l’üle de TaĂŻwan , pour rĂ©veiller l’ultranationalisme de PĂ©kin . Qui, il est vrai, n’attendait que cela. Depuis, les cassandres s’affolent. PĂ©kin serait fĂąchĂ© tout rouge. Et l’ArmĂ©e populaire de libĂ©ration sur le qui-vive prĂȘte Ă  envahir cette Ăźle de 36000 kilomĂštres carrĂ©s, peuplĂ©e de 24 millions d’ñmes et considĂ©rĂ©e par la RĂ©publique populaire comme une province indissociable de la Chine ». Des J-20, le chasseur furtif chinois, ont survolĂ© Ă  de multiples reprises le territoire taĂŻwanais. La Chine a effectuĂ©, du 4 au 7 aoĂ»t, les plus grandes manƓuvres militaires de son histoire dans le dĂ©troit qui sĂ©pare l’üle du continent. Avec lancement de missiles balistiques, survol de drones
 Bref, le grand jeu. Le spectre d’une invasion de TaĂŻwan par la Chine et d’un maelström planĂ©taire ressurgit donc. La suite aprĂšs cette publicitĂ© La suite aprĂšs cette publicitĂ© Les Chinois ont la supĂ©rioritĂ© numĂ©rique mais sont technologiquement dĂ©passĂ©s par les engins et bĂątiments furtifs amĂ©ricains Le scĂ©nario est Ă©crit cyberattaques menĂ©es par les 100000 pirates informatiques de l’empire rouge, paralysie des rĂ©seaux Ă©lectriques et des tĂ©lĂ©communications, aĂ©roports et aĂ©rodromes militaires neutralisĂ©s, puis invasion en bonne et due forme avec la plus grande bataille aĂ©ronavale de tous les temps. Beaucoup de bruit pour rien, assure l’amiral Alain Oudot de Dainville, ancien commandant du porte-avions “Clemenceau” et ex-chef d’état-major de la marine française. Avec trĂšs peu de sous-marins et d’amphibiens furtifs, les Chinois n’ont pas les armes pour envahir TaĂŻwan. Ils se poussent du col. C’est normal. Mais il ne faut pas s’attendre Ă  une escalade militaire.» Ce coup de sang chinois est surprenant, poursuit Franck Desevedavy, avocat cofondateur d’Asiallians, installĂ© Ă  TaĂŻwan. Chaque mois, des parlementaires amĂ©ricains viennent Ă  Taipei. Depuis le Taiwan Relations Act de 1979, les deux pays sont trĂšs liĂ©s. » Tous descendent Ă  l’extravagant Grand Hotel, avec ses colonnes vermillon et son supposĂ© passage secret vers le palais prĂ©sidentiel. Hormis quelques Mirage F1, les TaĂŻwanais n’achĂštent qu’amĂ©ricain, poursuit notre expert. L’üle abrite 32 bases amĂ©ricaines. Et 20000 marines prĂȘts Ă  ĂȘtre dĂ©ployĂ©s.» La suite aprĂšs cette publicitĂ© La suite aprĂšs cette publicitĂ© Le 6aoĂ»t, Ă  Nanjing, le commandement pour la zone Est de l’ArmĂ©e populaire de Chine teste ses capacitĂ©s de frappe interarmes autour de TaĂŻwan, avec notamment des tirs de missiles Ă  longue portĂ©e. © Les États-Unis, qui considĂšrent le Pacifique comme leur mare nostrum », s’y sont dotĂ©s, depuis 1944, d’une puissance de feu considĂ©rable avec la VIIe flotte. Mouillant dans la base navale de Yokosuka, au Japon, Ă  2000 kilomĂštres Ă  vol d’oiseau de Taipei, c’est la plus grande flotte basĂ©e en dehors des États-Unis un porte-avions, l’USS RonaldReagan», et souvent un Ă  deux autres en appoint sur les onze que comptent le pays la France n’en a qu’un et la Chine trois, dont deux antĂ©diluviens, 80 bĂątiments de surface et amphibiens, 150 avions, 25000 soldats. Depuis Okinawa, l’archipel le plus austral du Japon, des escadrons de chasseurs de l’armĂ©e de l’air amĂ©ricaine, dont une douzaine de F-22 Raptor Ă  360 millions de dollars piĂšce, peuvent atteindre TaĂŻwan en trente minutes. Combat de coqs, peut-ĂȘtre, mais un incident et tout pourrait dĂ©gĂ©nĂ©rer Cette armada dĂ©ployĂ©e prĂšs de l’üle on parle, avec les renforts, de 70 bĂątiments agit comme une vĂ©ritable force de dissuasion. D’autant que les États-Unis ont des dĂ©cennies de guerres et d’entraĂźnements derriĂšre eux, tandis que la Chine n’a aucune expĂ©rience du combat naval. Les sous-marins lanceurs de missiles de croisiĂšre de type USS Ohio» ou USS Michigan», quasi indĂ©tectables, sont en mesure de faire surface Ă  proximitĂ© des cĂŽtes chinoises, de lancer 300 missiles en quelques minutes et de dĂ©truire toutes les cibles situĂ©es sur le littoral et Ă  des centaines de kilomĂštres Ă  l’intĂ©rieur des terres chinoises installations portuaires, centres de commandement et de contrĂŽle, bases aĂ©riennes, dĂ©pĂŽts de carburant
 Un carnage. Une dizaine seront rĂ©pertoriĂ©s entre le 4 et le 7 aoĂ»t. © Quand bien mĂȘme PĂ©kin insisterait, la distance que sa flotte d’invasion devrait parcourir avant d’atteindre l’üle est dĂ©courageante. La largeur du dĂ©troit de TaĂŻwan est d’au moins 130 kilomĂštres plus de quatre fois celle de la Manche. Le D Day, le 6 juin 1944, les AlliĂ©s ont mobilisĂ© plus de 7000 bĂątiments, poursuit l’amiral Alain Oudot de Dainville. LĂ , les Chinois en auraient combien? 300 ou 400. Leurs porte-avions ne sont pas au niveau. Ils ne maĂźtrisent pas la technique du catapultage. Par consĂ©quent, les avions gaspillent beaucoup de carburant au dĂ©collage et ont une autonomie de vol trĂšs rĂ©duite.» La topographie de TaĂŻwan, constituĂ©e d’une crĂȘte montagneuse fortement boisĂ©e, complique les opĂ©rations. TaĂŻwan dispose de peu de plages adaptĂ©es au dĂ©barquement amphibie. ExtrĂȘmement bien fortifiĂ©es, les villes cĂŽtiĂšres sont Ă©quipĂ©es de missiles antinavires et antiaĂ©riens, de systĂšmes radar d’alerte prĂ©coce et de troupes bien entraĂźnĂ©es. L’armĂ©e taĂŻwanaise ne compte que 163000 membres d’active et 1,6 million de rĂ©servistes. Mais elle est archi-prĂ©parĂ©e et prĂȘte Ă  faire face aux 2035000 soldats de l’armĂ©e chinoise. Ni TaĂŻwan ni la Chine n’ont intĂ©rĂȘt au conflit, poursuit Franck Desevedavy. En 2019, un tiers des exportations de la RĂ©publique populaire s’effectuait au travers de sociĂ©tĂ©s de TaĂŻwan.» Plusieurs Ă©tudes publiĂ©es par l’US Naval War College indiquent que la Chine ne dispose pas encore des Ă©quipements et compĂ©tences nĂ©cessaires. La force amphibie chinoise n’a pas la capacitĂ© d’exĂ©cuter un assaut Ă  grande Ă©chelle sur TaĂŻwan», confirme Dennis J. Blasko, lieutenant-colonel Ă  la retraite et expert de l’armĂ©e chinoise. Ancien vice-maire de Xiamen et ex-gouverneur de la province du Fujian, face Ă  TaĂŻwan, Xi Jinping n’ignore rien de l’importance des liens Ă©conomiques et stratĂ©giques entre l’empire rouge et l’ex-Formose. Ni TaĂŻwan ni la Chine n’ont intĂ©rĂȘt au conflit, poursuit Franck Desevedavy. En 2019, un tiers des exportations de la RĂ©publique populaire s’effectuait au travers de sociĂ©tĂ©s de TaĂŻwan.» Des firmes de l’üle comme Foxconn, qui produit tous les appareils Apple, ou TSMC, qui fournit la moitiĂ© des microprocesseurs mondiaux, sont vitales pour la Chine et les ÉtatsUnis. Car Ă  TaĂŻwan, le geek», c’est chic. Les grandes marques mondiales informatiques, automobiles, Ă©lectroniques pour grand public achĂštent toutes du hardware et des microcomposants made in TaĂŻwan, mĂȘme si la main-d’Ɠuvre est chinoise. À quoi bon changer un systĂšme qui marche? Personne ne panique. Nous continuons Ă  dialoguer avec nos Ă©quipes en Chine continentale comme si de rien n’était. Tout cela n’est que de l’émulsion, une bataille de coqs», assure depuis Taipei John Hsieh, ingĂ©nieur chez Asus, le roi des ordinateurs. Les liaisons aĂ©riennes entre PĂ©kin et Taipei ne sont pas interrompues. Chacun prie pour qu’entre provocations, rodomontades, avec des centaines de bĂątiments chinois, taĂŻwanais, amĂ©ricains, mais aussi corĂ©ens ou japonais cĂŽte Ă  cĂŽte, une provocation mal gĂ©rĂ©e ou un incident fortuit ne provoque une Ă©tincelle qui dĂ©gĂ©nĂšre en brasier inextinguible. Beaucoup de guerres ont commencĂ© pour moins que ça. Despertes importantes pour la Russie. Dans un bilan rĂ©guliĂšrement actualisĂ© et diffusĂ© sur les rĂ©seaux sociaux, le ministĂšre de l'IntĂ©rieur ukrainien a dĂ©voilĂ© ses estimations concernant les dĂ©gĂąts matĂ©riels et humains infligĂ©s Ă  l'armĂ©e russe depuis le dĂ©but du conflit. Kiev estime ainsi que 30.700 soldats en provenance de

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Combiende kilomÚtres parcourus pour assembler un jet privé signé Bombardier? La réponse dans La Pause, qui répond de maniÚre concise et décalée à une question pertinente!

Alors qu'un porte-conteneurs, d'un armateur danois, a pour la premiĂšre fois empruntĂ© la route de l'Arctique, focus de france info sur ce passage du Nord-Est rendu praticable par la fonte des glaces. Le phĂ©nomĂšne pourrait bouleverser le transport maritime et entraĂźner de nouveaux rapports de force Ă©conomiques et stratĂ©giques. Le passage du Nord-Est est une voie maritime qui permet de relier l'Europe Ă  l'Asie en longeant les cĂŽtes russes, via les mers arctiques et le Detroit de BĂ©ring. C'est le plus court chemin de l'Asie Ă  l'Europe. Cet itinĂ©raire raccourcit les liaisons maritimes entre les grands ports europĂ©ens et asiatiques de 5 Ă  7000 kms et d'une Ă  deux semaines 30% de distance en moins, 40% de temps de gagnĂ© en moyenne. Une voie jusqu'ici peu praticable Seul un segment de ce passage - des ports russes dont celui de Mourmansk- sont libres de glace toute l'annĂ©e, du fait du passage du courant chaud du Gulf Stream. Les autres ports sont la plupart du temps pris par les glaces, ouverts seulement trois mois par an. Cette voie maritime du Nord-Est n'Ă©tait donc pour l'instant empruntĂ©e que par des mĂ©thaniers brise-glace. Au dĂ©but du mois, un cargo chinois Ă©quipĂ© d'une coque renforcĂ©e a franchi le passage du Nord-est. Un porte-conteneurs l'a donc fait Ă  son tour. Parti fin aoĂ»t de Vladivostok, ce navire, dont l'armateur est danois, doit arriver Ă  la fin du mois Ă  Saint PĂ©tersbourg. Cette nouvelle gĂ©nĂ©ration de porte-conteneurs peut naviguer mĂȘme lorsque les eaux sont gelĂ©es. Une route du Nord beaucoup plus courte, rendue accessible par la fonte des glaces Plus courte que son alternative par le Sud, plus simple que le passage du Nord-Ouest entre les Ăźles du Grand Nord Canadien, la route du Nord-Est Ă©tait jusqu'ici plus coĂ»teuse puisque dĂ©gagĂ©e par des navires brise-glaces Ă  propulsion nuclĂ©aire et plus risquĂ©e -risque que la glace endommage les navires- Or, l'accĂ©lĂ©ration de la la fonte des glaces change la donne. Cet Ă©tĂ©, les tempĂ©ratures au niveau du cercle polaire arctique ont par endroits dĂ©passĂ© les trente degrĂ©s. Certains Etats se projettent donc sur un horizon Ă  vingt ou trente ans oĂč cette voie deviendrait beaucoup plus praticable... Notamment la Russie, qui peut dĂ©cider de l'usage qu'elle fait de ses zones cĂŽtiĂšres exclusives et y voit un moyen de dĂ©velopper une voie stratĂ©gique et dĂ©senclaver la SibĂ©rie, trĂšs riche en ressources naturelles. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, la rĂ©gion Arctique intĂ©resse les pays qui la bordent Russes, Canadiens, AmĂ©ricains, Danois, Islandais, NorvĂ©giens, mais elle intĂ©resse aussi les Chinois. La Chine -dont 90 % des marchandises sont transportĂ©es par voie maritime- s'est engagĂ©e dans une coopĂ©ration avec Moscou pour l'exploitation de la rĂ©gion Arctique dans le cadre de son projet dit "Nouvelle route de la soie", qui inclurait cette nouvelle route "polaire".
Savitesse de pointe est de 7 kilomĂštres par seconde : Ă  cette vitesse, il pourrait faire le trajet Moscou-Londres en 6 minutes seulement. Quelle est la plus grosse bombe jamais testĂ©e par l’homme? Par exemple, la plus grosse explosion jamais testĂ©e par l’homme Ă©quivaut Ă  3 333 bombes de Hiroshima.
Alors que la guerre en Ukraine se poursuit, les propositions pour rĂ©pondre Ă  la crise Ă©nergĂ©tique se multiplient, tel le “plan de rĂ©silience Ă©conomique et sociale” du gouvernement. Mais ces mesures ne s’attaquent pas rĂ©ellement Ă  la rĂ©duction de notre dĂ©pendance aux importations d’énergies continue Ă  nous parler de fausses solutionsPar exemple, pour le gaz Remplir au maximum les capacitĂ©s de stockage faut-il encore avoir la possibilitĂ© de les remplir, et quand bien mĂȘme, on tient un an, et aprĂšs ?Accroitre les capacitĂ©s de production en NorvĂšge, au Royaume-Uni voire en Afrique du Nord les rĂ©serves de ces rĂ©gions sont dĂ©jĂ  quasiment toutes en dĂ©clin !Augmenter les importations de GNL d’autres pays comme les Etats-Unis sans mĂȘme parler du gaz de schiste, le GNL Ă©met plus de gaz Ă  effet de serre que le gaz russe [1] ; il faut 2-3 ans pour construire des terminaux mĂ©thanier pour accueillir le GNL sur notre sol [2] ; et on substitue juste une dĂ©pendance par une autre. Que se passera-t-il quand le prix du gaz augmentera encore Ă  cause de ces dĂ©pendances gĂ©opolitiques ?Chacune de ces prĂ©tendues solutions » ne permet de remplacer que 5-20% du gaz russe, en demandant des efforts industriels considĂ©rables, loin d’ĂȘtre immĂ©diats, et probablement irrĂ©alistes, qui plus est dans un marchĂ© mondial de l’énergie oĂč l’Europe n’est pas seule. Et, si elles Ă©taient appliquĂ©es, la tension sur le prix du gaz ne diminuerait probablement pas et continuerait de coĂ»ter un bras Ă  l’Europe. Il est un peu question d’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique, mais trop rarement de sobriĂ©tĂ© Ă©nergĂ©tique. Pourtant, c’est l’arsenal de mesures le plus puissant pour se passer du pĂ©trole et gaz russe en 1 Ă  2 ans. Cela rĂ©duirait la demande, et potentiellement la tension sur les prix, et cela nous mettrait enfin sur les rails du respect de l’Accord de vraie solution, c’est de rĂ©duire nos consommations d’énergieAlors de quoi parle-t-on ?PrĂ©cisons le concept de sobriĂ©tĂ©, souvent cataloguĂ© comme un sacrifice individuel ou un retour Ă  la bougie. On parle bien de changer nos modes de vie pour rĂ©duire notre consommation d’énergie, mais il s’agit avant tout d’apporter de la rationalitĂ© dans nos usages Ă©nergĂ©tiques dĂ©mesurĂ©s. Pas besoin de prendre sa voiture pour faire quelques kilomĂštres par exemple. Il n’est ainsi pas question d’effort individuel mais d’organiser collectivement ces changements pour qu’ils soient faciles d’usage et valorisĂ©s socialement. L’illustration parfaite est le vĂ©lo. Avec des pistes cyclables sĂ©curisĂ©es, continues et de qualitĂ©, pĂ©daler devient plaisant, plus rapide que la voiture en ville, plus Ă©conomique, meilleur pour la santĂ©, etc. D’ailleurs, 58% des Français et Françaises ont bien compris qu’il faudra changer nos modes de vie, et 64% d’entre eux sont prĂȘts Ă  accepter ces changements s’ils sont partagĂ©s de façon juste entre tous les membres de notre sociĂ©tĂ©. [3]Pour rĂ©duire nos Ă©missions de gaz Ă  effet de serre ce qui revient Ă  se passer des Ă©nergies fossiles, 3 leviers, dont la sobriĂ©tĂ©, doivent ĂȘtre activĂ©s [4] Ces leviers sont complĂ©mentaires et nĂ©cessaires Ă  l’atteinte de l’Accord de Paris. Pas de neutralitĂ© carbone avec seulement de la sobriĂ©tĂ© car nous continuerions Ă  consommer des Ă©nergies fossiles incompatibles avec cet accord. Pas de neutralitĂ© carbone avec seulement des Ă©nergies bas-carbone car nous Ă©mettrions encore trop de gaz Ă  effet de serre avec des niveaux de consommation Ă©nergĂ©tique comparables Ă  ceux d’aujourd’hui voire en cette logique au gaz et au pĂ©trole, pour observer l’effet de grandes mesures au regard des quantitĂ©s d’énergie provenant de prĂ©ambule, les quantifications sont rĂ©alisĂ©es en moyenne. Elles cachent ainsi des disparitĂ©s sociales prĂ©caritĂ© Ă©nergĂ©tique, prĂ©caritĂ© mobilitĂ© pour lesquelles la dĂ©clinaison opĂ©rationnelle des mesures doit tenir compte. L’objectif, ici, est de discerner les grands ordres de prĂšs de 60% utilisĂ© dans les transports en FranceNous pourrions nous passer de pĂ©trole russe dans le transport en moins d’un an grĂące Ă  quelques mesures de sobriĂ©tĂ©Gaz prĂšs de 50% utilisĂ© dans les bĂątiments en FranceNous pourrions nous passer du gaz russe dans le bĂątiment en 1-2 ans grĂące Ă  quelques mesuresNotons que les mesures proposĂ©es ne sont pas exhaustives. Elles ont pour objectifs d’ĂȘtre parmi les plus structurantes de la transition Ă©nergĂ©tique. Par ailleurs, n’oublions pas les autres dĂ©pendances russes comme les mĂ©taux ou les ressources les mesures de sobriĂ©tĂ© permettraient trĂšs vite de nous affranchir en bonne partie du gaz et du pĂ©trole russeIl ne faut pas tout opposer toutes les mesures y compris les plus conventionnelles doivent ĂȘtre Ă©tudiĂ©es. Elles seront complĂ©mentaires et additionnelles pour aller encore plus loin vers notre indĂ©pendance envers les Ă©nergies nous sommes en guerre » d’Emmanuel Macron avait marquĂ© les esprits au dĂ©but de la crise sanitaire. Et pourtant, dans ce contexte de guerre en Ukraine, pas besoin de quoi qu’il en coĂ»te » gĂ©nĂ©ralement, les mesures de sobriĂ©tĂ© et d’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique nĂ©cessitent peu de financements et/ou s’autofinancent quasiment. Elles gĂ©nĂšrent mĂȘme souvent des revenus supplĂ©mentaires aux mĂ©nages Ă  plus ou moins court terme, Ă  prix constant de l’énergie. [5]Cela demande Ă©videmment un effort pour changer nos habitudes, mais la crise sanitaire ne nous a-t-elle pas dĂ©montrĂ© que nous en Ă©tions capables ? Ne sommes-nous pas en pĂ©riode de guerre ? Que diraient nos grands-parents en repensant au rationnement alimentaire lors de la Seconde Guerre Mondiale ? Probablement qu’il vaut mieux une sobriĂ©tĂ© choisie collectivement que subie. kCV2f9L.
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