Traductionsen contexte de "il aurait son mot" en français-anglais avec Reverso Context : Je suis sĂ»re qu'il aurait son mot Ă  dire. Traduction Context Correcteur Synonymes Conjugaison Conjugaison Documents Dictionnaire Dictionnaire Collaboratif Grammaire Expressio Reverso Corporate Forum Futura-Sciences les forums de la science MATIERE Physique Prononciation des mots en physique...  RĂ©pondre Ă  la discussion Affichage des rĂ©sultats 31 Ă  60 sur 90 20/12/2006, 21h59 31 Re Prononciation des mots en physique... - Pour le "g" nĂ©erlandais, on le prononce - Soit comme un "k" dont on prolonge le son et dont on enlĂšve le claquement initial khhh. Le son est formĂ© dans la bouche. - Soit la mĂȘme chose, mais avec avec un son plus guttural, ce qui se rapproche alors du "j" italien comme dans Juliano, Juan. Christiaan Huygens se prononce "Christ-i-Ăąne h-oeil-g-Ăšns". Quid de Weierstrass Oueilleur-shtrass ou Veilleur-strace ? - 21/12/2006, 00h11 32 Gwyddon Re Prononciation des mots en physique... EnvoyĂ© par Sephi Quid de Weierstrass Oueilleur-shtrass ou Veilleur-strace ? va-iller-straSS c'est allemand, et c'est dur de transcrire phonĂ©tiquement A quittĂ© FuturaSciences. Merci de ne PAS me contacter par MP. 21/12/2006, 11h19 33 Re Prononciation des mots en physique... EnvoyĂ© par Chip Pour Huyghens, la prononciation originale est "oĂŻreuns", EnvoyĂ© par Sephi Christiaan Huygens se prononce "Christ-i-Ăąne h-oeil-g-Ăšns". Alors ? Hoy-[kh]-euns, ou h-oeil-[kh]-Ăšns ? 21/12/2006, 17h21 34 Komalex Re Prononciation des mots en physique... EnvoyĂ© par ssas_am Bonjour C'est une tres bonne idee ca , j'ai moi rencontrĂ© pas mal de problemes de prononciation comme ca , et sur le coup on a parfois l'air bete, d'ailleurs ca n'est pas valable que pour les noms propres , il y a parfois certaines notations ou autres ... En ce qui concerne "De Broglie" ,comme j'en avais entendu parler et vu son nom a l'ecrit si bien je suis restĂ©e quelques temps en pensant qu'il s'agissait de 2 personnes differentes jusqu'a ce que le lien se fasse... Il y en a encore ou je doute de la prononciation mais je ne m'en souviens plus ca me reviendra ... Sinon un des derniers m'ayant posĂ© problemes dont je me souviens encore est Lebesgue a prononcer Leubaigue D'ailleurs ma prof de magistral disait "De Breuille" tandis que mon prof de td disait "De broglie" comme il le lit quoi... -> donc jsais toujours pas la vraie prononciation / 21/12/2006, 18h02 35 Re Prononciation des mots en physique... EnvoyĂ© par sitalgo Huygens Ă©tant paysan-bas, le uy se prononce comme oeil. S'il n'y avait que cela ! Mais pour ĂȘtre initiĂ© au "paysan-bas" comme tu dis, je peux affirmer que la prononciation du "H" suivi de uy, suivi surtout de l'imprononçable pour nous "g" nĂ©erlandais, le tout est trĂšs indigeste... On trouve des chercheurs qui cherchent ; on cherche des chercheurs qui trouvent ! 21/12/2006, 18h36 36 pavlinka Re Prononciation des mots en physique... insolite la prononciation de Clapeyron! Je pense que c'est [klapĂ©ron], mais vu le nombre de versions diffĂ©rentes que j'ai entendues, j'ai des doutes. Ca va gĂ©nĂ©rallement de [klapĂ©irone] Ă  [klapĂ©trone]... DerniĂšre modification par Gwyddon ; 21/12/2006 Ă  18h44. 21/12/2006, 21h49 37 Re Prononciation des mots en physique... EnvoyĂ© par danyvio l'imprononçable pour nous "g" nĂ©erlandais, Si j'ai bien compris les explications, c'est un K dont on laisse passer l'air, comme le S est un T dont on laisse passer l'air. Si on fait KHHHH ! comme on fait TSSSS ! Le fameux G sera la deuxiĂšme partie du KHHH, c'est bien ça ? C'est comme le son CH dans le prĂ©nom polonais Lech que tous les journalistes prononcent Ă  tort comme un j espagnol ? 21/12/2006, 23h52 38 Re Prononciation des mots en physique... B'soir, EnvoyĂ© par alovesupreme avez vous le lien sur ce site? DĂ©solĂ©, j'ai une mĂ©moire de poisson rouge mais en tapant "lexique canada anglais francais" dans google, il y en a une tapĂ©e. Mais si t'as l'gosier, Qu'une armure d'acier, Matelasse. Brassens, Le bistrot. 22/12/2006, 12h55 39 Re Prononciation des mots en physique... Ce pourrait ĂȘtre dans la rubrique "on se distrait" mais tant pis En Belgique, Ă  Waterloo - Pardon Monsieur, doit-on prononcer "Vaterloo" ou "OUaterloo" - OUaterloo ! - Vous ĂȘtes sĂ»r ? Vous habitez ici ? - Non, je suis en ouacance ! On trouve des chercheurs qui cherchent ; on cherche des chercheurs qui trouvent ! 22/12/2006, 14h44 40 Thwarn Re Prononciation des mots en physique... je sors de mon cours de physique statistique, et mon prof pronoucĂ© Pauli "paoli"... On dit bien "poli", non? 22/12/2006, 16h26 41 Re Prononciation des mots en physique... EnvoyĂ© par Thwarn je sors de mon cours de physique statistique, et mon prof pronoucĂ© Pauli "paoli"... On dit bien "poli", non? Ben non, Pauli Ă©tait autrichien, ça se prononce Ă  l'allemande... La prononciation de ton prof est meilleure que "poli"... Cordialement 22/12/2006, 21h42 42 fderwelt Re Prononciation des mots en physique... Bonsoir, C'est plutĂŽt des maths que de la Physique, mais ça va dans le mĂȘme sens... Comment doit-on prononcer Sylow ? celui des p-sous-groupes ? J'ai fini par trouver, mais ça ne saute pas aux yeux... - françois Dans le genre il y a WrocƂaw avec un l barrĂ©, en Pologne, oĂč il y a eu pas mal de CongrĂšs de CybernĂ©tique. Vroclave, vrotslave, vrotsouof ? Les optimistes croient que ce monde est le meilleur possible. Les pessimistes savent que c'est vrai. 22/12/2006, 21h53 43 Re Prononciation des mots en physique... Hi all, Pour Hawking, Feynman ... Ă  suivre... Merci Ă  celles et ceux qui propagent la science sur Internet. 04/01/2007, 08h25 44 pavlinka Re Prononciation des mots en physique... On rononce les W comme les V non? ca donne [Vrotslaf] en soulant le r pour les Ă©lue de Dieu qui y arrivent 04/01/2007, 08h27 45 pavlinka Re Prononciation des mots en physique... mes excuses pour les fautes prononce roulant Ă©lus 04/01/2007, 11h13 46 Nox Re Prononciation des mots en physique... Bonjour ! Pour Wroclaw faut que je demande Ă  qqun pour confirmer Je dirais Vroc'tau mais bon c'est un peu schĂ©matique parce que le polonais se prononce d'une maniĂšre peu commune pour nous français ...Pour moi en tout cas c'est super dur ... Cordialement, Nox Nox, ancien contributeur des forums de maths et de chimie. 03/02/2007, 20h53 47 Nox Re Prononciation des mots en physique... Bonjour ! Je fais remonter ce fil pour savoir comment on prononce le compteur Geiger ? gĂ©gĂšre gaĂŻgeure ? Cordialement, Nox Nox, ancien contributeur des forums de maths et de chimie. 03/02/2007, 21h00 48 Re Prononciation des mots en physique... On entend beaucoup le "GĂ©gĂšre", mais parfois certains font des efforts et prononcent "gaĂŻgueure", mais c'est moins courant... Encore une victoire de Canard ! 03/02/2007, 22h24 49 Ledescat Re Prononciation des mots en physique... Je dis gĂ©gĂšre moi pour ma part Pour Bezout, dites vous Beuzou ou bien BĂ©zou? Moi les deux je les emploie autant... 03/02/2007, 22h32 50 Gwyddon Re Prononciation des mots en physique... Je suis plus fan de [BĂ©zou], mais je ne vais pas incendier quelqu'un qui dit l'autre prononciation Il faudrait pouvoir demander au sus-nommĂ© A quittĂ© FuturaSciences. Merci de ne PAS me contacter par MP. 03/02/2007, 23h10 51 Re Prononciation des mots en physique... Bonsoir, Pour les noms communs et d'unitĂ©s, il y a un excellent dictionnaire en ligne, le TLF L'ortographe phonĂ©tique est indiquĂ©e, et il y a possibilitĂ© de faire prononcer les mots ça fait un peu Karl, mais ça donne une bonne idĂ©e quand mĂȘme. 04/02/2007, 04h46 52 Re Prononciation des mots en physique... EnvoyĂ© par Ledescat Je dis gĂ©gĂšre moi pour ma part Pour Bezout, dites vous Beuzou ou bien BĂ©zou? Moi les deux je les emploie autant... Bonjour, Il ne devrait pas y avoir d'ambiguĂŻtĂ©, et pourtant... Le français demande Beuzout, comme il demande Cleumenceau si, si!. Pour les parisiens, il se trouve qu'il y a trois stations de mĂ©tro posant le problĂšme Champs-ElysĂ©es-Clemenceau Cleumenceau, Pereire Peureire et Pernety PĂšrneuty. Autant dire que l'on n'entend jamais la "bonne" prononciation... Cordialement, 04/02/2007, 04h50 53 Re Prononciation des mots en physique... EnvoyĂ© par Coincoin On entend beaucoup le "GĂ©gĂšre", mais parfois certains font des efforts et prononcent "gaĂŻgueure", mais c'est moins courant... Ca ne devrait pas ĂȘtre GueĂŻgueur, plutĂŽt que aĂŻ eil plutĂŽt que ail?? Cordialement, 04/02/2007, 12h25 54 Re Prononciation des mots en physique... Ca ne devrait pas ĂȘtre GueĂŻgueur, plutĂŽt que aĂŻ eil plutĂŽt que ail?? Si, si ! C'est pas Ă©vident de retranscrire la prononciation comme ça... comme il demande Cleumenceau si, si! Wikipedia indique que ça se prononce comme "ClĂ©menceau", mais c'est vrai qu'on le voit trĂšs souvent avec un accent noms de rue, ... Encore une victoire de Canard ! 04/02/2007, 15h40 55 Re Prononciation des mots en physique... EnvoyĂ© par Coincoin Wikipedia indique que ça se prononce comme "ClĂ©menceau", mais c'est vrai qu'on le voit trĂšs souvent avec un accent noms de rue, ... L'Ă©criture est sans accent, c'est sĂ»r. Maintenant, pour la prononciation, je n'ai pas encore trouvĂ© de source fiable je ne considĂšre par le Wiki comme tel indiquant que la prononciation "correcte" ne suit pas la rĂšgle. Que "ça se prononce comme clĂ©..." est une Ă©vidence factuelle, suffit d'ouvrir les oreilles. Cordialement, 04/02/2007, 15h50 56 Gwyddon Re Prononciation des mots en physique... Tout Ă  fait d'accord sur l'orthographe, aprĂšs pour ce qui est de la prononciation je ne sais pas trop non plus. Ici une page intĂ©ressante, bien que non officielle A quittĂ© FuturaSciences. Merci de ne PAS me contacter par MP. 04/02/2007, 19h55 57 Ledescat Re Prononciation des mots en physique... Excellent pagee Gwyddon 04/02/2007, 22h43 58 Re Prononciation des mots en physique... EnvoyĂ© par mmy Ca ne devrait pas ĂȘtre GueĂŻgueur, plutĂŽt que aĂŻ eil plutĂŽt que ail?? Cordialement, Salut ! Non, je ne crois pas qu'il existe de combinaisons de lettres en allemand qui se prononce "éï". "eine" se dit "aĂŻneu" et pas "éïneu" ! 04/02/2007, 23h12 59 Re Prononciation des mots en physique... Il y a le "ej" mais je ne sais pas si ça fait "éï " ou "Úï ". Mais si t'as l'gosier, Qu'une armure d'acier, Matelasse. Brassens, Le bistrot. 04/02/2007, 23h18 60 Re Prononciation des mots en physique... Dans quel mot ? 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Dansles faits, le GĂ©nĂ©ral Cambronne refuse toujours de reconnaitre qu'il avait prononcĂ© cette phrase. Il faut dire qu'elle aurait pu paraitre dĂ©calĂ©e puisque Cambronne n'est pas mort Ă  Waterloo et fut capturĂ© (griĂšvement blessĂ© toutefois). Et puis il faut dire que le mot de Cambronne n'aurait pas forcĂ©ment plu Ă  celle qu'il Ă©pousa Je ne sais s'il pensait rĂ©ellement Ă  cela lorsqu'il a prononcĂ© ces mots, mais cela ne fait que renforcer l'exactitude de [...]la chose. I do not know if he was really thinking of this when he used those words, but it just reinforces the accuracy of this matter. DĂšs qu'il a prononcĂ© ces mots, il a retirĂ© sa main, [...]il a fait demi-tour et ensuite il est reparti. As soon as she said that, he pulled his hand away [...]from mine, turned around, and walked away. Orateur impressionnant, il a prononcĂ© ces mots d'une vĂ©racitĂ© dĂ©concertante [...]C'est le soldat qui est le hĂ©ros, pas le politicien. A powerful speaker, he uttered the most truthful words "It is the soldier, [...]not the politician, who is the hero. Je demanderais au secrĂ©taire parlementaire du ministre de la DĂ©fense [...] nationale, s'il est capable de reconnaĂźtre qu'il a prononcĂ© ces mots, de les retirer. I would ask the Parliamentary Secretary to the Minister of National [...] Defence to withdraw his words, if he is capable of acknowledging that he said them. J'Ă©tais en compagnie de [...] Son honneur lorsqu'il a prononcĂ© ces mots Ă  l'AssemblĂ©e lĂ©gislative [...]du Nouveau-Brunswick, il y a [...]presque deux ans, et je n'ai jamais cessĂ© d'y penser - comme si une rĂ©ponse s'imposait. I was with [...] the His Honour when he spoke those words in our New Brunswick [...]Legislature almost two years ago, and they have [...]stayed with me - as if demanding a response. Il aurait aussi [...] bien pu ĂȘtre en train de nous parler quand il a prononcĂ© ces mots Ă  Edmonton, en 1905 He might have been speaking to all of us when he said these words in Edmonton, in 1905 Il a prononcĂ© ces mots d'une maniĂšre si impassible que la scĂšne pourrait devenir culte dans l'histoire des mĂ©dias. The scene could well find its way into media history because of the way he said it without any sign of emotion whatsoever! Je pourrais ajouter qu'il a prononcĂ© ces mots alors mĂȘme que [...]lui Ă©taient prĂ©sentĂ©s des rĂ©sultats de sondages, qui indiquaient [...]que plus de 85 p. 100 des AmĂ©ricains Ă©taient favorables Ă  des dispositions lĂ©gislatives privilĂ©giant l'achat de produits amĂ©ricains. I might add that he said this in the face of polls [...]being presented to him that indicated that over 85 percent of Americans [...]were in favour of the Buy America legislation. Pendant qu'il prononçait ces mots, son visage exprimait [...]de l'inquiĂ©tude et sa voix, de la peur. When he uttered his words in my office, I could [...]see the concern on his face and hear the fear in his voice. Il avait une petite lueur amusĂ©e dans l'œil et, comprenant que [...] j'avais compris, il a prononcĂ© ces mots C'est la [...]SEULE solution. He had a little amused sparkle in the eye and, as he understood I [...] had understood, he simply said "This is the ONLY solution. Comme il prononçait ces mots, on frappa lĂ©gĂšrement [...]Ă  la porte. As he was speaking there was a soft tapping [...]at the door. Je le priai de s'expliquer [...] davantage, car il avait prononcĂ© ces mots sur un ton des [...]plus graves. I asked what he meant by that, for he was very serious. Quelque chose dans la façon dont il avait prononcĂ© ces mots - C'est au-dessus des [...]forces d'un vieil homme» - le touchait [...]davantage que toutes les divagations de Monsieur ne l'avaient jamais fait. Something [...] about the way he'd said, "beyond an old man's powers," touched him more than [...]Monsieur's ravings ever had. Il prononça ces derniers mots les dents Ă  demi [...]fermĂ©es. He said the latter words through his shut teeth. Malheureusement, comme on pouvait le prĂ©voir, les AmĂ©ricains ne sont pas sincĂšres dans la lutte contre le terrorisme, et s'ils n'ont pas tenu ces propos en novembre 2001, c'Ă©tait parce qu'ils avaient extrĂȘmement [...] [...] besoin de la coopĂ©ration iranienne pour la formation d'un gouvernement transitoire en Afghanistan ; et maintenant qu'ils sont de plus en plus assurĂ©s de l'avenir de leur prĂ©sence en Afghanistan, ils prononcent ces mots incendiaires. Unfortunately, as we expected, the Americans have not been sincere in the fight against terrorism. If they didn't include Iran in November 2001, it is because they needed Iran's help to form an interim government in Afghanistan. DeuxiĂšmement, Ă  moins qu'il ait des preuves que j'aie bien prononcĂ© ces mots, ce que je ne [...]crois pas avoir fait, j'aimerais qu'il retire ses paroles. Second, unless he has proof that I uttered those words, which to the best of my [...]knowledge I never did, I would like him to retract his statement. Au Nunavut, lorsque les membres de l'AssemblĂ©e lĂ©gislative ont votĂ© d'une seule voix jeudi en faveur d'exercer [...] des pressions sur le gouvernement [...] fĂ©dĂ©ral pour qu'il maintienne la fondation, M. Ningeongan a prononcĂ© ces mots Ă©loquents In Nunavut, when members of the legislative assembly unanimously voted on [...] Thursday to press the federal [...] government to continue the AHF, Mr. Ningeongan said these words, and they speak for themselves Lorsque sommĂ© de [...] confirmer qu'il avait bel et bien prononcĂ© ces mots, M. Trudeau a [...]rĂ©pliquĂ© que si l'inattaquable hansard [...]les avait reproduits, c'est qu'il l'avait sans doute fait. When confronted with whether he actually said those words, Mr. Trudeau replied [...]"If the unimpeachable Hansard has noted [...]that I said fuddle duddle then it must be so". AprĂšs avoir prononcĂ© ces mots, l'homme prit un grand gobelet Ă  sa ceinture et se pencha pour y verser un peu de l'eau qu'il transportait [...]dans son grand sac. Having said this, the man took a large cup hanging from his belt. Mauro ayant prononcĂ© ces mots d'une voix grave, Nathan comprit qu'il s'agissait lĂ  [...]d'une rĂ©vĂ©lation trĂšs importante. If everything influenced everything that meant that everything was connected. Celui qui a prononcĂ© ces mots, qui constituaient [...]en fait une incitation au gĂ©nocide, se trouve au Canada aujourd'hui. The author of those words, which were an incitement [...]to genocide, is in Canada today. Le prĂ©sident DĂšs [...] que vous avez prononcĂ© ces mots, Susan m'a demandĂ© [...]CorrĂ©latif Ă  quoi? The Chair [...] As soon as you said that, Susan said to me "consequential [...]to what? Graham Spry, [...] alors jeune, a prononcĂ© cinq mots qui prĂ©cisaient les enjeux et ont galvanisĂ© ces parlementaires. A young Graham Spry spoke five words that clarified the issues and galvanized those parliamentarians. Il est exact que je n'ai pas prononcĂ© les mots " prĂ©fĂ©rence [...]communautaire ". It is true that I have not mentioned the term "Community preference". J'aimerais remercier le dĂ©putĂ© [...] de [...] Longueuil-Pierre-Boucher qui a prononcĂ© aujourd'hui plus de mots en italien qu'il n'en a jamais prononcĂ© en anglais Ă  [...]la Chambre. I want to thank the [...] member for Longueuil-Pierre-Boucher who spoke more Italian than he ever has spoken English in this House. Le 20 juillet 1969, depuis la surface de la [...] lune, Armstrong a prononcĂ© ces mots cĂ©lĂšbres "C'est [...]un petit pas pour l'homme, mais un [...]bond gigantesque pour l'humanitĂ©". On 20 July 1969, from the surface of the moon, [...] Armstrong famously proclaimed "That's one small step [...]for man, one giant leap for mankind". Monsieur le [...] PrĂ©sident, je n'ai pas prononcĂ© ces mots. Mr. Speaker, the words were not spoken. Lorsque le [...] Sergent Boisjoli a prononcĂ© ces mots, je suis pas mal convaincu qu'il parlait pour [...]les milliers de militaires [...]canadiens qui ont participĂ© ou qui participeront Ă  cette mission. When Sergeant Boisjoli spoke those words I am quite sure he was speaking too for [...]the thousands of our troops who have served, [...]and will serve in the mission. AprĂšs les nĂ©gociations, le premier [...] ministre britannique Chamberlain est rentrĂ© [...] Ă  Londres oĂč il a prononcĂ© les mots maintenant cĂ©lĂšbres [...]paix en notre temps». After the negotiations, British Prime Minister Chamberlain [...] returned to London and declared the now infamous "peace [...]in our time". ChaussĂ©ede Charleroi, 1380 Plancenoit, Belgique. Classement comme monument le 11 septembre 1978. RĂ©alisĂ© par le sculpteur Jean-LĂ©on GĂ©rĂŽme et Ă©rigĂ© Ă  l’initiative de trois particuliers le 28 juin 1904 Ă  un endroit qui selon la lĂ©gende aurait Ă©tĂ© la portion de terrain occupĂ©e par le dernier carrĂ© de la Garde impĂ©riale et oĂč le gĂ©nĂ©ral Cambronne aurait Veuillez trouver ci-dessous toutes les solution CodyCross Sports - Groupe 157 - Grille 3. CodyCross est un tout nouveau jeu dĂ©veloppĂ© par Fanatee. L'idĂ©e derriĂšre cette application de trivia est en fait trĂšs simple. On vous donne divers indices de mots croisĂ©s et vous devez deviner les bonnes rĂ©ponses. Pour chaque rĂ©ponse que vous trouvez, vous recevez des lettres bonus qui vous aideront Ă  la fin Ă  trouver le mot-clĂ© cachĂ©. Il y a plusieurs mondes dans cette mise Ă  jour et comme les dĂ©veloppeurs l'ont mentionnĂ©, le jeu sera bientĂŽt disponible pour tous les appareils Android Ă©galement. Vous ne trouvez toujours pas un niveau spĂ©cifique? Laissez un commentaire ci-dessous et nous serons plus qu'heureux de vous aider! Sports - Groupe 157 - Grille 3 DĂ©collage d'une fusĂ©elancement Il aurait prononcĂ© son fameux Mot Ă  Waterloocambronne Quelque chose d'ancien que l'on collectionneantiquitĂ© HostilitĂ© envers quelqu'unanimositĂ© Marque de conserves de thonsaupiquet Moyen, secoursressource Genre de Lolita, aguicheusenymphette Suppression administrativeradiation Qui a plusieurs tonalitĂ©spolytonal Mettre des rĂ©coltes Ă  l'abriengranger Fait de prendre une chose pour une autreconfusion Revenir Ă  la liste des niveauxLoading comments...please wait... Solutions Codycross pour d'autres langues CettederniĂšre, malgrĂ© son insistance, n'a jamais connu le mot cĂ©lĂšbre prononcĂ© par lui Ă  la bataille de Waterloo, et dont elle entend toujours parler. Qui prononcera le fameux mot ? Sur un sujet des plus minces et facilement scabreux, cette courte comĂ©die (mais peut-on faire beaucoup plus long sur ces cinq lettres ?) reste en fait comme un des chefs Je vous prĂ©sente dans ce sujet les solutions du jeu CodyCross Groupe 157 Grille 3. Disponible en tĂ©lĂ©chargement libre sur iTunes et Play Store, ce jeu consiste Ă  trouver des mots Ă  partir d’un certain nombre de puzzles. Ceci est la version française qu’est sortie rĂ©cemment. Je partage l’intĂ©gralitĂ© des rĂ©ponses Ă  travers ce site. Ce jeu est dĂ©veloppĂ© par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisĂ©s, les mots sont Ă  trouver Ă  partir de leurs dĂ©finitions. Le jeu contient plusieurs niveaux difficiles qui nĂ©cessitent une bonne connaissance gĂ©nĂ©rale des thĂšmes politique, littĂ©rature, mathĂ©matiques, sciences, histoire et diverses autres catĂ©gories de culture gĂ©nĂ©rale. Nous avons trouvĂ© les rĂ©ponses Ă  ce niveau et les partageons avec vous afin que vous puissiez continuer votre progression dans le jeu sans difficultĂ©. Si vous cherchez des rĂ©ponses, alors vous ĂȘtes dans le bon sujet. Le jeu est divisĂ© en plusieurs mondes, groupes de puzzles et des grilles, la solution est proposĂ©e dans l’ordre d’apparition des puzzles. DĂ©collage d’une fusĂ©e Il aurait prononcĂ© son fameux mot Ă  Waterloo Quelque chose d’ancien que l’on collectionne HostilitĂ© envers quelqu’un Marque de conserves de thon Moyen, secours Genre de Lolita, aguicheuse Suppression administrative Qui a plusieurs tonalitĂ©s Mettre des rĂ©coltes Ă  l’abri Fait de prendre une chose pour une autre AprĂšs avoir terminĂ© cette grille, vous pouvez continuer Ă  jouer sans stress en visitant ce sujet CodyCross Groupe 157 Grille 4. Si vous avez des remarques alors vous pouvez laisser un commentaire Ă  la fin de ce sujet. Merci Kassidi Amateur des jeux d'escape, d'Ă©nigmes et de quizz. J'ai créé ce site pour y mettre les solutions des jeux que j'ai essayĂ©s. This div height required for enabling the sticky sidebar

Grouchya-t-il mangé des fraises à Waterloo? Le musée Wellington de Waterloo propose jusqu'en janvier une exposition consacrée aux petites et aux grandes histoires liées à la bataille.

Pendant qu’Anna occupait la salle de bain, je remettais un peu d’ordre dans mes affaires tout en essayant d’établir si un objet quelconque avait Ă©tĂ© subtilisĂ© par celui qui avait visitĂ© mon domicile. La photo de Gaudin que j’avais cachĂ©e dans un volume avait disparu. Je m’habillai rapidement pour aller rĂ©cupĂ©rer mon courrier accumulĂ© depuis trois jours dans la boĂźte aux lettres. Peu de temps aprĂšs, Anna me rejoignit dans la cuisine. MĂȘme la vision exquise de son corps vĂȘtu seulement d’une adorable chemise de nuit de soie noire ne modifia pas mon attitude. J’étais prostrĂ© devant la table de la cuisine sur laquelle j’avais Ă©talĂ© le courrier. - Qu’est-ce que tu as? Je lui montrai l’enveloppe blanche, identique aux deux autres envoyĂ©es par mon mystĂ©rieux correspondant. Anna s’approcha, regarda attentivement l’enveloppe puis bizarrement se mit Ă  rire. - Si une forte probabilitĂ© existe que l’auteur de cette lettre soit bien ton agresseur, il ne peut alors s’agir que de son testament. Devant mon regard interrogateur, elle poursuivit - Examine le cachet de la poste. Elle a Ă©tĂ© postĂ©e avant-hier. Avant l’élimination de ce dĂ©ment. D’un geste brusque et rageur, je dĂ©chirai l’enveloppe et lut Ă  voix haute Je vais recommencer. Il m’a forcĂ© Ă  pĂ©nĂ©trer chez toi et Ă  rechercher ce maudit manuscrit. Je t’avais pourtant dit de le dĂ©truire. Je subis sa loi depuis le jour terrible oĂč j’ai dĂ©couvert son journal malĂ©fique. Je suis incapable de m’en dĂ©tacher. Il me parle Ă  travers ces horribles pages qui transpirent la haine. Mais il y a peut-ĂȘtre un moyen! Avant de cĂ©der Ă  ses injonctions, je devine oĂč et quand il m’obligera Ă  frapper et aussi qui va supporter sa rage. Tu es la seule personne qui puisse m’aider. J’ai besoin de toi pour intervenir et entraver ses actes. Alors, avant de succomber Ă  son emprise, je te rĂ©vĂšlerai ce que je sais. C’est le seul moyen de contrecarrer ses projets. Mais si j’ai besoin de ton aide, j’ai aussi besoin de ton silence. S’il apprend que tu en parles autour de toi et surtout Ă  la police, il se dĂ©chaĂźnera. Ta famille, les ĂȘtres que tu aimes seront en danger. Tu ne pourras pas Ă©ternellement tous les protĂ©ger. Quand je saurai, je te prĂ©viendrai.» Au commissariat, Bergerac nous amena tout de suite dans la salle de rĂ©union. Valentin, LĂ©a Vernet et Kerbel Ă©taient dĂ©jĂ  prĂ©sents. Anna me prĂ©senta le quatriĂšme personnage. - Voici Monsieur FrĂ©dĂ©ric Dureuil, la personne dont je t’ai parlĂ©. En lui serrant la main, je fixai dans les yeux cet homme grand, au regard clair, qui me regardait en souriant amicalement derriĂšre une immense paire de lunettes. En observant sa physionomie Ă©nergique et ouverte, j’avais du mal Ă  imaginer que cet homme possĂ©dait, au dire d’Anna, des facultĂ©s paranormales exceptionnelles. ImmĂ©diatement, je fis part du troisiĂšme courrier trouvĂ© ce matin dans ma boĂźte aux lettres et de son envoi avant la disparition du criminel. Valentin poussa un soupir de soulagement. - L’affaire est donc bouclĂ©e avec la mort de votre agresseur, Monsieur Castel. L’identitĂ© du meurtrier est connue. Mais je prĂ©fĂšre cĂ©der la parole Ă  l’inspecteur Bergerac qui a suivi cette histoire depuis son commencement. - Il s’agit d’un dĂ©nommĂ© Jacques Roulard. Nous avons facilement Ă©tabli le rapport avec Gaudin; c’était l’un de ses complices. Une querelle a vraisemblablement opposĂ© les deux hommes pour la prééminence au sein de la bande. Ce qui expliquerait la mort de Gaudin. Selon moi, l’assassin s’était identifiĂ© Ă  un criminel ayant vĂ©cu il y a deux siĂšcles. GrĂące au troisiĂšme courrier, on sait maintenant qu’il aurait dĂ©couvert le journal du tueur. Il s’était glissĂ© complĂštement dans la peau du personnage. Hier, il vous a suivi et observant votre dĂ©tour par la ferme isolĂ©e des Duvernes, il a prĂ©parĂ© son guet-apens. A la fois pour nous narguer, par bravade, il a appelĂ© pour nous annoncer sa volontĂ© de s’en prendre Ă  vous Guillaume. C'Ă©tait sans compter sur notre rĂ©activitĂ© Nous avons stoppĂ© son itinĂ©raire diabolique avant qu’il puisse reproduire d’autres mĂ©faits. Dans votre appartement, la police scientifique n’a dĂ©couvert aucun indice mais, visiblement, le cambrioleur a pris le temps de brĂ»ler le manuscrit dans la poubelle mĂ©tallique. Nous avons retrouvĂ© des traces infimes du document; c’est ce qui explique l’étrange odeur qui flottait lorsque nous sommes entrĂ©s chez vous. Anna intervint Ă  ce moment-lĂ . - Le troisiĂšme courrier nous indique le lien matĂ©riel qui unit l’assassin Ă  son aĂŻeul. Il Ă©voque un ouvrage malĂ©fique dont il est incapable de se dĂ©tacher. C’est bien ce fameux journal qui a sans doute facilitĂ© la communication entre ces deux hommes
 LĂ©a Vernet interrompit brusquement Anna. - Nous devons d’abord nous fĂ©liciter de la disparition de ce criminel. Comme raison officielle, j’invoquerais plutĂŽt les actes d’un dĂ©sĂ©quilibrĂ©. D’accord, il dĂ©tenait probablement le tĂ©moignage de crimes commis par un lointain ascendant sur lequel il s’est appuyĂ© comme modĂšle. Mais pour ma part, j’écarterais l’idĂ©e farfelue d’un contrĂŽle hypothĂ©tique de son esprit par un individu ayant vĂ©cu deux siĂšcles avant lui. calmement son raisonnement. - Le tueur s’apprĂȘtait Ă  copier les crimes de son ancĂȘtre. Mais avant de sombrer dans la folie de ses pulsions meurtriĂšres, il Ă©tait persuadĂ© d’obtenir des informations prĂ©monitoires sur la victime ainsi que sur le lieu et le moment oĂč celle-ci subirait son attaque. Dans le but de lui interdire la rĂ©pĂ©tition d’actes aussi monstrueux, il aurait alors sollicitĂ© l'aide de Guillaume en lui fournissant toutes les indications nĂ©cessaires
 - C’est ça, dit LĂ©a. AprĂšs le dĂ©doublement de personnalitĂ©, la clairvoyance! Jusqu’ici FrĂ©dĂ©ric Dureuil n’avait pas prononcĂ© un mot. Il avait Ă©coutĂ© attentivement les arguments d’Anna puis ceux de la psychologue. Il fit signe qu’il souhaitait prendre la parole. - Anna m’a expliquĂ© briĂšvement l’affaire. PlutĂŽt qu’une longue explication, je prĂ©fĂšre citer un exemple. Au dĂ©but du XX° siĂšcle, un peintre français dut sa vocation Ă  une circonstance Ă©trange. Au dĂ©part il se destinait au rude mĂ©tier de mineur. Un jour, au fond d’une galerie, il entendit distinctement une voix lui annonçant qu’il serait peintre. Le phĂ©nomĂšne se reproduisit plusieurs fois tant et si bien qu’il acheta le matĂ©riel adĂ©quat et qu’il commença Ă  peindre. Pendant quarante ans, il peignit des tableaux inspirĂ©s par la civilisation de l'Égypte ancienne, peintures qui reçurent des critiques Ă©logieuses. Il affirmait puiser son inspiration en se laissant simplement guider par un esprit crĂ©ateur. Lors d’un voyage au pays des pharaons, il fut bouleversĂ© en admirant une fresque rĂ©alisĂ©e par le peintre MĂ©na, contemporain de RamsĂšs II, qui avait une ressemblance saisissante avec sa derniĂšre Ɠuvre. Il croyait fermement avoir vĂ©cu en Égypte dans une vie antĂ©rieure. Ainsi, certains estiment que le sentiment d’un dĂ©doublement de personnalitĂ© s’explique par la croyance dans des vies antĂ©rieures». - Il s’agit lĂ  d’une notion de rĂ©incarnation dĂ©nuĂ©e de tout fondement scientifique, rĂ©pliqua LĂ©a Vernet. La prĂ©existence et la migration de l’ñme engendrant un vĂ©ritable systĂšme de vies successives est une thĂ©orie nĂ©buleuse Ă  laquelle tout esprit rationnel ne peut adhĂ©rer. - Je ne nie pas son Ă©trangetĂ©. Beaucoup considĂšrent que tout en appartenant Ă  une structure unique, notre vie serait fragmentĂ©e en plusieurs tronçons. Tel une feuilleton qui dĂ©veloppe la mĂȘme histoire sur plusieurs Ă©pisodes, nous serions amenĂ©s Ă  reproduire une existence analogue dans le monde rĂ©el mais dans un contexte diffĂ©rent, Ă  des Ă©poques Ă©loignĂ©es l’une de l’autre. Il n’y a qu’un pas Ă  franchir pour parler d’une transmission possible du psychisme d’un individu Ă  un autre. - Encore une fois, c’est admettre la pĂ©rennitĂ© d’un esprit qui se rĂ©percute Ă  travers plusieurs gĂ©nĂ©rations et en l’état actuel de la science, rien n’est prouvĂ© et Ă  mon avis ne le sera jamais en raison de son improbabilitĂ©. - J’amĂšne de l’eau Ă  votre moulin, dit Dureuil. Pour ma part, je ne m’inscris pas dans cette croyance. Plus vraisemblablement, je pense que des Ă©lĂ©ments provenant d’une personnalitĂ© antĂ©rieure subsisteraient et entreraient dans la composition d’un nouvel individu. Il s’agirait de rĂ©sidus psychiques, d’une accumulation d’impressions, d’images, de fragments de rĂȘves, Ă©manant d’une personne ayant dĂ©jĂ  vĂ©cu, susceptibles de se combiner Ă  la conscience d’un ĂȘtre nouveau pour forger sa mĂ©moire et son imagination. - Ce que vous appelez rĂ©sidus psychiques, reprit LĂ©a, s’apparente selon moi au patrimoine gĂ©nĂ©tique de chaque individu. Les gĂšnes fabriquent nos personnalitĂ©s, y compris les caractĂ©ristiques de la violence, puis l’environnement prend le relais et devient prĂ©pondĂ©rant dans la construction de notre ego. - Personnellement, je penche pour un apport extĂ©rieur, insista Dureuil. Ces lambeaux de conscience s’agrĂ©geraient d’autant plus facilement que l’ĂȘtre qui les reçoit possĂšde des caractĂ©ristiques mentales similaires Ă  celles de leur prĂ©cĂ©dent dĂ©tenteur. Bien entendu la transmission est simplifiĂ©e si le donneur et le receveur ont des liens forts de parentĂ© ce qui semble ĂȘtre ici le cas. HĂ©las, si la nature de ces fragments chez le donneur recĂšle une dose d’agressivitĂ©, celle-ci se retrouvera Ă©videmment chez le receveur. La psychologue de la police n’apprĂ©ciait pas la contradiction. - Fragments ou gĂšnes, peu importe! En tous cas, la gĂ©nĂ©tique n’explique pas tout! Il faut plutĂŽt parler de prĂ©disposition. L'environnement et l'histoire propre Ă  chaque individu jouent un rĂŽle au moins aussi important que l’atavisme. Incontestablement, la part donnĂ©e au milieu de vie reste fondamental. Mais qu'il soit social ou gĂ©nĂ©tique, le dĂ©terminisme comportemental laisse peu de place Ă  une hypothĂ©tique histoire de l’ñme. Au fur et Ă  mesure de son discours, la voix de LĂ©a Vernet Ă©tait montĂ©e d’un cran. Elle termina son petit exposĂ© sur un ton pĂ©remptoire qui laissait peu de place Ă  la contradiction. J’observai Dureuil qui manifestait un calme olympien mais un sourire forcĂ© trahissait son impatience. AprĂšs quelques secondes de silence, il dĂ©clara d’une voix claire - Votre sentiment vis Ă  vis de l’inspecteur Bergerac s’affermit de jour en jour. Vous le cachez bien. Mais pourquoi ne pas lui dire? Tous les regards se tournĂšrent alors vers la jeune femme dont la subite rougeur annonçait visiblement ce qu’elle n’avait pas encore osĂ© avouer. DĂ©contenancĂ©e, les seuls mots qu’elle put articuler ne firent qu’alourdir l’atmosphĂšre. - De quoi vous mĂȘlez-vous? - Vous avez raison. Mais je trouve dommage de cacher Ă  l’élu de votre cƓur le magnifique string de dentelle rouge que vous portez en secret, juste pour lui. Toute l’assistance Ă©tait abasourdie. Anna qui n’en manquait pas une, acheva la psychologue. - Vous pouvez pas m’indiquer votre fournisseur? Trop Ă©mue pour rĂ©pondre, la psychologue se leva dignement et sans un regard autour d’elle, sortit de la salle. Yeux exorbitĂ©s et bouche bĂ©e, Bergerac Ă©tait au comble de la stupeur. - Allons, inspecteur, poursuivit Anna implacable, ne soyez pas gĂȘnĂ©, dites-lui plutĂŽt si la couleur rouge est celle que vous prĂ©fĂ©rez. Je donnai un coup de coude Ă  Anna pour la faire taire. Valentin avait pris la chose avec humour. - Monsieur Dureuil, je vous remercie pour votre analyse. Cependant, ne voyez pas un aveuglement de ma part si je souscris aux conclusions de Madame Vernet. La thĂšse officielle sera celle d’un dĂ©sĂ©quilibrĂ© qui voulait copier des actes criminels semblables Ă  ceux perpĂ©trĂ©s autrefois par un meurtrier, allant jusqu’à s’identifier Ă  ce personnage disparu il y a bien longtemps. Je ne retiendrai pas les notions de possession et de relation Ă©troite nouĂ©e entre eux en dehors du temps. AprĂšs tout, nous nous rĂ©jouissons tous de la fin de cette affaire. Ne rajoutons pas une dose supplĂ©mentaire de mystĂšre et de paranormal qui aurait comme consĂ©quence de rameuter un trop plein de curieux susceptibles de nuire Ă  votre propre tranquillitĂ©. AprĂšs quelques signatures en bas de plusieurs procĂšs-verbaux, nous sortĂźmes tous du commissariat. - Anna, ne m’en veux pas. Je rentre chez moi Ă  pied, seul, en savourant d’avance ma promenade. Je respire enfin Ă  l’idĂ©e qu’aucun danger ne plane plus sur moi. Je passerai au lycĂ©e dĂšs cette aprĂšs-midi pour dire Ă  Savigny que je reprends les cours. Nous Ă©tions le 29 janvier, une froide et grise journĂ©e d’hiver. Pourtant, j’apprĂ©ciais pleinement ma petite flĂąnerie Ă  travers les rues pittoresques du vieux Troyes en me rĂ©pĂ©tant sans cesse que le calme Ă©tait enfin revenu dans mon existence. A midi, j’arrivai finalement devant mon appartement. Je poussai la porte et machinalement, j’ouvris ma boĂźte aux lettres. Tout bascula. Mon cƓur fit un bond dans la poitrine. Je faillis hurler de rage en apercevant la petite enveloppe blanche, bien connue, posĂ©e au-dessus des nombreuses publicitĂ©s habituelles. L’enveloppe ne portait pas de timbre. En partant ce matin avec Anna, je n’avais pas fermĂ© Ă  clĂ© la porte donnant sur la rue. Avec la mort du criminel, toute prudence excessive Ă©tait apparue superflue. Il est passĂ© en plein jour, quel culot!» me dis-je. Une inspiration m’incita Ă  traverser la rue pour questionner la boulangĂšre. - Alors, Monsieur Castel, tout va bien aujourd’hui? Les traits fins, le corps aussi rond et appĂ©tissant que son pain de campagne, la boulangĂšre me fixait avec ses grands yeux bleus. Ces derniers temps, elle n’avait pas manquĂ© de constater les dĂ©sordres dans ma vie ordinairement si bien rĂ©glĂ©e. J’ignorai ses minauderies coutumiĂšres. - Une lettre non timbrĂ©e a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e dans ma boĂźte. Vous avez aperçu quelqu’un qui aurait franchi ma porte, par hasard? - Non. Hormis un distributeur de prospectus; mais je n’y ai pas prĂȘtĂ© attention, il y en a tellement! J’ai simplement remarquĂ© un homme grand qui portait un impermĂ©able, avec de longs cheveux blonds et un foulard qui lui mangeait la moitiĂ© du visage. Pour quelqu’un qui n’avait pas vu grand-chose, c’était dĂ©jĂ  pas mal! Le dĂ©guisement de l’homme montrait en tout cas qu’il souhaitait conserver son anonymat. Une boule au creux de l’estomac m’avertit que rien n’était fini. Je remontai chez moi Ă  toute allure et j’ouvris l’enveloppe sans prĂ©caution particuliĂšre car je savais bien maintenant qu’aucune trace ne serait dĂ©celĂ©e sur le papier. Bravo pour la mort de Roulard. Il devenait encombrant. Alors Chambelland lui a donnĂ© l’ordre de s’en prendre Ă  toi, prĂ©textant l’élimination d’un tĂ©moin gĂȘnant. Il m’a poussĂ© Ă  alerter la police avec l’espoir que l’autre serait Ă©liminĂ©. De toute façon, Roulard avait tant de sang sur les mains qu’il ne se serait pas laissĂ© prendre vivant. Son plan a bien fonctionnĂ©. Maintenant tout le monde est convaincu qu’il est mort, y compris la police. Tout le monde sauf toi
 Il me charge de te prĂ©venir Il est dĂ©terminĂ© Ă  te faire payer le prix fort si tu le trahis et si tu ne gardes pas le silence. Il en va de la sĂ©curitĂ© des personnes qui te sont chĂšres. A moins de mettre un flic derriĂšre chacune d’elles
 Il m’oblige Ă  frapper ce soir, Ă  Brienne, oĂč autrefois il a lui-mĂȘme opĂ©rĂ©. C’est une bien belle jeune fille. Elle va mourir. Je connais son prĂ©nom, Christelle. Pour son nom, je n’en suis pas sĂ»r, je ne sais pas si ça signifie quelque chose mais j’ai vu l’image d’un oiseau. Active-toi, va Ă  Brienne, sauve cette fille. Je t’en conjure, tu es ma derniĂšre chance.» Chapitre 10 Non. C’est impossible.» Et pourtant la lettre est lĂ , dans ma main, bien rĂ©elle. Que faire? Ma premiĂšre rĂ©action fut d’attraper le tĂ©lĂ©phone et d’appeler Anna et Bergerac. Mais je sentis cette fois que l’avertissement de mon mystĂ©rieux indicateur sur les risques encourus par mon entourage ne serait pas vain. Pour l’instant, mieux valait me taire. Je m’efforçai de rĂ©flĂ©chir calmement. Tout ramenait Ă  l’Empire encore une fois Brienne, Ă©videmment Brienne-le-Chateau, haut lieu de l’épopĂ©e napolĂ©onienne. Les informations apportĂ©es dans le courrier laissent penser qu’il va frapper lĂ -bas, comme l’a fait son ancĂȘtre il y a longtemps. Il s’agit probablement du mĂȘme type de victime une belle jeune fille, prĂ©nommĂ©e aujourd’hui Christelle. Mais y aurait-il rĂ©ellement un lien entre le nom de famille de cette femme et l’oiseau Ă©voquĂ© dans le courrier? Je saisis l’annuaire tĂ©lĂ©phonique. A Brienne, je vĂ©rifie Ă  Oiseau puis Loiseau, rien! Avec l’aide du dictionnaire, je passai en revue les espĂšces d’oiseaux parmi les plus communes. Enfin! Un Martinet figurait dans
QuandĂ  la rĂ©partition des postes, je suis trop peu connaisseur pour me prononcer, et mĂȘme si l'Empereur a fait quelques erreurs cette annĂ©e-lĂ , je ne le sais pas . archeos. Il y a, en effet, encore beaucoup de choses Ă  dire sur cette bataille. J'avais moi-mĂȘme pensĂ© y ajouter un paragraphe pour parler, par exemple, de la formation serrĂ©e du I Corps qui a
ABOLITION DE L'ESCLAVAGE DANS LES COLONIES FRANÇAISES La lutte pour l'abolition de l'esclavage commence au xviii e siĂšcle, menĂ©e par les Britanniques Granville Sharp et William Wilberforce, les AmĂ©ricains Anthony Benezet et John Wesley ou le Français Guillaume Raynal. En France, en dĂ©pit de la DĂ©claration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, la Constitution de 1791 refuse l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises, au motif que [
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 Le 21 juillet 1789, Ă  la nouvelle de la prise de la Bastille, le peuple strasbourgeois se prĂ©cipite Ă  l'hĂŽtel de ville qu'il saccage entiĂšrement. ChĂąteaux et abbayes sont pris d'assaut par les paysans, notamment dans le Sundgau. La premiĂšre grande manifestation populaire se dĂ©roule Ă  l'occasion de la fĂȘte de la FĂ©dĂ©ration du Rhin qui rassemble Ă  Strasbourg, le 13 juin 1790, cinquante mille citoye [
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 Aboutissement politique des rĂ©flexions engagĂ©es par les LumiĂšres, la loi relative aux Juifs adoptĂ©e par l'AssemblĂ©e nationale le 27 septembre 1791 et promulguĂ©e par Louis XVI le 13 novembre apporte Ă  la question juive une rĂ©ponse qui consacre pour la premiĂšre fois en Europe le principe de l'Ă©galitĂ© en droit des juifs. [
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 Cette organisation militaire solide, la Convention en hĂ©ritera, malgrĂ© les dĂ©sordres de la RĂ©volution. Forte d'une autoritĂ© sans frein et riche de toutes les ressources nationales d'un pays prospĂšre, elle dispose, par la rĂ©quisition, de masses, jusqu'alors inconnues, de prĂšs d'un million d'hommes, rĂ©parties en plusieurs armĂ©es sur toutes les frontiĂšres. En 1793, le systĂšme des divisions mixtes est [
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 Le 26 juin 1794, le gĂ©nĂ©ral français JeanBaptiste Jourdan battait dĂ©finitivement les troupes autrichiennes Ă  Fleurus, et par le traitĂ© de Campoformio 1797 l'Autriche reconnaissait formellement la cession des Pays-Bas du Sud Ă  la France. La France annexait Ă©galement la principautĂ© de LiĂšge, laquelle faisait dĂ©sormais partie de la France au mĂȘme titre que les autres provinces belges. Au cours de [
] Lire la suiteBIENS NATIONAUXÉcrit par Pierre DUPARC ‱ 966 mots Les propriĂ©tĂ©s de l'Église et des contre-rĂ©volutionnaires qui ont Ă©tĂ© saisies, nationalisĂ©es et vendues lors de la RĂ©volution française forment les biens nationaux. La nature et l'importance de ces biens sont variables comme le sont les motifs de l'opĂ©ration. En tĂ©moigne la sĂ©rie des lois et dĂ©crets qui rĂ©gissent les biens nationaux. Une littĂ©rature abondante s'est attachĂ©e Ă  Ă©clairer cette questi [
] Lire la suiteBLOCUS CONTINENTALÉcrit par Marcel DUNAN, Universalis ‱ 1 241 mots Instrument principal de la lutte conduite par NapolĂ©on I er contre l'Angleterre, le Blocus continental amena dans toute l'Europe des perturbations profondes. Bien que son Ă©tanchĂ©itĂ© n'ait jamais Ă©tĂ© absolue, il faillit ruiner l'Ă©conomie britannique et provoqua en Angleterre de trĂšs graves dĂ©sordres sociaux. Mais, son extension Ă  l'ensemble des pays d'Europe continentale Ă©tant la condition de son [
] Lire la suiteBONAPARTE CAROLINE 1782-1839 grande-duchesse de Berg 1806-1808 reine de NaplesÉcrit par Jean MASSIN ‱ 296 mots La plus jeune des trois GrĂąces » de la famille Bonaparte fait assez ingrate figure, dans l'imagerie impĂ©riale, Ă  cĂŽtĂ© de ses sƓurs, d'Élisa, la femme bas-bleu et l'Ă©nergique administratrice, et de l'enchanteresse Pauline. Pourtant Caroline ne manque ni de charme un trĂšs beau portrait d'Ingres en tĂ©moigne, ni d'amants une de ses liaisons faillit provoquer un duel scandaleux entre Junot et Mura [
] Lire la suiteBONAPARTE JÉRÔME 1784-1860 roi de Westphalie 1807-1813Écrit par Jean MASSIN ‱ 303 mots Orphelin de pĂšre Ă  un an, JĂ©rĂŽme entre dans la marine aprĂšs le 18-Brumaire et prend part Ă  l'expĂ©dition de Saint-Domingue ; pour Ă©chapper aux croisiĂšres anglaises, il se rĂ©fugie en AmĂ©rique et y Ă©pouse la fille d'un nĂ©gociant de Baltimore sans demander le consentement des siens ; il n'est donc pas compris dans les princes de l'Empire en 1804 ; mais JĂ©rĂŽme ne ressemble guĂšre Ă  Lucien ; il consent a [
] Lire la suiteBONAPARTE LOUIS 1778-1846 roi de Hollande 1806-1810Écrit par Jean MASSIN ‱ 398 mots Aspirant d'artillerie en 1790, Louis Bonaparte prend part Ă  la campagne d'Italie en 1796 comme aide de camp de son frĂšre et se retrouve colonel de dragons au retour de l'Égypte. DĂšs ce moment, atteint peut-ĂȘtre d'une maladie sur la nature de laquelle on s'interroge, il donne des signes de fragilitĂ© psychique ; son hypocondrie et sa dĂ©fiance maladive ne feront que s'accentuer. À la proclamation de [
] Lire la suiteBONNET PHRYGIEN ou BONNET ROUGEÉcrit par HervĂ© PINOTEAU ‱ 792 mots Coiffure de diverses formes, portĂ©e d'abord par les Phrygiens, le bonnet qui porte le nom de ce peuple devint signe d'affranchissement Ă  Rome, mais la mise du pileus sur la tĂȘte de l'esclave affranchi n'Ă©tait qu'un aspect accessoire de la cĂ©rĂ©monie. Signe de libertĂ©, un bonnet ou chapeau figurant sur des mĂ©dailles d'argent, rappellera sous Henri II, roi de France, qu'il Ă©tait le dĂ©fenseur de la l [
] Lire la suiteBOURGEOISIE FRANÇAISEÉcrit par RĂ©gine PERNOUD, Universalis ‱ 7 659 mots Dans le chapitre "L'avĂšnement politique de la bourgeoisie" 
 À une dizaine d'exceptions prĂšs, les six cents dĂ©putĂ©s du Tiers aux États gĂ©nĂ©raux appartiennent Ă  la moyenne ou petite robe ou Ă  la bourgeoisie des nĂ©gociants, propriĂ©taires terriens et membres des professions libĂ©rales. La plupart des heurts rĂ©volutionnaires reprĂ©sentent l'affrontement entre la bourgeoisie d'affaires Girondins, plus conservatrice, et celle des avocats et procureurs, plus doctr [
] Lire la suiteBRETAGNEÉcrit par Jean MEYER, Jean OLLIVRO ‱ 6 659 mots ‱ 3 mĂ©dias Dans le chapitre "Remous de la grande histoire" 
 Une conjonction de facteurs, les uns favorables et dynamiques, les autres hostiles, explique la violence des soubresauts de la pĂ©riode rĂ©volutionnaire. Le club breton est Ă  l'origine du club des Jacobins, la jeunesse de Rennes et de Nantes participe largement aux Ă©vĂ©nements prĂ©rĂ©volutionnaires, les cahiers de dolĂ©ances bretons comptent parmi les plus virulents de France. Mais tout le monde connaĂźt [
] Lire la suiteBRUNE GUILLAUME MARIE ANNE 1763-1815 marĂ©chal d'Empire 1804Écrit par Jean MASSIN ‱ 474 mots NĂ© Ă  Brive-la-Gaillarde, clerc de procureur, puis imprimeur Ă  Paris, Brune offre un exemple typique d'homme que rien ne semblait appeler Ă  la carriĂšre ni Ă  la gloire des armes et dont la RĂ©volution seule fit un soldat. Parmi les autres marĂ©chaux d'Empire, on pourrait citer encore le cas de Gouvion-Saint-Cyr, artiste peintre jusqu'en 1792. Au dĂ©but de la RĂ©volution, Brune se lance dans le journal [
] Lire la suiteBUONARROTI PHILIPPE 1761-1837Écrit par Jean MASSIN ‱ 586 mots NĂ© Ă  Pise d'une noble famille toscane justement fiĂšre d'avoir donnĂ© au monde Michel-Ange, Philippe Buonarroti fait Ă  l'universitĂ© de Pise de bonnes Ă©tudes littĂ©raires et juridiques. Fervent admirateur de Rousseau, il publie un journal, Gazetta universale , ce qui le fait attentivement surveiller par la police toscane. Franc-maçon, il est affiliĂ© aux IlluminĂ©s de BaviĂšre dont les options rationali [
] Lire la suiteCADOUDAL GEORGES 1771-1804Écrit par Jean-ClĂ©ment MARTIN ‱ 1 137 mots Georges Cadoudal est une figure de la chouannerie, Ă  laquelle il a donnĂ© une image d'intransigeance et de forte conviction religieuse, finalement consacrĂ©e par l'exĂ©cution, en place publique, pour complot contre le Premier consul. L'itinĂ©raire politique de ce chouan emblĂ©matique s'est bĂąti contre la RĂ©volution, dans l'Ouest, oĂč les conflits autour de la religion ont Ă©tĂ© particuliĂšrement vifs. NĂ© Ă  [
] Lire la suiteCAMPOFORMIO PAIX DE 1797Écrit par Jean TULARD ‱ 380 mots La premiĂšre campagne d'Italie de Bonaparte s'achĂšve par la paix de Campoformio. La paix avec l'Autriche aurait tout aussi bien pu ĂȘtre dictĂ©e par Hoche, vainqueur des Autrichiens Ă  Neuwied, prĂšs de Coblence, le 18 avril 1797. Bonaparte prend de vitesse ses collĂšgues et Vienne prĂ©fĂšre traiter avec ce gĂ©nĂ©ral, car elle espĂšre des compensations en Italie qu'elle ne pense pas obtenir sur le Rhin. Le D [
] Lire la suiteCARNOT LAZARE NICOLAS MARGUERITE 1753-1823Écrit par Jan SEBESTIK ‱ 1 453 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans les manuels d'histoire, la grande figure de l' Organisateur de la victoire » plane, seule respectable, bien au-dessus des figures sanguinaires de la RĂ©volution. Fils d'un avocat et notaire bourguignon, Lazare Carnot fait de bonnes Ă©tudes secondaires Ă  Autun, entre Ă  dix-huit ans Ă  l'École du gĂ©nie de MĂ©ziĂšres, arrive en garnison en 1783 comme capitaine Ă  Arras, y frĂ©quente Robespierre. Chaud [
] Lire la suiteCARRIER JEAN-BAPTISTE 1756-1794Écrit par Jean TULARD ‱ 220 mots Le plus fameux de ceux que Michelet a appelĂ©s les missionnaires de la Terreur ». Fils d'un cultivateur aisĂ© du Cantal, procureur Ă  la veille de la RĂ©volution, Carrier est Ă©lu par son dĂ©partement d'origine Ă  la Convention. Il siĂšge Ă  la Montagne, vote la mort du roi, prend parti contre les Girondins. C'est dans sa mission Ă  Nantes qu'il rĂ©vĂšle un tempĂ©rament sanguinaire que la tradition a peut-ĂȘt [
] Lire la suiteCASINOSÉcrit par Thierry DEPAULIS ‱ 4 483 mots ‱ 2 mĂ©dias Dans le chapitre "Raisons d'État" 
 Si la France, fidĂšle Ă  ses habitudes rĂ©pressives, restait Ă  l'Ă©cart, elle n'en eut pas moins Ă  affronter cette rĂ©alitĂ© quand plusieurs villes d'eaux allemandes tombĂšrent dans l'escarcelle des conquĂȘtes rĂ©volutionnaires. Pendant ce temps-lĂ , le Palais-Royal, laissĂ© Ă  lui-mĂȘme, s'Ă©tait peuplĂ© de tripots Ă  la faveur des Ă©vĂ©nements parisiens. PlutĂŽt que d'interdire, le Directoire choisit de rĂ©glemente [
] Lire la suiteCAULAINCOURT ARMAND AUGUSTIN LOUIS marquis de 1773-1827 duc de Vicence 1808Écrit par Jean MASSIN ‱ 722 mots NĂ© d'un pĂšre qui est lieutenant-gĂ©nĂ©ral de Louis XVI et sera sĂ©nateur et comte de NapolĂ©on, Caulaincourt est dĂ©jĂ  sous-lieutenant Ă  seize ans ; sous la RĂ©volution, il connaĂźtra des fortunes diverses il accompagnera, par exemple, un ambassadeur de la RĂ©publique Ă  Constantinople avant d'ĂȘtre remarquĂ© par Talleyrand, qui se chargera de sa carriĂšre — une carriĂšre, tout compte fait, bien plus civile [
] Lire la suiteCE QUE DÉCLARER LES DROITS VEUT DIRE HISTOIRES C. FauréÉcrit par Bernard VALADE ‱ 1 406 mots La cĂ©lĂ©bration du deuxiĂšme centenaire de la RĂ©volution française a suscitĂ© la publication de trĂšs nombreux ouvrages, notamment sur la signification et la portĂ©e de la DĂ©claration des droits de l'homme et du citoyen adoptĂ©e par l'AssemblĂ©e nationale le 26 aoĂ»t 1789. En consacrant, en 1988, une premiĂšre Ă©tude Ă  ce sujet, Christine FaurĂ© participait Ă  ce vaste mouvement de rĂ©flexion sur les origines [
] Lire la suiteCHAMFORT 1741-1794Écrit par Jeannine ETIEMBLE ‱ 1 806 mots Dans le chapitre "Le rĂ©volutionnaire" 
 Avec plus de dĂ©sintĂ©ressement et de fermetĂ© que Mirabeau, Chamfort salua et servit une rĂ©volution que maintes fois il avait imprudemment, indĂ©cemment appelĂ©e. Il se dĂ©voua corps et esprit Ă  une action politique qui se proposait d'inverser l'ordre social abusif. Il le fit avec une luciditĂ©, une vĂ©hĂ©mence, un courage aussi ne se manifestant vers la fin aux assemblĂ©es que lorsqu'il Ă©tait dangereux d [
] Lire la suiteCHAMPIONNET JEAN ÉTIENNE VACHIER dit 1762-1800Écrit par Jean MASSIN ‱ 242 mots Enfant naturel, nĂ© Ă  Valence, Championnet sert Ă  vingt ans dans l'armĂ©e espagnole et combat pendant le siĂšge de Gibraltar. Patriote convaincu, il forme et instruit un bataillon de volontaires Ă  Valence en 1792. De 1794 Ă  1797, il est, avec KlĂ©ber et Marceau, un des meilleurs lieutenants de Jourdan Ă  l'armĂ©e de Sambre-et-Meuse. À la fin de 1798, il commande en chef en Italie, chasse les Bourbons de [
] Lire la suiteCHAPTAL JEAN ANTOINE 1756-1832Écrit par Jean MASSIN ‱ 906 mots La RĂ©volution qui s'effectue est une belle chose ; mais je voudrais qu'elle fĂ»t arrivĂ©e il y a vingt ans. Il est fĂącheux de se trouver dessous, quand on dĂ©molit une maison, et voilĂ  notre position », Ă©crivait Chaptal en octobre 1789. De la maison dĂ©molie, il saura pourtant tirer les matĂ©riaux d'un bel Ă©difice personnel exemple typique de ces bourgeois, plus nombreux qu'on ne le croit, qui ne s [
] Lire la suiteCHARETTE DE LA CONTRIE FRANÇOIS DE 1763-1796Écrit par Jean-ClĂ©ment MARTIN ‱ 584 mots Charette est incontestablement le chef vendĂ©en le plus connu, et en mĂȘme temps le plus contestĂ©. Sa courte vie est marquĂ©e en effet par des Ă©pisodes contradictoires. AprĂšs avoir menĂ© une carriĂšre d'officier de marine, et avoir Ă©migrĂ© un court laps de temps, il renoue avec sa vie de petit hobereau rural, et refuse d'abord de suivre les paysans venus le chercher pour le placer Ă  leur tĂȘte en mars 17 [
] Lire la suiteCHAUMETTE PIERRE GASPARD dit ANAXAGORAS 1763-1794Écrit par Roger DUFRAISSE ‱ 293 mots NĂ© Ă  Nevers, Chaumette navigue comme mousse puis comme timonier. Il Ă©tudie la mĂ©decine Ă  Paris en 1789, puis devient rĂ©dacteur aux RĂ©volutions de Paris en 1790. EntrĂ© au club des Cordeliers, il s'y fait, comme Ă  la section du Théùtre-Français, le porte-parole des couches les plus dĂ©shĂ©ritĂ©es de la population des faubourgs. AprĂšs la fuite Ă  Varennes en juin 1791, il participe activement au mouveme [
] Lire la suiteCHÉNIER MARIE-JOSEPH 1764-1811Écrit par Jean MASSIN ‱ 446 mots NĂ© Ă  Constantinople deux ans aprĂšs son frĂšre AndrĂ©, officier de dragons Ă  dix-sept ans, Marie-Joseph de ChĂ©nier dĂ©missionne assez vite de l'armĂ©e pour se consacrer aux Muses. AprĂšs quelques piĂšces sans aucun succĂšs, il remporte un triomphe Ă  la fin de 1789 en faisant jouer un Charles IX oĂč sa plume de patriote dĂ©nonce vigoureusement les tyrans. La mĂȘme faveur du public accueillera son Henri VIII [
] Lire la suiteCHOUANNERIEÉcrit par Jean-ClĂ©ment MARTIN ‱ 1 682 mots ‱ 1 mĂ©dia Entre 1794 et 1800, le mot chouannerie dĂ©signe une sĂ©rie d'insurrections et de mouvements contre-rĂ©volutionnaires qui affectent l'ouest de la France. L'origine de ces chouanneries – on peut en parler au pluriel – est le mĂ©contentement des ruraux devant les mesures politiques et religieuses de la RĂ©volution française prises aprĂšs 1791. Des communautĂ©s rurales refusent, dĂšs 1791-1792, la crĂ©ation de [
] Lire la suiteCI-DEVANTÉcrit par Jean TULARD ‱ 519 mots L'expression de ci-devant se dit frĂ©quemment au xvii e et au xviii e siĂšcle des personnes et des choses dĂ©possĂ©dĂ©es de leur Ă©tat ou de leur qualitĂ©. Le terme en vint Ă  dĂ©signer pendant la RĂ©volution les anciens nobles. Si Chateaubriand a pu dire que les plus grands coups portĂ©s Ă  l'antique constitution de l'État le furent par des gentilshommes ; les patriciens commencĂšrent la RĂ©volution », la [
] Lire la suiteCLERGÉ CONSTITUTIONNELÉcrit par Bernard PLONGERON ‱ 980 mots Au sens strict, les constitutionnels » ne comprennent que les fonctionnaires publics ecclĂ©siastiques Ă©vĂȘques, curĂ©s et vicaires dĂ©cret du 27 nov. 1790 ; prĂ©dicateurs 27 mars 1791 ; chapelains et aumĂŽniers d'hĂŽpitaux et de prisons 15-17 avr.. Les assermentĂ©s » englobent les religieux non astreints au serment de 1790 et les ralliĂ©s tardifs, y compris les jureurs de LibertĂ©-ÉgalitĂ© 14 ao [
] Lire la suiteCLERGÉ RÉFRACTAIREÉcrit par Bernard PLONGERON ‱ 980 mots L'ensemble des prĂȘtres et Ă©vĂȘques qui, sous la RĂ©volution, refusĂšrent de prĂȘter serment Ă  la Constitution civile du clergĂ©, votĂ©e par l'AssemblĂ©e constituante le 12 juillet 1790. Étant donnĂ© l'imbrication des professions de foi romaine et royaliste, et compte tenu de la vague des rĂ©tractations de serment Ă  l'automne de 1791, la situation de prĂȘtre rĂ©fractaire ne devient nette qu'aprĂšs l'abolition [
] Lire la suiteCLICHYENSÉcrit par Jean-ClĂ©ment MARTIN ‱ 385 mots À partir de l'automne de 1795, Ă  Paris, des rĂ©publicains de droite, libĂ©raux conservateurs comme Boissy d'Anglas ou Lanjuinais, et des royalistes modĂ©rĂ©s, comme DandrĂ©, prennent l'habitude de se rĂ©unir dans un club de la rue de Clichy, sur l'initiative du dĂ©putĂ© Gilbert-DesmoliĂšres. S'y retrouvent d'anciens Girondins, comme Henry-LariviĂšre, d'anciens Feuillants, comme Mathieu Dumas, mĂȘme d'anciens [
] Lire la suiteCLOOTS JEAN-BAPTISTE dit ANACHARSIS 1755-1794Écrit par Jean TULARD ‱ 498 mots L'une des figures les plus curieuses de la RĂ©volution, celle d'un Ă©tranger fascinĂ© par les Ă©vĂ©nements français de 1789 Ă  1794. Si beaucoup de Français partaient, Ă©crit Michelet, beaucoup d'Ă©trangers venaient ; ils s'associaient de cƓur Ă  toutes nos agitations, ils venaient Ă©pouser la France. Et dussent-ils y mourir, ils l'aimaient mieux que vivre ailleurs ; ici, ils Ă©taient au moins, s'il mourai [
] Lire la suiteCOALITION GUERRES DE 1792-1815Écrit par Jean TULARD ‱ 1 064 mots ‱ 1 mĂ©dia Pendant dix annĂ©es consĂ©cutives, de 1792 Ă  1802, puis pendant douze autres annĂ©es consĂ©cutives, de 1803 Ă  1815, la France s'est trouvĂ©e en guerre avec les principales puissances de l'Europe. La guerre dĂ©clarĂ©e par Louis XVI et l'AssemblĂ©e lĂ©gislative au roi de Hongrie et de BohĂȘme » trouve son origine dans les rassemblements d'Ă©migrĂ©s en territoire allemand et les rĂ©clamations des princes posses [
] Lire la suiteCODE CIVIL FRANÇAISÉcrit par Christian HERMANSEN ‱ 273 mots Dans l'histoire juridique de l'Occident, le Code NapolĂ©on de 1804 marque le triomphe d'une conception codificatrice esquissĂ©e par Colbert. Depuis son apparition dans le droit impĂ©rial romain du Bas-Empire, un code se prĂ©sentait toujours comme une Ɠuvre de compilation. OrganisĂ©e par matiĂšres, subdivisĂ© en livres, chapitres et questions, il brassait quantitĂ© de sources, d'auteurs, d'Ă©poques. Quand i [
] Lire la suiteCODE NOIR 1685Écrit par Louis SALA-MOLINS ‱ 1 586 mots Louis XIV signe Ă  Versailles en mars 1685 un Ă©dit qui, en un prĂ©ambule et soixante articles, rĂšgle dans les possessions françaises d'outre-Atlantique l'Ă©tat et la qualitĂ© des esclaves » en les qualifiant de bĂȘtes de somme ou de purs objets. C'est le Code noir, prĂ©parĂ© par Colbert, qui sera dĂ©finitivement abrogĂ© lors de l'abolition de l'esclavage par la France, Ă  la traĂźne d'autres nations, en 18 [
] Lire la suiteCODIFICATIONÉcrit par Guy BRAIBANT ‱ 6 903 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "La grande Ɠuvre codificatrice de la RĂ©volution et de l'Empire" 
 Le mĂ©rite des grands codes français du dĂ©but du xix e siĂšcle est communĂ©ment attribuĂ© au rĂ©gime impĂ©rial et Ă  NapolĂ©on lui-mĂȘme ; mais ces codes sont aussi, dans une large mesure, le rĂ©sultat de travaux entamĂ©s dĂšs le dĂ©but de la RĂ©volution. La loi du 16 aoĂ»t 1790 sur l'organisation judiciaire dispose que les lois civiles seront revues et rĂ©formĂ©es par les lĂ©gislateurs et [qu'] il sera fait un [
] Lire la suiteCOMMUNE DE PARIS 1792Écrit par Jean DÉRENS ‱ 1 033 mots MunicipalitĂ© insurrectionnelle qui siĂ©gea Ă  l'HĂŽtel de Ville de Paris du 10 aoĂ»t au 2 dĂ©cembre 1792, poussa au renversement de la royautĂ© et Ă  diverses mesures rĂ©volutionnaires, avant de s'incliner devant la Convention, nouvellement Ă©lue. La Commune de 1792 illustre le rĂŽle de Paris dans les moments les plus dramatiques de la RĂ©volution. À l'Ă©cart de la municipalitĂ© lĂ©gale, une violente agitation [
] Lire la suiteCONCORDAT DE 1801Écrit par Jean LEFLON ‱ 4 354 mots Il faut se replacer dans l'atmosphĂšre du temps pour mesurer ce que comportait de nouveau le concordat conclu par Pie VII avec Bonaparte. Par la reconnaissance du gouvernement consulaire, ce traitĂ© rompait l'alliance sĂ©culaire de l'Église et de la monarchie lĂ©gitime Bonaparte, Ă©lu par le peuple, se trouvait lĂ©gitimĂ©, et, par lĂ , Ă©taient consacrĂ©s les principes de 1789 sur l'origine de l'autoritĂ© [
] Lire la suiteCONGRÈS DE VIENNE, en brefÉcrit par Olivier COMPAGNON ‱ 198 mots ‱ 1 mĂ©dia Le 1 er novembre 1814 dĂ©butent les nĂ©gociations officielles du congrĂšs de Vienne, rĂ©uni Ă  l'initiative des quatre grands vainqueurs de NapolĂ©on I er Grande-Bretagne, Prusse, Russie et Autriche, afin de restaurer la paix en Europe et d'en finir avec l'Ăšre rĂ©volutionnaire issue de 1789. Neuf jours avant Waterloo, l'Acte final du 9 juin 1815 dessine une nouvelle carte du continent la Russie, la [
] Lire la suiteCONSTITUANTE ASSEMBLÉE NATIONALE 1789-1791Écrit par Jean TULARD ‱ 381 mots RĂ©unis en mai 1789 pour rĂ©soudre la crise financiĂšre qui Ă©branle la vieille monarchie française, les Ă©tats gĂ©nĂ©raux se proclament AssemblĂ©e constituante, le 9 juillet 1789. C'est souligner la volontĂ© des dĂ©putĂ©s de donner Ă  la France de nouvelles institutions. Dans le Point du jour , BarĂšre ne leur prĂ©dit-il pas Vous ĂȘtes appelĂ©s Ă  recommencer l'histoire » ? Le mot est juste. En dĂ©pit des vici [
] Lire la suiteCONSTITUTION FRANÇAISE DE 1791Écrit par Nicolas NITSCH ‱ 487 mots PremiĂšre constitution Ă©crite de France, la Constitution du 3 septembre 1791 inclut la DĂ©claration des droits de l'homme et du citoyen du 26 aoĂ»t 1789. C'est dire qu'elle incarne les idĂ©aux de la RĂ©volution dans leur forme originelle. RĂ©digĂ©e par l'AssemblĂ©e nationale constituante, elle reflĂšte les grandes idĂ©es de l'Ă©poque le droit de vote, la souverainetĂ© nationale, les limitations apportĂ©es Ă  [
] Lire la suiteCONSTITUTION FRANÇAISE DE 1793Écrit par Nicolas NITSCH ‱ 426 mots La Constitution montagnarde du 24 juin 1793 prĂ©sente la particularitĂ© de n'avoir jamais Ă©tĂ© appliquĂ©e. Elle succĂšde au projet de constitution trĂšs dĂ©centralisateur prĂ©parĂ© par la Convention girondine et qui n'avait pas Ă©tĂ© adoptĂ©. La Constitution montagnarde n'en reste pas moins inspirĂ©e de la Convention qu'elle perpĂ©tue, puisqu'elle instaure un rĂ©gime d'assemblĂ©e. ApprouvĂ©e par rĂ©fĂ©rendum dans de [
] Lire la suiteCONSTITUTION FRANÇAISE DE L'AN IIIÉcrit par Nicolas NITSCH ‱ 462 mots VotĂ©e par la Convention plus d'un an aprĂšs la chute de Robespierre, approuvĂ©e par rĂ©fĂ©rendum, la Constitution du 5 fructidor an III, c'est-Ă -dire du 22 aoĂ»t 1795, est, avec ses 377 articles, la plus longue Constitution de notre histoire. Elle a Ă©tĂ© appliquĂ©e durant quatre ans, jusqu'au coup d'État de Bonaparte, le 18 brumaire an VIII. Les Constituants, apparemment fort satisfaits de leur Ɠuvre, av [
] Lire la suiteCONSTITUTIONS FRANÇAISES repĂšres chronologiquesÉcrit par Christian HERMANSEN ‱ 1 668 mots Constitution de 1791 AdoptĂ©e le 3 septembre par l'AssemblĂ©e nationale constituante, deux annĂ©es aprĂšs la DĂ©claration de 1789 qui forme son PrĂ©ambule, suspendue d'application le 10 aoĂ»t 1792, la premiĂšre Constitution française ne dura pas un an. Essai de monarchie parlementaire, elle exacerbait en fait l'opposition entre exĂ©cutif et lĂ©gislatif initiative des lois rĂ©servĂ©e Ă  l'AssemblĂ©e unique Ă©l [
] Lire la suiteCONSULATÉcrit par Marcel DUNAN ‱ 2 384 mots ‱ 1 mĂ©dia Les quatre annĂ©es du Consulat ont modelĂ© pour cent cinquante ans le visage de la France. Non seulement elles ont mis fin aux troubles de la RĂ©volution, dont elles ont consolidĂ© les conquĂȘtes biens nationaux, principe de l'Ă©galitĂ©, mais elles ont vu naĂźtre la plupart des institutions administratives et Ă©conomiques de la France contemporaine. Du Conseil d'État Ă  la prĂ©fecture de police, de la Banq [
] Lire la suiteCONSULAT ET EMPIRE repĂšres chronologiquesÉcrit par Sylvain VENAYRE ‱ 185 mots 9-10 novembre 1799 Coup d'État de Bonaparte 18-Brumaire an VIII, qui est nommĂ© consul provisoire. 17 janvier 1800 Suppression de soixante des soixante-treize journaux politiques parisiens. 15 juillet 1801 Signature du Concordat avec le pape Pie VII. 20 mai 1802 RĂ©tablissement de l'esclavage dans les colonies françaises. 2 aoĂ»t 1802 Bonaparte devient consul Ă  vie. 1804 Promulgation [
] Lire la suiteCONTRE-RÉVOLUTIONÉcrit par Jean TULARD ‱ 4 962 mots Dans le chapitre "La bataille parlementaire" 
 DĂšs la rĂ©union des États gĂ©nĂ©raux, deux camps s'affrontent. BientĂŽt, on prendra l'habitude de les dĂ©finir sous les vocables de droite » et de gauche ». En effet, lorsque les États deviennent AssemblĂ©e nationale, les dĂ©putĂ©s, qui avaient jusqu'alors siĂ©gĂ© par ordre, se regroupent par opinion les aristocrates Ă  la droite du prĂ©sident, les patriotes Ă  sa gauche ; au centre, la Plaine ou le Mara [
] Lire la suiteCORDAY MARIE ANNE CHARLOTTE CORDAY D'ARMONT dite CHARLOTTE 1768-1793Écrit par Jean-Michel LÉVY ‱ 378 mots ArriĂšre-petite-niĂšce de Corneille, sƓur d'un officier au rĂ©giment de Normandie, Charlotte Corday quitte Ă  vingt-trois ans le domicile paternel d'Argentan, se fixe Ă  Caen chez une vieille parente, veuve du trĂ©sorier de France, Coutellier de Bretteville ; elle s'intĂ©resse Ă  la politique, s'abonne au journal de Perlet, lit Le Courrier des dĂ©partements , Ă©ditĂ© par Gorsas, et des libelles. IndignĂ©e des [
] Lire la suiteCORDELIERS CLUB DESÉcrit par Jean MASSIN ‱ 1 558 mots C'est le 27 avril 1790 que naĂźt la SociĂ©tĂ© des Amis des droits de l'homme et du citoyen tenant ses sĂ©ances en l'Ă©glise des Cordeliers. Avant d'abriter un club, l'Ă©glise avait donnĂ© son nom Ă  l'un des soixante districts parisiens créés en avril 1789. Le district des Cordeliers, correspondant Ă  peu prĂšs au quartier de l'actuel OdĂ©on, Ă©tait habitĂ© par de nombreux journalistes et intellectuels patriot [
] Lire la suiteCORSEÉcrit par Christian AMBROSI, Gilbert GIANNONI, Janine RENUCCI, AndrĂ© RONDEAU ‱ 8 419 mots ‱ 3 mĂ©dias Dans le chapitre "La RĂ©volution" 
 Deux faits bouleversent la situation juridique de la Corse en 1789 ; elle est appelĂ©e Ă  dĂ©signer, comme les autres provinces françaises, quatre reprĂ©sentants aux États gĂ©nĂ©raux, puis, le 30 novembre 1789, Ă  la demande de ces dĂ©putĂ©s, la Constituante la reconnaĂźt comme faisant partie intĂ©grante de l'empire français. L'acte de 1768 est effacĂ© en dĂ©pit de la protestation gĂ©noise ; la Corse est vraime [
] Lire la suiteCOTTEREAU JEAN, dit JEAN CHOUAN 1757-1794Écrit par Jean DÉRENS ‱ 351 mots HĂ©ros de la chouannerie, Jean Cottereau avait hĂ©ritĂ© son surnom de son pĂšre Pierre, sabotier et probablement faux saunier, se servant du cri de la chouette pour se faire reconnaĂźtre de ses complices. Il pratiquait le faux saunage avec ses frĂšres François et RenĂ©. En 1780, il fut poursuivi pour avoir d'abord rossĂ© un nommĂ© Marchois qu'il soupçonnait de l'avoir vendu aux gabelous, puis pour avoir tu [
] Lire la suiteDAUNOU PIERRE CLAUDE FRANÇOIS 1761-1840Écrit par Bernard PLONGERON ‱ 972 mots Ancien oratorien français qui marqua, par une grande activitĂ© d'Ă©rudit et d'homme politique, la pĂ©riode rĂ©volutionnaire et le dĂ©but du xix e siĂšcle. NĂ© Ă  Boulogne-sur-mer d'un pĂšre d'origine agenaise, chirurgien de l'AmirautĂ©, et d'une mĂšre issue d'une famille d'apothicaires boulonnais, Daunou est le seul survivant, avec sa sƓur aĂźnĂ©e, de cinq enfants. ChĂ©tif et studieux, il est poussĂ© par son on [
] Lire la suiteDÉCLARATION DES DROITS DE LA FEMME ET DE LA CITOYENNE, Olympe de Gouges - Fiche de lectureÉcrit par Guillaume MAZEAU ‱ 1 090 mots En 1791, en pleine RĂ©volution française , paraĂźt une brochure intitulĂ©e Les droits de la femme . Longue de vingt-quatre pages, elle est constituĂ©e d’un prĂ©ambule, d’une DĂ©claration des droits de la femme et de la citoyenne , qui compte dix-sept articles, ainsi que d’un postambule. Son autrice, Olympe de Gouges , nĂ©e Ă  Montauban en 1748, mourra guillotinĂ©e en 1793. Ne craignant pas de s’exposer, [
] Lire la suiteDÉCLARATION DES DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN 26 aoĂ»t 1789Écrit par Wanda MASTOR ‱ 231 mots ‱ 1 mĂ©dia ConsĂ©cration française de la philosophie des droits de l'homme, la DĂ©claration des droits de l'homme et du citoyen forme le prĂ©ambule de la Constitution des 3-4 septembre 1791. VotĂ©e dĂšs aoĂ»t 1789 par l'AssemblĂ©e nationale constituante, sous les auspices de l'Être suprĂȘme », elle est l'aboutissement de la pensĂ©e des LumiĂšres, un compromis entre Montesquieu et Rousseau, oĂč triomphe la foi dans la [
] Lire la suiteDE L'INDUSTRIE FRANÇAISE, Jean-Antoine Chaptal - Fiche de lectureÉcrit par Francis DEMIER ‱ 1 299 mots Quand Jean-Antoine Chaptal 1756-1832 publie en 1819 De l'industrie française , deux forts volumes de 533 pages, il est au faĂźte de sa notoriĂ©tĂ©. Une des personnalitĂ©s les plus remarquables du personnel napolĂ©onien, ce savant devenu entrepreneur a aussi Ă©tĂ© durant l'Empire un ministre de l'IntĂ©rieur rĂ©formateur. Son livre est publiĂ© Ă  un moment charniĂšre de l'histoire de l'industrialisation fra [
] Lire la suiteDESAIX LOUIS CHARLES ANTOINE DES AIX dit 1768-1800Écrit par Jean MASSIN ‱ 276 mots Issu d'une famille noble d'Auvergne, Desaix est dĂ©jĂ  sous-lieutenant Ă  quinze ans en 1783. Son attitude envers la RĂ©volution peut se dĂ©finir par un loyalisme sans faille et par une adhĂ©sion modĂ©rĂ©e. En 1791, son refus de suivre son frĂšre aĂźnĂ© qui Ă©migre le brouille avec sa famille ; en aoĂ»t 1792, il proteste contre la suspension du roi, ce qui lui vaut un mois d'emprisonnement. DĂšs octobre 1793, i [
] Lire la suiteDESMOULINS CAMILLE 1760-1794Écrit par Roger DUFRAISSE ‱ 445 mots Fils d'un lieutenant gĂ©nĂ©ral au bailliage de Guise, Camille Desmoulins entre comme boursier Ă  Louis-le-Grand et est condisciple de Robespierre. Avocat Ă  Paris, il est Ă©lu aux États gĂ©nĂ©raux. Il se lance dans la politique. Un moment, on le compte comme l'un de ceux qui soutiennent Mirabeau ; il devient, malgrĂ© son bĂ©gaiement, un des orateurs les plus Ă©coutĂ©s des jardins du Palais-Royal oĂč il pronon [
] Lire la suiteDIRECTOIREÉcrit par Michel EUDE ‱ 4 547 mots ‱ 1 mĂ©dia Le Directoire a durĂ© Ă  peine plus de quatre ans 26 octobre 1795 – 10 novembre 1799 brĂšve pĂ©riode dans la vie d'un homme, dans celle d'un peuple. Entre la Convention et l'Ă©poque napolĂ©onienne, le Directoire est souvent prĂ©sentĂ© comme une transition liquidation des espoirs rĂ©volutionnaires, prĂ©paration du pouvoir personnel. Il faut se garder pourtant de l'illusion historique qui juge une Ă©po [
] Lire la suiteDIX-HUIT BRUMAIRE AN VIII 9 nov. 1799Écrit par Jean TULARD ‱ 649 mots La RĂ©volution française s'est achevĂ©e sur un coup d'État militaire, les 18 et 19 brumaire an VIII 9 et 10 nov. 1799. La Constitution de 1795, qui fondait le Directoire, ayant fait faillite, il importait de la modifier. RegroupĂ© autour de SieyĂšs, un parti rĂ©visionniste souhaite un renforcement du pouvoir exĂ©cutif et l'Ă©tablissement d'un systĂšme oĂč la confiance viendrait d'en bas et l'autoritĂ© d [
] Lire la suiteDOMINICAINE RÉPUBLIQUEÉcrit par Jean Marie THÉODAT ‱ 6 851 mots ‱ 3 mĂ©dias Dans le chapitre "La colonie dans la tourmente 1789-1809" 
 Durant les vingt derniĂšres annĂ©es du xviii e siĂšcle, la colonie espagnole connaĂźt de grands troubles liĂ©s Ă  la guerre d'indĂ©pendance des esclaves noirs, soulevĂ©s contre la France, dans la colonie voisine de Saint-Domingue. En effet, la crise ouverte par la RĂ©volution française change sensiblement la donne. Au dĂ©but, la Convention maintient l'esclavage, et les officiers rebelles menĂ©s par le crĂ©o [
] Lire la suiteDROIT CIVIL DES PERSONNES France repĂšres chronologiquesÉcrit par Christian HERMANSEN ‱ 608 mots 1792 SĂ©cularisation de l'Ă©tat civil naissance, mariage, dĂ©cĂšs et institution d'un rĂ©gime de divorce soit par consentement mutuel, soit sur demande de l'un des Ă©poux notamment pour incompatibilitĂ© d'humeur, oĂč les conjoints sont traitĂ©s Ă  Ă©galitĂ©. 1804 Promulgation du Code civil, dit Code NapolĂ©on. À cĂŽtĂ© du divorce, la sĂ©paration de corps est prĂ©vue. La femme mariĂ©e est rĂ©putĂ©e juridiquement i [
] Lire la suiteDUMOURIEZ CHARLES FRANÇOIS DU PÉRIER dit 1739-1823Écrit par Jean MASSIN ‱ 432 mots ‱ 1 mĂ©dia NĂ© Ă  Cambrai, fils d'un commissaire des guerres, Dumouriez fait ses premiĂšres armes dans la guerre de Sept Ans ; plus douĂ© pour l'intrigue que pour l'hĂ©roĂŻsme, il est vite chargĂ© de diverses missions plus diplomatiques que militaires en Espagne, en Corse, en Pologne et en SuĂšde 1763-1773 ; il connaĂźt plus d'une aventure mal Ă©lucidĂ©e et fait une fois six mois de Bastille. MarĂ©chal de camp gĂ©nĂ©r [
] Lire la suiteDUROC GÉRAUD CHRISTOPHE MICHEL DU ROC ou 1772-1813 duc de FrioulÉcrit par Jean TULARD ‱ 354 mots Cadet gentilhomme Ă  l'École militaire de Pont-Ă -Mousson, puis de ChĂąlons, Duroc Ă©migre en 1792, revient en France, sert au siĂšge de Toulon, oĂč il est remarquĂ© par Bonaparte, participe Ă  la campagne d'Italie puis Ă  celle d'Égypte, oĂč il est blessĂ©. Il accompagne le Premier consul dans la seconde campagne d'Italie et devient gĂ©nĂ©ral de brigade le 13 octobre 1801. NommĂ© gouverneur du palais des Tuile [
] Lire la suiteÉDUCATION Types et fins de l'Ă©ducationÉcrit par Viviane ISAMBERT-JAMATI ‱ 3 820 mots Dans le chapitre "L'Ă©mergence d'un systĂšme scolaire" 
 Le premier dans la civilisation occidentale, Comenius prĂ©conise vers le milieu du xvii e siĂšcle une Ă©cole commune Ă  tous, non seulement garçons et filles, mais enfants de toutes conditions on dĂ©cĂšlera mieux ceux qui sont capables de suivre l'enseignement Ă  des degrĂ©s scolaires supĂ©rieurs, dĂ©clare-t-il, si l'on renonce Ă  toute diffĂ©renciation au cours des premiĂšres annĂ©es, et si l'on fait en so [
] Lire la suiteELBÉE MAURICE GIGOST marquis d' 1752-1794Écrit par Jean-ClĂ©ment MARTIN ‱ 357 mots Officier de cavalerie, issu d'une petite noblesse peu assurĂ©e, d'ElbĂ©e vit dans les Mauges au moment de la RĂ©volution, qu'il ne dĂ©sapprouve pas en son dĂ©but. Quand se dĂ©clenche l'insurrection vendĂ©enne mars 1793, il est mis Ă  la tĂȘte d'une bande paysanne, et devient rapidement l'un des principaux gĂ©nĂ©raux de l'ArmĂ©e catholique et royale, qui se constitue Ă  la fin de mars 1793 aprĂšs les victoires [
] Lire la suiteÉMIGRATION 1789-1814Écrit par Ghislain de DIESBACH ‱ 1 260 mots Mesure de sĂ»retĂ© pour quelques personnages vouĂ©s Ă  la vindicte populaire aprĂšs les troubles de juillet 1789 qu'ils ont vainement tentĂ© de rĂ©primer, l'Ă©migration apparaĂźt vite comme une rĂ©volte contre la RĂ©volution. Le comte d'Artois, frĂšre cadet du roi, le prince de CondĂ© et sa famille, ainsi que nombre de grands seigneurs hostiles au nouvel ordre des choses, dans lequel ils n'ont plus de place ou [
] Lire la suiteEMPIRE PREMIERÉcrit par Jean TULARD ‱ 8 015 mots ‱ 12 mĂ©dias Le 2 dĂ©cembre 1804, NapolĂ©on se fait couronner empereur, mais s'il choisit ce titre , c'est par dĂ©sir d'Ă©viter celui de roi, aprĂšs dix annĂ©es de rĂ©volution, plutĂŽt que par rĂ©fĂ©rence Ă  l'expansion territoriale de Rome ou de Charlemagne. Son objectif est alors de rĂ©tablir la monarchie hĂ©rĂ©ditaire Ă  son profit et non de poursuivre une guerre de conquĂȘte qui semble terminĂ©e depuis que la France a atte [
] Lire la suiteENFANTS SOLDATSÉcrit par Rosalie AZAR ‱ 3 421 mots Dans le chapitre "Le manque d'hommes" 
 Lorsqu'un conflit se prolonge, les hommes valides et en Ăąge de combattre viennent Ă  manquer. Il faut alors remplacer les soldats tuĂ©s ou blessĂ©s par des jeunes gens de plus en plus Ă©loignĂ©s de l'Ăąge minimal requis pour combattre, en dĂ©pit de leur fragilitĂ© physique et morale, de leur inexpĂ©rience et de leur indiscipline. Ainsi, Ă  Rome, durant la deuxiĂšme guerre punique, il fallut enrĂŽler des jeune [
] Lire la suiteENGHIEN LOUIS ANTOINE HENRI DE BOURBON duc d' 1772-1804Écrit par Solange MARIN ‱ 669 mots Dernier descendant de la maison de CondĂ©, le duc d'Enghien Ă©migra avec sa famille dĂšs les premiĂšres heures de la RĂ©volution. De 1792 Ă  1801, il s'illustre dans toutes les campagnes menĂ©es par l'armĂ©e de CondĂ© formĂ©e par son grand-pĂšre. Le refrain chantĂ© par ses soldats le dĂ©peint mieux qu'un portrait Nous partons conduits par Enghien Il aime l'amour et le vin Il aime bien aussi la gloire . A [
] Lire la suiteENRAGÉSÉcrit par Jean DÉRENS ‱ 914 mots Pour Michelet, les EnragĂ©s Ă©taient des fanatiques d'une portĂ©e inconnue, d'un fanatisme redoutable, emportĂ©s par un souffle vague encore, mais qui allait se fixer peut-ĂȘtre, prendre forme, et pour une rĂ©volution en face de la RĂ©volution ». Lyrisme un peu creux, qui fut longtemps de rigueur, inspirĂ© Ă  la bourgeoisie du xix e siĂšcle par l'effroi et par le mĂ©pris Ă  une historiographie qui, Ă  la mĂȘ [
] Lire la suiteÉTATS GÉNÉRAUX, FranceÉcrit par Yves DURAND ‱ 3 106 mots Dans le chapitre "Les transformations" 
 Les Ă©checs de Calonne, de LomĂ©nie de Brienne et de l'assemblĂ©e des notables pour rĂ©soudre la crise financiĂšre sont Ă  l'origine de la convocation des Ă©tats en 1789, mais les conditions politiques et sociales avaient considĂ©rablement changĂ© depuis deux siĂšcles. Si les parlements et les cours souveraines exigeaient les Ă©tats gĂ©nĂ©raux, c'Ă©tait dans un esprit de conservatisme, afin d'empĂȘcher la levĂ©e [
] Lire la suiteÊTRE SUPRÊME CULTE DE L'Écrit par Jean DÉRENS ‱ 395 mots Robespierre est Ă  l'origine du culte de l'Être suprĂȘme, par lequel il prĂ©tendait donner Ă  la vertu, principe et ressort du gouvernement populaire, un fondement mĂ©taphysique. L'essentiel de ses idĂ©es est contenu dans son discours du 18 florĂ©al an II 7 mai 1794 sur l'Ă©tablissement des fĂȘtes dĂ©cadaires L'idĂ©e de l'Être suprĂȘme est un rappel continuel Ă  la justice, elle est donc sociale et rĂ©pub [
] Lire la suiteEUROPE Histoire de l'idĂ©e europĂ©enneÉcrit par Jean-Baptiste DUROSELLE, Alfred GROSSER ‱ 10 517 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "LĂ©gitimitĂ© et nationalitĂ© sous la RĂ©volution française" 
 Pendant plus d'un siĂšcle, de 1789 Ă  1919, l'idĂ©e d'Europe va se trouver aux prises avec un bouleversement rĂ©volutionnaire du droit international. Selon le principe de la lĂ©gitimitĂ©, un territoire appartient Ă  un souverain, lequel a le droit, par traitĂ© en bonne et due forme, de le cĂ©der Ă  un autre souverain. Les adversaires de la France rĂ©volutionnaire, puis impĂ©riale, les traditionalistes ont lut [
] Lire la suiteEXÉGÈSE ÉCOLE DE L'Écrit par Jean-Louis HALPÉRIN ‱ 989 mots Les commentateurs français du Code civil au cours du xix e siĂšcle ont adoptĂ© une mĂ©thode dite exĂ©gĂ©tique par rĂ©fĂ©rence Ă  l'exĂ©gĂšse biblique. L'habitude s'est prise depuis les travaux de Julien Bonnecase 1878-1950, pendant l'entre-deux-guerres, de les regrouper sous le nom d'Ă©cole de l'ExĂ©gĂšse. Si cette notion avait un aspect polĂ©mique et apparaĂźt aujourd'hui contestable au regard de l'absence [
] Lire la suiteEXTRÊME DROITEÉcrit par Jean-Yves CAMUS ‱ 11 962 mots ‱ 9 mĂ©dias Dans le chapitre "Naissance d'une famille politique le royalisme ultra" 
 Dans l'AssemblĂ©e nationale constituante, dĂ©nomination que se sont donnĂ©e les Ă©tats gĂ©nĂ©raux Ă  compter du 9 juillet 1789, naissent les premiers partis politiques. L'organisation spatiale de la salle des sĂ©ances place alors le plus Ă  droite du prĂ©sident les aristocrates Noirs », partisans de l'Ancien RĂ©gime qui rejettent la RĂ©volution en bloc. Puis, en allant vers la gauche, les monarchiens, p [
] Lire la suiteEYLAU BATAILLE D' 7-8 fĂ©vr. 1807Écrit par Universalis ‱ 363 mots ‱ 1 mĂ©dia Épisode marquant des campagnes de NapolĂ©on contre la quatriĂšme coalition, la bataille d'Eylau est aussi le premier Ă©chec important auquel celui-ci est confrontĂ©. Elle voit s'affronter 76 000 Russes et Prussiens, sous le commandement de Leonti Bennigsen, et 74 000 Français commandĂ©s par l'Empereur. Contre toute attente, les Russes ont lancĂ© leur offensive en plein hiver. Le 7 fĂ©vrier, un premier c [
] Lire la suiteFABRE D'ÉGLANTINE PHILIPPE FABRE dit 1750-1794Écrit par Roger DUFRAISSE ‱ 254 mots Fils d'un marchand drapier de Carcassonne, Fabre d'Églantine est un auteur-comĂ©dien ambulant. Le cĂ©lĂšbre Il pleut, il pleut bergĂšre... est tirĂ© d'une de ses opĂ©rettes. Au cours d'un sĂ©jour Ă  Lyon, il se lie avec Collot d'Herbois, mais il ne participe pas Ă  l'agitation prĂ©rĂ©volutionnaire. EntrĂ© au club des Cordeliers, qui deviendra le club des Jacobins, il se lie dĂšs lors avec Danton dont il devi [
] Lire la suiteFÉDÉRALISTES, RĂ©volution françaiseÉcrit par Jean TULARD ‱ 476 mots La dĂ©faite des Girondins dans leur lutte contre les Montagnards, le 2 juin 1793, moment capital dans l'histoire de la RĂ©volution française, a une signification moins sociale que gĂ©ographique ; c'est la dĂ©faite de la province devant Paris, des partisans d'une fĂ©dĂ©ration de dĂ©partements contre les tenants de la centralisation. Une dĂ©faite qui pĂšsera lourd dans l'histoire politique de la France. Dans [
] Lire la suiteFESCH JOSEPH 1763-1830Écrit par Jean MASSIN ‱ 277 mots Fils d'un militaire suisse venu chercher fortune en Corse, demi-frĂšre de Madame MĂšre, Fesch n'a que six ans de plus que son neveu NapolĂ©on. Au dĂ©but de la RĂ©volution, il est dĂ©jĂ  archidiacre et prĂ©vĂŽt du chapitre d'Ajaccio ; les Ă©vĂ©nements sans doute offrent Ă  sa foi la matiĂšre d'une rĂ©vĂ©lation inattendue, car il renonce Ă  la prĂȘtrise, entre sans tarder dans l'administration de la Guerre et se ret [
] Lire la suiteFEUILLANTS CLUB DESÉcrit par Michel EUDE ‱ 497 mots DĂšs le dĂ©but de 1790 s'Ă©tait formĂ©e une SociĂ©tĂ© de 89, rĂ©unissant des modĂ©rĂ©s du parti patriote Sieyes, La Fayette, Talleyrand. Mais la grande scission qui aboutit Ă  la crĂ©ation du club des Feuillants date du 18 juillet 1791, au lendemain de la fusillade du Champ-de-Mars, lorsque tous les dĂ©putĂ©s, sauf cinq dont Robespierre, PĂ©tion et Buzot, se transportent dans l'Ă©glise du couvent des Feuilla [
] Lire la suiteFIESCHI GIUSEPPE 1790-1836Écrit par Paul GUICHONNET ‱ 479 mots NĂ© Ă  Murato Corse d'une famille misĂ©rable, Giuseppe Fieschi s'engage Ă  seize ans dans l'armĂ©e de Murat, oĂč il gagne les galons de sergent. Intelligent, mais fourbe et intrigant, il trahit ses chefs en livrant des renseignements aux Autrichiens. Il parvient cependant Ă  entrer dans les gardes du corps du roi de Naples et fait, avec bravoure, les campagnes napolĂ©oniennes de 1812 Ă  1814. Fieschi tra [
] Lire la suiteFLANDREÉcrit par Xavier MABILLE ‱ 4 854 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "Le comtĂ© de Flandre" 
 Lors du dĂ©membrement de l'empire carolingien, le traitĂ© de Verdun 843 attribua Ă  Charles le Chauve les territoires situĂ©s entre l'Escaut Ă  l'est et la mer Ă  l'ouest. Ces territoires s'Ă©tendaient donc vers le nord au-delĂ  de la frontiĂšre linguistique entre domaine roman et domaine germanique. Ainsi, Ă  partir du commencement du Moyen Âge, la France eut dans la Flandre une annexe germanique sur s [
] Lire la suiteFLEURUS BATAILLE DE 26 juin 1794Écrit par Universalis ‱ 195 mots Cette bataille est la plus significative de l'Ă©poque de la premiĂšre coalition des guerres de la RĂ©volution française . Jean-Baptiste Jourdan et Jean-Baptiste KlĂ©ber sont Ă  la tĂȘte de 73 000 soldats français ; ils affrontent 52 000 Autrichiens et Hollandais sous le commandement de FrĂ©dĂ©ric Josias, duc de Saxe-Cobourg, et de Guillaume V, prince d'Orange, stathouder de Hollande. AssiĂ©gĂ©e depuis le 12 [
] Lire la suiteFLORÉAL AN VI COUP D'ÉTAT DU 22 11 mai 1798Écrit par Jean TULARD ‱ 161 mots DeuxiĂšme coup d'État du Directoire, celui du 22 florĂ©al an VI 11 mai 1798 n'est plus, comme celui du coup d'État du 18 fructidor an V 4 sept. 1797, dirigĂ© contre les royalistes, mais contre les jacobins qui viennent de gagner les Ă©lections d'avril. Ce succĂšs inquiĂšte fortement le Directoire dominĂ© par les modĂ©rĂ©s Barras, Reubell, La RĂ©velliĂšre-LĂ©peaux. On trouve un prĂ©texte juridique les a [
] Lire la suiteFOUCHÉ JOSEPH 1759-1820 duc d'Otrante 1809Écrit par Jean MASSIN ‱ 1 199 mots Fils d'un capitaine de navire nantais, FouchĂ© semble n'avoir jamais Ă©tĂ© ordonnĂ© prĂȘtre de l'Oratoire, bien qu'il ait longtemps enseignĂ© dans les collĂšges de la congrĂ©gation ; contrairement Ă  la lĂ©gende, il ne devra donc pas dĂ©froquer Ă  proprement parler pour se marier au dĂ©but de la RĂ©volution. DĂ©putĂ© de la Loire-InfĂ©rieure Ă  la Convention, Montagnard et rĂ©gicide, il ne se met vraiment en vedette [
] Lire la suiteFOUQUIER-TINVILLE ANTOINE 1746-1795Écrit par Marcel LE CLÈRE ‱ 440 mots Magistrat français de l'Ă©poque rĂ©volutionnaire, Fouquier-Tinville est nĂ© en Artois d'une famille paysanne relativement aisĂ©e ; il vient faire son droit Ă  Paris et y achĂšte une charge de procureur au ChĂątelet, qu'il exerce de 1773 Ă  1783 au 20 de la rue des JeĂ»neurs. Il doit la rĂ©silier moins pour incapacitĂ© — il Ă©tait intelligent et Ă©loquent — que pour inconduite. Il sollicite et obtient alors un [
] Lire la suiteFRANÇAIS EMPIRE COLONIALÉcrit par Jean BRUHAT ‱ 16 688 mots ‱ 19 mĂ©dias Dans le chapitre "La fin de l'Ancien RĂ©gime" 
 De 1763 Ă  1789, le domaine colonial français subit peu de modifications territoriales. Le traitĂ© de Versailles de 1783 rend Ă  la France Tobago et le SĂ©nĂ©gal. Si Paris est intervenu en faveur des colons anglais d'AmĂ©rique, c'est essentiellement pour tirer vengeance de l'Angleterre. Bougainville et LapĂ©rouse conduisent des expĂ©ditions en direction du Pacifique. Un traitĂ© est signĂ© en 1787 entre l'em [
] Lire la suiteFRANCE CAMPAGNE DE 1814Écrit par Jean TULARD ‱ 561 mots Avant-derniĂšre et, pour certains, la plus belle des campagnes de NapolĂ©on, la campagne de France a fait l'objet d'Ă©tudes dĂ©taillĂ©es de Jomini et de Clausewitz qui ont analysĂ© toutes les opĂ©rations de ce modĂšle de la guerre de mouvement ». Lorsque la France est envahie en 1814, deux armĂ©es alliĂ©es totalisant 250 000 hommes jouent un rĂŽle dĂ©cisif l'armĂ©e du gĂ©nĂ©ral prussien BlĂŒcher et celle du g [
] Lire la suiteFRANCE Histoire et institutions Le temps des rĂ©volutionsÉcrit par Sylvain VENAYRE ‱ 6 926 mots ‱ 8 mĂ©dias Dans le chapitre "Les trois moments de la RĂ©volution française" 
 Rappelons les enjeux de la RĂ©volution française, tels qu'ils furent perçus par les contemporains, puis vĂ©hiculĂ©s par le discours sur la RĂ©volution, jusqu'Ă  la fin de la III e RĂ©publique. Globalement, ce que l'on qualifia rapidement de RĂ©volution française fut sĂ©parĂ© en trois moments ; et l'on put, par la suite, dĂ©crĂ©ter n'adhĂ©rer qu'aux principes de l'un ou l'autre de chacun d'entre eux. Il y ava [
] Lire la suiteFRANC FRANÇAISÉcrit par Dominique LACOUE-LABARTHE ‱ 9 714 mots ‱ 5 mĂ©dias Dans le chapitre "La diversification des formes monĂ©taires" 
 La diversification des formes monĂ©taires et la multiplication de leur quantitĂ© en circulation sont des soucis constants en pĂ©riode de croissance Ă©conomique. La disette relative de numĂ©raire est perçue comme prĂ©judiciable aux besoins lĂ©gitimes des affaires », d'autant plus que les paiements au comptant se multiplient. TrĂšs tĂŽt, on dĂ©veloppe, avec plus ou moins de succĂšs, l'Ă©mission de papier-monn [
] Lire la suiteFRANÇOIS DE NEUFCHÂTEAU NICOLAS comte FRANÇOIS dit 1750-1828Écrit par Jean TULARD ‱ 505 mots Avocat puis homme de lettres, encouragĂ© par Voltaire en ces termes Il faut bien que l'on me succĂšde, et j'aime en vous mon hĂ©ritier », François de NeufchĂąteau est, de 1782 Ă  1787, procureur gĂ©nĂ©ral prĂšs du conseil supĂ©rieur de Cap-Français, Ă  Saint-Domingue. De retour en France, il accueille avec enthousiasme la RĂ©volution. En 1791, il est Ă©lu Ă  l'AssemblĂ©e lĂ©gislative par le dĂ©partement des V [
] Lire la suiteFRÉRON LOUIS MARIE STANISLAS 1754-1802Écrit par Jean MASSIN ‱ 364 mots Fils d'Élie FrĂ©ron, Stanislas, ainsi prĂ©nommĂ© en l'honneur du bon roi polonais de Nancy et de LunĂ©ville, hĂ©rita de son pĂšre son goĂ»t pour les pugnacitĂ©s du mĂ©tier de publiciste, mais se sĂ©para de lui par son engouement pour les idĂ©es rĂ©volutionnaires. En 1790, ayant dĂ©jĂ  une bonne pratique du journalisme, il fonde L'Orateur du peuple ; il se donne alors pour le brillant second et presque la doub [
] Lire la suiteFRIEDLAND BATAILLE DE 14 juin 1807Écrit par Universalis ‱ 321 mots ‱ 1 mĂ©dia Lors de la campagne contre la quatriĂšme coalition, cette victoire de NapolĂ©on efface le revers essuyĂ© en fĂ©vrier 1807 Ă  Eylau. Elle permet la conclusion du traitĂ© de Tilsit, signĂ© entre NapolĂ©on et Alexandre I er de Russie le 8 juillet. La bataille se dĂ©roula Ă  Friedland, en Prusse orientale aujourd'hui Pravdinsk, en Russie, Ă  43 kilomĂštres au sud-est de Köninsberg aujourd'hui Kaliningrad, en [
] Lire la suiteFRUCTIDOR AN V COUP D'ÉTAT DU 18 4 sept. 1797Écrit par Jean TULARD ‱ 518 mots Le Directoire, dĂšs son installation le 26 octobre 1795, s'est trouvĂ© pris entre deux menaces Ă  gauche les jacobins et les babouvistes, Ă  droite les royalistes. Le danger babouviste est Ă©cartĂ© aprĂšs l'arrestation de Babeuf en mai 1796. En revanche, longtemps limitĂ© Ă  des complots et aux soulĂšvements armĂ©s dans la VendĂ©e, le Midi, le mouvement monarchiste s'adapte Ă  l'action lĂ©gale grĂące Ă  Dandr [
] Lire la suiteFRUCTIDORIENSÉcrit par Jean TULARD ‱ 254 mots Nom donnĂ© aux auteurs du coup d'État du 18 fructidor an V 4 septembre 1797 qui Ă©liminĂšrent du Directoire et des conseils les partisans d'une restauration monarchiste. Barras, Reubell et La RĂ©velliĂšre-LĂ©peaux furent les instigateurs de ce coup d'État, avec l'appui de gĂ©nĂ©raux comme Augereau. Le coup d'État de fructidor marque une cassure dans l'histoire du Directoire ; on parle d'un second Dire [
] Lire la suiteGARAT DOMINIQUE JOSEPH comte 1749-1833Écrit par Jean TULARD ‱ 268 mots Appartenant Ă  ce groupe d' idĂ©ologues », comme on les a surnommĂ©s, qui ont dĂ©fendu les idĂ©es nouvelles sous l'Ancien RĂ©gime et jouĂ© le rĂŽle de philosophes de la RĂ©volution, Garat est une personnalitĂ© du monde des lettres sous le rĂšgne de Louis XVI, liĂ© d'amitiĂ© avec Grimod de la ReyniĂšre et Sedaine, polĂ©miquant avec Palissot, Mercier et le marquis de BiĂšvre. Il est Ă©lu aux États gĂ©nĂ©raux par le b [
] Lire la suiteGARDE NATIONALEÉcrit par Jean TULARD ‱ 891 mots Le 13 juillet 1789, le comitĂ© permanent des Ă©lecteurs dĂ©cide la constitution d'une force armĂ©e de 48 000 hommes pour assurer le maintien de l'ordre dans la capitale. Son commandement est confiĂ© le 15 juillet Ă  La Fayette. Elle reçoit le nom de garde nationale. Dans la plupart des villes et dans de nombreux villages, des milices sont formĂ©es sur ce modĂšle. Leur recrutement varie selon les rĂ©gions m [
] Lire la suiteGIRONDINS ET MONTAGNARDSÉcrit par Jean MASSIN ‱ 2 561 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "L'histoire" 
 Quelques mots sur les termes, d'abord. L'usage d'appeler Montagne dans un sens d'origine maçonnique, selon Ferdinand Brunot allusion au mont SinaĂŻ oĂč IsraĂ«l reçut ses lois le rassemblement des patriotes les plus prononcĂ©s » est attestĂ© depuis le printemps de 1792. L'appellation antagoniste apparaĂźt plus tardivement ; les contemporains parlent d'abord des brissotins » au temps de la LĂ©gisla [
] Lire la suiteGOUGES MARIE GOUZE dite OLYMPE DE 1748-1793Écrit par Élisabeth ROUDINESCO ‱ 576 mots Avec ThĂ©roigne de MĂ©ricourt et Claire Lacombe, Olympe de Gouges est l'une des hĂ©roĂŻnes majeures du premier fĂ©minisme français qui se dĂ©veloppa sous la RĂ©volution sans parvenir Ă  imposer l'Ă©galitĂ© politique des sexes. NĂ©e Ă  Montauban, elle Ă©tait peut-ĂȘtre la fille naturelle du marquis Le Franc de Pompignan, piĂštre versificateur, auquel elle prĂ©tendait ressembler. La rumeur lui construisit un roman [
] Lire la suiteGOUVERNEMENT RÉVOLUTIONNAIRE DE L'AN IIÉcrit par Jean TULARD ‱ 354 mots Pendant un an juill. 1793-juill. 1794, la France a Ă©tĂ© soumise Ă  la dictature des Montagnards. Cette pĂ©riode est connue sous le nom de gouvernement rĂ©volutionnaire. Élue pour Ă©laborer une nouvelle constitution, la Convention en diffĂšre l'application jusqu'au redressement de la situation extĂ©rieure. Dans les circonstances oĂč se trouve la RĂ©publique, la constitution ne peut ĂȘtre Ă©tablie ; on l'i [
] Lire la suiteGOUVION-SAINT-CYR LAURENT marquis de 1764-1830Écrit par Universalis ‱ 332 mots MarĂ©chal de France, nĂ© le 13 avril 1764 Ă  Toul, mort le 17 mars 1830 Ă  HyĂšres. AprĂšs des Ă©tudes dans le domaine des arts, le marquis Laurent de Gouvion-Saint-Cyr s'engage en 1792 comme volontaire dans les armĂ©es de la RĂ©volution française. Il doit Ă  sa conduite hĂ©roĂŻque lors des batailles de Mayence et de Mannheim Allemagne en 1795 d'ĂȘtre promu au rang de gĂ©nĂ©ral. Il sert ensuite en Égypte et e [
] Lire la suiteGRANDE PEUR 1789Écrit par Jean TULARD ‱ 399 mots La peur a jouĂ© un rĂŽle important dans le dĂ©roulement de la RĂ©volution française peur du complot aristocratique Ă  la veille du 14 juillet 1789, peur des partageux et des anarchistes au moment de Brumaire 1799, mais le terme de Grande Peur a Ă©tĂ© rĂ©servĂ© aux insurrections paysannes de 1789. Dans les campagnes oĂč sĂ©vit la disette, consĂ©quence des mauvaises rĂ©coltes, se propagent alors d'Ă©tranges rum [
] Lire la suiteGRÉGOIRE HENRI dit L'ABBÉ 1750-1831Écrit par Bernard PLONGERON ‱ 814 mots NĂ© Ă  VĂ©ho, prĂšs de LunĂ©ville, fils unique d'un tailleur d'habits. Des Ă©tudes chez les JĂ©suites de Nancy, de 1763 Ă  1768, mĂšnent Henri GrĂ©goire au sĂ©minaire de Metz, oĂč enseigne le lazariste Lamourette, futur Ă©vĂȘque et dĂ©putĂ© de RhĂŽne-et-Loire. OrdonnĂ© prĂȘtre en 1775, il obtient, en 1782, la cure d'Embermesnil. Une ample correspondance avec l'Europe savante, des voyages en Suisse et en Allemagne, l [
] Lire la suiteGRENELLE AFFAIRE DU CAMP DE 1796Écrit par Jean TULARD ‱ 243 mots L'affaire du camp de Grenelle est l'Ă©pisode dĂ©cisif de la conjuration des Égaux animĂ©e par Gracchus Babeuf. Cet ancien feudiste, qui rĂȘvait d'un communisme agraire, prĂ©pare un complot en liaison avec d'anciens Montagnards. AprĂšs l'Ă©chec des journĂ©es de germinal et de prairial an III 1 er avril et 20 mai 1795, il convient de renoncer Ă  un soulĂšvement populaire, parce que les faubourgs sont dĂ©sar [
] Lire la suiteGROUCHY EMMANUEL marquis de 1766-1847 marĂ©chal d'EmpireÉcrit par Jean MASSIN ‱ 340 mots Transfuge de sa classe pour emprunter au marxisme son vocabulaire, Grouchy offre l'exemple typique de ces nobles qui, choisissant le parti patriote contre le parti aristocrate, embrasseront la cause rĂ©volutionnaire avec autant de persĂ©vĂ©rance que de dĂ©termination. Beau-frĂšre de Condorcet et de Cabanis, esprit attentif et curieux, il restera l'ami des idĂ©ologues. Par conviction politique, il dema [
] Lire la suiteGUILLOTIN JOSEPH IGNACE 1738-1814Écrit par Marcel LE CLÈRE ‱ 315 mots NĂ© Ă  Saintes, Guillotin est un brillant Ă©lĂšve ; poussĂ© par ses maĂźtres, il entre d'abord dans la Compagnie de JĂ©sus et enseigne Ă  Bordeaux au collĂšge des Irlandais. Mais, de caractĂšre indĂ©pendant, il quitte les ordres et fait sa mĂ©decine. Reçu avec Ă©loge », il est nommĂ© docteur-rĂ©gent de la facultĂ© de Paris. La science de Guillotin le fait dĂ©signer par Louis XVI pour dĂ©montrer l'inanitĂ© du magnĂ© [
] Lire la suiteHAÏTIÉcrit par Jean Marie THÉODAT, Universalis ‱ 8 710 mots ‱ 11 mĂ©dias Dans le chapitre "La colonisation française aux XVIIe et XVIIIe siĂšcles" 
 Le laxisme espagnol a facilitĂ© l'installation des aventuriers venus des pays d'Europe du Nord qui n'avaient pas pris part Ă  la dĂ©couverte. InstallĂ©s dans l'Ăźle de la Tortue, les flibustiers français, hollandais et anglais lançaient des expĂ©ditions contre les galions chargĂ©s d'or des Espagnols et se rĂ©partissaient en butin de guerre les produits de leur rapine. L'Ăźle de la Tortue fut longtemps ten [
] Lire la suiteHÉBERT JACQUES RENÉ 1757-1794Écrit par Jean TULARD ‱ 627 mots Avec Marat et Desmoulins, HĂ©bert a Ă©tĂ© le plus cĂ©lĂšbre journaliste de la RĂ©volution française, le plus discutĂ© aussi. Fils d'un bourgeois aisĂ© et d'une mĂšre d'origine noble, il ne parvint jamais, contrairement Ă  la lĂ©gende qui l'assimile Ă  son personnage, le PĂšre Duchesne, Ă  se dĂ©barrasser de ses origines. Le journaliste FiĂ©vĂ©e, qui l'entendit aux Jacobins, note Le PĂšre Duchesne parut plus pro [
] Lire la suiteHÉRALDIQUEÉcrit par Michel PASTOUREAU ‱ 6 531 mots Dans le chapitre "Histoire des armoiries" 
 Les transformations subies par les armoiries entre le xii e et le xx e siĂšcle rendent malaisĂ© l'Ă©tablissement d'une dĂ©finition. La plus complĂšte et la plus satisfaisante reste celle qu'a proposĂ©e RĂ©mi Mathieu en 1946 Le SystĂšme hĂ©raldique français , p. 13 Les armoiries sont des emblĂšmes en couleurs, propres Ă  une famille, Ă  une communautĂ© ou, plus rarement, Ă  un individu, et soumis dans l [
] Lire la suiteHOCHE LAZARE 1768-1797Écrit par Jean MASSIN ‱ 591 mots NĂ© Ă  Versailles, fils d'un palefrenier du roi. Fusilier puis caporal aux gardes françaises, Lazare Hoche, pendant ses heures de loisir et de congĂ©, confectionne des ouvrages de dentelle qu'il vend pour avoir de quoi s'acheter des livres ; passionnĂ© surtout de Plutarque et de Rousseau, il acquiert une solide instruction. Ardemment patriote », il entraĂźne ses camarades Ă  la prise de la Bastille, p [
] Lire la suiteINDULGENTSÉcrit par Jean TULARD ‱ 360 mots Au sein du parti montagnard s'est dĂ©veloppĂ© en France, devant les excĂšs de la Terreur, un mouvement qui reçut le nom de faction des indulgents. Ces indulgents souhaitent un retour Ă  la paix intĂ©rieure et extĂ©rieure et la fin des excĂšs terroristes. Leur chef de file est Danton, leur porte-parole Camille Desmoulins qui fonde un journal, Le Vieux Cordelier , le 5 dĂ©cembre 1793. Ce journal ne connaĂźt [
] Lire la suiteITALIE CAMPAGNES D' 1796-1797 et 1800Écrit par Jean TULARD ‱ 819 mots ‱ 1 mĂ©dia AprĂšs la signature des traitĂ©s de BĂąle et de La Haye en 1795, la France n'a plus sur le Continent comme adversaire que l'Autriche. Devenu directeur, Carnot conçoit le projet de lancer trois armĂ©es sur Vienne deux ont mission d'atteindre la capitale autrichienne par la vallĂ©e du Main et celle du Danube, la troisiĂšme doit passer par la vallĂ©e du PĂŽ et les Alpes. Bien qu'elle soit confiĂ©e Ă  un jeun [
] Lire la suiteITALIE HistoireÉcrit par Michel BALARD, Paul GUICHONNET, Jean-Marie MARTIN, Jean-Louis MIÈGE, Paul PETIT ‱ 27 498 mots ‱ 40 mĂ©dias Dans le chapitre " Le Risorgimento et l'unitĂ©" 
 La lente conquĂȘte de l'indĂ©pendance demandera trois quarts de siĂšcle, et, en dĂ©pit des aspirations et des complots des patriotes, elle ne sera possible qu'avec l'aide militaire et diplomatique de la France et l'appui de l'Angleterre. [
] Lire la suiteJACOBINS CLUB DESÉcrit par Jean MASSIN ‱ 1 549 mots ‱ 1 mĂ©dia Le 30 avril 1789, Ă  Versailles, les dĂ©putĂ©s du tiers Ă©tat de Bretagne, parmi lesquels Le Chapelier, Lanjuinais, Coroller et Defermon, se rĂ©unissent pour dĂ©battre ensemble de leur attitude cinq jours avant l'ouverture des États gĂ©nĂ©raux. C'est l'origine du Club breton auquel s'agrĂ©geront trĂšs vite des dĂ©putĂ©s patriotes » venus d'autres provinces Mounier et Robespierre parmi les premiers, Mirabe [
] Lire la suiteJACOBINS NÉO- 1795-1799Écrit par Jean TULARD ‱ 404 mots En novembre 1794, la rĂ©action thermidorienne impose la fermeture du club des Jacobins. L'histoire du jacobinisme n'est pas pour autant terminĂ©e, mĂȘme si elle est Ă©clipsĂ©e sous le Directoire par le babouvisme. AprĂšs l'amnistie qui suit le coup de force du 13 vendĂ©miaire oct. 1795, les Jacobins se regroupent. Dans leurs rangs figurent des bourgeois, des artisans et des boutiquiers. À Paris, d'anci [
] Lire la suiteJEANBON SAINT-ANDRÉ ANDRÉ JEANBON dit 1749-1813Écrit par Jean MASSIN ‱ 929 mots Issu d'une famille protestante de Montauban convertie de force, Ă©levĂ© chez les jĂ©suites qui voudraient l'enrĂŽler sous leur Ă©tendard, Jeanbon prĂ©fĂšre entrer dans la marine marchande et devenir capitaine au long cours ; un peu plus tard, il revient Ă  la thĂ©ologie, mais pour se faire pasteur protestant et exercer son ministĂšre dans son pays natal. Jacobin dĂšs le dĂ©but de la RĂ©volution, Ă©lu dĂ©putĂ© du [
] Lire la suiteJEAN VI LE CLÉMENT 1767-1826 roi de Portugal 1816-1826Écrit par Universalis ‱ 590 mots Roi de Portugal 1816-1826, nĂ© le 13 mai 1767 Ă  Lisbonne, mort le 10 mars 1826 Ă  Lisbonne. Fils cadet de Pierre III et de Marie I re , Jean dom JoĂŁo devient l'hĂ©ritier du trĂŽne portugais Ă  la mort de son frĂšre en 1788. En 1792, en raison de la fragilitĂ© mentale de sa mĂšre, il prend les rĂȘnes du royaume. En 1799, il assume la charge de prince rĂ©gent jusqu'Ă  la mort de celle-ci en mars 1816. Pa [
] Lire la suiteJOSÉPHINE, MARIE-JOSÈPHE ROSE TASCHER DE LA PAGERIE 1763-1814 impĂ©ratrice des FrançaisÉcrit par JosĂ© MURACCIOLE ‱ 663 mots ‱ 2 mĂ©dias NĂ©e Ă  la Martinique, Marie-JosĂšphe Rose Tascher de La Pagerie appartenait Ă  une famille installĂ©e aux Isles » depuis un demi-siĂšcle. Elle mena jusqu'Ă  seize ans une existence libre et oisive comme les jeunes crĂ©oles d'une Ă©poque peu exigeante en matiĂšre de moralitĂ©. Elle Ă©pousa, en France, le chevalier Alexandre de Beauharnais le 13 dĂ©cembre 1779. Ce mariage dĂ©cevant se termina six ans plus tard [
] Lire la suiteJOURDAN JEAN-BAPTISTE 1762-1833 marĂ©chal d'Empire 1804Écrit par Jean MASSIN ‱ 606 mots Fils d'un chirurgien de Limoges, Jourdan a fait comme simple soldat la guerre d'AmĂ©rique avant de s'Ă©tablir comme mercier Ă  Limoges ; volontaire de 1791, il sert sous Dumouriez Ă  l'armĂ©e du Nord ; gĂ©nĂ©ral de division dĂšs juillet 1793, il est en septembre avec Pichegru et Hoche l'un des commandants en chef sans-culottes » nommĂ©s par le ComitĂ© de salut public ; en octobre, il bat Cobourg Ă  Watti [
] Lire la suiteJUNOT ANDOCHE 1771-1813 duc d'AbrantĂšs 1808Écrit par Jacques POULET ‱ 250 mots ‱ 1 mĂ©dia AprĂšs avoir entrepris de solides Ă©tudes de droit, Andoche Junot s'engagea dans l'armĂ©e du Rhin. À Toulon, Bonaparte le distingue pour sa bravoure et en fait son secrĂ©taire. Junot sera pendant longtemps son meilleur ami. D'un courage extraordinaire, il se couvre de gloire en Italie, puis en Égypte. Loin d'ĂȘtre un soudard, Junot est cependant beaucoup plus un entraĂźneur d'hommes qu'un tacticien. Com [
] Lire la suiteLAÏCISATION DE L'ÉTAT CIVIL ET INSTITUTION DU DIVORCE FranceÉcrit par Bernard VALADE ‱ 196 mots ‱ 1 mĂ©dia En distinguant les actes de baptĂȘme et la bĂ©nĂ©diction nuptiale – naguĂšre enregistrĂ©s par les curĂ©s et les vicaires – de l'acte de naissance et du mariage, et en lĂ©galisant le divorce, l'AssemblĂ©e lĂ©gislative rendait effectives avant de se sĂ©parer, le 20 septembre 1792, les mesures adoptĂ©es un an plus tĂŽt par la Constituante. Une loi du 17 fĂ©vrier 1800 devait confier la tenue de l'Ă©tat civil aux ma [
] Lire la suiteLAÏCITÉÉcrit par Jean BAUBÉROT, Émile POULAT ‱ 7 623 mots ‱ 2 mĂ©dias Dans le chapitre "Retour sur l'expĂ©rience française" 
 Boniface VIII, le pape souffletĂ© par l'envoyĂ© du roi Philippe le Bel, ou l'attentat d'Anagni » 1303 cette image a traversĂ© les siĂšcles, et elle avait sa place dans tous les manuels d'histoire. Mais, si elle montre bien le choc des prĂ©tentions, elle ne dit rien sur le statut de la religion. Or ce que nous appelons laĂŻcitĂ© est alors totalement impensable, Ă  moins de parler d'une laĂŻcitĂ© sacral [
] Lire la suiteLANNES JEAN 1769-1809 marĂ©chal d'Empire 1804 duc de Montebello 1808Écrit par Jean MASSIN ‱ 365 mots Le Roland de la Grande ArmĂ©e ». NĂ© Ă  Lectoure, apprenti teinturier, volontaire en 1792, Lannes est dĂ©jĂ  chef de brigade colonel en 1793. Par sa bravoure Ă©clatante et l'audace de ses initiatives, il s'impose de plus en plus Ă  l'attention de Bonaparte en Italie et en Égypte ; il fait partie du petit noyau de fidĂšles que ce dernier ramĂšne en France avec lui et il joue dans la prĂ©paration du 18-Br [
] Lire la suiteLA RÉVELLIÈRE-LÉPEAUX LOUIS MARIE DE 1753-1824Écrit par Jean TULARD ‱ 373 mots Avocat Ă  la veille de la RĂ©volution, La RĂ©velliĂšre-LĂ©peaux est Ă©lu aux États gĂ©nĂ©raux par la sĂ©nĂ©chaussĂ©e d'Anjou. Il apparaĂźt comme un partisan farouche du grand systĂšme d'Ă©galitĂ© entre les hommes ». Le Maine-et-Loire l'appelle Ă  siĂ©ger Ă  la Convention. Il y vote la mort du roi, mais s'oppose en fĂ©vrier 1793 Ă  Robespierre dans un retentissant article de La Chronique de Paris , intitulĂ© Le Cro [
] Lire la suiteLA ROCHEJAQUELEIN HENRI DU VERGIER comte de 1772-1794Écrit par Ghislain de DIESBACH ‱ 438 mots À sa sortie du collĂšge militaire de SorĂšze, oĂč il a Ă©tĂ© Ă©levĂ©, Henri de La Rochejaquelein entre au rĂ©giment de Royal-Pologne cavalerie, dont son pĂšre, le marquis de La Rochejaquelein, est colonel propriĂ©taire, puis il passe aux chasseurs de Flandre qu'il abandonne pour faire partie de la garde constitutionnelle du roi. C'est Ă  ce titre qu'il reçoit le baptĂȘme du feu en participant, le 10 aoĂ»t 1792 [
] Lire la suiteLEBRUN CHARLES FRANÇOIS 1739-1824Écrit par Jean TULARD ‱ 381 mots À Sainte-HĂ©lĂšne, parlant des deux consuls qui l'avaient assistĂ© en l'an VIII, NapolĂ©on disait qu'il avait choisi en CambacĂ©rĂšs et Lebrun deux hommes de mĂ©rite, deux personnages distinguĂ©s, tous deux sages, modĂ©rĂ©s, capables, mais d'une nuance tout Ă  fait opposĂ©e. L'un CambacĂ©rĂšs, l'avocat des abus, des prĂ©jugĂ©s, des anciennes constitutions, du retour des honneurs, des distinctions, etc. ; l'au [
] Lire la suiteLECOURBE CLAUDE JACQUES 1758-1815Écrit par Jean MASSIN ‱ 304 mots NĂ© Ă  Besançon, fils naturel lĂ©gitimĂ© d'un officier de cavalerie, engagĂ© volontaire de 1777 Ă  1785 il sert aux BalĂ©ares pendant la guerre d'AmĂ©rique, Lecourbe reprend du service en 1789 dans la garde nationale du Jura et prend ses grades sur divers champs de bataille de la RĂ©volution. Il donne sa pleine mesure de 1798 Ă  1800, d'abord comme principal lieutenant de MassĂ©na dans la campagne de Zuric [
] Lire la suiteLOUIS JOSEPH DOMINIQUE baron 1755-1837Écrit par Michel BRUGUIÈRE ‱ 532 mots NĂ© Ă  Toul, cadet d'une famille de robe son pĂšre Ă©tait avocat au Parlement de Metz, Louis a connu successivement trois carriĂšres aventurier ecclĂ©siastique, fonctionnaire des Finances, homme politique. Une haute protection donne Ă  cette triple carriĂšre son unitĂ©, celle de Talleyrand, son cadet de trois ans, mais son patron dĂšs 1785 il le servira en qualitĂ© de diacre Ă  la fĂȘte de la FĂ©dĂ©ration l [
] Lire la suiteLOUIS XVI 1754-1793 roi de France 1774-1792Écrit par Jean-ClĂ©ment MARTIN ‱ 2 160 mots ‱ 1 mĂ©dia La personnalitĂ© de Louis XVI, dernier roi de l'Ancien RĂ©gime, se confond avec les lĂ©gendes qui se sont attachĂ©es Ă  lui roi faible et incapable, roi-martyr, roi-serrurier ... ExĂ©cutĂ© pour des raisons politiques, il est accusĂ© d'avoir trahi mais aussi d'avoir Ă©tĂ© simplement roi. Sa mort marque l'histoire de France durablement, parce qu'elle est liĂ©e Ă  l'inauguration d'un nouveau rĂ©gime, parce que [
] Lire la suiteLOUIS XVII 1785-1795Écrit par Jean-ClĂ©ment MARTIN ‱ 419 mots Second fils de Louis XVI et Marie-Antoinette, il devient le dauphin Ă  la mort de son frĂšre en juin 1789, et partage le destin de sa famille au moment de la RĂ©volution. RamenĂ© Ă  Paris, par la foule qui est allĂ© chercher le boulanger, la boulangĂšre et le petit mitron » en octobre 1789, il est arrĂȘtĂ© Ă  Varennes, lors de la fuite familiale le 20 juin 1791. AprĂšs le 10 aoĂ»t 1792, il est incarcĂ©rĂ© Ă  l [
] Lire la suiteLOUIS XVIII 1755-1824 roi de France 1814-1815 et 1815-1824Écrit par Guillaume de BERTHIER DE SAUVIGNY ‱ 680 mots NĂ© Ă  Versailles, troisiĂšme fils du dauphin Louis et de Marie-JosĂšphe de Saxe, Louis Stanislas Xavier reçut le titre de comte de Provence. Intelligent et ambitieux, il se composa le personnage du prince Ă©clairĂ© et lettrĂ©, tout en frondant sournoisement le gouvernement de son frĂšre Louis XVI, notamment Ă  l'AssemblĂ©e des notables en 1787. En juin 1791, alors que le roi Ă©chouait, Ă  Varennes, dans sa t [
] Lire la suiteLUMIÈRESÉcrit par Jean Marie GOULEMOT ‱ 7 854 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "La RĂ©volution, fille des Philosophes ?" 
 La RĂ©volution confortera ce processus de construction. Face Ă  cet Ă©vĂ©nement incomprĂ©hensible, ses adversaires dĂ©sorientĂ©s tentĂšrent de l'expliquer par un complot Ă©manant des LumiĂšres. C'est la thĂšse d'Augustin Barruel dans ses MĂ©moires pour l'histoire du jacobinisme 1797-1799. Voltaire, agent de liaison, y est accusĂ© d'ĂȘtre, avec l'appui des francs-maçons allemands, l'artisan de la RĂ©volution. [
] Lire la suiteMALESHERBES CHRÉTIEN GUILLAUME DE LAMOIGNON DE 1721-1794Écrit par Olivier COLLOMB ‱ 361 mots Fils d'un chancelier de France, premier prĂ©sident de la Cour des aides en 1750, Malesherbes est surtout directeur gĂ©nĂ©ral de la Librairie, en fait chef de la censure ; en cette qualitĂ©, il protĂšge officieusement ce qu'il est chargĂ© d'interdire l'achĂšvement de l' EncyclopĂ©die est son Ɠuvre. Il manifeste plus d'amitiĂ© encore que de sentiments protecteurs Ă  Jean-Jacques Rousseau, qui lui adressera [
] Lire la suiteMALET CLAUDE FRANÇOIS DE 1754-1812Écrit par Jean TULARD ‱ 773 mots D'origine noble, mousquetaire sous l'Ancien RĂ©gime, licenciĂ© par suite de compressions budgĂ©taires, gĂ©nĂ©ral de la RĂ©volution, hostile Ă  l'avĂšnement du consulat Ă  vie, nommĂ© sous l'Empire gouverneur de Rome mais destituĂ© pour propagande rĂ©publicaine, Malet n'occuperait qu'une place restreinte dans l'histoire napolĂ©onienne, celle d'un opposant, comme le gĂ©nĂ©ral Delmas, s'il n'avait fomentĂ© contre Na [
] Lire la suiteMALLET DU PAN JACQUES 1749-1800Écrit par Jean TULARD ‱ 553 mots Avec Burke, Gentz et J. de Maistre, Mallet du Pan fut l'un des principaux thĂ©oriciens de la contre-rĂ©volution. D'origine suisse, il s'est imprudemment mĂȘlĂ© aux troubles de GenĂšve, soutenant en 1766 la cause des natifs », les immigrĂ©s rĂ©cents, contre l'ancienne bourgeoisie, puis dĂ©nonçant en 1782, au nom du juste milieu », la rĂ©volution genevoise. Contraint de s'exiler, il vient en France et il [
] Lire la suiteMALTEÉcrit par Jacques GODECHOT, Jean GUILAINE, Jean-Louis MIÈGE, Pierre-Yves PÉCHOUX ‱ 8 668 mots ‱ 12 mĂ©dias Dans le chapitre "Malte sous les chevaliers de l'ordre et l'influence française" 
 Les chevaliers de Saint-Jean tiraient leurs revenus des propriĂ©tĂ©s de l'ordre dissĂ©minĂ©es dans les pays les plus riches d'Europe et de l'activitĂ© de la guerre de course contre les Turcs. Malte fut durant le xvii e et le xviii e siĂšcle le principal centre du corso chrĂ©tien en MĂ©diterranĂ©e . Les prises assuraient non seulement des biens, mais aussi des captifs, ramant sur les galĂšres ou employĂ©s [
] Lire la suiteMARAT JEAN-PAUL 1743-1793Écrit par Jean VIDALENC ‱ 1 876 mots ‱ 1 mĂ©dia AprĂšs une jeunesse tourmentĂ©e, Marat, autodidacte, devenu mĂ©decin en Grande-Bretagne, se fit d'abord connaĂźtre par des Ă©crits philosophiques et scientifiques qui lui valurent une certaine notoriĂ©tĂ© dans les milieux cultivĂ©s de Londres, puis de Paris. Il devait devenir, dĂšs les dĂ©buts de la RĂ©volution, un journaliste connu dans les milieux jacobins. DĂ©fendant dans L'Ami du peuple des solutions [
] Lire la suiteMARENGO BATAILLE DE 14 juin 1800Écrit par Universalis ‱ 294 mots ‱ 1 mĂ©dia RemportĂ©e de justesse contre la deuxiĂšme coalition par NapolĂ©on pendant la seconde campagne d'Italie, la bataille de Marengo , Ă  5 kilomĂštres environ au sud-est d'Alessandria PiĂ©mont, met aux prises 28 000 Français et 31 000 Autrichiens sous les ordres du gĂ©nĂ©ral Michael Friedrich von Melas. Cette victoire aboutit Ă  l'occupation française de la Lombardie jusqu'au fleuve Mincio et renforce l'auto [
] Lire la suiteMARET HUGUES 1763-1839 duc de BassanoÉcrit par Jean TULARD ‱ 361 mots Avocat au parlement de Bourgogne en 1789, rĂ©dacteur du Bulletin de l'AssemblĂ©e constituante , qui devait se transformer en Moniteur universel , chargĂ© de diverses missions qui lui vaudront d'ĂȘtre arrĂȘtĂ© par les Autrichiens et Ă©changĂ© par la suite avec d'autres prisonniers contre la fille de Louis XVI, Maret est nommĂ© aprĂšs le coup d'État de Brumaire secrĂ©taire des Consuls, puis ministre secrĂ©taire [
] Lire la suiteMARIE-ANTOINETTE 1755-1793 reine de FranceÉcrit par Solange MARIN ‱ 1 144 mots ‱ 3 mĂ©dias Fille de Marie-ThĂ©rĂšse d'Autriche et de François de Lorraine, celle que les siens nommaient Antonia est destinĂ©e tout enfant Ă  sceller la rĂ©conciliation de la monarchie française avec celle des Habsbourg. Elle n'a pas encore quinze ans lorsque, au printemps de 1770, elle Ă©pouse le dauphin Louis, petit-fils de Louis XV. Les fĂȘtes donnĂ©es Ă  cette occasion sont magnifiques, impayables » selon le mo [
] Lire la suiteMARINEÉcrit par Michel MOLLAT DU JOURDIN ‱ 7 867 mots ‱ 9 mĂ©dias Dans le chapitre " Les marines Ă  voile des grands États europĂ©ens modernes XVIe-XIXe s." 
 Il ne faut pas exagĂ©rer, dans l'Europe de la Renaissance, le dĂ©clin des marines mĂ©diterranĂ©ennes. Venise, sous l'impulsion d'un Cristoforo Da Canal, chercha Ă  adapter sa flotte de galĂšres Ă  la dĂ©fense de ce qui lui restait d'empire contre une piraterie croissante et un nouvel ennemi, la flotte turque. À partir des guerres d'Italie, les marines atlantiques franchirent en force le dĂ©troit de Gibral [
] Lire la suiteMARMONT AUGUSTE FRÉDÉRIC LOUIS VIESSE DE 1774-1852 duc de RaguseÉcrit par Jean MASSIN ‱ 309 mots Issu d'une famille noble de Bourgogne, jeune officier d'artillerie sous la RĂ©volution, Marmont a la chance d'ĂȘtre remarquĂ© par Bonaparte au siĂšge de Toulon et d'ĂȘtre pris par lui comme aide de camp. En Italie, en Égypte, lors du 18-Brumaire, Ă  Marengo enfin, il seconde intelligemment son maĂźtre. NapolĂ©on a pour lui une affection presque paternelle, mais n'en fait pas un de ses premiers marĂ©chaux e [
] Lire la suiteMARSEILLAISE LAÉcrit par Guillaume MAZEAU ‱ 2 921 mots ‱ 5 mĂ©dias Chant patriotique composĂ© pendant la pĂ©riode rĂ©volutionnaire au moment oĂč la France dĂ©clarait la guerre Ă  l’Autriche 1792, L a Marseillaise divisa les Français au xix e siĂšcle avant de devenir l’hymne national en 1879. [
] Lire la suiteMASSÉNA ANDRÉ 1758-1817Écrit par Jean MASSIN ‱ 592 mots Fils d'un vigneron de Nice, successivement mousse, soldat et contrebandier, MassĂ©na s'engage comme volontaire en 1791, bien qu'il soit, de par sa naissance niçoise, encore sujet du roi de Sardaigne ; c'est Ă  l'armĂ©e d'Italie qu'il prend tous ses grades Ă  partir de 1792 ; en 1796-1797, il s'impose comme le meilleur et le plus habile des lieutenants de Bonaparte, qui l'appelle l'enfant chĂ©ri de la [
] Lire la suiteMÉDITERRANÉE HISTOIRE DE LAÉcrit par AndrĂ© BOURDE, Georges DUBY, Claude LEPELLEY, Jean-Louis MIÈGE, Universalis ‱ 18 454 mots ‱ 12 mĂ©dias Dans le chapitre "RĂ©volution française et Empire napolĂ©onien" 
 La RĂ©volution française en MĂ©diterranĂ©e aura d'immenses consĂ©quences. L'Italie est profondĂ©ment secouĂ©e. À GĂȘnes, Ă  Florence, Ă  Naples, Ă  Rome, les anciens rĂ©gimes sont remplacĂ©s par des rĂ©publiques sƓurs. La deuxiĂšme campagne d'Italie 1801 raffermit le joug français sur la pĂ©ninsule. NapolĂ©on se fait roi d'Italie mais, au lieu de l'unifier, il installe ses parents dans des royaumes » sur mes [
] Lire la suiteMERLIN DE DOUAI PHILIPPE ANTOINE MERLIN dit 1754-1838Écrit par Jean MASSIN ‱ 389 mots Fils d'agriculteur, reçu avocat Ă  Douai, Merlin est dĂ©jĂ  conseiller juridique et financier du duc d'OrlĂ©ans avant la RĂ©volution. DĂ©putĂ© Ă  la Constituante, il y soutient le parti patriote ; dĂ©putĂ© Ă  la Convention, il siĂšge Ă  la Plaine, mais vote presque toujours avec la Montagne, notamment pour la mort de Louis XVI. Il reçoit diverses missions dans les dĂ©partements et travaille surtout au ComitĂ© de [
] Lire la suiteMOLÉ LOUIS MATTHIEU comte 1781-1855Écrit par Guillaume de BERTHIER DE SAUVIGNY ‱ 409 mots HĂ©ritier de deux illustres familles parlementaires, sa mĂšre Ă©tant nĂ©e Lamoignon, MolĂ© achĂšve son Ă©ducation dans l'Ă©migration aprĂšs l'exĂ©cution de son pĂšre en 1794. Il rentre en France Ă  la fin du Directoire et est rĂ©intĂ©grĂ© dans tous ses biens sous le Consulat. Il accepte alors de servir NapolĂ©on qui le comble de faveurs auditeur puis maĂźtre des requĂȘtes au Conseil d'État, prĂ©fet de la CĂŽte-d'Or [
] Lire la suiteMONARCHIEÉcrit par Jacques ELLUL ‱ 9 672 mots Dans le chapitre "La monarchie constitutionnelle française 1790-1792" 
 La formation d'un nouveau type de monarchie en Angleterre avait intĂ©ressĂ©, sĂ©duit un grand nombre de penseurs politiques, surtout en France, et l'on ne peut qu'Ă©voquer Montesquieu. Mais le tempĂ©rament intellectuel français avait conduit Ă  rationaliser et Ă  normaliser un rĂ©gime qui s'Ă©tait formĂ© de façon pragmatique. D'une expĂ©rience progressivement acquise on faisait un systĂšme, et c'est ce systĂšm [
] Lire la suiteMONITEUR UNIVERSEL LEÉcrit par Pierre ALBERT ‱ 615 mots Le 24 novembre 1789, Charles-Joseph Panckoucke 1736-1798, libraire et Ă©diteur renommĂ©, qui avait dĂ©jĂ , Ă  la fin de l'Ancien RĂ©gime, pris Ă  sa charge la publication de La Gazette de France et du Mercure de France , associĂ© Ă  Hugues Bernard Maret, fonda La Gazette nationale ou le Moniteur universel , qui ne garda bientĂŽt plus que la seconde moitiĂ© du titre. RĂ©trospectivement, en 1797, en introduc [
] Lire la suiteMOREAU JEAN VICTOR 1763-1813Écrit par Jean MASSIN ‱ 606 mots NĂ© Ă  Morlaix, fils d'un avocat breton, Ă©tudiant en droit Ă  Rennes, le jeune Moreau est dĂ©jĂ  mĂȘlĂ©, comme prĂ©vĂŽt des Ă©tudiants, aux troubles parlementaires de la ville en 1788 ; c'est lui qui fonde et prĂ©side la FĂ©dĂ©ration de la jeunesse bretonne et angevine Ă  Pontivy en 1790. Lieutenant-colonel dans l'armĂ©e du Nord en 1792, il sert sous Dumouriez — qu'il refuse de suivre contre la RĂ©publique aprĂšs [
] Lire la suiteMOSKOVA BATAILLE DE LA ou BATAILLE DE BORODINO 7 sept. 1812Écrit par Universalis ‱ 350 mots ‱ 1 mĂ©dia AppelĂ©e bataille de Borodino par les Russes – qui ne la considĂšrent pas comme une dĂ©faite –, cette bataille extrĂȘmement meurtriĂšre s'est dĂ©roulĂ©e le 7 septembre 1812, durant l'invasion de la Russie par NapolĂ©on, Ă  environ 110 kilomĂštres Ă  l'ouest de Moscou, non loin de la riviĂšre Moskova . PrĂšs de 130 000 hommes de la Grande ArmĂ©e, appuyĂ©s par plus de 500 canons, y affrontent 120 000 Russes et 600 [
] Lire la suiteMURAT JOACHIM 1767-1815 roi de Naples 1808-1815Écrit par Jean MASSIN ‱ 936 mots ‱ 1 mĂ©dia Le moins Ă©tonnant de la vie de ce centaure n'est pas que Murat, fils d'un aubergiste du Quercy, ait dĂ©butĂ© par le sĂ©minaire et ait Ă©tĂ© ordonnĂ© sous-diacre ; mais cette erreur d'orientation initiale est vite rĂ©parĂ©e renvoyĂ© du sĂ©minaire, il s'engage dans la cavalerie dĂšs 1787, pour vingt-huit ans. Ardent patriote, le chef d'escadron Murat change un temps son nom en celui de Marat, est dĂ©noncĂ© com [
] Lire la suiteMUSÉEÉcrit par Robert FOHR ‱ 11 416 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "L'empire des musĂ©es" 
 Nous vivons encore aujourd'hui, en matiĂšre de musĂ©es, sur l'Ɠuvre de la RĂ©volution et sur ses rĂ©percussions. En nationalisant les collections royales et les biens de l'Église et des Ă©migrĂ©s, les hommes de la Constituante et de la Convention mettaient en application l'idĂ©e, dĂ©jĂ  en germe dans l'esprit des LumiĂšres, que le patrimoine culturel, jusque-lĂ  aux mains d'une minoritĂ© de privilĂ©giĂ©s, Ă©tai [
] Lire la suiteNAPOLÉON Ier BONAPARTE 1769-1821 empereur des Français 1804-1814 et 1815Écrit par Jacques GODECHOT, Universalis ‱ 8 337 mots ‱ 17 mĂ©dias GĂ©nĂ©ral français, Premier consul 1799-1804 puis Empereur des Français 1804-1814/1815, NapolĂ©on Bonaparte en italien Napoleone Buonaparte, surnommĂ© le Corse ou le Petit Caporal, fut l'une des figures marquantes de l'histoire occidentale. Il rĂ©volutionna l'organisation et la formation militaires, fit Ă©laborer le Code NapolĂ©on, qui servit de modĂšle aux codes civils ultĂ©rieurs, rĂ©organisa l'Ă©d [
] Lire la suiteNARBONNE-LARA LOUIS comte de 1755-1813Écrit par Jean TULARD ‱ 218 mots Est-il le fils naturel de Louis XV ? Sa mĂšre est dame d'honneur Ă  la cour de Versailles et Narbonne reçoit une Ă©ducation privilĂ©giĂ©e. Colonel Ă  trente ans du rĂ©giment d'Angoumois puis de PiĂ©mont, il adopte les idĂ©es de la RĂ©volution en 1789. Commandant en chef de toutes les gardes nationales du Doubs, il rĂ©tablit le calme troublĂ© par les soulĂšvements agraires. Le 7 dĂ©cembre 1791, il est appelĂ© par [
] Lire la suiteNATION L'idĂ©e de nationÉcrit par Georges BURDEAU, Pierre-ClĂ©ment TIMBAL ‱ 4 378 mots Dans le chapitre "Le sentiment national contre l'Ancien RĂ©gime" 
 Au xviii e siĂšcle, la nation prend conscience d'elle-mĂȘme Ă  l'Ă©gard de la monarchie, aussi bien en France qu'en Angleterre, et la floraison du sentiment national est, ici comme lĂ , liĂ©e Ă  la montĂ©e de la bourgeoisie, reprĂ©sentant la classe moyenne, qui veut prendre une part plus active Ă  la vie politique de la nation. La France cependant va, cette fois, se sĂ©parer de l'Angleterre, parce que l'exa [
] Lire la suiteNECKER JACQUES 1732-1804Écrit par Louis TRENARD ‱ 794 mots NĂ© Ă  GenĂšve, fils d'un rĂ©gent de collĂšge, destinĂ© au commerce, Necker fait son noviciat commercial Ă  la banque Vernet, Ă  Paris. Il amasse une fortune honorable, fonde une banque en 1765. NommĂ© prĂ©sident par la RĂ©publique de GenĂšve, il inspire confiance Ă  Choiseul. Syndic de la Compagnie des Indes, il la ranime et la dĂ©fend contre l'abbĂ© Morellet en 1769. Il Ă©pouse en 1764 Suzanne Curchod, fille d' [
] Lire la suiteNEY MICHEL 1769-1815 marĂ©chal d'Empire 1804 duc d'Elchingen 1808 prince de la Moskowa 1812Écrit par Jean MASSIN ‱ 450 mots ‱ 1 mĂ©dia Le Brave des braves ». Fils d'un tonnelier de Sarrelouis, d'abord petit clerc de notaire, puis soldat dĂšs 1787. Avance avec une relative lenteur au cours des guerres de la RĂ©volution ; quand NapolĂ©on en fait un de ses premiers marĂ©chaux, Ney a dĂ©jĂ  une grande rĂ©putation d'hĂ©roĂŻsme, mais n'a encore jamais exercĂ© que de petits commandements ; par contre, il s'est signalĂ© par son ostentatoire loyal [
] Lire la suiteNOIRS SOCIÉTÉ DES AMIS DESÉcrit par Martine MEUSY ‱ 439 mots FondĂ©e en 1788 par Brissot, ClaviĂšre et Mirabeau, la SociĂ©tĂ© des amis des Noirs se proposait de mettre en Ɠuvre la doctrine anti-esclavagiste et abolitionniste dont Montesquieu et l'abbĂ© Raynal furent des prĂ©curseurs, mais qui avait pris forme tout spĂ©cialement en Angleterre avec William Wilberforce, pour atteindre, vers 1780, les sphĂšres politiques de France ; Necker lui-mĂȘme s'y intĂ©resse. En 17 [
] Lire la suiteNOTABLESÉcrit par Christophe CHARLE ‱ 2 370 mots Dans l'histoire de la France contemporaine, le terme notables dĂ©signe un groupe social et politique qui a dominĂ© la sociĂ©tĂ© depuis les lendemains de la RĂ©volution française jusqu'aux annĂ©es 1880. DĂ©tenteurs d'importants capitaux fonciers soit par hĂ©ritage comme la noblesse traditionnelle, soit par investissement prĂ©fĂ©rentiel quand il s'agit de bourgeois enrichis dans le nĂ©goce et l'industrie [
] Lire la suiteOCTOBRE 1789 JOURNÉES DES 5 & 6Écrit par Jean TULARD ‱ 349 mots Les journĂ©es d'octobre 1789 marquent un tournant dans l'histoire de la RĂ©volution en laissant prĂ©sager la chute de la monarchie. À l'issue de ces journĂ©es, en effet, le roi s'est retrouvĂ© prisonnier de Paris. L'opinion avait manifestĂ© son inquiĂ©tude devant le retard apportĂ© par Louis XVI Ă  la ratification des rĂ©solutions prises par l'assemblĂ©e dans la nuit du 4 aoĂ»t qui avait vu disparaĂźtre la fĂ©o [
] Lire la suiteOPINION PUBLIQUEÉcrit par Patrick CHAMPAGNE ‱ 5 005 mots ‱ 3 mĂ©dias Dans le chapitre "L'opinion publique et le suffrage censitaire" 
 Ce que l'on commence Ă  nommer opinion publique » dans la France du xviii e siĂšcle n'est encore que l'expression publique des opinions personnelles d'une fraction limitĂ©e de la population – essentiellement une bourgeoisie intellectuelle et commerçante montante – qui, forte de son capital Ă©conomique et surtout culturel, prĂ©tend Ă  l'exercice du pouvoir ou, du moins, entend peser sur les autoritĂ©s [
] Lire la suiteORLÉANISMEÉcrit par JosĂ© MURACCIOLE ‱ 929 mots Traditionnellement, le duchĂ© d'OrlĂ©ans donnait son nom au deuxiĂšme fils du roi de France. À sa naissance, il Ă©tait fait duc d'OrlĂ©ans de mĂȘme que son frĂšre aĂźnĂ© le futur roi Ă©tait dĂ©nommĂ© Dauphin. Par la suite, et surtout Ă  partir de 1610, les ducs d'OrlĂ©ans prirent l'habitude de grouper autour d'eux la faction des mĂ©contents et le nom d'orlĂ©anisme devint, en quelque sorte, le mot de ralliement d' [
] Lire la suitePAYS-BASÉcrit par Christophe DE VOOGD, FrĂ©dĂ©ric MAURO, Guido PEETERS, Christian VANDERMOTTEN, Universalis ‱ 35 700 mots ‱ 24 mĂ©dias Dans le chapitre "RĂ©volution et restauration 1780-1830" 
 Comme ailleurs en Europe occidentale, la RĂ©publique fut le théùtre d'un changement de mentalitĂ© surtout sensible Ă  partir de 1780. Le mouvement des Patriotes connut d'abord des succĂšs, mais, sitĂŽt la maison d'Orange menacĂ©e, la Prusse intervint 1787 et l'ancien conservatisme subsista avec ses privilĂšges, ses abus et sa corruption. La RĂ©publique fut Ă©pargnĂ©e par les premiĂšres phases de la RĂ©volu [
] Lire la suitePICHEGRU JEAN CHARLES 1761-1804Écrit par Jean MASSIN ‱ 522 mots Fils d'un cultivateur du pays d'Arbois, Pichegru parvient trĂšs jeune Ă  devenir rĂ©pĂ©titeur de mathĂ©matiques Ă  Brienne ; il s'engage comme soldat en 1780 contrairement Ă  la lĂ©gende, NapolĂ©on n'aura donc guĂšre eu le temps de profiter de ses connaissances mathĂ©matiques et fait la guerre d'AmĂ©rique. Sergent-major en 1789, il milite avec ardeur au club des Jacobins de Besançon et devient lieutenant-co [
] Lire la suitePOLICE FRANÇAISE HISTOIRE DE LAÉcrit par Jean-Marc BERLIÈRE ‱ 3 672 mots Dans le chapitre "La RĂ©volution, le Consulat et l'Empire " 
 RĂ©volution, Consulat et Empire sont trois pĂ©riodes essentielles dans l'histoire de la police. S'expriment alors l'idĂ©e proprement rĂ©volutionnaire d'une force publique » au service des droits de l'homme article 12 de la DĂ©claration des droits de l'homme et du citoyen, aoĂ»t 1789 et la confirmation aux corps municipaux Ă©lus de leurs prĂ©rogatives et du soin de faire jouir leurs habitants des av [
] Lire la suitePOLICE SOUS LA RÉVOLUTION ET L'EMPIREÉcrit par Vincent DENIS ‱ 3 221 mots ‱ 1 mĂ©dia La RĂ©volution et l'Ă©poque napolĂ©onienne peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme des pĂ©riodes charniĂšres pour la police en France. La police n'est plus seulement un mode de gouvernement souple, mais elle devient une vĂ©ritable institution, avec son personnel spĂ©cialisĂ© et la crĂ©ation du ministĂšre de la Police gĂ©nĂ©rale en 1796. C'est aussi le moment d'une double redĂ©finition d'une part, son pĂ©rimĂštre de c [
] Lire la suitePONT DE LODI BATAILLE DU 10 mai 1796Écrit par Universalis ‱ 315 mots ‱ 1 mĂ©dia Cette bataille spectaculaire mais d'importance secondaire s'est dĂ©roulĂ©e pendant la premiĂšre campagne italienne de Bonaparte. Ce dernier y gagna la confiance et la loyautĂ© de ses troupes, qui le surnommĂšrent le petit caporal » en reconnaissance de son courage personnel. La bataille se dĂ©roula au pont de Lodi , qui enjambe la riviĂšre Adda, Ă  31 kilomĂštres au sud-est de Milan. Elle mit aux prises [
] Lire la suitePRAIRIAL AN III JOURNÉE DU 1er 1795Écrit par Jean TULARD ‱ 333 mots Le 12 germinal an III 1 er avril 1795, la Convention est bloquĂ©e par une insurrection des faubourgs Saint-Marcel et Saint-Antoine aux cris de Du pain et la constitution ! ». L'abolition du maximum a entraĂźnĂ© une hausse vertigineuse des prix celui de la livre de pain ne cesse de monter. Les boulangeries distribuent avec difficultĂ© deux cent cinquante grammes de pain par jour et par personne. [
] Lire la suitePRAIRIAL AN II LOI DU 22 1794Écrit par Jean TULARD ‱ 353 mots La loi du 22 prairial an II 10 juin 1794 est restĂ©e cĂ©lĂšbre dans l'histoire de la RĂ©volution française pour avoir portĂ© la Terreur Ă  son apogĂ©e. Deux jours aprĂšs la fĂȘte de l'Être suprĂȘme qui a consacrĂ© la domination de Robespierre et laissĂ© croire qu'il allait fermer l'abĂźme de la RĂ©volution », Couthon fait voter par la Convention une loi qui renforce le systĂšme terroriste. DĂ©jĂ  un dĂ©cret du [
] Lire la suitePREMIER EMPIRE, en brefÉcrit par Sylvain VENAYRE ‱ 217 mots ‱ 1 mĂ©dia Le 2 dĂ©cembre 1804, NapolĂ©on Bonaparte, gĂ©nĂ©ral glorieux des armĂ©es de la I re RĂ©publique, consul depuis le coup d'État du 18-Brumaire an VIII 9 novembre 1799 et consul Ă  vie depuis 1802, se fait sacrer par le pape Pie VII Empereur des Français, sous le nom de NapolĂ©on I er . Il met alors en place un rĂ©gime extrĂȘmement centralisĂ©, despotique, tout entier ordonnĂ© autour de sa personne. Le pouvoi [
] Lire la suitePROSTITUTION DE 1789 À 1949Écrit par Yannick RIPA ‱ 2 198 mots ‱ 3 mĂ©dias Dans le chapitre "La RĂ©volution française contre la dĂ©pravation des mƓurs" 
 Les cahiers de dolĂ©ances rĂ©digĂ©s pour la rĂ©union des États gĂ©nĂ©raux de 1789 rĂ©clament un contrĂŽle du recrutement des prostituĂ©es et des rĂ©seaux de maquerellage, la concentration gĂ©ographique des filles de joie et la rĂ©pression de la prostitution non dissimulĂ©e, sans toutefois chercher les causes du phĂ©nomĂšne. Les rĂ©volutionnaires, qui lient la libertĂ© aux bonnes mƓurs publiques, jugent sĂ©vĂšrement [
] Lire la suitePUISAYE JOSEPH comte de 1755-1827Écrit par Jean-ClĂ©ment MARTIN ‱ 310 mots Issu d'une famille de vieille noblesse, colonel en 1783, Puisaye commence sa carriĂšre politique en reprĂ©sentant la noblesse du Perche aux assemblĂ©es provinciales de 1787, puis est Ă©lu comme dĂ©putĂ© de la noblesse aux États gĂ©nĂ©raux, oĂč il joue un petit rĂŽle. À cette Ă©poque, il paraĂźt peu favorable au courant rĂ©formateur. Cependant, il devient commandant des gardes nationales du district d'Évreux, p [
] Lire la suitePYRAMIDES BATAILLE DES 21 juill. 1798Écrit par Universalis ‱ 303 mots Épisode cĂ©lĂšbre de la campagne d'Égypte, la bataille des Pyramides , qui doit son nom Ă  Bonaparte toujours trĂšs soucieux de sa propagande, se dĂ©roula en rĂ©alitĂ© aux abords d'Embabeh, petite localitĂ© situĂ©e sur la rive gauche du Nil, en aval du Caire, Ă  environ 7 kilomĂštres au nord des pyramides de Guizeh. L'armĂ©e d'Égypte, forte de 25 000 hommes, y affronta environ 40 000 hommes sous les ordres de [
] Lire la suiteQUATRE AOÛT 1789 NUIT DUÉcrit par Jean TULARD ‱ 433 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans la nuit du 4 aoĂ»t 1789 disparaĂźt l'ancienne France fondĂ©e sur le privilĂšge et les vieilles structures de la fĂ©odalitĂ©. La sĂ©ance du 4 aoĂ»t 1789 de l'AssemblĂ©e nationale est la consĂ©quence de la Grande Peur, qui jette les paysans contre les chĂąteaux. Le soulĂšvement des campagnes rappelle aux dĂ©putĂ©s le problĂšme paysan. Les rĂ©voltes agraires ne touchent pas seulement les intĂ©rĂȘts de la nobless [
] Lire la suiteRAISON CULTE DE LAÉcrit par Jean DÉRENS ‱ 430 mots Depuis 1790, un culte civique s'Ă©tait peu Ă  peu esquissĂ© au fil des grandes fĂȘtes, telle la fĂȘte de la FĂ©dĂ©ration le 14 juillet 1790. Le culte de la Raison est un des caprices de ce culte civique que les rĂ©volutionnaires ont tentĂ© d'Ă©tablir d'une maniĂšre dĂ©sordonnĂ©e jusqu'Ă  la crĂ©ation du culte de l'Être suprĂȘme par Robespierre. Le 10 aoĂ»t 1793, la fĂȘte de l'UnitĂ© et de l'IndivisibilitĂ© fut la pre [
] Lire la suiteRELIGION Religion et ÉtatÉcrit par Louis de NAUROIS ‱ 8 453 mots Dans le chapitre "Les principes" 
 DĂšs son accession Ă  l'indĂ©pendance, la Belgique, dans sa Constitution de 1831, a rĂ©pudiĂ© en matiĂšre religieuse le systĂšme napolĂ©onien, qu'elle conservait pourtant en d'autres domaines. En vertu de cette constitution, l'État n'a pas le droit d'intervenir dans la nomination des ministres du culte, de les empĂȘcher de correspondre avec leurs supĂ©rieurs ou de publier leurs actes. En France, la dĂ©nonci [
] Lire la suiteRÉPUBLICAINS 1789-1870Écrit par AndrĂ© Jean TUDESQ ‱ 997 mots ‱ 1 mĂ©dia Le nom de rĂ©publicains a Ă©tĂ© donnĂ© aux partisans de la rĂ©publique, avec une signification diffĂ©rente selon les pays et selon les Ă©poques. En France, sous la RĂ©volution et la I re RĂ©publique, le terme de patriote » est davantage utilisĂ©. Bien que la RĂ©publique ait continuĂ© nominalement Ă  exister sous le Consulat, on peut considĂ©rer comme rĂ©publicains, au lendemain du coup d'État du 18-Brumaire, [
] Lire la suiteRESTAURATIONÉcrit par Philippe SUSSEL ‱ 7 035 mots ‱ 2 mĂ©dias De 1814 Ă  1830, hors le bref Ă©pisode des Cent-Jours, les deux frĂšres de Louis XVI rĂšgnent sur la France, sous les noms de Louis XVIII et Charles X. Cette restauration de la maison de Bourbon devait ĂȘtre aussi, dans l'esprit de ceux qui l'ont souhaitĂ©e, une restauration de l'Ancien RĂ©gime dans l'ordre politique et social. Mais le fossĂ© creusĂ© par la RĂ©volution, dont l'Empire a consolidĂ© les princ [
] Lire la suiteREUBELL JEAN-FRANÇOIS 1747-1807Écrit par Jean MASSIN ‱ 370 mots Quand la RĂ©volution Ă©clate, le quadragĂ©naire Reubell, bĂątonnier de l'ordre des avocats Ă  Colmar, n'a encore jamais quittĂ© sa province natale ; dĂ©putĂ© du tiers, il se fait remarquer Ă  la Constituante par son opiniĂątretĂ©, soit pour dĂ©noncer comme des tyrans les princes Ă©trangers possessionnĂ©s en Alsace, soit pour combattre les privilĂšges du clergĂ© et peu aprĂšs les prĂȘtres non jureurs, soit pour sout [
] Lire la suiteRÉVOLUTION & EMPIRE, armĂ©eÉcrit par Jean-Paul BERTAUD ‱ 8 894 mots ‱ 1 mĂ©dia À la suite des travaux pionniers d'AndrĂ© Corvisier sur l' armĂ©e d'Ancien RĂ©gime, les recherches sur l'armĂ©e de la RĂ©volution et de l'Empire se sont orientĂ©es vers l'Ă©tude sociale des soldats et des cadres des demi-brigades ou des rĂ©giments de la Grande Nation. Sans oublier, comme le soulignait jadis Marcel Reinhard et comme l'affirma aussi le gĂ©nĂ©ral Gambiez, prĂ©sident de la commission internatio [
] Lire la suiteRÉVOLUTION FRANÇAISE, en brefÉcrit par Sylvain VENAYRE ‱ 221 mots ‱ 1 mĂ©dia La dĂ©cision des États gĂ©nĂ©raux, convoquĂ©s par Louis XVI pour rĂ©soudre la crise financiĂšre du royaume, de se constituer en AssemblĂ©e nationale est une rĂ©volution politique. DĂ©sormais, la souverainetĂ© n'appartient plus au roi mais au peuple, qui devient le fondement du pouvoir politique, alors mĂȘme que l'individu, en faveur de qui est promulguĂ©e la DĂ©claration des droits de l'homme et du citoyen, de [
] Lire la suiteRÉVOLUTION FRANÇAISE GUERRES DE LAÉcrit par Jean DÉRENS ‱ 1 452 mots ‱ 1 mĂ©dia À la fin de 1791, la France marche Ă  la guerre, chaque parti croyant y trouver son intĂ©rĂȘt. La Cour espĂšre que la guerre ruinera la RĂ©volution et rĂ©tablira le pouvoir monarchique la guerre est le seul moyen de provoquer l'intervention des princes Ă©trangers, et la France en pleine convulsion ne paraĂźt pas capable de soutenir une demi-campagne ». Le ministĂšre brissotin » veut, par la guerre, o [
] Lire la suiteRÉVOLUTION FRANÇAISE repĂšres chronologiquesÉcrit par Sylvain VENAYRE ‱ 163 mots 17 juin 1789 Les États gĂ©nĂ©raux, ouverts depuis le 5 mai, se constituent en AssemblĂ©e nationale. 14 juillet 1789 Prise de la Bastille. 4 aoĂ»t 1789 Abolition des privilĂšges. 26 aoĂ»t 1789 DĂ©claration des droits de l'homme et du citoyen. Juillet 1790 Vote de la Constitution civile du clergĂ© le 12 ; fĂȘte de la FĂ©dĂ©ration le 14. 20-21 juin 1791 Fuite du roi et arrestation Ă  Varennes. 3 septem [
] Lire la suiteRHIN & MOSELLE ARMÉE DEÉcrit par Jean DELMAS ‱ 413 mots HĂ©ritiĂšre de l'armĂ©e du Rhin de 1792 qui, aprĂšs avoir occupĂ© puis Ă©vacuĂ© Mayence, dut en assurer le blocus, dans des conditions matĂ©rielles si difficiles et au prix de telles pertes qu'il devint nĂ©cessaire de la renforcer par l'armĂ©e de Moselle. Ainsi naĂźt en l'an III 1795 l'armĂ©e de Rhin et Moselle qui, d'abord commandĂ©e par Pichegru, tient le Rhin face Ă  Wurmser, de Huningue Ă  Bingen. Mais c'e [
] Lire la suiteRISORGIMENTOÉcrit par Paul GUICHONNET ‱ 4 803 mots ‱ 5 mĂ©dias Dans le chapitre "L'Italie jacobine et napolĂ©onienne" 
 Les deux dĂ©cennies de prĂ©sence française en Italie ont Ă©tĂ© dĂ©cisives dans le cours du Risorgimento. Lorsque le Directoire intervient et dĂ©trĂŽne, par la force des armes, les souverains absolutistes, il trouve sur place des Jacobins, anciens adeptes du rĂ©formisme, qui fournissent le personnel politique et administratif des rĂ©publiques sƓurs ». Le triennio rĂ©publicain 1796-1799 donne Ă  l'Italie [
] Lire la suiteROBESPIERRE MAXIMILIEN DE 1758-1794Écrit par Marcel REINHARD ‱ 2 449 mots Robespierre incarne la RĂ©volution française dans sa tendance dĂ©mocratique et ses mĂ©thodes terroristes, ce qui lui vaut, selon la rĂšgle, des admirateurs et des dĂ©tracteurs. Toutefois, les premiers sont longtemps demeurĂ©s rares, parce que Robespierre dĂ©plaisait Ă  beaucoup de rĂ©volutionnaires en raison de ses convictions morales et religieuses. Les dĂ©tracteurs au contraire ont toujours abondĂ©, parce [
] Lire la suiteRƒDERER PIERRE LOUIS 1754-1835Écrit par Jean MASSIN ‱ 963 mots Fils de parlementaire, lui-mĂȘme conseiller au parlement de Metz Ă  vingt-cinq ans, auteur de nombreux mĂ©moires fort prisĂ©s de l'AcadĂ©mie de Metz, RƓderer arrive aux États gĂ©nĂ©raux avec une forte rĂ©putation d'Ă©conomiste et de financier, comme avec une solide expĂ©rience du journalisme. Jacobin modĂ©rĂ© Ă  la Constituante, il fait encore figure de meneur de la gauche une gravure de 1791 en fait, avec R [
] Lire la suiteROLAND MANON 1754-1793 & JEAN MARIE 1734-1793Écrit par Roger DUFRAISSE ‱ 487 mots Inspecteur gĂ©nĂ©ral des manufactures de la gĂ©nĂ©ralitĂ© de Lyon Ă  la veille de la RĂ©volution, Roland a Ă©pousĂ© en 1780 une Parisienne de condition modeste, mais bien plus jeune que lui, belle et instruite, nourrie de Rousseau, et qui dira plus tard que la lecture de Plutarque l'avait disposĂ©e Ă  devenir rĂ©publicaine ». En 1790, le mĂ©nage s'installe une premiĂšre fois Ă  Paris, pour sept mois, car Rolan [
] Lire la suiteROMEÉcrit par GĂ©raldine DJAMENT, Sylvia PRESSOUYRE ‱ 11 408 mots ‱ 14 mĂ©dias Dans le chapitre "Vers le statut de capitale de l'Italie" 
 Le pouvoir temporel du pape est remis pĂ©riodiquement en question Ă  partir des conquĂȘtes de Bonaparte. Pie VI est destituĂ© par la RĂ©publique romaine 1798-1800, qui s'inspire de la RĂ©volution française. De 1809 Ă  1814, Pie VII est retenu prisonnier par NapolĂ©on. AnnexĂ©e en 1809 Ă  l'Empire napolĂ©onien, Rome est administrĂ©e par un prĂ©fet et fait figure de seconde capitale aprĂšs Paris. Les rĂ©volution [
] Lire la suiteROMME CHARLES GILBERT 1750-1795Écrit par Jean TULARD ‱ 316 mots MathĂ©maticien français. Charles Romme, aprĂšs avoir Ă©tĂ© formĂ© au collĂšge des oratoriens de Riom, devient prĂ©cepteur du jeune comte Stroganov en Russie oĂč ses idĂ©es ouvrent la voie au futur mouvement dĂ©cabriste. De retour en France, il est envoyĂ© par le Puy-de-DĂŽme Ă  l'AssemblĂ©e lĂ©gislative puis Ă  la Convention oĂč il siĂšge sur les bancs de la Montagne. Il remplit quelques missions, mais son activitĂ© [
] Lire la suiteROUX JACQUES 1752-1794Écrit par Roger DUFRAISSE ‱ 263 mots NĂ© dans une famille bourgeoise, Jacques Roux devient professeur au sĂ©minaire d'AngoulĂȘme, puis curĂ© dans le diocĂšse de Saintes. Il adhĂšre d'enthousiasme Ă  la RĂ©volution, mais il est frappĂ© d'interdit puis rĂ©voquĂ© sous l'accusation d'avoir participĂ© au pillage des chĂąteaux en avril 1790. Il s'installe Ă  Paris, prĂȘte serment Ă  la Constitution civile du clergĂ© et devient vicaire Ă  Saint-Nicolas-des-C [
] Lire la suiteROYALISTES, FranceÉcrit par Guillaume de BERTHIER DE SAUVIGNY ‱ 362 mots Le royalisme n'a pu reprĂ©senter une option politique que du jour oĂč la monarchie fut abolie, en 1792. DĂ©cimĂ©s et proscrits sous la Convention, les royalistes purent reparaĂźtre aprĂšs Thermidor et sous le Directoire. La fondation d'une nouvelle monarchie par Bonaparte rĂ©duisit leurs rangs Ă  une poignĂ©e de fidĂšles de la dynastie des Bourbons. Ce furent ces fidĂšles qui, aprĂšs les Cent-Jours, constituĂš [
] Lire la suiteRURAL DROITÉcrit par Joseph HUDAULT ‱ 4 864 mots Dans le chapitre " Le droit rural antĂ©rieur au statut du fermage 1789-1945" 
 Dans cette phase historique l'expression de droit rural, dĂ©signe, comme l'a justement relevĂ© Paul Ourliac, la rĂ©union des principes et usages qui servent Ă  dĂ©terminer les droits et devoirs des propriĂ©taires ruraux ». Cette conception est issue de la RĂ©volution, qui a Ă©rigĂ© en dogme et inscrit dans la DĂ©claration des droits, un droit de propriĂ©tĂ©, qualifiĂ© de romain, en rĂ©action contre le systĂšme [
] Lire la suiteSAINT-ANTOINE FAUBOURGÉcrit par Jean DÉRENS ‱ 852 mots ÉdifiĂ© Ă  partir du xvi e siĂšcle autour de l'abbaye du mĂȘme nom, entre la Bastille et la place du TrĂŽne, le faubourg Saint-Antoine a Ă©tĂ©, Ă  plusieurs reprises, un lieu d'affrontements et un foyer d'agitation dans la capitale, et cela dĂšs le xvii e siĂšcle. S'il ne prit pas part Ă  la Fronde civile ou parlementaire, il fut, au moment de la Fronde des princes, le théùtre de la bataille des 1 er et 2 [
] Lire la suiteSAINT-JUST LOUIS 1767-1794Écrit par Jean TULARD ‱ 1 590 mots Archange de la Terreur ou galopin sanglant ? ThĂ©oricien lucide de la RĂ©volution ou ridicule auteur d'un laborieux pastiche de Rousseau ? Dernier Spartiate Ă©pris de justice sociale ou prĂȘtre fanatique d'un culte de mort ? Un monstre, Ă©crit Mignet, mais peignĂ©. » Une lampe dans un tombeau », ajoute BarrĂšs. Sur un piĂ©destal de dĂ©finitions, il dresse l'indĂ©finissable », conclut Malraux. Tel appa [
] Lire la suiteSAINT-NICAISE ATTENTAT DE LA RUE 1800Écrit par Marcel LE CLÈRE ‱ 189 mots Le 24 dĂ©cembre 1800, Ă  vingt heures, une explosion, cinq secondes aprĂšs le passage de la voiture de NapolĂ©on Bonaparte, alors Premier consul, et qui se rend Ă  l'OpĂ©ra, ravage les immeubles de la rue Saint-Nicaise qui longe l'actuel musĂ©e du Louvre, des guichets de Rohan Ă  ceux du Carrousel. Des barils remplis de poudre et de ferraille ont Ă©tĂ© dissimulĂ©s sous la paille d'une charrette. L'explosion [
] Lire la suiteSALUT PUBLIC COMITÉ DEÉcrit par Michel EUDE ‱ 477 mots Au dĂ©but de janvier 1793, lorsque se prĂ©cise la menace d'une guerre gĂ©nĂ©rale, la Convention crĂ©e dans son sein un ComitĂ© de dĂ©fense gĂ©nĂ©rale. Ses membres Ă©taient trop nombreux et la publicitĂ© des sĂ©ances incompatible avec le secret nĂ©cessaire aux prĂ©paratifs militaires. La Commission de salut public, créée le 25 mars, ne rĂ©ussit pas mieux. Le 6 avril, Isnard et BarĂšre font Ă©lire un ComitĂ© de salut [
] Lire la suiteSAMBRE & MEUSE ARMÉE DEÉcrit par Jean DELMAS ‱ 490 mots La plus reprĂ©sentative des armĂ©es de la RĂ©volution française. NĂ©e en l'an II, trĂšs caractĂ©ristique de ces soldats de l'an II dont la lĂ©gende s'est emparĂ©e, dĂ©butant sous les heureux auspices de Fleurus 26 juin 1794, commandĂ©e par Jourdan, puis par Hoche, l'armĂ©e de Sambre et Meuse compte dans ses rangs KlĂ©ber, Marceau, Championnet, Bernadotte, Lefebvre, Ney, Soult, Mortier. À l'entrĂ©e de la camp [
] Lire la suiteSAVARY ANNE JEAN MARIE RENÉ 1774-1833 duc de Rovigo 1808Écrit par Jean MASSIN ‱ 722 mots Fils d'un major de la place de Sedan, Savary s'engage Ă  dix-sept ans et sert dans l'armĂ©e du Rhin de 1792 Ă  1797. Il devient aide de camp de Desaix, le suit en Égypte, est encore Ă  ses cĂŽtĂ©s Ă  Marengo ; c'est la plus sĂ»re recommandation aux yeux de Bonaparte qui se l'attache aussitĂŽt. En septembre 1801, Savary est nommĂ© chef de la lĂ©gion de gendarmerie d'Ă©lite attachĂ©e Ă  la personne du Premier con [
] Lire la suiteSECTIONS PARISIENNESÉcrit par Jean TULARD ‱ 287 mots Pour les Ă©lections aux États gĂ©nĂ©raux, un rĂšglement royal du 13 avril 1789 avait divisĂ© en soixante districts la ville de Paris, prĂ©cĂ©demment formĂ©e de vingt et un quartiers. AprĂšs la rĂ©volution municipale, un dĂ©cret du 21 mai 1790 publiĂ© le 27 juin supprima l'ancienne organisation La ville de Paris est divisĂ©e en quarante-huit sections », oĂč se rĂ©unissent en assemblĂ©es primaires, pour les Ă© [
] Lire la suiteSEPTEMBRE MASSACRES DE 1792Écrit par Bernard PLONGERON ‱ 915 mots Rien de plus ambigu que le cri, lancĂ© Ă  Paris, au mois d'aoĂ»t 1792 La patrie en danger ! » Le pĂ©ril est-il Ă  l'intĂ©rieur, oĂč de nombreuses perquisitions, chez les prĂȘtres rĂ©fractaires, dĂ©busquent des agences royalistes et prouvent les complicitĂ©s Ă©pistolaires avec les Ă©migrĂ©s ? Est-il Ă  l'extĂ©rieur, d'oĂč parviennent de sinistres nouvelles passage de la frontiĂšre du duc de Brunswick Ă  la tĂȘte [
] Lire la suiteSIEYÈS ou SIEYS EMMANUEL JOSEPH 1748-1836Écrit par Jean MASSIN ‱ 688 mots ‱ 1 mĂ©dia NĂ© Ă  FrĂ©jus, fils d'un directeur de la poste aux lettres, Emmanuel SieyĂšs se voit refuser l'ordination au sĂ©minaire de Saint-Sulpice pour manque, au moins apparent, de vocation ; il rĂ©ussit Ă  se faire ordonner prĂȘtre ailleurs et se retrouve grand vicaire de l'Ă©vĂȘque de Chartres en 1787. En janvier 1789, il lance la brochure qui le rend aussitĂŽt cĂ©lĂšbre Qu'est-ce que le tiers Ă©tat ? — ce tiers [
] Lire la suiteSOCIÉTÉS FRATERNELLES, RĂ©volution françaiseÉcrit par Jean DÉRENS ‱ 518 mots Le 22 dĂ©cembre 1789, l'AssemblĂ©e constituante, par la distinction qu'elle Ă©tablissait entre citoyens actifs et citoyens passifs, avait Ă©cartĂ© de la vie politique toute la masse populaire du pays. C'est le dĂ©sir qu'eurent les citoyens passifs de se rassembler et de faire entendre leur voix autrement que par l'Ă©meute, ainsi que celui de s'instruire et d'instruire les autres sur les choses de la poli [
] Lire la suiteSOULT NICOLAS JEAN DE DIEU 1768-1851 duc de Dalmatie et marĂ©chal d'EmpireÉcrit par Jean MASSIN ‱ 604 mots Fils d'un notaire du Tarn, engagĂ© dĂšs 1785, Soult conquiert ses grades successifs aux armĂ©es de la Moselle puis de Sambre et Meuse ; c'est seulement Ă  l'armĂ©e d'HelvĂ©tie que, nommĂ© gĂ©nĂ©ral de division en avril 1799, il s'acquitte avec succĂšs de tĂąches importantes sous les ordres de MassĂ©na. Pendant le Consulat, il proclame avec ardeur en toute occasion son dĂ©vouement Ă  Bonaparte ; en est-il simple [
] Lire la suiteSYNAGOGUEÉcrit par Dominique JARRASSÉ, Gabrielle SED-RAJNA ‱ 8 502 mots Dans le chapitre "Les premiĂšres Émancipations" 
 Le premier pays Ă  Ă©manciper ses Juifs est la France, selon une logique qui tient plus Ă  l'universalisme et Ă  l'humanisme de l'idĂ©ologie rĂ©volutionnaire qu'Ă  une vĂ©ritable connaissance des Juifs, encore confinĂ©s dans certaines provinces. AprĂšs les mesures engagĂ©es par Louis XVI en 1784, le processus d'Émancipation aboutit non sans mal le 27 septembre 1791. Commence alors une rĂ©gĂ©nĂ©ration », objec [
] Lire la suiteTALLEYRAND-PÉRIGORD CHARLES MAURICE DE 1754-1838 prince de BĂ©nĂ©vent 1806Écrit par Jean MASSIN ‱ 1 197 mots Illustre famille noble, claudication dĂšs l'enfance, conviction de n'ĂȘtre pas aimĂ© de sa mĂšre, obligation familiale d'entrer dans les ordres sans vocation de ces quatre donnĂ©es initiales pourrait se dĂ©duire un essai d'explication socio-psychanalytique du personnage, et se dĂ©gager le sens fantasmatique plutĂŽt qu'historique de cette douceur de vivre » sous l'Ancien RĂ©gime qu'il cĂ©lĂ©brera dans ses [
] Lire la suiteTALLIEN JEAN LAMBERT dit 1767-1820Écrit par Jean MASSIN ‱ 557 mots Fils d'un maĂźtre d'hĂŽtel du comte de Bercy, clerc de notaire puis de procureur, Tallien fait ses premiĂšres armes de militant rĂ©volutionnaire en fondant 1790 la SociĂ©tĂ© fraternelle du faubourg Saint-Antoine, puis 1791 un journal maratiquement intitulĂ© L'Ami du citoyen . DĂ©putĂ© Ă  la Convention, il siĂšge Ă  la Montagne, vote avec les rĂ©gicides, est Ă©lu au ComitĂ© de sĂ»retĂ© gĂ©nĂ©rale ; le 23 aoĂ»t 179 [
] Lire la suiteTÉLÉCOMMUNICATIONS HistoireÉcrit par RenĂ© WALLSTEIN ‱ 18 724 mots ‱ 24 mĂ©dias Dans le chapitre "Le tĂ©lĂ©graphe optique" 
 C'est la nĂ©cessitĂ© de transmettre rapidement des informations sur de grandes distances qui devait conduire au dĂ©veloppement des rĂ©seaux de tĂ©lĂ©communication et notamment au premier du genre le tĂ©lĂ©graphe de Chappe. Ce systĂšme, prĂ©sentĂ© par Claude Chappe 1763-1805 Ă  la tribune de l'AssemblĂ©e lĂ©gislative le 22 mars 1792, est basĂ© sur la transmission de messages entre des stations espacĂ©es d'une [
] Lire la suiteTERREUR BLANCHEÉcrit par Guillaume de BERTHIER DE SAUVIGNY ‱ 340 mots L'expression de Terreur blanche, dont l'origine reste incertaine, caractĂ©rise deux Ă©pisodes dans l'histoire de France en 1795, dans quelques rĂ©gions du Midi, des bandes de partisans royalistes pourchassĂšrent et massacrĂšrent des jacobins qui s'Ă©taient faits les instruments de la Terreur rouge » des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes ; Ă  la fin de 1815, on caractĂ©rise aussi sous le nom de Terreur blanche la rĂ©a [
] Lire la suiteTERREUR LAÉcrit par Jean DÉRENS ‱ 892 mots La volontĂ© punitive » engendrĂ©e par une rĂ©action d'autodĂ©fense s'observe d'une maniĂšre constante depuis le dĂ©but de la RĂ©volution française. Elle Ă©clate au grand jour lors des Ă©motions » populaires, le 14 juillet 1789, le 10 aoĂ»t, pendant les massacres de Septembre. Le dĂ©sir de crĂ©er des tribunaux spĂ©ciaux, chargĂ©s de juger les crimes contre-rĂ©volutionnaires, se manifeste dĂšs les premiers jour [
] Lire la suiteTHERMIDOR AN II JOURNÉE DU 9 27 juill. 1794Écrit par Jean TULARD ‱ 806 mots À l'inverse des journĂ©es rĂ©volutionnaires du 10 aoĂ»t 1792 ou du 2 juin 1793, le peuple n'eut aucune part dans la journĂ©e du 9 thermidor qui vit la chute de Robespierre. On a pu dire que le 9-Thermidor correspondait Ă  un simple changement de majoritĂ© parlementaire. Robespierre a succombĂ© en effet devant une coalition hĂ©tĂ©roclite qui comprenait d'anciens reprĂ©sentants en mission rappelĂ©s en raison d [
] Lire la suiteTHERMIDORIENSÉcrit par Jean TULARD ‱ 448 mots On dĂ©signe sous le nom de thermidoriens les vainqueurs de Robespierre, les 9 et 10 thermidor an II 27 et 28 juillet 1794. Le nom recouvre donc Ă  la fois des anciens terroristes Tallien, Barras, FrĂ©ron et des modĂ©rĂ©s de la Plaine SieyĂšs, Boissy d'Anglas, CambacĂ©rĂšs. Ce sont les thermidoriens qui gouvernent la France jusqu'Ă  l'Ă©tablissement du Directoire et mĂȘme jusqu'au coup d'État de Brumair [
] Lire la suiteTHÉROIGNE DE MÉRICOURT ANNE-JOSÈPHE THERWAGNE dite 1762-1817Écrit par Élisabeth ROUDINESCO ‱ 603 mots Avec Olympe de Gouges et Claire Lacombe, ThĂ©roigne de MĂ©ricourt est l'une des premiĂšres fĂ©ministes françaises de la pĂ©riode rĂ©volutionnaire. NĂ©e Ă  Marcourt, au sud de LiĂšge, dans les Pays-Bas autrichiens, ThĂ©roigne Ă©tait issue d'une famille de paysans propriĂ©taires. Elle passa son enfance dans une grande misĂšre morale, qui fut sans doute Ă  l'origine de son Ă©tat mĂ©lancolique. TrĂšs vite, elle rĂȘva d [
] Lire la suiteTRAFALGAR BATAILLE DE 1805Écrit par MichĂšle BATTESTI ‱ 264 mots ‱ 1 mĂ©dia RetirĂ© Ă  Cadix, depuis qu'il a jugĂ© impossible de rallier la Manche pour appuyer l'invasion de l'Angleterre, le vice-amiral français Villeneuve s'y retrouve bloquĂ© par Nelson Ă  partir d'aoĂ»t 1805. EngagĂ© dans la campagne d'Allemagne, NapolĂ©on lui ordonne de gagner Naples. Villeneuve appareille le 19 octobre avec 33 vaisseaux, dont 15 espagnols. Le 21 vers midi, il se heurte au large du cap Trafalg [
] Lire la suiteTREILHARD JEAN-BAPTISTE 1742-1810Écrit par Jean TULARD ‱ 279 mots Avocat au Parlement de Paris, protĂ©gĂ© de Turgot, Jean-Baptiste Treilhard plaide dans des affaires si importantes Ă  la veille de la RĂ©volution que la maison de CondĂ© le charge de la dĂ©fense de ses intĂ©rĂȘts. Il est Ă©lu par Paris aux États gĂ©nĂ©raux en 1789, prend une part active aux dĂ©bats, se prononce pour une seule Chambre, pour le veto suspensif et pour la Constitution civile du clergĂ©. AprĂšs la s [
] Lire la suiteTRIBUNAL RÉVOLUTIONNAIREÉcrit par Jean TULARD ‱ 878 mots Entre 1792 et 1794, pendant la Terreur, le Tribunal rĂ©volutionnaire de Paris fut l'un des organismes les plus cĂ©lĂšbres. Un premier tribunal rĂ©volutionnaire, connu sous le titre de tribunal criminel extraordinaire, avait Ă©tĂ© instituĂ© le 17 aoĂ»t 1792. FormĂ© de juges et de jurĂ©s, Ă©lus par les sections parisiennes, il eut Ă  s'occuper de soixante et une affaires et prononça vingt et une condamnations Ă  [
] Lire la suiteTRONCHET FRANÇOIS DENIS 1726-1806Écrit par Jean-Michel LÉVY ‱ 299 mots Avocat du parlement de Paris, consultant plus que plaidant, Ă©lu dĂ©putĂ© du Tiers aux États gĂ©nĂ©raux de 1789, Tronchet domine le comitĂ© de la Constituante. Choisi, le 12 dĂ©cembre, par Louis XVI comme dĂ©fenseur, il participe avec de SĂšze et Malesherbes Ă  la rĂ©daction du long mĂ©moire en dĂ©fense que, le 22, de SĂšze lira Ă  la Convention. Il plaide le 17 janvier 1793, aprĂšs le vote qui a repoussĂ© l'appel [
] Lire la suiteUNIVERSITÉÉcrit par Henry DUMÉRY, Pascale GRUSON, RenĂ© RÉMOND, Alain TOURAINE ‱ 13 333 mots Dans le chapitre "L'UniversitĂ© et l'enseignement supĂ©rieur en France" 
 Les faits les plus marquants de l'histoire des universitĂ©s françaises sont les suivants crĂ©ation du Conservatoire des arts et mĂ©tiers, de l'École polytechnique, de l'École normale supĂ©rieure 1794 ; crĂ©ation de l'UniversitĂ© de France 1808 ; loi Falloux 1850 ; crĂ©ation de l'École pratique des hautes Ă©tudes 1868, crĂ©ation de l'École des sciences politiques 1871 ; crĂ©ation des universitĂ©s [
] Lire la suiteVARENNES FUITE À 1791Écrit par Jean TULARD ‱ 313 mots Dans la nuit du lundi 20 au mardi 21 juin 1791, Louis XVI parvient Ă  s'enfuir des Tuileries avec sa famille. Se considĂ©rant comme prisonnier du peuple de Paris depuis le 6 octobre 1789, date Ă  laquelle il a dĂ» quitter Versailles, heurtĂ© dans ses convictions religieuses par la Constitution civile du clergĂ©, soumis Ă  l'influence du clan absolutiste Marie-Antoinette, Breteuil, Saint-Priest, Fersen [
] Lire la suiteVENDÉE GUERRES DEÉcrit par Jean-ClĂ©ment MARTIN ‱ 1 448 mots La VendĂ©e, la seule rĂ©sistance Ă  la RĂ©volution qui se soit appelĂ©e guerre », n'est pas diffĂ©rente dans sa nature de la chouannerie ou d'autres mouvements contre-rĂ©volutionnaires. La guerre s'est dĂ©roulĂ©e essentiellement de 1793 Ă  1796, mais elle a Ă©tĂ© menĂ©e Ă  nouveau briĂšvement en 1799 et en 1815, avant de donner son baroud d'honneur en 1832. La VendĂ©e a Ă©tĂ© transformĂ©e en symbole dĂšs 1793 par l [
] Lire la suiteVENDÉMIAIRE AN IV JOURNÉE DU 13 1795Écrit par Jean TULARD ‱ 442 mots AprĂšs avoir rĂ©digĂ© la Constitution dite de l'an III, la Convention aurait dĂ» se sĂ©parer et laisser la place aux nouveaux dĂ©putĂ©s. InquiĂšte de la poussĂ©e royaliste qui risque de se traduire par des Ă©lections trop rĂ©actionnaires, elle dĂ©cide par le dĂ©cret du 22 aoĂ»t 1795 que, pour assurer la transition et Ă©viter l'erreur qu'avaient commise les membres de l'AssemblĂ©e constituante en se dĂ©clarant inĂ©l [
] Lire la suiteVENTÔSE DÉCRETS DEÉcrit par Jean TULARD ‱ 356 mots Le problĂšme des dĂ©crets de VentĂŽse an II — 1794 est liĂ© Ă  celui de la politique sociale des Montagnards pendant la RĂ©volution française. Le 8 ventĂŽse 26 fĂ©vr. 1794, Saint-Just monte Ă  la tribune L'opulence est dans les mains d'un assez grand nombre d'ennemis de la RĂ©volution [...] Les biens des conspirateurs sont lĂ  pour les malheureux. Les malheureux sont les puissants de la te [
] Lire la suiteVERGNIAUD PIERRE 1753-1793Écrit par Roger DUFRAISSE ‱ 277 mots Fils d'un marchand de Limoges, protĂ©gĂ© de Turgot qui l'envoya Ă©tudier Ă  Paris, Pierre Vergniaud s'installe Ă  Bordeaux comme avocat en 1781. Élu dĂ©putĂ© de la Gironde Ă  la LĂ©gislative et Ă  la Convention, il est considĂ©rĂ© comme orateur prestigieux de la RĂ©volution. AprĂšs ĂȘtre devenu rĂ©publicain Ă  la faveur de ses Ă©tudes sur l'AntiquitĂ© romaine, il montre autant d'Ă©loquence naturelle que peu d'expĂ©rie [
] Lire la suiteVIENNE CONGRÈS DEÉcrit par Guillaume de BERTHIER DE SAUVIGNY ‱ 957 mots ‱ 1 mĂ©dia AprĂšs leur victoire sur NapolĂ©on, au printemps de 1814, les quatre principales puissances victorieuses dĂ©cident de convoquer Ă  Vienne un congrĂšs de tous les États d'Europe . Vingt annĂ©es de guerre et de bouleversements territoriaux ne permettent pas d'en revenir simplement au statut de 1789 ; un nouvel ordre europĂ©en doit ĂȘtre Ă©tabli qui perpĂ©tuera la paix retrouvĂ©e. Dans la capitale autrichienne [
] Lire la suiteVITORIA BATAILLE DE 21 juin 1813Écrit par Universalis ‱ 273 mots ‱ 1 mĂ©dia La bataille de Vitoria, au Pays basque, constitue une Ă©tape dĂ©cisive de la guerre d'Espagne, aboutissant Ă  la fin du pouvoir napolĂ©onien dans la pĂ©ninsule IbĂ©rique. La bataille mit aux prises une armĂ©e formĂ©e de soldats anglais, espagnols et portugais, forte de 72 000 hommes et 90 canons, commandĂ©e par Arthur Wellesley, premier duc de Wellington, et une armĂ©e française de 57 000 hommes et 150 can [
] Lire la suiteWAGRAM BATAILLE DE 5-6 juill. 1809Écrit par Universalis ‱ 356 mots ‱ 1 mĂ©dia NapolĂ©on remporta cette bataille, forçant l'Autriche Ă  signer un armistice . Cette victoire conduisit finalement au traitĂ© de Schönbrunn, signĂ© en octobre, concluant ainsi la guerre de 1809 livrĂ©e par l'Autriche pour mettre fin au contrĂŽle français de l'Allemagne. La bataille se dĂ©roula sur la plaine du Marchfeld au nord-est de Vienne et mit aux prises 154 000 soldats aussi bien français que d' [
] Lire la suiteWATERLOO BATAILLE DE 1815Écrit par Pierre GOBERT ‱ 290 mots ‱ 1 mĂ©dia RentrĂ© de l'Ăźle d'Elbe au dĂ©but de mars 1815, NapolĂ©on est aussitĂŽt mis hors la loi par le CongrĂšs de Vienne. L'Angleterre, la Prusse, la Russie et l'Autriche s'engagent Ă  marcher contre lui. FidĂšle Ă  sa tactique, il veut gagner l'ennemi de vitesse et manƓuvrer en position centrale. Avant d'affronter l'armĂ©e russe et l'armĂ©e autrichienne restĂ©es sur le Rhin, il se porte donc, Ă  marches forcĂ©es, en [
] Lire la suitePrĂ©ciser avec l'index1 articleÀ L'AMI QUI NE M'A PAS SAUVÉ LA VIE, HervĂ© Guibert12 articlesA PRIORI CONNAISSANCE5 articlesA CAPPELLA, musique8 articlesVITAMINE A4 articlesSAGITTARIUS A*2 articlesHÉPATITE A1 articleCONCANAVALINE A1 articleMOTEURS PAS À PAS1 articleBISPHÉNOL A3 articlesÀ REBOURS, Joris-Karl Huysmans23 articlesPRÊT-À-PORTER2 articlesPOINTE-À-PITRE1 articleHERBE-À-ROBERT1 articleBOUCHE-À-BOUCHE2 articlesCARTE À PUCE ou CARTE À MÉMOIRE1 articleCHAMBRE À STREAMERS ou CHAMBRE À DARDS3 articlesCOENZYME A CoA1 articleLINÉAIRE A, Ă©criture1 articleDOMINIQUE A 1968- 1 articleA TRIBE CALLED QUEST1 articlePORTE-À-FAUX, architecture44 articlesMALADIES À VECTEURS36 articlesQUATUOR À CORDES28 articlesMACHINE À VAPEUR24 articlesCANNE À SUCRE22 articlesÉTOILES À NEUTRONS13 articlesCHASSE À LA BALEINE12 articlesMOULIN À EAU12 articlesMOTEURS À EXPLOSION12 articlesRÉSISTANCE À LA CORROSION12 articlesMÉTIER À TISSER2 articlesUN LIEU À SOI, Virginia Woolf11 articlesMARCHÉS À TERME9 articlesARMES À FEU9 articlesMARCHÉ À OPTIONS9 articlesCHAMBRES À GAZ8 articlesAVIONS À RÉACTION ou JETS8 articlesPROPULSION À RÉACTION8 articlesTURBINES À VAPEUR8 articlesVER À SOIE8 articlesMACHINE À FILER8 articlesDINOSAURES À PLUMES7 articlesCHAMBRE À BULLES7 articlesSCÈNE À L'ITALIENNE7 articlesTANGENTE À UNE COURBE6 articlesPÂTE À PAPIER6 articlesCARTES À JOUER6 articlesPILE À COMBUSTIBLE6 articlesTURBINES À GAZ6 articlesLASERS À SEMICONDUCTEURS6 articlesTUBE À VIDE5 articlesBOMBE À NEUTRONS5 articlesPIÈGE À IONS5 articlesMACHINE À ÉCRIRE5 articlesMOULIN À VENT5 articlesMACHINE À COUDRE5 articlesLAMPE À INCANDESCENCE5 articlesBATEAU À VAPEUR4 articlesNOMBRE DE MASSE A4 articlesFLÛTE À BEC4 articlesCORNET À PISTONS4 articlesGARDE À VUE4 articlesBALEINE À FANONS4 articlesSAUT À SKIS3 articlesPOMPE À CHALEUR3 articlesCHAMBRE À BROUILLARD3 articlesFOUGÈRES À GRAINES3 articlesLASERS À NÉODYME3 articlesSERPENT À PLUMES3 articlesCANON À ÉLECTRONS3 articlesVIELLE À ROUE3 articlesPUCES À PROTÉINES3 articlesRÉSISTANCE À L'AVANCEMENT3 articlesENSEIGNEMENT À DISTANCE3 articlesTRAVAIL À LA CHAÎNE3 articlesBALEINE À BOSSE3 articlesCHONDRITES À ENSTATITE2 articlesCHAMBRE À FILS2 articlesRIQUET À LA HOUPPE2 articlesGENÊT À BALAIS2 articlesLASERS À SOLIDES2 articlesLIGNES À RETARD2 articlesMICROMÈTRE À FILS2 articlesLAMPE À DÉCHARGE2 articlesMASER À HYDROGÈNE2 articlesGAZ À L'EAU2 articlesLASERS À RUBIS2 articlesPIED À COULISSE2 articlesTIR À L'ARC2 articlesTAMBOUR À FENTE2 articlesCHANSON À BOIRE2 articlesCORNET À BOUQUIN2 articlesLA MAIN À LA PÂTE2 articlesMACHINES À SOUS2 articlesSUCCINYL-COENZYME A2 articlesRETENUE À LA SOURCE2 articlesENDOCYTOSE À RÉCEPTEURS1 articleCANON À GAZ1 articleCHAMBRE À DÉRIVE1 articleCAMÉRA À SCINTILLATIONS1 articlePASSAGE À L'ACTE1 articleDIALYSE À L'ÉQUILIBRE1 articleOURS À COLLIER1 articleTOUR À RÉDUIRE1 articleOURS À LUNETTES1 articleLASERS À EXCIMÈRES1 articleCOMPTEUR À ÉTINCELLES1 articleCHAMBRE À PLASMA1 articleCHAMBRE À ÉTINCELLES1 articleMÉMOIRES À SEMICONDUCTEURS1 articleENCÉPHALITE À TIQUES1 articlePILE À HYDROGÈNE1 articleRÉFRIGÉRATEUR À DILUTION1 articleFREIN À TAMBOUR1 articleFREIN À DISQUE1 articleRUGBY À XIII1 articleTÉLÉVISION À PÉAGE1 articleNEURONES À HYPOCRÉTINES1 articleHARPE À CADRE1 articleTAMBOUR À FRICTION1 articleBOÎTE À MUSIQUE1 articleCLOCHE À VENT1 articleMACHINE À TISSER1 articlePOMPE À MERCURE1 articleVARIÉTÉ À BORD1 articleBÂTON À FEU1 articleMIROIR À ATOMES1 articleBARRAGES À CONTREFORTS1 articleCALCAIRE À ENTROQUES1 articleLEUCÉMIE À TRICHOLEUCOCYTES1 articleLASERS À GAZ1 articleLASERS À COLORANTS1 articleCANON À NEIGE15 articlesSAUT À LA PERCHE, athlĂ©tisme15 articlesUNION À DIEU, thĂ©ologie10 articlesCOMPOSITES À FIBRES MATÉRIAUX10 articlesÉTHIQUE À NICOMAQUE, Aristote2 articlesASTÉRIX ou A-1, satellite2 articlesIPHIGÉNIE À AULIS, Euripide1 articleCYCLE À CASCADE, cryogĂ©nie1 articleLETTRES À LUCILIUS, SĂ©nĂšque1 articleSÉLECTIVITÉ À L'ORIENTATION, neurophysiologie1 articleAIDE À LA DÉCISION, informatique1 articleJET A-1, carburant5 articlesÀ LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU, Marcel Proust44 articlesGAZ À EFFET DE SERRE16 articlesTRAINS À GRANDE VITESSE12 articlesMÉMOIRE À LONG TERME9 articlesRÉACTEUR ou MOTEUR À RÉACTION9 articlesMICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À TRANSMISSION9 articlesCONTRAT À TERME ou FUTURE8 articlesPUCE À ADN ou BIOPUCE7 articlesMARCHÉS DE DROITS À POLLUER6 articlesTRAVAIL À TEMPS PARTIEL6 articlesMÉMOIRE À COURT TERME5 articlesMICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À BALAYAGE5 articlesMICROSCOPIE À EFFET TUNNEL4 articlesMICROSCOPIE À CONTRASTE INTERFÉRENTIEL4 articlesRÉACTEUR À EAU LOURDE4 articlesRÉACTEUR À GRAPHITE-GAZ4 articlesMARCHÉ À TERME DE MARCHANDISES4 articlesACADÉMIE DE FRANCE À ROME3 articlesATTEINTES À LA VIE PRIVÉE3 articlesMOTEURS À DEUX TEMPS3 articlesINDICE DES PRIX À LA CONSOMMATION3 articlesPRÊT À LA GROSSE AVENTURE2 articlesRÉDUCTION À L'ÉTAT LAÏC2 articlesMOTEURS À QUATRE TEMPS2 articlesMICROSCOPIE À CONTRASTE DE PHASE2 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articlesMICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À BALAYAGE EN TRANSMISSION2 articlesAMPLIFICATION D'IMPULSION À DÉRIVE DE FRÉQUENCE1 articleMICROSCOPIE IONIQUE À EFFET DE CHAMP1 articleSPECTROPHOTOMÈTRE INFRAROUGE À TRANSFORMÉE DE FOURIER1 articleRÉACTEURS NUCLÉAIRES À SELS FONDUS1 articleENFANTS À HAUT POTENTIEL INTELLECTUEL2 articlesMAÎTRES À L'ƒILLET fin XVe-dĂ©b. XVIe s.2 articlesLE DERNIER TANGO À PARIS, Bernardo Bertolucci2 articlesCUBIQUE À FACES CENTRÉES RÉSEAU1 articleMON CƒUR MIS À NU, Charles Baudelaire1 articleSCENES FROM A MARRIAGE, sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e4 articlesDÉGÉNÉRESCENCE MACULAIRE LIÉE À L'ÂGE articleBONS À MOYEN TERME NÉGOCIABLES articleEULER-POINSOT MOUVEMENT ou MOUVEMENT À LA POINSOT5 articlesITINÉRAIRE DE PARIS À JÉRUSALEM, François RenĂ© de Chateaubriand3 articlesPROLÉGOMÈNES À UNE THÉORIE DU LANGAGE, Louis Trolle Hjelmslev1 articleLA MACHINE À EXPLORER LE TEMPS, Herbert-George Wells1 articlePOÈTE À NEW YORK, Federico GarcĂ­a Lorca1 articleINTRODUCTION À L'ƒUVRE SUR LE KAVI, Wilhelm von Humboldt1 articleLETTRE À D'ALEMBERT SUR LES SPECTACLES, Jean-Jacques Rousseau62 articlesVENT INSTRUMENTS À10 articlesHUILE PEINTURE À L'3 articlesTHOMAS A KEMPIS THOMAS HEMERKEN dit 1379 articlesCALCULER MACHINES À4 articlesENCAUSTIQUE PEINTURE À L'4 articlesCROÛTES SOLS À3 articlesTIMOTHÉE ÉPÎTRES À3 articlesVITRE VERRE À2 articlesCHENILLES MATÉRIEL À2 articlesINERTIE CENTRALE À2 articlesPHILÉMON ÉPÎTRE À2 articlesTITE ÉPÎTRE À2 articlesINFINI RÉGRESSION À L'2 articlesAVALANCHE DIODE À1 articleSOBOLEVA P. articleÉCHO BOÎTE À1 articleMERCURE ÉLECTRODE À1 articleARC PROCÉDÉ À L'1 articleIMMERSION OBJECTIF À1 articleHYDROGÈNE CHALUMEAU À1 articlePSEUDOGLEY SOLS À1 articlePOINSOT MOUVEMENT À LA7 articlesRADIO-INTERFÉROMÉTRIE À LONGUE BASE ou articlesMUTATIONS DYNAMIQUES ou MALADIES À EXPANSION DE TRIPLETS1 articleAUTOMOBILE ou VOITURE À QUATRE ROUES MOTRICES1 articleCHROMATOGRAPHIE DE PARTAGE À POLARITÉ DE PHASES INVERSÉE1 articleCOMMISSION À L'ÉNERGIE ATOMIQUE DES NATIONS UNIES1 articleAUTOMOBILE ou VOITURE À QUATRE ROUES DIRECTRICES6 DĂ©lĂ©gation Ă  l'amĂ©nagement du territoire et Ă  l'action rĂ©gionale2 articlesADMINISTRATIVE BEHAVIOR, Herbert A. Simon214 articlesPHILOSOPHIE, de 1950 Ă  nos jours210 articlesROME, des origines Ă  la RĂ©publique1 Synthetic Aperture Radar RADAR À SYNTHÈSE D'OUVERTURE132 articlesPHILOSOPHIE, de 1900 Ă  19506 articlesAKERLOF GEORGE A. 1940- 4 articlesVARENNES FUITE À 17912 articlesURANIUM APPAUVRI ARMES À2 articlesCORNELL ERIC A. 1961- 2 articlesDOUDNA JENNIFER A. 1964- 1 articleCONTRE-COURANT SYSTÈME À1 articleZADEH LOTFI A. 1921- 1 articleCREUX PERDU MOULE À1 articleBON CREUX MOULE À1 articleREPLATS-GOLETZ VERSANT À1 articleFACES CENTRÉES RÉSEAUX À1 articleDOUBLE FOYER VERRES À1 articleSHELDON ROGER A. 1942- 1 articleCIEL OUVERT MINES À1 articleTIBERGHIEN GILLES A. 1953- 1 articleLYNN JOHN A. 1943- 4 articlesSCÉNOGRAPHIE, de Palladio Ă  Appia3 articlesPPNA Prepottery Neolithic A1 articleAPL A Programming Language1 articleSaaS Software as a Service1 articleDaaS Data as a Service1 articlePaaS Platform as a Service1 articleIaaS Infrastructure as a Service2 articlesABRAHAM A SANCTA CLARA JOHANN ULRICH MEGERLE dit 1644-170919 articlesMYSTÈRES RELIGIONS DITES À2 articlesWARTBURG GUERRE DES CHANTEURS À LA2 articlesGARGAMELLE CHAMBRE À BULLES2 articlesOSEBERG TOMBE À NAVIRE D'1 articleMERCURE CELLULES À CATHODE DE1 articleLEWY DÉMENCE À CORPS DE3 articlesL'ƒUVRE D'ART À L'ÉPOQUE DE SA REPRODUCTION MÉCANISÉE, Walter Benjamin11 articlesRÉACTEUR À EAU PRESSURISÉE ou pressurised water reactor2 articlesRÉACTEUR À EAU BOUILLANTE ou boiling water reactor1 articleEUROPEAN XFEL laser europĂ©en Ă  Ă©lectrons libres et Ă  rayons X1 articleMICROSCOPIE À DÉPLÉTION PAR ÉMISSION STIMULÉE ou STED stimulated emission depletion1 articleTRAITÉ DE L'HARMONIE RÉDUITE À SES PRINCIPES NATURELS, Jean-Philippe Rameau248 articlesFRANCE, histoire, de 1974 Ă  nos jours244 articlesFRANCE, histoire, de 1789 Ă  1815244 articlesFRANCE, histoire, de 1939 Ă  1958204 articlesALLEMAGNE, histoire, de 1806 Ă  194510 articlesAFRIQUE-ÉQUATORIALE FRANÇAISE articleLIBRES ENFANTS DE SUMMERHILL, A. S. Neill170 articlesFRANCE, histoire, de 1871 Ă  19397 articlesMUNDELL ROBERT A. 1932-20214 articlesEFFET DE CHAMP TRANSISTOR À articlesEULER MÉTHODE DU PAS À PAS D', analyse numĂ©rique3 articlesWAKSMAN SELMAN A. 1888-19733 articlesDIAGNE BLAISE A. 1872-19342 articlesHĀLÄȘ A. H. 1837-19142 articlesNAISMITH JAMES A. 1861-19391 articlePENCK A. R. 1939-20171 articleWEIKARD MELCHIOR A. 1742-1803144 articlesFRANCE, histoire, de 1958 Ă  1974141 articlesRUSSIE, histoire, de 1801 Ă  1917137 articlesRUSSIE, histoire, des origines Ă  1801110 articlesCHINE, histoire, de 1949 Ă  nos jours110 articlesFRANCE, histoire, de 1815 Ă  1871104 articlesITALIE, histoire, de 476 Ă  14942 articlesSOCIODYNAMIQUE DE LA CULTURE, Abraham A. Moles1 articleJETABLE ou PĂ P prĂȘt Ă  photographier174 articlesFRANCE, histoire, du XVIe s. Ă  171591 articlesFRANCE, histoire, de 1715 Ă  178973 articlesITALIE, histoire, de 1870 Ă  194557 articlesINDE, histoire de 1947 Ă  nos jours51 articlesESPAGNE, histoire, de 1900 Ă  nos jours50 articlesITALIE, histoire, de 1945 Ă  nos jours48 articlesGRÈCE, histoire, de 1830 Ă  nos jours47 articlesITALIE, histoire, de 1494 Ă  178944 articlesPERSE, histoire de 651 Ă  150141 articlesÉGYPTE, histoire, de 1952 Ă  nos jours40 articlesJAPON, histoire, des origines Ă  119239 articlesITALIE, histoire, de 1789 Ă  187038 articlesÉGYPTE, histoire de 1805 Ă  195237 articlesPOLOGNE, histoire, de 1914 Ă  194537 articlesPOLOGNE, histoire, de 1945 Ă  nos jours36 articlesBELGIQUE, histoire, de 1945 Ă  nos jours36 articlesPERSE, histoire de 1501 Ă  192535 articlesJAPON, histoire, de 1946 Ă  nos jours34 articlesPOLOGNE, histoire, de 1500 Ă  176334 articlesSYRIE, histoire, de 1941 Ă  nos jours33 articlesBELGIQUE, histoire, de 1830 Ă  194533 articlesMEXIQUE, histoire, de 1910 Ă  nos jours33 articlesPOLOGNE, histoire, de 1764 Ă  19146 taxe Ă  la valeur ajoutĂ©e17 articlesASSISTANCE MÉDICALE À LA PROCRÉATION AMP ou PROCRÉATION MÉDICALEMENT ASSISTÉE PMA4 ligne Ă  grande vitesse29 articlesÉGYPTE, histoire de 639 Ă  180529 articlesHONGRIE, histoire, de 1945 Ă  nos jours3 sociĂ©tĂ© Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e3 articlesSECAM sĂ©quentiel couleur Ă  mĂ©moire28 articlesBRÉSIL, histoire, de 1950 Ă  nos jours2 zone Ă  urbaniser en prioritĂ©26 articlesMEXIQUE, histoire, de la conquĂȘte Ă  la rĂ©volution24 articlesBELGIQUE, histoire, des origines Ă  183024 articlesIRAN, histoire de 1925 Ă  197924 articlesJAPON, histoire, de 1192 Ă  160323 articlesITALIE, histoire, des origines Ă  47622 articlesMAROC, histoire, de 1956 Ă  nos jours3 articlesAVIONS À DÉCOLLAGE & ATTERRISSAGE VERTICAUX ou vertical take off and landing2 articlesÉLECTRONS BIDIMENSIONNELS TRANSISTORS À GAZ D'18 articlesCANADA, histoire, de 1968 Ă  nos jours2 articlesLE MERVEILLEUX VOYAGE DE NILS HOLGERSSON À TRAVERS LA SUÈDE, Selma Lagerlöf2 articlesART ET HUMANISME À FLORENCE AU TEMPS DE LAURENT LE MAGNIFIQUE, AndrĂ© Chastel13 articlesGRÈCE, histoire, jusqu'Ă  l'indĂ©pendance 183012 articlesAUTRICHE, histoire, de 1945 Ă  nos jours15 articlesVILLA, architecture du XVIIIe s. Ă  nos jours3 articlesMATIF MarchĂ© Ă  terme d'instruments financiers, puis MarchĂ© Ă  terme international de France206 articlesPEINTURE DU XXe SIÈCLE, de 1900 Ă  19393 articlesHISTOIRE MONDIALE DE LA SPÉCULATION FINANCIÈRE, DE 1700 À NOS JOURS, Charles P. Kindleberger1 articleLETTRES À MIRANDA SUR LE DÉPLACEMENT DES MONUMENTS DE L'ART DE L'ITALIE, Antoine QuatremĂšre de Quincy171 articlesÉGLISE HISTOIRE DE L', du concile de Trente Ă  nos jours3 articlesLA NUIT DES MORTS-VIVANTS, George A. Romero101 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1945 Ă  nos jours95 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1914 Ă  194595 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1801 Ă  191494 articlesAFRIQUE NOIRE, histoire, des indĂ©pendances Ă  nos jours93 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1914 Ă  194591 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1801 Ă  191489 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1945 Ă  nos jours57 articlesPAROLE POUVOIRS DE LA, de l'AntiquitĂ© Ă  l'Ăąge classique48 articlesPAYS-BAS, histoire, de 1579 Ă  18302 articlesLOMBARD STREET A DESCRIPTION OF THE MONEY MARKET, Walter Bagehot32 articlesPAYS-BAS, histoire, des origines Ă  15792 articlesBORGOÑA JUAN DE actif de 1494 Ă  15362 articlesJEAN DE ROUEN actif de 1510 Ă  15721 articleAFONSO JORGE actif de 1508 Ă  15401 articleFROMENT NICOLAS connu de 1461 Ă  14861 articleMEMMI LIPPO connu de 1317 Ă  13471 articleWYDITZ HANS actif de 1497 Ă  15161 articleYSELIN HEINRICH actif de 1478 Ă  15131 articleBENNET JOHN actif de 1599 Ă  16141 articleJONES ROBERT actif de 1597 Ă  16151 articleARRUDA DIOGO actif de 1508 Ă  153127 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1945 Ă  nos jours24 articlesPAYS-BAS, histoire, de 1830 Ă  nos jours23 articlesPAYS-BAS PEINTURE DES, du XVIIIe s. Ă  nos jours20 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1880 Ă  19451 articleRUNCIE ROBERT A. K. 1921-20001 articleLOUIS PIERRE CHARLES A. 1787-1872103 articlesALLEMAGNE, histoire, du Moyen Âge Ă  1806103 articlesFRANÇAISE PEINTURE, XXe s. de 1900 Ă  193917 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1440 Ă  188088 articlesJAPON, histoire, de l'Ăšre Meiji Ă  19463 rĂ©seau numĂ©rique Ă  intĂ©gration de services1 articleSICAV SociĂ©tĂ© d'investissement Ă  capital variable1 autorisations d'usage Ă  des fins thĂ©rapeutiques1 articlePRADO Programme d'accompagnement du retour Ă  domicile1 articleANTARES, tĂ©lescope sous-marin Ă  neutrinos285 articlesPEINTURE DU XXe ET DU DÉBUT DU XXIeSIÈCLE, de 1939 Ă  nos jours271 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, de 1945 Ă  nos jours4 articlesSVEN ou SVEND À LA BARBE FOURCHUE 960 roi de Danemark 986-1014 et d'Angleterre 1013-1014137 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, de 1865 Ă  19452 articlesLA NOUVELLE JUSTINE, OU LES MALHEURS DE LA VERTU, D. A. F. de Sade107 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, des origines Ă  18654 articlesARNAUD ou ARNAUT DANIEL actif de 1180 Ă  12001 articleELY REGINALD ou REYNOLD actif de 1438 Ă  14712 articlesCHANTEREINE NICOLAS activitĂ© connue de 1517 Ă  15371 articleKHĀZINÄȘ AL- actif de 1115 Ă  1121 env.9 articlesCEA Commissariat Ă  l'Ă©nergie atomique et aux Ă©nergies alternatives71 articlesCHINE, histoire l'Empire, des Yuan Ă  la RĂ©volution de 191167 articlesCHINE, histoire de la RĂ©volution de 1911 Ă  la RĂ©publique populaire39 articlesINDE, histoire du XIIIe s. Ă  la conquĂȘte britannique 175777 articlesALLEMAGNE RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE D' RFA, histoire, de 1945 Ă  19893 articlesPATENIER ou PATINIR JOACHIM 1475 Ă  1480 SystĂšme d'imagerie gamma Ă  masque alĂ©atoire, tĂ©lescope1 articleMARSYAS PEINTRE DE milieu Ă  3e quart IVe s. av. articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, le Moyen Âge de 1066 Ă  1485149 articlesFRANÇAISE PEINTURE, XXe et dĂ©but du XXIe s. de 1939 Ă  nos jours2 articlesCEPMMT Centre europĂ©en de prĂ©vision mĂ©tĂ©orologique Ă  moyen terme27 articlesCHINE, histoire des origines Ă  la fondation de l'Empire 221 av. articlesHENNEQUIN, JEAN DE BRUGES ou JEAN DE BONDOL actif de 1368 Ă  13811 articleMICROSCOPE MICRO-Satellite Ă  traĂźnĂ©e CompensĂ©e pour l'Observation du Principe d'Équivalence1 articleCREDIT RATIONING IN MARKETS WITH IMPERFECT INFORMATION, J. Stiglitz et A. Weiss3 articlesTHE MARKET FOR LEMONS QUALITY UNCERTAINTY AND THE MARKET MECHANISM, George A. Akerlof4 articlesIgA5 UniĂŁo nacional para a independĂȘncia total de Angola ou Union nationale pour l'indĂ©pendance totale de l'Angola
EditionsVendĂ©miaire, 288 pages, 21 €. Le dernier ouvrage de StĂ©phane Calvet s’attaque Ă  un monument de la lĂ©gende napolĂ©onienne, un de ceux dont le nom est connu des spĂ©cialistes comme du grand public. Le nom certes, mais la vie, la carriĂšre, qui est rĂ©ellement ce Cambronne dont le nom reste associĂ© Ă  un des mots les plus fameux

Date 18 juin 1815 Lieu autour du village de Mont-Saint-Jean au sud de Waterloo Issue victoire AlliĂ©e dĂ©cisive 2Ăšme abdication de NapolĂ©on 1er La bataille de Waterloo est connue de tous pour avoir Ă©tĂ© la grande victoire des Anglais sur les troupes française commandĂ©e par NapolĂ©on 1er, revenu au pouvoir. Mais il y a certains dĂ©tails qui ne sont pas mentionnĂ©s dans les manuels ou livres d’histoire non spĂ©cialisĂ© sur le moment. NapolĂ©on expliquera dans son exil Ă  Sainte-HĂ©lĂšne pourquoi il aurait perdu. Mais, bien sĂ»r, jamais il n’a dit qu’il a réécrit l’histoire
 NapolĂ©on Ă  Sainte-HĂ©lĂšne Le vol de l’aigle En 1812, l’empereur français NapolĂ©on est au sommet de sa puissance
 Mais il dĂ©clare la guerre au tsar de Russie qui ne respecte pas le traitĂ© de Tilsit signĂ© aprĂšs la victoire française de Friedland, 1807 qui lui ordonnait, entre autre, d’adhĂ©rer au Blocus Continental, qui visait Ă  asphyxier l’Angleterre en la privant de tout commerce avec l’Europe. La campagne de Russie ne jouera pas en faveur des français, et, un mois aprĂšs avoir pris Moscou, brĂ»lĂ© par les habitants, l’Aigle ordonne la retraite. Ce recul est connu sous le nom de Retraite de Russie ». Les anciens ennemis de NapolĂ©on, voyants l’occasion, s’unissent et attaquent le demi-dieu de la guerre ». A Leipzig Allemagne, les français reculent et savent qu’ils vont maintenant dĂ©fendre la France, Ă  80 000 contre 1 000 000. AprĂšs la campagne de France, NapolĂ©on abdique voir anniversaire du 6 avril car les AlliĂ©s ont pris Paris. L’empereur est exilĂ© sur l’üle d’Elbe, mais il revient et, le 1er mars 1815, refoule la terre de France. Le chemin sur la Route NapolĂ©on » commence et, le 20 mars, il arrive Ă  Paris. De cette remontĂ©e vers le pouvoir, une phrase est restĂ©e cĂ©lĂšbre L’Aigle vole, de clocher en clocher. C’est le fameux vol de l’Aigle
 RevoilĂ  la guerre Mais les vainqueurs de NapolĂ©on ne sont pas d’accords avec les propositions de paix que leur offre le tout nouvel empereur et la guerre recommence. La France, Ă©puisĂ© par les guerres sans arrĂȘts de 1805 Ă  1814, ne veulent pas de ce nouveau conflit. Mais NapolĂ©on mobilise et arrive Ă  avoir des effectifs de 160 000 soldats en un rien de temps. Pendant ce temps, des troupes anglo-hollandaises, commandĂ©e par le duc de Wellington et une armĂ©e prussienne sous le commandement du feld-marchal BlĂŒcher se positionnent en Belgique, formant une armĂ©e de 160 000 hommes plus 180 000 autrichiens et 100 000 russes qui sont en marche. Le plan de NapolĂ©on consiste Ă  attaquer les prussiens, anglais et hollandais et les battre chacune Ă  tour de rĂŽle avant de se tourner contre les autrichiens et russes. Ce plan remonte Ă  la campagne d’Italie 1796. Ci-dessous le duc de Wellington Ci-dessus le feld-marchal BlĂŒcher Le dĂ©but des opĂ©rations Le 14 juin, 110 000 soldats français franchissent la frontiĂšre belge tandis que les 50 000 autres sont chargĂ©s de dĂ©fendre Paris et les frontiĂšres. Le lendemain, les français prennent Charleroi Belgique et font reculer les avant-postes prussiens qui s’y trouvaient. Le plan de NapolĂ©on dĂ©bute bien. InformĂ© de la prise de la ville, le duc de Wellington, commandant en chef des troupes alliĂ©es en Belgique, commence Ă  comprendre que le plan de l’empereur est de prendre Bruxelles. Mais les armĂ©es napolĂ©oniennes vont pour l’instant trop vite pour faire quelque chose
 Ci-dessus le duc de Wellington Ă  la bataille de Waterloo Double victoire Le 16 juin, NapolĂ©on divise son armĂ©e en trois - La 1Ăšre partie est en route vers Ligny, oĂč se trouve l’armĂ©e prussienne Ă  l’est - La 2Ăšme partie marche sur Quatre-Bras, aux avant-postes anglais et hollandais Ă  l’ouest La 3Ăšme partie de l’armĂ©e se trouve entre les deux autres, et est sensĂ©e se dĂ©porter sur l’un des deux cĂŽtĂ©s, selon les besoins. A l’est, la 1Ăšre partie de l’armĂ©e arrive Ă  Ligny, oĂč elle rencontre une armĂ©e prussienne forte de 80 000 hommes, prĂȘte Ă  combattre. Les combats s’engagent et deviennent trĂšs vite difficile. NapolĂ©on appelle le centre de l’armĂ©e en renfort. Mais seulement, le centre a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© envoyĂ© par NapolĂ©on ! vers les Quatre-Bras, oĂč la seconde partie de l’armĂ©e, sous le commandement de Michel Ney, a rencontrĂ© les dĂ©buts de l’armĂ©e de Wellington. Mais, Ney a pensĂ© qu’il avait devant lui une armĂ©e entiĂšre. Wellington a donc eu le temps d’accourir avec le reste de son armĂ©e puisque Ney Ă©tait occupĂ© Ă  prendre des mesures pour gagner la bataille. Le combat devient vite incertain pour les français. C’est pourquoi Ney a demandĂ© Ă  l’Empereur de lui envoyer la partie centrale. Mais le 1er corps d’armĂ©e formant le centre, ne sachant plus oĂč donner de la tĂȘte, ne fera rien de la journĂ©e. C’est donc trĂšs tardivement que NapolĂ©on envoie sa garde impĂ©riale sur le village de Ligny car il attendait des renforts qui ne venaient pas. Finalement, NapolĂ©on gagne Ă  Ligny, faisant reculer les prussiens, mais Ney a dut reprendre ses positions. L’Empereur, le lendemain de la double bataille, arrive auprĂšs de Ney et dĂ©cide de donner l’assaut gĂ©nĂ©ral pour forcer les Anglais Ă  prendre la poudre d’escampette. Seulement, les britanniques ont dĂ©jĂ  filĂ© Ă  l’anglaise pendant la nuit et il ne reste que quelques Ă©lĂ©ments de cavalerie restĂ©s au carrefour des Quatre-Bras commandĂ©s par Lord Uxbridge qui sont facilement repoussĂ© par la cavalerie et l’artillerie française. C’est plus tard dans la journĂ©e que NapolĂ©on envoie le marĂ©chal Grouchy poursuivre les prussiens qu’ils pensent en fuite vers leur pays malgrĂ© que ces derniers ont une demi-journĂ©e d’avance. Mais les hommes de BlĂŒcher sont loin de s’enfuir car le feld-marchal prussien et le duc de Wellington ont signĂ© un accord secret qui visait Ă  ne jamais se sĂ©parer avant d’avoir battu NapolĂ©on. PremiĂšres erreurs NapolĂ©on, dont le but est d’aller Ă  Bruxelles, poursuit les anglais qui sont dĂ©jĂ  arrivĂ©s au lieu choisi par Wellington pour la bataille. Ce sera au sud du village de Mont-Saint-Jean, tout prĂšs de Waterloo oĂč le chef anglais a Ă©tabli son quartier-gĂ©nĂ©ral. Le terrain favorise les britanniques il y a une petite crĂȘte qui permet de dissimuler les troupes alliĂ©es derriĂšre le repli de terrain. Il y a aussi trois fermes prĂšs du dispositif du duc de fer » Ă  gauche des anglais la ferme de la Papelotte ; au centre, la ferme de la Haye Sainte et Ă  droite, la ferme d’Hougoumont, cachĂ©e dans un petit bois. C’est ces quelques maisons qui vont sauver Wellington car il va les faire crĂ©nelĂ©es et fortifiĂ©es pour Ă©viter qu’elles ne soient prisent. Quand les français arrivent en vue d’ennemis, la fin de journĂ©e arrive. Mis l’empereur ne prend mĂȘme pas le temps d’aller faire un reconnaissance du terrain comme il l’avait fait Ă  Austerlitz, IĂ©na et Friedland. C’est dĂ©jĂ  une grosse erreur
 Mais ce n’est pas tout NapolĂ©on, pour se retrouver, utilisait la carte de Ferraris, imprimĂ©e en 1777. Mais cette carte Ă  une petite erreur qui changera bien des choses
 L’empereur, pour arriver Ă  Bruxelles, marchait sur la chaussĂ©e de Charleroi qui passe Ă  un moment par le village de Mont-Saint-Jean ; mais le dessinateur de la carte a Ă©tĂ© induit en erreur par un petit chemin qui passe Ă  droite de la ferme de Mont-St-Jean qui est elle-mĂȘme Ă  droite de la chaussĂ©e. L’auteur de la carte de Ferraris a cru que le petit chemin Ă©tait en fait la chaussĂ©e. Tout pourrait marcher puisque le chemin rejoint la route un peu plus tard. Sur la carte, NapolĂ©on voit donc sur la carte une ferme Ă  gauche de la chaussĂ©e qui est en fait le petit chemin. Et s’il regarde devant lui, il voit aussi une ferme Ă  gauche de la vraie route la ferme de la Haye Sainte, du coup, l’Aigle pense que la ferme qu’il a devant lui est celle de Mont-Saint-Jean alors que c’est faux
 L’empereur croit donc que le village de Mt-St-Jean est juste derriĂšre le repli de terrain alors qu’en fait, il est Ă  1 kilomĂštre plus loin puisqu’il prend mesure par rapport Ă  une autre ferme. Il se trouve que l’objectif de la bataille pour NapolĂ©on est d’atteindre ce village. Il fait donc placer tous ces gros canons face Ă  l’endroit oĂč il croit savoir qu’il y a son objectif. Pendant la bataille, les canons de NapolĂ©on essayeront de tirer Ă  un endroit oĂč il n’y a pas ce qu’il voudrait dĂ©truire
 Autre erreur ayants mal regardĂ© la carte, les gĂ©nĂ©raux de NapolĂ©on et l’empereur lui-mĂȘme n’ont pas remarquĂ© qu’il y avait un ferme celle d’Hougoumont dans le petit bois qui l’encercle. A vue d’Ɠil non plus on ne verrait pas la ferme, ce qui les a mis en confiance. Au moment du combat, les troupes françaises essayeront en vain de prendre cette maison alors qu’ils auraient pu la dĂ©truire, mais seulement si les canons qui Ă©taient censĂ© tirer sur le village de Mont-Saint-Jean canonnaient la ferme. NapolĂ©on, Ă  Sainte-HĂ©lĂšne Ăźle anglaise, lira les rĂ©cits britanniques de la bataille et saura qu’il y avait une ferme et que le village n’était pas lĂ  oĂč il le croyait. Bien sĂ»r, il ne notera pas dans ses MĂ©moires ces erreurs. Plan de la bataille de Waterloo La bataille La bataille commence Ă  11 h 30 Ă  cause de la boue qui empĂȘchait les mouvements des canons par une attaque de la gauche française 2e corps du gĂ©nĂ©ral Reille sur le bois d’Hougoumont. Le gĂ©nĂ©ral JĂ©rĂŽme Bonaparte frĂšre de l’empereur, qui y commande une division la 1Ăšre, la 2e est commandĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Bachelu, Ă  la droite de JĂ©rĂŽme envoie des renforts par petits groupes pour faire pression sur les nassauviens Nassau est un duchĂ© allemand qui se trouvent dans le bois qui finissent par reculer. Ensuite, les français dĂ©couvrent la fameuse ferme dont presque personne ne connait l’existence cĂŽtĂ© français Ă  part ces soldats. 10 000 soldats français seront engagĂ©s pour prendre la ferme d’Hougoumont contre seulement 2 000 anglais. Toute la journĂ©e, les britanno-nassauviens rĂ©sisteront aux attaques françaises. A 13 h 30 est lancĂ©e l’attaque qui doit donner Ă  NapolĂ©on la victoire les 4 divisions du 1er corps Ă  droite, respectivement commandĂ©e par Quiot 1Ăšre, Donzelot 2e, Marcognet 3e et Durutte 4e s’élancent Ă  l’assaut des positions anglaises. La 1Ăšre division doit prendre la ferme de la Haye Sainte, les deux suivantes sont chargĂ©es de repousser les anglais et la 4e a ordre de prendre la ferme de la Papelotte et le village de Smohain. La 2e division repousse facilement la brigade nĂ©erlandaise Bylandt qui se trouvait sans appui sur le devant de la crĂȘte. Drouet d’Erlon le commandant du 1er corps fait alors battre la charge. Mais soudain, la division Marcognet est attaquĂ©e sur les flancs. Ce sont des bataillons anglais qui se sont cachĂ©s dans les hautes herbes qui tirent sur les français. De plus, la cavalerie britannique soutient les anglais de Kempt et Pack, qui massacrent les français. Pendant ce temps, les français prennent possession du verger de la Haye Sainte. Charge des Scots-Greys Ă  Waterloo Wellington fait alors envoyer une brigade de cavalerie qui bouscule les soldats napolĂ©oniens. Mais Ney, ne se laissant pas faire, envoie Ă  son tour une brigade de cuirassiers qui font fuir la cavalerie anglaise avant de poursuivre leur lancĂ©e contre l’infanterie britanniques. Lord Uxbridge lance la cavalerie de la Garde contre les cuirassiers en mĂȘme temps que la division de cavalerie de Ponsonby s’ébranle sur les colonnes françaises du 1er corps. Continuant leur route, les cavaliers de Ponsonby s’élancent sur les secondes lignes françaises mais ils sont finalement Ă©trillĂ©s par des cavaliers français venus en secours de front et des lanciers prennent les Ecossais de flanc. Les Scots Greys division Ponsonby sont en pleine dĂ©route. Les lanciers continuent la poursuite avant d’ĂȘtre arrĂȘtĂ©s par les anglais de Vandeleur. Plus tard, Ă  16h, les français prennent enfin la Haye-Sainte. Pour Wellington, c’est le moment critique de la bataille. Soit les prussiens arrivent, soit les anglais sont battus. Charge des cuirassiers français contre les carrĂ©s anglais Ă  Waterloo C’est vers ce moment de la journĂ©e que se produit la plus grosse erreur de l’armĂ©e française Ă  Waterloo la charge de cavalerie française. Il se trouve que Wellington, pour Ă©viter que ses troupes ne se prennent les boulets de canons français, ordonne Ă  toute l’armĂ©e de reculer de cent pas. Mais le marĂ©chal Ney, croyant que ce repli est une retraite, fait donner toute la cavalerie française Ă  la poursuite des anglais. Les britanniques, voyant une masse de 11 000 cavaliers se forment immĂ©diatement en carrĂ©, de sorte Ă  faire face aux attaques de tout cĂŽtĂ©, formant un mur de baĂŻonnettes. Pendant 2h, les cuirassiers français vont essayer de dĂ©truire ces carrĂ©s en vain et surtout sans ĂȘtre soutenus par artillerie et infanterie. Mais soudain, l’Ɠil de NapolĂ©on est attirĂ© sur sa droite car il voit des mouvements d’armĂ©e tous proche. Wellington, qui a aussi vu ces masses ce diriger vers le champ de bataille, est inquiet ; il ne sait pas si c’est Grouchy, enfin arrivĂ© comme l’espĂšre NapolĂ©on, ou si c’est BlĂŒcher qui se porte au secours de Wellington en attaquant l’aile droite française. Mais, au bout d’un moment, on remarque que c’est finalement des prussiens qui sont bien dĂ©cidĂ©s Ă  mettre fin aux aventures de l’Aigle. NapolĂ©on envoie alors le 6e corps d’armĂ©e du gĂ©nĂ©ral Mouton, comte de Lobau vers Plancenoit, un village sur l’extrĂȘme droite de l’armĂ©e française qui est certainement l’objectif des prussiens. Mais les ennemis de l’empereur reçoivent des renforts au fur et Ă  mesure que la bataille se dĂ©roule et NapolĂ©on se voit obligĂ© d’envoyer la Jeune Garde qui parvient Ă  repousser un moment mais se voit forcĂ©e de reculer. Plusieurs fois, le village changera de main tour Ă  tour pour rester finalement prussien vers 20 h. Pendant ce temps, un autre corps prussien arrive, celui de von Zieten, pour lier les prussiens de Plancenoit aux anglais. Zieten repousse les français qui avaient pris la ferme de la Papelotte. Cette action redonne courage aux hommes de Wellington, dont la dĂ©fense acharnĂ©e sur le point de cĂ©der se transforme en offensive directe et rapide de toute l’armĂ©e. C’est Ă  ce moment que NapolĂ©on fait donner la Moyenne Garde et non pas la Vieille Garde dont 4 bataillons protĂšgent l’Empereur sur le centre de l’armĂ©e anglaise. Mais l’attaque dĂ©vie sur la gauche, un endroit qui n’a Ă©tĂ© attaquĂ© seulement au moment des charges folles de Ney. Au dĂ©but, la Garde repousse les Anglais, puis, pris de front et de flanc, ils finissent par cĂ©der est c’est la dĂ©bandade. Voyant que l’unitĂ© d’élite de l’armĂ©e française chancĂšle, toute l’armĂ©e napolĂ©onienne s’enfuit et c’est le sauve qui peut gĂ©nĂ©ral. Les Britanniques encerclent les derniers carrĂ©s de la Vieille Garde oĂč le gĂ©nĂ©ral Cambronne aurait prononcĂ© le fameux mot de Cambronne », mais ce n’est qu’une lĂ©gende. La cavalerie prussienne s’est Ă©lancĂ©e Ă  la poursuite des dĂ©bris de l’armĂ©e quasi-invincible de NapolĂ©on Bonaparte. Pendant ce temps, Grouchy combattait un corps d’armĂ©e prussien Ă  Wavre. Ayant appris la nouvelle de la dĂ©faite, il ordonne la retraite, qui se fait en bonne ordre. Quatre jours aprĂšs la dĂ©faite, L’Empereur NapolĂ©on 1er abdiquera pour la seconde fois. Il cherchera alors Ă  aller en AmĂ©rique, mais les anglais bloquent le passage avec des bateaux. Il songera alors Ă  se rendre Ă  Londres, vivant comme simple bourgeois. Mais les anglais en ont dĂ©cidĂ© autrement ; il est envoyĂ© Ă  Sainte-HĂ©lĂšne, un petit caillou volcanique au milieu de l’Atlantique Ă  2000 km de la cĂŽte africaine 3500 km des cĂŽtes brĂ©siliennes oĂč il mourra le 5 mai 1821. Source image Duc de Wellington NapolĂ©on Ă  Sainte HĂ©lĂšne

LEurovision est le programme radiotĂ©lĂ©visĂ© transnational de tous les records : entrĂ© au Guiness pour sa longĂ©vitĂ© et son succĂšs, depuis 60 ans il est diffusĂ© simultanĂ©ment dans une Les MisĂ©rables », merci et merde ! Entre ici, Jean Valjean », aurait pu dire AndrĂ© Malraux accueillant au panthĂ©on littĂ©raire français le plus mĂ©ritant des hĂ©ros fictifs nationaux aprĂšs qu’il a Ă©tĂ© torturĂ© et sanctifiĂ© par le gĂ©nie de Victor Hugo. Et qu’il y entre avec son terrible et Ă©clectique cortĂšge, l’émouvante petite Cosette et l’implacable policier Javert, Gavroche le gamin de Paris et ses affreux parents ThĂ©nardier, Fantine la pauvre fille-mĂšre et Monseigneur Myriel - tant les MisĂ©rables est devenu le roman de la France et des Français, un roman social et philosophique, et historique, et lexicographique d’aventures, croisement d’Alexandre Dumas et d’Emile Zola, du Comte de Monte-Cristo et des Rougon-Macquart. Si un roman rĂ©sume la France en France et Ă  l’étranger, c’est bien lui, sans que les annĂ©es aient prise dessus, comme si c’était une idĂ©e de la France Ă©ternelle qu’on ne pouvait s’empĂȘcher d’y lire, celle qui sait dire merci et, par l’intermĂ©diaire de Jean Valjean Ă  Monseigneur Myriel, mieux que ne l’entend ThĂ©nardier Ă  Waterloo quand le pĂšre de Marius dit son patronyme, Pontmercy, en avalant la premiĂšre syllabe et celle qui sait dire merde. C’est Ă  ce dernier mot qu’est consacrĂ© le chapitre XV, Cambronne », du premier livre de la deuxiĂšme partie du roman national Le lecteur français voulant ĂȘtre respectĂ©, le plus beau mot peut-ĂȘtre qu’un Français ait jamais dit ne peut lui ĂȘtre rĂ©pĂ©tĂ©. DĂ©fense de dĂ©poser du sublime dans l’histoire. [
] Donc, parmi tous ces gĂ©ants, il y eut un titan, Cambronne. Dire ce mot, et mourir ensuite, quoi de plus grand ? Car c’est mourir que de le vouloir, et ce n’est pas la faute de cet homme, si, mitraillĂ©, il a survĂ©cu. L’homme qui a gagnĂ© la bataille de Waterloo, ce n’est pas NapolĂ©on en dĂ©route, ce n’est pas Wellington pliant Ă  quatre heures, dĂ©sespĂ©rĂ© Ă  cinq, ce n’est pas BlĂŒcher, qui ne s’est point battu ; l’homme qui a gagnĂ© la bataille de Waterloo, c’est Cambronne. Foudroyer d’un tel mot le tonnerre qui vous tue, c’est vaincre. [
] C’est l’insulte Ă  la foudre. Cela atteint la grandeur eschylienne. » NapolĂ©on est Ă©crasĂ© et il ne reste plus que ce ver de terre » de Cambronne tombant amoureux d’une particuliĂšre Ă©toile. Il veut protester. Alors il cherche un mot comme on cherche une Ă©pĂ©e. Il lui vient de l’écume, et cette Ă©cume, c’est le mot. Devant cette victoire prodigieuse et mĂ©diocre, devant cette victoire sans victorieux, ce dĂ©sespĂ©rĂ© se redresse ; il en subit l’énormitĂ©, mais il en constate le nĂ©ant ; et il fait plus que cracher sur elle ; et, sous l’accablement du nombre, de la force et de la matiĂšre, il trouve Ă  l’ñme une expression, l’excrĂ©ment. Nous le rĂ©pĂ©tons, dire cela, faire cela, trouver cela, c’est ĂȘtre le vainqueur. » Ver de terre » Il faut ĂȘtre la France pour qu’un mot suffise Ă  donner la victoire, pour que la dĂ©faite soit un triomphe par la force d’un mot qui soit une libertĂ© et recommence la vie, la France de partout et de toujours Cette parole du dĂ©dain titanique, Cambronne ne la jette pas seulement Ă  l’Europe au nom de l’Empire, ce serait peu ; il la jette au passĂ© au nom de la RĂ©volution. On l’entend, et l’on reconnaĂźt dans Cambronne la vieille Ăąme des gĂ©ants. Il semble que c’est Danton qui parle et KlĂ©ber qui rugit. » Merde », ce serait le mot qui rĂ©sume l’histoire de la France insoumise et indĂ©pendante, la petite mĂšre des arts, des armes et des peuples. Et sans doute est-ce aussi un mot qui Ă©voque les Français et les Françaises aux yeux et aux oreilles du reste du monde - soit qu’ils le prononcent, soit qu’ils le suscitent -, Ă  en juger par le succĂšs phĂ©nomĂ©nal du roman dĂšs sa parution en 1862 et par le fait que beaucoup de ses innombrables adaptations gardent dans des langues Ă©trangĂšres le titre original. Broadway Les MisĂ©rables furent plĂ©thore de films, de dessins animĂ©s, de sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es et une fameuse comĂ©die musicale qui de Paris Ă  Londres et Broadway a persistĂ© Ă  s’appeler les MisĂ©rables. Au fil des gĂ©nĂ©rations, les grands acteurs français se sont retrouvĂ©s dans le rĂŽle de Jean Valjean Harry Baur en 1934, Jean Gabin en 1958, Lino Ventura en 1982, Jean-Paul Belmondo en 1995 et GĂ©rard Depardieu en 2000. Les principales adaptations cinĂ©matographiques » en France et Ă  l’étranger du roman prennent trois pleines pages de la derniĂšre Ă©dition PlĂ©iade du roman et couvrent une partie considĂ©rable du globe Grande-Bretagne et Etats-Unis, bien sĂ»r, mais aussi Japon, Mexique, Egypte, Italie, Inde, BrĂ©sil, Turquie, CorĂ©e du Sud, Autriche, Vietnam et Soudan. Dans le livre premier de la derniĂšre partie, Victor Hugo explicite ce qui rend son texte si universel Le livre que le lecteur a sous les yeux en ce moment, c’est, d’un bout Ă  l’autre, [
] quelles que soient les intermittences, les exceptions ou les dĂ©faillances, la marche du mal au bien, de l’injuste au juste, du faux au vrai, de la nuit au jour, de l’appĂ©tit Ă  la conscience, de la pourriture Ă  la vie, de la bestialitĂ© au devoir, de l’enfer au ciel, du nĂ©ant Ă  Dieu. » Et Hugo l’écrit de telle sorte que l’universel ce soit la France et aussi un peu pour que la France, ce soit Victor Hugo. On en revient toujours aux quelques lignes qu’il Ă©crit de son exil de Guernesey en tĂȘte du livre Tant qu’il existera, par le fait des lois et des mƓurs, une damnation sociale crĂ©ant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers, et compliquant d’une fatalitĂ© humaine la destinĂ©e qui est divine ; [
] en d’autres termes, et Ă  un point de vue plus Ă©tendu encore, tant qu’il y aura sur la terre ignorance et misĂšre, des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas ĂȘtre inutiles. » De ce point de vue, le roman est d’une actualitĂ© indĂ©modable et c’est comme si les MisĂ©rables, nĂ© français par son auteur, avait reçu pour mission d’étendre son action sur les misĂ©rables de tous les temps et continents. Mercredi Carmen » Mathieu Lindon

Unautre saule provenant de Ste-HĂ©lĂšne, et attribuĂ© Ă  Wellington, Ă©tait celui qui ombrageait la fontaine de Neptune Ă  Cheltenham, fontaine qui fait toujours la fiertĂ© de la ville et qui est la rĂ©plique de celle de TrĂ©vi Ă  Rome. Wellington, ayant eu des propriĂ©tĂ©s Ă  Cheltenham, aurait fait don d’une pousse de l’arbre Ă  la ville.

Ce qu’il y a d’intĂ©ressant avec les phrases historiques, c’est que, souvent, elles n’ont pas Ă©tĂ© prononcĂ©es par les personnes Ă  qui on en a attribuĂ© la paternitĂ©. Prenez la soutiĂšre je sais, le mot "soutier" n’a pas de fĂ©minin, mais ça ira quand mĂȘme du capitalisme amĂ©ricain qui siĂšge au gouvernement français, Christine Lagarde. Elle a effectivement, lors de la flambĂ©e du prix des carburants, conseillĂ© au bon peuple d’utiliser le vĂ©lo plutĂŽt que la voiture. Mais la reine Marie-Antoinette, qui a tant fait fantasmer l’historien pĂ©tainiste AndrĂ© Castelot, n’a jamais dit "S’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche !Cette phrase malencontreuse traĂźnait un peu partout depuis le XVIĂšme siĂšcle et exprimait les limites intellectuelles de certains aristocrates. Dans ses Confessions 1765, Jean-Jacques Rousseau se souvient "Je me rappelai le pis-aller d’une grande princesse Ă  qui l’on disait que les paysans n’avaient pas de pain, et qui rĂ©pondit Qu’ils mangent de la brioche".J’ai personnellement dĂ©couvert, Ă  ma grande surprise, en lisant le petit livre de Bernard Klein, que Monsieur de La Palisse n’avait jamais prononcĂ© la moindre lapalissade. AprĂšs la bataille de Pavie, ses soldats chantĂšrent sa mort en composant le couplet suivant Monsieur d’La Palisse est mort,Mort devant Pavie HĂ©las, s’il n’était pas mortIl ferait encore envieDeux vers furent transformĂ©s de la maniĂšre suivante Un quart d’heure avant sa mort,Il Ă©tait encore en besoin des mythes, le besoin de caractĂ©riser un Ă©vĂ©nement, un personnage en les simpliant, en les caricaturant au besoin sont plus forts que la vĂ©ritĂ© historique. Un lecteur du Grand Soir rappelait rĂ©cemment que MoĂŻse n’avait pas existĂ©. Ce qui a existĂ©, en revanche, et ce dans nombre de croyances, animistes ou non, sous bien des horizons, c’est le mythe de l’enfant sauvĂ© des eaux, puis qui sauve Ă  son notre langue, notre histoire sont nourries de citations apocryphes, approximatives, tordues ou complĂštement fausses. Le bene trovatto est plus rassurant, mais aussi plus consensuel, que le ne saura jamais d’oĂč vient l’expression "dans cent sept ans" allusion Ă  la construction de Notre Dame de Paris, Ă  la Guerre de Cent ans plus celle de Sept ans, ou tout bĂȘtement Ă  une liqueur Ă  base de zeste de citron et de coriandre ?GalilĂ©e n’a jamais affirmĂ© "Et pourtant, elle tourne". Il avait eu tellement de mal, il avait mis tellement de temps Ă  s’approprier une thĂ©orie que Copernic n’avait fait publier qu’à soixante-dix ans, peu de temps avant de mourir, qu’il avait bien fallu "sauver l’honneur scientifique du grand savant" en lui permettant cette saillie profĂ©rĂ©e tout bas, avant de se retirer chez lui, en Toscane, aveugle et fort dommage, mais Louis XIV n’a jamais dit "L’Etat, c’est moi". S’il avait dĂ» proclamer quelque chose du mĂȘme tonneau, il aurait dit "La Nation, c’est moi", l’Etat n’étant qu’un outil de la souverainetĂ© du DĂ©at Ă  bien Ă©crit qu’il ne fallait pas "mourir pour Dantzig", ni pour les "PoldĂšves". Le peuple poldĂšve avait Ă©tĂ© inventĂ© en 1929 par un journaliste de L’Action française. Il inspirerait en 1936 HergĂ© pour son album Le Lotus bleu. DĂ©at assimilait donc des Polonais Ă  un peuple de bande "Guerre froide" fut popularisĂ©e par le journaliste et essayiste Ă©tats-unien Walter Lippman en 1947. Lippman l’avait empruntĂ©e Ă  l’homme d’affaires Bernard Baruch qui l’avait lui-mĂȘme dĂ©couverte certains diront que je le fait exprĂšs chez George Orwell. Dans un article d’octobre 1945 pour le pĂ©riodique socialiste Tribune, Orwell exposait que l’existence de la bombe atomique allait enferrer l’humanitĂ© dans un Ă©tat "horriblement stable" de "guerre froide permanente".Que dire de l’expression "Le Grenelle de" l’environnement, la vente des pantoufles, l’étalonnage des stylos Ă  bille, si ce n’est qu’elle rĂ©pond fort bien Ă  l’air du temps avec son "dialogue social", ses "partenaires sociaux" ? Il n’y eut pas d’accords de Grenelle en mai 1968, la base ayant refusĂ© les propositions arrachĂ©s par les dirigeants syndicaux lors d’une rĂ©union de trente-six heures prĂ©sidĂ©e par aussi aux pauvres gĂ©nĂ©raux français "limogĂ©s" en 1915 par le marĂ©chal Foch, alors que la plupart d’entre eux se retrouvĂšrent Ă  Brives, Ă  Tulle ou Ă  PĂ©rigueux ! Puisqu’on s’intĂ©resse aux gĂ©nĂ©raux, Cambronne n’a sĂ»rement pas prononcĂ© son fameux mot Ă  la bataille de Waterloo. Il a, par ailleurs, de lui-mĂȘme, infirmĂ© l’assertion selon laquelle il se serait Ă©criĂ© "La garde meurt mais ne se rend pas" non seulement il n’était pas mort, mais en plus il s’était rendu...Qui savait que le fameux "rang d’oignon" venait du baron d’Oignon, chef du protocole du roi Henri II ?Quant Ă  Christophe Colomb, non seulement il n’a pas dĂ©couvert l’AmĂ©rique, mais il n’a mĂȘme pas, selon Voltaire, rĂ©ussi Ă  faire tenir un oeuf debout oeuf prĂ©cĂ©demment attribuĂ© Ă  l’architecte du Quattrocento Brunelleschi, rien Ă  voir, donc "la plupart des bons mots sont des redites".Le trĂšs limitĂ© Mac-Mahon, massacreur de la Commune, prononça bien "Que d’eau, que d’eau !" devant Moissac inondĂ© en 1875. On lui conserve tout de mĂȘme notre sympathie pour cette auto-analyse "La fiĂšvre typhoĂŻde est une maladie terrible. Ou on en meurt, ou on en reste idiot. Et je sais de quoi je parle, je l’ai eue."On terminera sur Yalta, qui ne prĂ©para pas le partage du monde. Cela avait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© Ă  la ConfĂ©rence de TĂ©hĂ©ran en 1943. 7vIR.
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  • il aurait prononcĂ© son fameux mot Ă  waterloo